FR2747355A1 - Motoreducteur pour essuie-glace sans effet de sonnette - Google Patents

Abstract

Le motoréducteur pour essuie-glace de véhicule automobile comporte une roue (6) et un arbre de sortie relié à la roue. La roue porte une came (8), le motoréducteur comportant en outre un commutateur comprenant un poussoir coulissant (20). La came et le commutateur sont agencés de sorte que la position de la came commande la position du poussoir, le commutateur présentant une fonction d'état selon la position du poussoir en hystérésis.

Description

L'invention concerne les motoréducteurs pour essuieglace de véhicule automobile.

On connaît d'après le document FR-2 582 270 un motoréducteur pour essuie-glace de véhicule automobile comportant un moteur, un arbre d'entrée, un arbre de sortie et un mécanisme de réduction de vitesse interposé entre les arbres d'entrée et de sortie. La mise sous tension du motoréducteur est commandée d'une part par un interrupteur relié à une manette du tableau de bord, et d'autre part dans le motoréducteur par un élément du mécanisme portant des frotteurs en contact avec une plaque du carter. Cette plaque présente une partie nonconductrice et une partie conductrice reliées aux moyens d'alimentation en courant. L'élément et la plaque sont agencés de sorte que lorsque le conducteur du véhicule commande arrêt de ltessuie-glace, les frotteurs demeurent en contact électrique avec la partie conductrice de façon à alimenter le motoréducteur jusqu'à mettre le balai d'essuie-glace en position de repos au bas du pare-brise.

A cette position, les frotteurs viennent en contact avec la partie non-conductrice, ce qui interrompt l'alimentation du motoréducteur. On obtient ainsi le retour systématique du balai en position de repos, quel que soit le moment où le conducteur commande l'arrêt.

Dans un motoréducteur classique, il peut arriver que le balai d'essuie-glace soit sollicité et déplacé par des intempéries (neige ou vent) de sorte que l'élément à frotteurs est entraîné en rotation en sens contraire du sens habituel jusqu'à replacer les frotteurs en contact avec la partie conductrice. Le motoréducteur est alors alimenté à nouveau, ce qui ramène le balai en position de repos où il est à nouveau sollicité par les intempéries.

Le phénomène peut se poursuivre ainsi un certain temps. Ce phénomène, appelé effet sonnette, peut nuire à la tranquillité de la vision du conducteur. I1 peut également créer des étincelles susceptibles d'altérer le motoréducteur.

Dans le motoréducteur précité, une roue solidaire de l'arbre de sortie présente un relief en saillie coopérant avec un relief en saillie de l'élément à frotteurs. Ces deux reliefs sont agencés de façon que la roue entraîne l'élément à frotteurs seulement dans le sens de rotation correspondant à la marche normale du balai. Ainsi, lorsque la neige pousse le balai en sens contraire, la roue et l'arbre tournent sans entraîner l'élément à frotteurs. Le moteur n'est donc pas remis en route et aucun mouvement alternatif ne se produit. Le balai demeure simplement dans la position où la neige l'a poussé.

Néanmoins, la coopération entre l'élément à frotteurs et la roue augmente le nombre des pièces et l'encombrement total du motoréducteur, notamment en raison de la présence des deux reliefs en saillie.

Un but de l'invention est de fournir un motoréducteur permettant le retour systématique du balai en position de repos quel que soit le moment où le conducteur commande l'arrêt, évitant l'apparition de l'effet sonnette, et présentant une structure simple et peu encombrante.

En vue de la réalisation de ce but, on prévoit selon l'invention un motoréducteur pour essuie-glace de véhicule automobile, comportant une roue et un arbre de sortie relié à la roue, dans lequel la roue porte une came, le motoréducteur comportant en outre un commutateur comprenant un poussoir coulissant, la came et le commutateur étant agencés de sorte que la position de la came commande la position du poussoir, le commutateur présentant une fonction d'état selon la position du poussoir en hystérésis.

Ainsi, la came provoque un mouvement d'aller et venue du poussoir. Après que le conducteur du véhicule a commandé l'arrêt de lessuie-glace, l'alimentation du motoréducteur est contrôlée par le poussoir et dépend de la position de la came. Le coulissement du poussoir dans un sens provoque la coupure de l'alimentation à une première position du poussoir. On obtient ainsi le retour systématique du balai en position de repos quel que soit le moment où le conducteur commande l'arrêt. En raison de la fonction d'état en hystérésis, le coulissement du poussoir dans le sens opposé provoque le rétablissement de l'alimentation à une deuxième position du poussoir différente de la première position. Par conséquent, à l'arrêt, un mouvement de rotation de la roue dans le sens opposé au sens normal sous l'effet des intempéries ne provoque pas le rétablissement de l'alimentation tant que le poussoir reste entre la première position et la deuxième position. On limite ainsi l'effet sonnette. Le dispositif à came et commutateur est de structure simple et peu encombrante.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description qui va suivre d'un mode préféré de réalisation donnée à titre d'exemple non limitatif. Aux dessins annexés - la figure 1 est une vue partielle de l'intérieur du motoréducteur montrant la roue, la came et le commutateur; - la figure 2 est un schéma de l'installation électrique du motoréducteur; et - la figure 3 est une courbe de la fonction d'état du commutateur selon la position du poussoir.

En référence à la figure 1, le motoréducteur pour essuie-glace de véhicule automobile comporte un carter 2, un moteur, un mécanisme de réduction de vitesse et un arbre de sortie d'axe 4 relié au balai d'essuie-glace. Le mécanisme de réduction de vitesse comporte une roue dentée 6 d'axe 4, cette roue étant solidaire en rotation de l'arbre de sortie par rapport au carter 2.

Le motoréducteur comporte une came 8 solidaire de la roue 6 et présentant sur son pourtour une portion de surface cylindrique 10 d'axe 4. La came présente également sur son pourtour deux rampes 12, 14 sensiblement rectilignes et inclinées par rapport à la direction radiale à l'axe 4. Chaque rampe a une base contiguë à la portion cylindrique 10 et un sommet distant de cette portion. Les rampes sont orientées en sens inverses l'une de l'autre, de sorte que leurs sommets sont proches l'un de l'autre et leurs bases éloignées l'une de l'autre.

Elles délimitent ainsi sur la came un relief à profil en livu. La portion cylindrique 10 s'étend de la base de la rampe 12 à la base de la rampe 14.

Le motoréducteur comporte un microcommutateur 16 comprenant un boîtier 18 et un poussoir 20 mobile à coulissement par rapport au boîtier en s'enfonçant plus ou moins partiellement dans le boîtier, une extrémité libre du poussoir émergeant du boîtier. Le commutateur comporte un ressort interne rappelant le poussoir vers l'extérieur du boîtier à l'encontre de son enfoncement. Le commutateur comporte un bras rectiligne 22 ayant une première extrémité montée mobile à rotation sur le boîtier. Une portion du bras proche de cette extrémité est en appui sur l'extrémité libre du poussoir 20. Ainsi la rotation du bras dans le sens horaire sur la figure 1 entraîne l'enfoncement du poussoir dans le boîtier. Le ressort de rappel sollicite le poussoir pour la rotation du bras dans le sens opposé. Le commutateur comporte une roulette 24 montée à rotation à une deuxième extrémité du bras. Le commutateur et la came sont agencés de sorte que la roulette est en appui et roule sur la came. La portion cylindrique 10 et les deux rampes 12, 14 constituent le chemin de roulement de la roulette. Le sens de rotation de la came indiqué par la flèche 28 est tel que la roulette passe de la portion 10 à la rampe 12.

En référence aux figures 2 et 3, le commutateur comporte des bornes électriques t, a et b. Il permet de relier la borne t à la borne a ou la borne b selon la position du poussoir 20. Le commutateur a une fonction d'état selon la position du poussoir en hystérésis. La courbe de cette fonction est représentée à la figure 3 avec en abscisse la position de poussoir et en ordonnée l'état du commutateur, à savoir connexion de la borne t soit à la borne a, soit à la borne b. La fonction d'état est liée à quatre positions caractéristiques du poussoir qui ont été représentées sous l'axe des abscisses en exagérant la longueur du poussoir et de sa course. La position de sortie maximale SM et la position de rentrée maximale RM permises par le bras constituent les extrémités de la course du poussoir. En SM, la borne t est connectée à la borne a. En RM, la borne t est connectée à la borne b. Le passage du poussoir à une première position intermédiaire P1 dans le sens de l'enfoncement du bouton poussoir provoque le changement de la connexion de t, de a vers b. Ensuite, le passage du poussoir à une deuxième position intermédiaire P2 dans le sens du relâchement du bouton poussoir provoque le changement de la connexion de t, de b vers a. La position P2 s'étend entre la position
SM et la position P1, à distance de cette dernière. Un tel commutateur est connu en soit.

En référence à la figure 2, une plaque conductrice 26 reliée à une manette ou "commodo" permet la commande du motoréducteur par l'intermédiaire d'un interrupteur classique à trois positions 1, 2 et 3. L'interrupteur présente deux bornes reliées respectivement à des bornes de petite et grande vitesses sur le moteur. Il présente deux autres bornes reliées respectivement à un pôle positif -d'alimentation et à la borne t. La plaque conductrice 26 connecte en position 1 la borne de petite vitesse et la borne t, en position 2 la borne de petite vitesse et le pôle positif, et en position 3 la borne de grande vitesse et le pôle positif. La borne a est reliée au pôle positif. La borne b est reliée à la masse et à la borne de masse du moteur.

Le motoréducteur fonctionne de la façon suivante.

Après que le conducteur du véhicule a commandé la mise en marche du motoréducteur, l'interrupteur se trouve en position 2 ou en position 3. Le motoréducteur est alors alimenté indépendamment du commutateur. La rotation de la roue et de la came provoquent le coulissement alternatif du poussoir sans incidence sur l'alimentation du motoréducteur.

Après que le conducteur du véhicule a commandé l'arrêt du motoréducteur en plaçant l'interrupteur en position 1, l'alimentation du motoréducteur est commandée par le commutateur. On suppose que la roulette se trouve alors sur la portion cylindrique 10. Le poussoir est en position
SM, la borne t étant reliée à la borne a. Le motoréducteur est alimenté à petite vitesse. Ensuite, le roulement de la roulette sur la rampe 12 provoque la rentrée du poussoir jusqu'en position P1 de sorte que la borne t est connectée à la borne b, ce qui coupe l'alimentation. L'inertie mécanique du motoréducteur entraîne la poursuite de l'ascension de la rampe 12 par la roulette. Par conséquent, la rentrée du poussoir se poursuit au-delà de la position P1 jusqu'au voisinage de la position RM. La roulette se trouve alors sur la rampe 12, au voisinage de son sommet. La came est agencée de sorte que le balai se trouve alors en position de repos. On obtient ainsi le retour systématique du balai en position de repos quel que soit le moment où le conducteur commande l'arrêt.

Si le balai est sollicité par des intempéries de façon à entraîner la roue en sens opposé au sens 28, la roulette redescend une partie de la rampe 12. Tant que la roulette ne redescend pas suffisamment pour que le poussoir atteigne la position P2, la borne t demeure connectée à la borne b de sorte que l'alimentation n'est pas rétablie. On limite ainsi l'effet sonnette.

Lorsque le conducteur commande la remise en marche du motoréducteur en plaçant l'interrupteur en position 2 ou 3, l'alimentation est rétablie et le commutateur ne commande plus l'alimentation. La roulette franchit le sommet de la rampe 12, puis la rampe 14 et roule normalement sur la came. La rampe 14 permet à la roulette de redescendre sur la portion cylindrique 10 sans à-coups.

Bien entendu, on pourra apporter à l'invention de nombreuses modifications sans sortir du cadre de celle-ci.

On pourra notamment modifier la forme de la came. La came pourra être un excentrique. La ou les rampes pourront avoir une forme courbe convexe ou concave.

Claims (5)

Revendications

1. Motoréducteur pour essuie-glace de véhicule automobile, comportant une roue (6) et un arbre de sortie relié à la roue, caractérisé en ce que la roue porte une came (8), le motoréducteur comportant en outre un commutateur comprenant un poussoir coulissant (20), la came et le commutateur étant agencés de sorte que la position de la came commande la position du poussoir, le commutateur présentant une fonction d'état selon la position du poussoir en hystérésis.

2. Motoréducteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que la came présente une rampe (12) sensiblement rectiligne.

3. Motoréducteur selon la revendication 2, caractérisé en ce que la came comporte une deuxième rampe (14) disposée en sens inverse de la première rampe.

4. Motoréducteur selon la revendication 3, caractérisé en ce que la came présente une portion de surface cylindrique (10) s'étendant d'une rampe à l'autre.

5. Motoréducteur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le commutateur comporte un bras articulé (22) en appui sur le poussoir et muni d'une roulette (24) roulant sur la came.