FR2743388A1 - Fermeture encastrable a dispositif de verrouillage pour ouvrant de baie - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne les fermetures encastrables pour ouvrant de baie qui comprennent un coffre délimitant un chenal longiligne, au moins une tringle montée en translation dans ce chenal, et au moins un pêne en crochet destiné à coopérer avec une gâche et monté pour être entraîné par la tringle au moyen d'une embase, et un verrou 25 placé entre la tringle 12 et l'embase 21 pour solidariser celles-ci en translation. La fermeture selon l'invention se caractérise essentiellement par le fait que le verrou 25 comprend un dégagement 251 oblique ménagé dans la tringle 12 et un doigt 252 avec une rampe 253 apte à être engagée dans ce dégagement 251 pour pouvoir mouvoir le doigt 252 perpendiculairement à la translation de la tringle 12 lorsque celle-ci se déplace, une encoche 254 qui est ménagée dans la semelle 211 de l'embase et qui est munie de deux chambres 2541, 2542 latérales en vis-à-vis de taille propre différente, l'une 2541 petite et l'autre 2542 grande, et une patte 255 saillante qui est située sur le doigt 252 et dont la dimension est choisie de manière à pouvoir se loger soit pratiquement sans jeu dans la chambre la plus petite 2541 soit avec un jeu important dans la chambre la plus grande 2542. Cette configuration permet d'obtenir soit un blocage en translation de la tringle 12 soit de rendre l'embase 21 et la tringle 12 solidaires.

Description

La présente invention concerne la serrurerie pour le bâtiment et a plus particulièrement pour objet une fermeture encastrable du type crémone ou verrou-aiguille, à dispositif de réglage à deux degrés de liberté pour son pêne, et qui est destinée à équiper un ouvrant de baie.

La tendance contemporaine consiste à équiper les baies des bâtiments, fenêtres ou portes, d'un châssis qui comprend un dormant qui est scellé à la maçonnerie et qui supporte un ouvrant à un ou plusieurs vantaux, qui est monté mobile par exemple par coulissement horizontal relativement au dormant.

Ce type de châssis comprend un dormant et/ou un ouvrant qui est souvent fait en un profilé creux, par exemple métallique à base d'aluminium ou en résine synthétique. Ces profilés sont principalement obtenus par filage ou extrusion.

L'un des montants verticaux de l'ouvrant est habituellement équipé d'une fermeture du type crémone ou verrou-aiguille dont le ou les pênes coopèrent avec une ou des gâches fixées au dormant.

Les fermetures de ce type sont soit encastrées ou lardées dans la feuillure d'un montant vertical de l'ouvrant ou bien dans le parement intérieur de celui-ci voire posées en applique sur ce dernier.

Lorsqu'on utilise des fermetures de ce type, encastrées ou lardées, il est nécessaire de prévoir un réglage longitudinal du ou des pênes ou crochets et/ou d'utiliser des pênes ou crochets amovibles de tailles et de formes variées pour tenir compte des épaisseurs différentes des divers profils utilisés notamment pour les montants verticaux de l'ouvrant.

On conçoit aisément qu'il est mal commode et coûteux tant en fabrication, stockage qu'en pose, d'avoir à utiliser une multitude de crochets ou pênes différents qui permettent de satisfaire à toutes les situations.

Le but de l'invention est de remédier à ce type de difficultés.

L'invention a pour objet une fermeture encastrable pour ouvrant de baie qui comprend un coffre avec une têtière et avec un palâtre en U pourvu d'un fond et de deux branches opposées par lesquelles il est monté sur la têtière afin de délimiter un chenal longiligne, au moins une tringle montée mobile en translation dans ce chenal, et au moins un pêne en crochet destiné à coopérer avec une gâche et monté pour être entraîné par cette tringle.Cette fermeture est remarquable en ce que le palâtre est transpercé localement d'un évidement et en ce qu'elle comprend un dispositif de réglage à deux degrés de liberté qui est logé partiellement dans le chenal et est saillant partiellement au travers de cet évidement et qui comprend une embase avec une semelle apte à coulisser dans le chenal et avec deux bras distants saillants traversant l'évidement perpendiculairement à la têtière, un support qui est monté entre ces deux bras de l'embase afin d'être apte à se déplacer transversalement perpendiculairement à la têtière et qui est pourvu d'un logement apte à recevoir le pêne qui y est monté pour être mobile longitudinalement et parallèlement à la têtière, des miens de réglage transversal pour pouvoir déplacer le support relativement à l'embase, des moyens de réglage longitudinal pour pouvoir déplacer le pêne relativement au support, et un verrou placé entre tringle et embase pour solidariser celles-ci en translation.

D'autres caractéristiques de l'invention apparaitront à la lecture de la description qui suit ainsi qu'à l'examen des figures du dessin, données seulement à titre d'exemple, où:
- la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un mode de réalisation d'une fermeture selon l'invention;
- la figure 2 est une coupe longitudinale du mode de réalisation de la figure 1 à l'état assemblé;
- les figures 3A, 3B et 3C sont des vues partielles en coupe schématique selon la plan III-III de la figure 2 illustrant diverses phases du montage de la fermeture, et
- les figures 4A et 4B illustrent, en vue partielle de dessus, le mode de réalisation des figures 1 et 2 dans deux configurations différentes de montage.

Les fermetures notamment encastrables pour le bâtiment qui équipent par exemple les châssis des baies étant bien connues dans la technique, on ne décrira dans ce qui suit que ce qui concerne directement ou indirectement l'invention. Pour le surplus, l'Homme du Métier puisera dans les solutions classiques courantes à sa disposition pour faire face aux problèmes particuliers auxquels il est confronté.

Dans ce qui suit, on utilise toujours un même numéro de référence pour identifier un élément homologue quel que soit le mode de réalisation ou sa variante d'exécution.

Pour la commodité de l'exposé on décrira successivement chacun des constituants d'une fermeture selon l'invention avant d'en exposer la fabrication au besoin, le montage et le fonctionnement.

Comme on le voit, une fermeture encastrable du type crémone, verrou-aiguille ou similaire, pour ouvrant de baie selon l'invention comprend, essentiellement, une crémone 10 et un dispositif de réglage 20.

La crémone 10 est constituée d'un coffre ou boîte 11, d'au moins une tringle ou cuvette de tirage 12 et d'au moins un pêne 13 de préférence en crochet destiné à coopérer avec une gâche correspondante. Une telle gâche, non illustrée, est fixée habituellement sur le dormant du châssis.

Le coffre 11 comprend une têtière 111 et un palâtre 112 en U fait de deux branches 1121 opposées reliées par un fond 1122. Les branches 1121 servent à monter de toute manière appropriée par exemple par soudage ou rivetage, le palâtre 112 sur la têtière 111. La têtière et le palâtre en U délimitent ensemble un chenal 1123 longiligne. Le palâtre 112 est transpercé localement par un évidement 1124. L'évidement 1124 est ménagé en particulier dans l'une des branches 1121 et dans le fond 1122 du palâtre de manière à délimiter sur l'une des branches une tranche 1125 et sur le fond un appui 1126 comme cela est clairement illustré en particulier sur la figure 1.

La ou les tringles 12 sont montées mobiles en translation dans le chenal 1123, comme il est bien connu et leur déplacement est commandé par un bouton de manoeuvre ou similaire associé au coffre ou boîte.

Le pêne 13 en crochet est destiné à coopérer avec une gâche comme il est classique, et est monté pour être entraîné par la tringle à laquelle il est associé. Le pêne 13 comprend un bec 131 avec un biseau 132 extérieur, et un pan 133 coupé sur lequel on reviendra par la suite.

Le dispositif de réglage 20 comprend, essentiellement, une embase 21, un support 22, des moyens de réglage transversal 23, des moyens de réglage longitudinal 24 et un verrou 25.

L'embase 21 comprend une semelle 211 et deux bras 212 distants.

Cette embase est montée sur le coffre de manière que la semelle 211 soit apte à coulisser dans le chenal 1123 et de manière que les deux bras 212 saillants traversent l'évidement 1124 perpendiculairement à la têtière 111.

Le support 22 grosso modo en parallélépipède est monté entre les deux bras 212 afin d'être apte à se déplacer transversalement perpendiculairement à la têtière 111 comme cela est clairement illustré. Le support est pourvu d'un logement 221 apte à recevoir le pêne 13 qui y est monté pour être mobile longitudinalement et parallèlement à la têtière 111. Le support 22 est monté entre les deux bras 212 de l'embase 21 à l'aide d'une coulisse du type à rainure et languette qui comprend des glissières 2221 et des guides 2121. Ces glissières et guides sont portés les uns par le support 22 et les autres par les bras 212 de embase 21 comme illustré. Il est clair que la solution inverse peut être adoptée.

Les moyens de réglage transversal 23 comprennent un orifice 231 de préférence oblong, qui est muni d'une nervure 2311 intérieure par exemple en arc de cercle et qui transperce la semelle 211. Ces moyens 23 comprennent aussi un passage 232 de préférence fileté, qui transperce le support 22 ainsi qu'une vis 233 engagée dans ces orifice 231 et support 22. La vis 233 est de préférence épaulée et présente de la sorte une gorge 2331 ou similaire circulaire. La gorge 2331 est apte à recevoir la nervure 2311. De préférence un frein 234 fait par exemple en une matière synthétique appropriée, est logé dans l'orifice 231 de manière à agir en permanence sur la vis 233 afin de l'immobiliser dans la position où elle a été placée.

Les moyens de réglage longitudinal 24 comprennent un cran 241 pratiquement rectangulaire ménagé dans le pêne 13, un alésage 242 fileté qui traverse le support 22 et qui débouche dans le logement 221, ainsi qu'une vis 243 qui est engagée simultanément dans ces cran 241 et alésage 242.

Le verrou 25 comprend un dégagement 251 oblique qui transperce ou non localement la tringle 12 et un doigt 252 avec une rampe 253 qui est apte à être engagée dans le dégagement 251 de manière que le doigt puisse se mouvoir perpendiculairement à la translation de la tringle 12 lorsque celle-ci se déplace. Le verrou 25 comprend aussi, de préférence, une encoche 254 qui est ménagée dans la semelle 211 de l'embase 21 et qui est munie de préférence de deux chambres 2541 et 2542 latérales situées en vis à vis et de taille propre différente, l'une 2541 petite et l'autre 2542 plus grande.Ce verrou comprend aussi une patte 255 saillante qui est située sur le doigt 252 et dont la dimension est choisie de manière à pouvoir se loger pratiquement sans jeu dans la chambre la plus petite 2541 ou avec un jeu important dans la chambre la plus grande 2542 pour les raisons que l'on comprendra par la suite.

Un arrêtoir 26 est constitué d'un trou 261 fileté dans le support 22 et qui débouche dans le logement 221 et d'une vis 262 pointeau ou analogue destinée à coopérer avec le pêne en crochet 13 pour l'immobiliser dans la position où il a été placé à l'aide des moyens de réglage longitudinal 24.

Tous les constituants d'une fermeture selon l'invention sont faits en métal à partir de barres ou de tôles découpées, embouties et pliées par exemple selon les techniques traditionnelles ou bien en matériaux synthétiques en des substances appropriées mises en forme par exemple par moulage ou par injection.

Tous les constituants d'une fermeture selon l'invention sont réunis, assemblés et montés comme cela résulte clairement de l'examen des figures du dessin. En particulier on se reportera aux figures 3A, 3B et 3C qui illustrent la manière dont le pêne en crochet 13 est engagé dans le logement 221 du support 22 lorsque la vis 243 des moyens de réglage longitudinal 24 est déjà préalablement mise en place dans l'alésage fileté 242. Cette insertion du pêne dans son logement est facilitée par la présence du pan coupé 133 qui permet de l'engager obliquement comme illustré sur la figure 3B. Lorsque la vis 243 occupe le cran 241 il est possible de "redresser" le pêne dans l'axe du logement et de serrer ensuite la vis pour assurer le maintien du pêne dans son logement.

En examinant les figures du dessin on voit immédiatement que les moyens de réglage à deux degrés de liberté opèrent selon deux directions orthogonales lorsqu'on serre ou desserre les vis 233 et 243. Le moyen de réglage transversal 23 permet de déplacer le support 22 et le pêne qu'il porte, perpendiculairement à la direction de translation de la tringle 12 et aussi perpendiculairement à la têtière 111 lorsqu'on fait tourner la Vis 233 dans un sens ou dans l'autre par exemple à l'aide d'une clé ou d'un tournevis dont la lame est engagée dans sa fente.Le moyen de réglage longitudinal 24 permet de déplacer seulement le pêne 13 perpendiculairement à la direction de translation de la tringle 1 2 et parallèlement au plan de la têtière 111, sans pour autant modifier le réglage obtenu à l'aide du moyen de réglage transversal, lorsqu'on fait tourner la vis 243 dans un sens ou dans l'autre de toute manière appropriée. On observera que, d'une part, le frein 234 permet d'immobiliser la vis 233 et donc le support 22 avec le pêne 13 et que, d'autre part, l'arrêtoir 26 permet d'immobiliser le pêne 13 dans la position où il a été placé à l'aide des moyens de réglage longitudinal 24.

Tout ceci ressort clairement de l'examen des figures du dessin.

On se reportera maintenant aux figures 4A et 4B qui montrent que, du fait de sa configuration, il est possible de donner au doigt 252 deux positions symétriques en le faisant tourner d'un demi tour dans son plan, de manière que sa patte 255 soit, au choix, engagée dans la chambre latérale 2542 la plus grande comme illustré sur la figure 4A ou, au contraire, engagée dans la chambre latérale la plus petite 2541 comme illustré sur la figure 4B.

Sur les figures du dessin on a illustré par des flèches doubles les directions et sens dans lesquels les constituants mobiles qui sont affectés par ces flèches, sont aptes à se déplacer.

On observera que lorsqu'on donne au doigt 252 la position où il est illustré sur la figure 4A tout déplacement de la tringle 12 entraîne le doigt du fait de l'engagement de la rampe 253 dans le dégagement 251 oblique orientée à 45" de la direction de déplacement de la tringle. Lorsque la tringle coulisse le doigt se déplace transversalement et assure un blocage. Lorsque le doigt occupe la position symétrique illustrée sur la figure 4B, la patte 255 est immobilisée dans la chambre 2541 la plus petite et le doigt ne peut que se déplacer longitudinalement avec la tringle 12 et assure une prise directe pour rendre l'ensemble embase-support automatique.

Ce qui précède montre bien que la fermeture selon l'invention est munie d'un dispositif de réglage à deux degrés de liberté de son pêne qui autorise l'adaptation de la fermeture à la position relative de la gâche montée sur le dormant, sans qu'il soit nécessaire d'avoir recours à diverses formes de pêne en crochet pour tenir compte des différentes géométries notamment des montants de la baie coulissante.

Ce qui précède met bien en lumière les particularités distinctives de l'invention, l'intérêt qu'elle offre et les avantages qu'elle procure.

Claims (1)

REVENDICATIONS

1- Fermeture encastrable pour ouvrant de baie qui comprend un coffre (11) avec une têtière (111) et avec un palâtre (112) en U pourvu d'un fond (1122) et de deux branches (1121) opposées par lesquelles il est monté sur la têtière (111) afin de délimiter un chenal (1123) longiligne, au moins une tringle (12) montée mobile en translation dans ce chenal (1123), et au moins un pêne (13) en crochet destiné à coopérer avec une gâche et monté pour être entraîné par cette tringle (12) au moyen d'une embase (21), et un verrou (25) placé entre ladite tringle (12) et ladite embase (21) pour solidariser celles-ci en translation, caractérisée en ce que ledit verrou (25) comprend un dégagement (251) oblique ménagé dans la tringle (12) et un doigt (252) avec une rampe (253) apte à être engagée dans ce dégagement (251) pour pouvoir mouvoir le doigt (252) perpendiculairement à la translation de la tringle (12) lorsque celle-ci se déplace, une encoche (254) qui est ménagée dans la semelle (211) de l'embase et qui est munie de deux chambres (2541, 2542) latérales en vis à vis de taille propre différente, l'une (2541) petite et l'autre (2542) grande, et une patte (255) saillante qui est située sur le doigt (252) et dont la dimension est choisie de manière à pouvoir se loger soit pratiquement sans jeu dans la chambre la plus petite (2541) soit avec un jeu important dans la chambre la plus grande (2542).