FR2746630A1 - Dispositif pour la fixation de pieces dentaires et osseuses - Google Patents

Abstract

La présente invention a pour objet un dispositif pour la fixation de pièces dentaires et osseuses. Il est constitué d'un élément (1) sensiblement cylindrique à surface latérale lisse comportant au moins un rentrant (2) de forme annulaire aux bords (3) arrondis, l'une des bases (6) du corps (1) présentant un rentrant cylindrique (7) taraudé intérieurement (21) pour recevoir la broche (8) filetée d'une pièce dentaire (9) ou osseuse que l'on désire implanter, la fixation dudit élément s'effectuant en le scellant, au moyen d'un produit adhésif à prise rapide, à l'intérieur d'une cavité (11) pratiquée au préalable dans l'os. Le dispositif est particulièrement destiné à l'implantation de prothèses dentaires mais peut également être utilisé en chirurgie osseuse.

Description

DISPOSITIF POUR LA FIXATION DE PIECES

DENTAIRES ET OSSEUSES

La présente invention se rapporte à un dispositif pour la fixation de pièces dentaires et osseuses. Comme on le sait, le remplacement de pièces dentaires naturelles et leur substitution par des pièces artificielles posent à l'heure actuelle de nombreux problèmes, surtout lorsqu'il s'agit de pièces isolées ou en nombre réduit ne justifiant pas de construire une

dentition complète.

On a proposé des systèmes d'implantation de pièces dentaires, basés sur l'insertion de broches issues de ces pièces dans des alvéoles naturels ou artificiels pratiqués spécialement dans les mâchoires, que l'on réalise en créant des cavités cylindriques dans ces parties des maxillaires, en exécutant le taraudage consécutif de ces cavités et en mettant en place par vissage les pièces dentaires artificielles pourvues d'une broche ou d'une tige filetée. Dans ces cas là, l'implantation est réalisée par la simple insertion d'une broche dans l'alvéole naturel ou artificiel, avec les problèmes qui en résultent, que sont le risque de rejet# les inflammations et autres problèmes, tels que les infections dues à la nécrose des cellules osseuses,

causées par le taraudage des cavités.

Le dispositif pour la fixation de pièces dentaires et osseuses qui fait l'objet de la présente demande de brevet élimine les inconvénients cités et fournit un système pratique et efficace pour immobiliser des pièces osseuses en général et pour implanter des dents artificielles, individuellement ou en groupe. Dans le deuxième cas, cela consiste essentiellement à préparer un alvéole ou une cavité rentrante à l'emplacement correspondant de la mâchoire et & mettre en place dans ce rentrant un insert conçu spécialement, avec la particularité que cet élément ou insert n'est pas en contact direct avec les parois de la cavité formée dans la mâchoire, mais est entouré sur toutes et chacune de ses parties extérieures d'un produit appliqué initialement à l'état fluide ou pâteux et caractérisé par sa prise rapide, sa résistance élevée et son adéquation totale aux tissus osseux et charnus qui forment la mâchoire, produit connu en soi et bien expérimenté. Ce produit se distingue par ses propriétés qui le font accepter par les zones corporelles sur lesquelles il est appliqué, auxquelles il peut finir par s'identifier physiquement. L'insert placé de cette manière à l'intérieur de la cavité comporte dans sa partie centrale un rentrant cylindrique taraudé dans lequel sera fixée conventionnellement une broche filetée issue de la partie dentaire que l'on souhaite implanter, opération qui se déroulera sans aucun type de problèmes, après fixation et stérilisation de l'insert dans l'emplacement prévu. La même procédure est suivie dans le cas général de fixation

de pièces osseuses.

Pour faciliter l'explication, le présent mémoire est accompagné de dessins sur lesquels a été présenté, à titre d'exemple d'illustration et non limitatif, un cas de réalisation d'un dispositif pour la fixation de pièces dentaires et osseuses, selon les

principes des revendications.

Sur les dessins: Les figures 1, 2 et 3 représentent en vue latérale et de profil l'élément qui est placé en insert

pour la fixation d'une pièce dentaire.

La figure 4 représente un élément auxiliaire du montage, et la figure 5 une pièce dentaire préparée

pour son implantation.

La figure 6 représente la mise en place de l'insert dans la cavité prévue et la pièce dentaire déjà en place dans son site, avec emploi du dispositif que

l'on décrit.

La figure 7 montre la fixation des deux parties d'une pièce osseuse au moyen d'un élément

externe.

L'objet de ce modèle consiste fondamentalement dans l'élément 1, de forme avantageusement cylindrique et aux surfaces extérieures, latérale et de base, essentiellement lisses, qui comporte avantageusement à sa surface latérale et cylindrique au moins un rentrant 2 de forme annulaire, consistant, par exemple, en un sillon annulaire de section curviligne, aux bords 3 arrondis

suivant un rayon déterminé.

Contigu à sa base 4, l'élément cylindrique 1 à sa surface latérale, et de préférence sur deux zones diamétralement opposées, des zones aplaties 5 de forme

triangulaire, parabolique ou similaire.

L'autre base 6 du corps 1 présente dans sa zone centrale un rentrant cylindrique 7 taraudé intérieurement 21, ayant la forme d'une vis,dans lequel sera disposée, également par vissage, la broche 8 d'une pièce dentaire 9 que l'on désire implanter, et autour de l'embouchure du rentrant le collet 10 servira à centrer

la pièce de façon stable.

Le montage de la pièce dentaire est réalisé, selon la figure 6, en disposant l'élément 1 à l'intérieur de la cavité 11 pratiquée au préalable dans la mâchoire 12, en utilisant pour ce faire un instrument habituel à la technique dentaire. Cette cavité 11 présente une configuration cylindrique, de longueur et diamètre légèrement supérieurs à la longueur et au diamètre de l'élément cylindrique 1, de façon qu'entre les parois internes de la cavité et la surface extérieure de l'élément 1 il subsiste un espace 13 périphérique et contigu à la base 4, espaces indiqués par un trait oblique sur la figure 6. Tout ceci,sans qu'il soit besoin qu'une interférence se produise entre le trou de l'os et

l'insert, habituel dans les implants incriminés.

Les espaces 13 et 14 sont remplis du produit adhésif mentionné précédemment, appliqué à l'état fluide sous forme d'une couche d'épaisseur appropriée, recouvrant les parois internes de la cavité 11, pour insérer aussitôt l'élément 1, de façon que ce dernier reste dans la position que l'on voit sur cette même figure 6. Il en résulte ainsi un collage qui évite

l'apparition d'infections.

Le rentrant annulaire 2 est occupé par la masse du produit adhésif, ce qui, une fois ce dernier durci, assure l'immobilisation, quant à un déplacement éventuel dans la direction axiale, de l'élément 1 dans la mâchoire. De leur côté, les zones planes 5 garantissent qu'il ne se produira pas de rotation de l'élément 1

autour de son axe idéal géométrique.

Une fois le matériau de scellement durci, on obtient l'immobilisation totale de l'élément 1 dans la mâchoire, avec même la formation d'une callosité osseuse

autour de celui-ci.

Pendant la mise en place de l'élément 1 dans la cavité 11, on dispose la pièce 15, en forme de bouchon fileté, à l'intérieur de la cavité 7, afin d'empêcher l'entrée dans celle-ci de matières étrangères qui pourraient rendre difficile la mise en place ultérieure

de la broche filetée de la pièce dentaire.

La pièce dentaire 16, représentée en coupe à la figure 5, comporte à sa base le rentrant 17 qui se conjugue au saillant ou collet 10, de façon à stabiliser la position de la pièce à l'emplacement de son implantation. La perforation axiale 18 et le rentrant circulaire 19 permettront d'asseoir la tête 20 de la tige 8, en forme de vis, après vissage de cette dernière dans

le rentrant 7 de l'élément 1.

Dans le cas représenté à la figure 7, on assemble deux fragments 22 et 23 d'une pièce osseuse

fracturée, en utilisant une plaque 24 extérieure à ceux-

ci, lesquels comportent chacun un insert 25 et 26, analogues à celui des cas antérieurs, introduits dans les cavités 27 et 28 et retenant des tiges ou vis

correspondantes 29 et 30.

La présence d'un filetage unique (le filetage intérieur 21) dans le rentrant 7, dans l'élément 1, évite une fragilisation éventuelle de la paroi cylindrique de ce dernier, qui se produirait (étant donnée sa faible épaisseur) s'il y avait un autre filetage à l'extérieur de l'élément; celui-ci est essentiellement lisse sur sa

surface externe, et c'est ce qui est revendiqué.

L'objet de la présente demande de brevet étant suffisamment décrit, il faut indiquer que toute variation dans les dimensions et formes extérieures du dispositif ainsi que des matériaux employés pour la réalisation pratique de celui-ci n'altéreront pas l'essentialité de la présente demande de brevet qui est résumée dans les

revendications ci-après.

Claims (2)

REVENDICATIONS

1 Dispositif pour la fixation de pièces dentaires et osseuses, caractérisé en ce qu'il consiste en un corps (1) de configuration avantageusement cylindrique, constitué par un matériau résistant et compatible avec les tissus osseux, de surface externe essentiellement lisse, pourvu sur cette surface de moyens géométriques pour son immobilisation et, à sa partie centrale, d'un rentrant cylindrique axial taraudé (7) adapté pour recevoir une broche filetée utilisée pour l'immobilisation, d'une pièce dentaire artificielle (16), le corps cylindrique (1) en question étant destiné à se loger à l'intérieur d'un rentrant (11) de même forme que lui et de dimensions légèrement supérieures, avec interposition, dans l'espace intermédiaire défini, d'une couche d'un matériau à l'état fluide et durcissable rapidement.

2 Dispositif pour la fixation de pièces dentaires et osseuses, selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens géométriques pour l'immobilisation du corps cylindrique (1) consistent en rentrants symétriques (2) et/ou asymétriques, avantageusement annulaires et de section curviligne, et en zones planes (5) qui affectent totalement ou

partiellement la longueur du corps cylindrique.