FR2742983A1 - Tete de contre-angle a usages dentaires multiples - Google Patents

Abstract

La tête comporte un corps cylindrique (2) qui présente un alésage (3) dans lequel est monté, mobile axialement et en rotation, un coulisseau cylindrique (4) contenant une pince porte-outil (4'). Le corps (2) est pourvu d'un manche tubulaire (8) dans lequel est monté un arbre rotatif (9), entraîné en rotation continue par un moteur. L'arbre (9) porte à son extrémité (9b) un premier maneton (11) cylindrique, de faible excentration, et un second maneton (12) en forme de calotte sphérique, formé sur le premier maneton (1l) et de plus forte excentration. La face externe du coulisseau (4) présente une gorge avec une partie externe annulaire de hauteur égale au diamètre (D) du premier maneton (11) de manière à recevoir ce maneton (11), et une partie longitudinale, aménagée dans le fond de la partie précédente et destinée à recevoir le maneton sphérique (12). Le coulisseau (4) présente encore d'autres gorges (6) permettant une sélection entre plusieurs modes de fonctionnement.

Description

La présente invention concerne une tête de contre-angle à usages dentaires multiples, c'est-à-dire qu'elle concerne un appareil utilisé non seulement en endodontie mais aussi en dentisterie conservatrice. Elle a donc pour objet une tête de contre-angle susceptible de porter des outils de limage, de polissage, de curetage, d'alésage et d'obturation canalaire ou autre.

Dans le domaine des phases préparatoires de conditionnement des couronnes dentaires cariées et en vue de leur reconstruction artificielle, ainsi que dans le cadre de la préparation des canaux dentaires pour leur obturation médicamenteuse, l'opérateur procède au curetage des cavités carieuses, à leur préparation suivant des formes définies, à leur reconstitution par des matériaux de substitution qui, à leur tour, doivent être polis et brunis.

Comme on le sait, pour traiter correctement un canal dentaire il faut d'abord le cathériser, ensuite l'aléser et enfin l'obturer avec une solution médicamenteuse.

Pour réaliser ces opérations, on dispose actuellement de divers types de têtes de contre-angles, équipées de pièces porte-outils animées de mouvements divers.

Ces mouvements sont obtenus à partir d'un mouvement initial de rotation continue produit par un moteur électrique ou pneumatique.

Ces têtes de contre-angles connues sont, en général, constituées par un corps cylindrique pourvu d'un alésage axial dans lequel est monté, avec possibilité de glissement axial et en rotation, un coulisseau équipé d'une pince porte-outil, ce corps cylindrique dont est solidaire radialement, un manche tubulaire dans lequel est monté un arbre rotatif entraîné par un moteur électrique et dont l'extrémité libre porte un excentrique ou maneton qui coopère à l'entraînement du coulisseau et de la pince porte-outil.

Dans d'autres appareils connus, l'arbre rotatif et le coulisseau sont accouplés par un jeu de pignons de renvoi d'angles, imprimant au coulisseau et à la pince et, par conséquent, à l'outil, un mouvement de rotation continue.

Par le brevet GB-295 550, on connaît une tête de contre-angle du premier type cité, c'est-à-dire dans laquelle un maneton excentré, porté par l'extrémité libre de l'arbre rotatif, est engagé dans une empreinte cylindrique ménagée, radialement, dans la paroi cylindrique du coulisseau, de sorte que par la rotation du maneton, le coulisseau est animé, simultanément, d'un mouvement alternatif de translation axiale et d'un mouvement alternatif de rotation partielle par rapport à son axe.

On connaît également par le brevet EP-0 064 871, une tête de contre-angle du type précité dont le maneton est engagé dans une gorge longitudinale ménagée dans la paroi cylindrique du coulisseau. I1 en résulte que, lors de la rotation du maneton, le coulisseau, la pince et l'outil sont animés seulement d'un mouvement alternatif de rotation partielle par rapport à l'axe longitudinal du coulisseau.

On connaît aussi, par le brevet EP-0 061 196, une tête de contre-angle du même type que celle précitée, dont le maneton, porté par l'arbre rotatif, est engagé dans une gorge annulaire ménagée dans la paroi cylindrique du coulisseau de sorte que, lors de la rotation du maneton, le coulisseau, la pince porte-outil et l'outil sont animés seulement d'un mouvement alternatif de translation axiale.

Dans ce dernier appareil, il n'est prévu aucun moyen d'entraînement en rotation alternative du coulisseau, de la pince et de l'outil, à l'exception de ceux provoqués par la résistance des parois du canal traité, en raison de la pression exercée par ces parois sur les spires de l'outil. En outre, il n'est prévu aucun moyen de désaccouplement automatique des pièces en mouvement si, la résistance rencontrée par l'outil devient excessive.

Par le brevet EP-0 230 846, on connaît une tête de contre-angle exclusivement endodontique et comportant, comme les appareils précités, un corps présentant un alésage cylindrique dans lequel est monté, en glissement axial et en rotation, un coulisseau cylindrique porte-pince d'outils et présentant, sur sa paroi latérale externe, au moins une saignée périphérique mais, de préférence, trois saignées dans l'une desquelles est destiné à être engagé un maneton porté par l'extrémité libre d'un arbre rotatif monté dans l'alésage d'un manche tubulaire fixé radialement au corps cylindrique de l'appareil.

Cet appareil est doté de moyens de désaccouplement du coulisseau par recul du maneton, mais il n'est pas en mesure d'imprimer au coulisseau des mouvements alternatifs simultanés axiaux et de rotation d'amplitudes constantes mais différentes.

Or, il est évident que, pour que l'usinage produit par l'outil dans son mouvement de rotation soit efficace, l'amplitude de ce mouvement alternatif de rotation doit être importante. A l'inverse, plus l'amplitude du mouvement axial de l'outil est importante, plus il y a de risques que la pointe de l'outil n'atteigne une zone qu'il ne devrait pas atteindre. Or, dans les appareils connus de ce type, il n'est pas possible d'imprimer aux mouvements axiaux et de rotation du porte-outil des amplitudes différentes.

La présente invention vise à combler cette lacune en permettant d'imprimer au coulisseau un mouvement de rotation alternative de grande amplitude et, à l'inverse, un mouvement axial de faible amplitude, les amplitudes respectives de ces deux mouvements étant évidemment constantes.

A cet effet, l'appareil qu'elle concerne est du type précité, c'est-à-dire comportant un corps présentant un alésage cylindrique dans lequel est monté, mobile axialement et en rotation, un coulisseau cylindrique contenant une pince porte-outil, dans la face cylindrique extérieure duquel est ménagée au moins une gorge en vue de son entraînement en mouvements alternatifs de rotation et/ou axial, ce corps étant pourvu d'un manche tubulaire orienté radialement par rapport à son alésage cylindrique et dans lequel est monté un arbre rotatif entraîné en rotation continue par un moteur électrique, ou autre, à l'arbre de sortie duquel, son extrémité la plus éloignée de l'alésage du corps cylindrique est accouplée, tandis que son autre extrémité, libre et axialement coulissante à l'encontre de moyens à ressort, porte au moins un maneton normalement maintenu engagé, par les moyens à ressorts précités, dans une gorge du coulisseau.

Dans l'appareil selon l'invention, d'une part l'arbre rotatif porte, à son extrémité libre, deux manetons distincts, à savoir un premier maneton, cylindrique, de faible excentration et un second maneton, en forme de calotte sphérique, porté par la face en bout du premier et de plus forte excentration que lui, et, d'autre part, la face cylindrique externe du coulisseau présente au moins une gorge en deux parties, à savoir, une première partie, la plus externe, en forme de secteur annulaire concentrique au coulisseau, dont la hauteur est égale au diamètre du maneton cylindrique et dont la longueur est au moins égale au diamètre du maneton cylindrique augmenté d'au moins le double de l'excentration du maneton sphérique, c'est-à-dire de la course angulaire maximale du coulisseau, lors de son mouvement alternatif de rotation, et une seconde partie longitudinale, c'est-à-dire parallèle aux génératrices du coulisseau, aménagée dans le fond de la première, de section transversale en forme de secteur cylindrique de même rayon que le maneton sphérique, de largeur inférieure au diamètre de la base du maneton sphérique et de longueur au moins égale au diamètre du maneton sphérique augmenté du double de son excentration, la première de ces parties de gorge étant destinée à recevoir le maneton cylindrique tandis que la seconde est destinée à recevoir le maneton sphérique.

On conçoit aisément que, lorsque l'arbre rotatif est entraîné en rotation avec chaque maneton engagé dans sa partie respective de gorge, le coulisseau est entraîné, par le maneton cylindrique, en mouvement axial alternatif de faible amplitude et, par le maneton sphérique, en mouvement alternatif de rotation partielle de grande amplitude, les amplitudes indépendantes de ces deux mouvements alternatifs engendrant un mouvement hélicoïdal du coulisseau et, par conséquent, de la pince porte-outil et de l'outil.

Cet appareil permet donc d'animer l'outil d'un mouvement alternatif axial de faible amplitude sans que cela soit au détriment de l'amplitude désirée importante, du mouvement alternatif de rotation.

De préférence, pour éliminer tout phénomène d'interférence entre les deux mouvements alternatifs les deux manetons cylindrique et sphérique sont excentrés d'un même côté, c'est-à-dire que leurs centres sont situés, sur un même diamètre de l'arbre rotatif et d'un même côté de l'axe de cet arbre.

Suivant une forme d'exécution perfectionnée de l'invention visant à augmenter le nombre de modes de fonctionnement de cet appareil, le coulisseau présente, en plus de la gorge précitée à deux parties, deux autres gorges qui, avec la première gorge, sont décalées angulairement l'une par rapport aux deux autres, dont l'une ou seconde gorge est identique à la seconde partie, longitudinale, de la première gorge (5) et dont la seconde (7) est cylindrique mais de profondeur supérieure à la distance séparant le sommet du maneton sphérique de la base du maneton cylindrique, la base de ce dernier étant entourée d'une embase conique et l'entrée de cette troisième gorge étant bordée d'un siège conique de mêmes pente et dimension que l'embase conique précitée pour lui servir de siège, tandis que les extrémités latérales des gorges sont pourvues de pentes permettant le refoulement, hors de la gorge en service, du maneton correspondant et, par suite, la sélection d'une autre gorge, par simple rotation du coulisseau à l'aide d'une molette dont il est pourvu à son extrémité postérieure.

Lorsque la deuxième gorge est en service, seul le maneton sphérique est engagé en elle et la rotation de l'arbre rotatif imprime au coulisseau, exclusivement un mouvement alternatif de rotation partielle et lorsque la troisième gorge est en service, seul le maneton cylindrique est actif et la rotation de l'arbre rotatif imprime au coulisseau deux mouvements alternatifs combinés de même amplitude, à savoir un mouvement de rotation partielle et un mouvement axial.

De préférence, chaque extrémité du coulisseau est munie d'un épaulement apte à prendre appui contre l'extrémité correspondante du corps cylindrique, la distance entre les deux épaulements du coulisseau étant au moins égale à la longueur du corps cylindrique augmentée du double de l'excentration du maneton cylindrique.

Cette disposition limite les déplacements axiaux du coulisseau à la valeur correspondant à l'amplitude de ses mouvements axiaux.

Suivant une autre caractéristique de l'invention visant à supprimer toute possibilité de déplacement axial du coulisseau lorsqu'il n'est animé que d'un mouvement alternatif de rotation pure, d'une part, il est prévu, à l'extrémité du corps cylindrique située du côté de la molette de sélection d'une gorge, au moins une encoche et, d'autre part, la molette de sélection de la gorge en service porte, en saillie sous sa face tournée vers le corps cylindrique, un bossage dont la hauteur est égale au double de l'excentration du coulisseau cylindrique, c'est-à-dire à la course axiale du coulisseau, ce bossage étant positionné angulairement de manière à ne correspondre avec l'encoche précitée dont la profondeur est égale à sa hauteur, que lorsque la molette occupe une position angulaire autre que celle correspondant à l'utilisation de la deuxième gorge du coulisseau, c'est-à-dire que lorsque l'arbre rotatif communique au coulisseau un mouvement alternatif axial.

Ainsi, le jeu axial est automatiquement supprimé lorsque la deuxième gorge est mise en service.

Suivant une forme d'exécution encore plus perfectionnée de cet appareil visant à permettre un entraînement du coulisseau et de l'outil en rotation continue, d'une part, le coulisseau est entouré, à proximité des gorges dont il est pourvu et du côté de sa molette d'entraînement en rotation pour la sélection de la gorge en service, d'une couronne dentée conique et, d'autre part, l'arbre rotatif est logé à l'intérieur d'un arbre tubulaire portant, à son extrémité tournée vers le coulisseau, une couronne dentée conique engageable dans celle du coulisseau pour former un renvoi d'angle, les deux arbres central et tubulaire étant liés en rotation avec possibilité de coulissement axial relatif, limité entre deux positions extrêmes dans l'une desquelles au moins l'un des manetons de l'arbre rotatif est engagé dans l'une des gorges du coulisseau tandis que l'arbre tubulaire est en position reculée ou effacée alors que, dans leur autre position extrême, l'arbre rotatif est reculé, avec les deux manetons éloignés des gorges du coulisseau alors que l'arbre tubulaire est avancé, avec sa couronne conique engagée dans celle du coulisseau, des moyens étant prévus pour faire passer, simultanément, l'arbre rotatif et l'arbre tubulaire de l'une à l'autre de leurs positions.

Ainsi, il est possible, dans la seconde position des deux arbres, d'entraîner le coulisseau en rotation continue et, par conséquent, d'utiliser cet appareil non seulement pour les actes endodontiques mais aussi pour ceux nécessités par les soins dentaires.

Suivant encore une autre caractéristique de l'invention, visant à supprimer le jeu axial du coulisseau lorsqu'il est entraîné en rotation continue par l'arbre tubulaire, d'une part, la couronne conique du coulisseau est située de manière à être décalée, par rapport à celle de l'arbre tubulaire, dans la direction opposée à celle de la molette de sélection de la gorge en service d'une valeur égale au jeu axial du coulisseau et, d'autre part, une rampe est prévue sur le coulisseau de manière à provoquer son déplacement axial en direction de sa molette au contact de la couronne conique de l'arbre tubulaire.

Suivant une forme d'exécution simple de l'invention, les moyens pour déplacer, axialement et simultanément, les deux arbres de l'une et l'autre de leurs positions extrêmes sont constitués par deux ergots qui, tous deux, traversent le manche tubulaire suivant une lumière longitudinale de longueur égale à la somme de leurs courses, dont l'un est solidaire, radialement, de l'arbre tubulaire et dont l'autre, est solidaire, radialement, de l'arbre rotatif, les extrémités libres de ces deux ergots étant logées dans des lumières inclinées et convergentes divergentes ménagées dans une bague de commande montée libre en rotation sur le manche tubulaire, mais liée axialement à ce manche de sorte qu'en faisant pivoter cette bague dans un sens ou dans l'autre, il est possible de rapprocher ou d'éloigner les deux ergots l'un de l'autre et d'inverser les positions respectives des deux arbres.

De préférence, au moins l'une des lumières inclinées de la bague de commande du déplacement axial des deux arbres de l'une à l'autre de leurs positions extrêmes présente, au moins à son extrémité la plus proche de l'autre lumière mais, de préférence, à chacune de ses extrémités, une encoche latérale assurant l'immobilisation de la bague de commande.

De toute façon, l'invention sera bien comprise, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de cette tête de contre-angle
Figure 1 en est une vue en coupe axiale en position de fonctionnement normale, c'est-à-dire correspondant à un mouvement hélicoïdal du coulisseau porte-outil ;;
Figure 2 est une vue développée de la face cylindrique du coulisseau montrant ces trois gorges
Figure 3 est une vue similaire à figure 1 montrant la tête de contre-angle en position de fonctionnement de rotation continue du coulisseau
Figure 4 est une vue partielle montrant les moyens de commande de la sélection entre les mouvements alternatifs et le mouvement continu du coulisseau, en position de mouvement alternatif
Figure 5 est une vue similaire à figure 4 montrant les moyens de commande de la sélection entre les mouvements alternatifs et le mouvement continu du coulisseau, en position de rotation continue.

La tête de contre-angle selon l'invention est du type constitué par un corps cylindrique 2 pourvu d'un alésage axial 3 dans lequel est monté, avec possibilité de glissement axial et en rotation, un coulisseau 4 équipé d'une pince porte-outil 4'.

En vue de son entraînement en mouvements alternatifs axiaux et de rotation partielle, la face cylindrique externe du coulisseau 4 présente trois gorges 5, 6 et 7 décalées angulairement et dont chacune est destinée à être en service isolément des deux autres, comme cela sera expliqué ultérieurement.

L'extrémité antérieure du coulisseau 4, c'est-à-dire celle correspondant à l'extrémité de son alésage 3 par laquelle l'outil serré dans la pince 4' en vue de son entraînement est en saillie, est pourvu d'un épaulement 4a tandis que son extrémité opposée est pourvue d'un épaulement 4b.

Un manche tubulaire 8 est solidaire, radialement, du corps cylindrique 2. Dans ce manche tubulaire est monté un arbre rotatif central 9 entraîné en rotation par un moteur électrique auquel il est accouplé par son extrémité postérieure 9a. L'extrémité antérieure 9b de cet arbre 9 est constituée par un embout tubulaire fermé qui porte, sur sa face frontale, deux manetons distincts, à savoir un maneton cylindrique 11, de faible excentration par rapport à l'axe 9' de l'arbre 9, et un maneton 12 en forme de calotte sphérique, d'excentration plus importante que le maneton cylindrique 11. Ce maneton sphérique 12 est porté par la face frontale du maneton cylindrique 11.

Dans l'exemple illustré sur le dessin, les centres des deux manetons cylindrique 11 et sphérique 12 sont situés sur un même rayon de l'extrémité 9b de l'arbre 9, c'est-à-dire qu'ils sont situés tous deux d'un même côté de son axe 9'.

L'alésage 9'b de l'embout tubulaire qui constitue l'extrémité antérieure 9b de l'arbre 9 sert de logement à un ressort hélicoïdal 14 qui tend constamment à repousser cet embout tubulaire 9b en direction du coulisseau 4.

En outre, cet embout tubulaire 9b est lié en rotation à l'arbre 9 au moyen d'une goupille radiale 15 qui traverse l'embout tubulaire 9b suivant deux lumières longitudinales 16 autorisant le déplacement axial de ce dernier par rapport à l'arbre 9.

Il a été indiqué précédemment que la face cylindrique externe du coulisseau 4 présentait trois gorges décalées angulairement, respectivement 5, 6 et 7.

La gorge 5 qui est celle située au centre de la figure 2 est celle qui est en service dans les positions du coulisseau 4 et de l'extrémité antérieure 9b de l'arbre 9 illustrées sur la figure 1. Comme le montre la figure 2, cette gorge 5 présente deux parties, à savoir une première partie 5a, radialement la plus externe, c'est-à-dire la moins profonde et une seconde partie 5b, centrale et la plus profonde.

La première partie 5a de cette gorge 5 présente la forme de secteur annulaire concentrique au coulisseau 4, dont la hauteur 18 est égale au diamètre D du maneton cylindrique 11 et dont la largeur 19 est au moins égale au diamètre du maneton cylindrique 11 augmenté d'au moins le double de l'excentration du maneton sphérique 12, excentration qui correspond, comme on le verra plus loin, à la course angulaire maximale du coulisseau 4 lors de son entraînement en mouvement alternatif de rotation partielle. La profondeur de cette première partie 5a de la gorge 5 est légèrement supérieure à la hauteur du maneton cylindrique 11.

La seconde partie 5b de cette gorge 5 est située dans le fond et au centre de la première partie 5a et elle est orientée longitudinalement, c'est-à-dire parallèlement aux génératrices du coulisseau 4. La section transversale de cette seconde partie 5b est en forme de secteur cylindrique de même rayon que le maneton sphérique 12, de largeur inférieure au diamètre d de la base du maneton sphérique 12 et de longueur au moins égale au diamètre d précité augmenté du double de son excentration.

La première partie 5a de cette gorge 5 est destinée à recevoir le maneton cylindrique 11 tandis que la seconde partie 5b de cette gorge 5 est destinée à recevoir le maneton sphérique 12.

On conçoit aisément que lorsque l'arbre rotatif 9 est entraîné en rotation avec le maneton cylindrique 11 engagé dans la partie 5a de la gorge 5 et le maneton sphérique engagé dans la partie 5b de la gorge 5, il communique au coulisseau 4 d'une part, un mouvement alternatif axial de faible amplitude du à l'engagement du maneton cylindrique 11 de faible excentration dans la partie 5b en forme de secteur annulaire de la gorge 5 et, d'autre part, un mouvement alternatif de rotation partielle et de grande amplitude dû à l'engagement du maneton sphérique 12 dans la partie 5b de la gorge 5.

Le coulisseau 4 se trouve donc animé, avec sa pince porte-outil 4' et l'outil engagé en elle, d'un mouvement alternatif hélicoïdal présentant une faible amplitude axiale et une forte amplitude en rotation, ce qui est effectivement le but recherché.

Les deux amplitudes de mouvement de rotation partielle et de mouvement axial sont donc différentes et totalement indépendantes l'une de l'autre. Ce résultat est lié à la présence de deux manetons distincts 11 et 12.

La deuxième gorge ou gorge 6 présente, elle aussi, deux parties, à savoir une partie centrale 6a en forme de gorge orientée longitudinalement par rapport à l'axe du coulisseau 4, tout à fait comparable à la partie 5b de la gorge 5 et entourée par une seconde partie 6b constituée par une surface cylindrique du coulisseau 4 en retrait par rapport à sa surface cylindrique externe en contact avec l'alésage 3 du corps 2. Le retrait de cette surface cylindrique 6b par rapport à la surface cylindrique externe du coulisseau 4 et au moins égale à la hauteur du maneton cylindrique 11 de sorte que, lorsque le maneton sphérique 12 est engagé dans la partie 6a de cette gorge 6, la face en bout du maneton cylindrique 11 n'est pas en contact avec la surface cylindrique en retrait 6b du coulisseau 4.

Lorsque cette gorge 6 est en service et que l'arbre 9 est entraîné en rotation, on conçoit aisément que l'absence de contact entre le maneton cylindrique 11 et le coulisseau 4 ne communique à ce dernier aucun déplacement axial tandis que l'engagement du maneton sphérique 12 dans la partie 6a de cette gorge 6 communique au maneton 4 un mouvement alternatif de rotation partielle pure et de même amplitude que lorsque la gorge est en service.

La troisième gorge, c'est-à-dire la gorge 7 située à droite sur la figure 2, est constituée par une simple empreinte cylindrique au diamètre B du maneton cylindrique 11 et sa profondeur est supérieure à la hauteur du maneton cylindrique 11 augmentée de la hauteur du maneton sphérique 12. En outre, les bords supérieur et inférieur de cette empreinte cylindrique 7 sont bordés par un chanfrein 7a destiné à servir de siège à une embase conique 17 qui entoure la base du maneton cylindrique 11.

Il résulte de cette disposition que, lorsque le maneton cylindrique 11 est engagé dans cette gorge 7, le maneton sphérique 12 n'est pas en contact avec la face correspondante du coulisseau 4, de sorte que la rotation de l'arbre 9 a pour effet d'animer le coulisseau 4 d'un mouvement alternatif axial et en rotation partielle d'amplitudes égales et faibles puisque déterminées par l'excentration du seul maneton cylindrique 11.

Naturellement, il doit être possible de sélectionner, à volonté, la gorge 5, 6 ou 7 en service. A cet effet, comme cela est connu en soi, l'extrémité postérieure du coulisseau 4 est équipée d'un molette 23 permettant de l'entraîner en rotation, les rampes constituées par l'embase conique 17 du maneton cylindrique 11 et les bords des gorges 6 et 7 ayant pour effet de refouler l'extrémité antérieure 9b de l'arbre 9 pour extraire les manetons 11 et 12 de la gorge 5, 6 ou 7 dans laquelle ils sont éventuellement engagés et de présenter devant eux la gorge 5, 6 ou 7 sélectionnée. Le recul de l'extrémité antérieure 9b de l'arbre est autorisé par les lumières 16 traversées par la goupille 15.

Il a été indiqué précédemment que lorsque les gorges 5 et 7 sont en service, le coulisseau 4 était animé d'un mouvement alternatif axial dont l'amplitude maximale est égale au double de l'excentration du maneton cylindrique 11. Pour autoriser ce mouvement axial du coulisseau 4, la distance séparant ses épaulements 4a et 4b est supérieure à la longueur de l'alésage 3 du corps 2 de manière à ménager un jeu 20 égal à la course axiale du coulisseau 4.

On conçoit aisément que lorsque la gorge 6 est en service et que, par conséquent, le seul mouvement qui anime le coulisseau 4 est un mouvement de rotation partielle alternative, il est préférable que le coulisseau 4 soit immobilisé axialement. A cet effet, il est prévu, sous la face de la molette 23 tournée vers le corps 2, un bossage 23a dont la hauteur est égale au jeu 20 précité, ce bossage étant normalement en face d'une encoche 24 dont la profondeur est égale à sa hauteur, lorsque les gorges 5 et 7 sont en service, mais étant décalé angulairement par rapport à cette encoche 24, lorsque la gorge 6 est en service. Il résulte de cette position angulaire du bossage 23a que le coulisseau 4 est déplacé axialement jusqu'à ce que le jeu 18 correspondant aux différences de longueurs précitées soit totalement absorbé, comme montré sur la figure 3.

La forme d'exécution de la tête de contre-angle représentée sur le dessin est encore munie d'un perfectionnement supplémentaire visant à permettre l'entraînement en rotation continue du coulisseau 4, c'est-à-dire à conférer à cette tête de contre-angle un autre usage.

A cet effet, d'une part, le coulisseau 4 est entouré, au voisinage des gorges 5 à 7 dont il est pourvu et du côté de sa molette d'entraînement 23, d'une couronne dentée conique 25 et, d'autre part, l'arbre rotatif 9 est logé à l'intérieur d'un arbre tubulaire 26 pourvu, à son extrémité tournée vers le coulisseau 4, d'une couronne dentée conique 27 engageable dans celle 25 du coulisseau 4 pour former, avec elle, un renvoi d'angle. L'arbre tubulaire 26 est lié en rotation à l'arbre central 9 par la goupille 15 précitée. En outre, cette liaison en rotation est agencée de façon à permettre à l'arbre tubulaire 26 d'être déplacé axialement par rapport à l'axe central 9. A cet effet, la goupille 15 traverse l'arbre tubulaire 26 suivant deux lumières longitudinales diamétralement opposées 28 et de longueur égale à la course d'engagement des manetons et des pignons.

Dans la position illustrée sur la figure 1, l'arbre central 9 est en position avancée avec ses manetons 11 et 12 engagés dans les parties 5a et 5b de la gorge 5 tandis que l'arbre tubulaire 26 est en position reculée, c'est-à-dire que sa couronne dentée 27 est totalement désengagée de la couronne dentée 25 du coulisseau 4.

On conçoit aisément que pour autoriser l'entraînement en rotation continue du coulisseau 4, il est nécessaire, d'une part, de reculer l'extrémité antérieure 9b de l'arbre centrale 9 et d'avancer l'extrémité antérieure de l'arbre tubulaire 26 jusqu'à ce que sa couronne dentée 27 soit engrenée avec la couronne dentée 25 du coulisseau 4, comme illustré sur la figure 3.

Ces déplacements axiaux inverses et simultanés des arbres central 9 et tubulaire 26 peuvent être obtenus de nombreuses manières différentes. Dans l'exemple illustré sur le dessin, ils sont obtenus à l'aide de deux pions radiaux, à savoir un pion radial 29 solidaire de l'arbre central 9 et plus précisément de l'extrémité antérieur 9b de cet arbre central 9 et un pion radial 31 solidaire de l'arbre tubulaire 26, ayant la même position angulaire par rapport au manche tubulaire 8 qu'ils traversent suivant une lumière 32 ménagée longitudinalement sur ce manche tubulaire 8. Les deux pions 29 et 32 peuvent donc être déplacés axialement, avec leur arbre respectif, à savoir l'extrémité antérieure 9b de l'arbre central 9 et l'arbre tubulaire 26.Pour commander les déplacements des pions 29 et 31, le manche tubulaire 8 est entouré d'une douille de commande 33 visible non seulement sur les figures 1 et 3, mais aussi sur les figures 4 et 5. Cette douille comporte deux lumières convergentes divergentes, l'une 34 traversée par le pion 29 lié à l'extrémité antérieure 9b de l'arbre central 9 et l'autre 35 traversée par le pion 31 lié à l'arbre tubulaire 26.

Comme le montrent encore les figures 1 et 3, la douille de commande 33 est montée libre en rotation sur le manche tubulaire 8 mais immobilisée axialement par rapport à ce manche. Il en résulte qu'en la faisant pivoter sur une course angulaire correspondant à la longueur des lumières 34 et 35, il est possible de rapprocher les pions 29 et 31 l'un de l'autre comme illustré sur la figure 4 ou de les éloigner l'un de l'autre comme illustré sur la figure 5.

Dans la position des pions 29 et 31 rapprochée l'une de l'autre, c'est-à-dire celle illustrée sur la figure 4, l'arbre central 9 et son extrémité antérieure 9b sont déplacés en direction du coulisseau 4 tandis que l'arbre tubulaire 26 est reculé. Cette position des pions 29 et 31 correspond donc à la position des arbres 9b et 26 illustrée sur la figure 1.

A l'inverse, lorsque les pions 29 et 31 sont écartés l'un de l'autre par une rotation inverse de la douille de commande 33, comme illustré sur la figure 5, l'extrémité antérieure 9b de l'arbre central 9 est en position reculée tandis que l'arbre tubulaire 26 est en position avancée, comme illustré sur la figure 3.

Dans cette position, il est possible d'entraîner le coulisseau 4 en rotation continue et par conséquent d'utiliser cette tête de contre-angle à d'autres fins, en dentisterie conservatrice, que celles réservées exclusivement à l'endodontie.

Pour éliminer le jeu axial 20 du coulisseau 4, lors de son entraînement en rotation continue, la couronne dentée 25 du coulisseau 4 est disposée, axialement, sur ce coulisseau de manière à n'être engageable dans la couronne 27 de l'arbre tubulaire 26 que lorsque le jeu 20 est effacé, c'est-à-dire que lorsque le coulisseau est en position de recul maximum, comme illustré sur la figure 3.

Naturellement, le recul est automatiquement commandé par l'avancée de l'arbre tubulaire 26, sous l'effet de rampe engendré par les couronnes coniques 25 et 27.

Pour conférer à cette tête de contre-angle une stabilité d'utilisation, quelle que soit la position adoptée pour les pions 29 et 31, au moins l'une des lumières 34 et 35 et, dans l'exemple illustré sur le dessin, la lumière 34, présente, à chacune de ses extrémités, et du côté du coulisseau 4, une encoche respectivement 34a et 34b, dans laquelle le pion 29 pénètre partiellement en fin de course de rotation de la douille de commande 33, encoche dans laquelle il est maintenu par l'action du ressort hélicoïdal 14.

Enfin, pour permettre de changer la gorge en service par rotation du coulisseau 4 à l'aide de sa molette de commande 23, sans être gêné par l'engagement du coulisseau 29 dans l'extrémité correspondante 34a de la lumière 34, cette dernière présente, du côté de sa même extrémité, mais dans la direction opposée à l'encoche 34a, une encoche 34c, permettant un recul de l'extrémité antérieure 9b de l'arbre 9 sous l'effet du refoulement des manetons 11 et 12 hors de la gorge préalablement en service en vue de leur engagement dans une autre gorge.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Tête de contre-angle, à usages dentaires multiples, du type comportant un corps cylindrique (2) présentant un alésage (3) dans lequel est monté, mobile axialement et en rotation, un coulisseau cylindrique (4) contenant une pince porte-outil (4'), dans la face cylindrique extérieure duquel est ménagée au moins une gorge (5, 6, 7) en vue de son entraînement en mouvements alternatifs de rotation partielle et/ou axial, ce corps (2) étant pourvu d'un manche tubulaire (8) orienté radialement par rapport à son alésage (3) et dans lequel est monté un arbre rotatif (9) entraîné en rotation continue par un moteur électrique, ou autre, à l'arbre de sortie duquel, son extrémité (9a) la plus éloignée de l'alésage (3) du corps cylindrique (2) est accouplée, tandis que son autre extrémité (9b), libre et axialement coulissante à l'encontre de moyens à ressort (14), porte au moins un maneton normalement maintenu engagé, par les moyens à ressorts (14) précités, dans une gorge (5, 6 ou 7) du coulisseau (4), caractérisée en ce que, d'une part l'arbre rotatif (9) porte, à son extrémité libre (9b), deux manetons distincts, à savoir un premier maneton (11), cylindrique, de faible excentration et un second maneton (12), en forme de calotte sphérique, porté par la face en bout du premier (11) et de plus forte excentration que lui, et, d'autre part, la face cylindrique externe du coulisseau (4) présente au moins une gorge (5) en deux parties, à savoir, une première partie, radialement la plus externe, en forme de secteur annulaire concentrique au coulisseau (4), dont la hauteur (18) est égale au diamètre (D) du maneton cylindrique (11) et dont la longueur est au moins égale au diamètre (D) du maneton cylindrique (11) augmenté d'au moins le double de l'excentration du maneton sphérique (12), c'est-à-dire de la course angulaire maximale du coulisseau (4), lors de son mouvement alternatif de rotation, et une seconde partie (5b) longitudinale, c'est-à-dire parallèle aux génératrices du coulisseau (4), aménagée dans le fond de la première (5a), de section transversale en forme de secteur cylindrique de même rayon que le maneton sphérique (12), de largeur inférieure au diamètre (d) de la base du maneton sphérique (12) et de longueur au moins égale au diamètre (d) du maneton sphérique (12) augmenté du double de son excentration, la première (5a) de ces parties de gorge (5) étant destinée à recevoir le maneton cylindrique (11) tandis que la seconde est destinée à recevoir le maneton sphérique (12).

2. Tête de contre-angle selon la revendication 1, caractérisée en ce que les deux manetons cylindrique (11) et sphérique (12) sont excentrés d'un même côté, c'est-à-dire que leurs centres sont situés, sur un même diamètre de l'arbre rotatif (9) et d'un même côté de l'axe (9') de cet arbre.

3. Tête de contre-angle selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le coulisseau (4) présente, en plus de la gorge (5) précitée à deux parties (5a, 5b), deux autres gorges (6 et 7) qui, avec la première gorge (5), sont décalées angulairement l'une par rapport aux deux autres, dont l'une ou seconde gorge (6a) est identique à la seconde partie, longitudinale, de la première gorge (5) et dont la seconde (7) est cylindrique mais de profondeur supérieure à la distance séparant le sommet du maneton sphérique (12) de la base du maneton cylindrique (11), la base de ce dernier étant entourée d'une embase conique (17) et l'entrée de cette troisième gorge (7) étant bordée d'un siège conique (7a) de mêmes pente et dimension que l'embase conique (17) précitée pour lui servir de siège, tandis que les extrémités latérales des gorges (5, 6, 7) sont pourvues de pentes permettant le refoulement, hors de la gorge en service, du maneton (11, 12) correspondant et, par suite, la sélection d'une autre gorge, par simple rotation du coulisseau (4) à l'aide d'une molette (23) dont il est pourvu à son extrémité postérieure.

4. Tête de contre-angle selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que chaque extrémité du coulisseau (4) est munie d'un épaulement (4a, 4b) apte à prendre appui contre l'extrémité correspondante du corps cylindrique (2), la distance entre les deux épaulements (4a, 4b) du coulisseau (4) étant au moins égale à la longueur du corps cylindrique (2) augmentée du double de l'excentration du maneton cylindrique (11).

5. Tête de contre-angle selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que d'une part, il est prévu, à l'extrémité du corps cylindrique (2) située du côté de la molette (23) de sélection d'une gorge (5, 6, 7), au moins une encoche (24) et, d'autre part, la molette (23) de sélection de la gorge (5, 6, 7) en service porte, en saillie sous sa face tournée vers le corps cylindrique (2), un bossage (23a) dont la hauteur est égale au double de l'excentration du coulisseau cylindrique (11), c'est-à-dire à la course axiale du coulisseau (4), ce bossage étant positionné angulairement de manière à ne correspondre avec l'encoche (24) précitée dont la profondeur est égale à sa hauteur, que lorsque la molette (23) occupe une position angulaire autre que celle correspondant à l'utilisation de la deuxième gorge (6) du coulisseau (4), c'est-à-dire que lorsque l'arbre rotatif (9) communique au coulisseau (4) un mouvement alternatif axial.

6. Tête de contre-angle selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que d'une part, le coulisseau (4) est entouré, à proximité des gorges (5, 6, 7) dont il est pourvu mais décalé par rapport à ces gorges du côté de sa molette (23) d'entraînement en rotation pour la sélection de la gorge en service, d'une couronne dentée conique (25) et, d'autre part, l'arbre rotatif (9) est logé à l'intérieur d'un arbre tubulaire (26) portant, à son extrémité tournée vers le coulisseau (4), une couronne dentée conique (27) engageable dans celle (25) du coulisseau (4) pour former un renvoi d'angle, les deux arbres central (9) et tubulaire (26) étant liés en rotation avec possibilité de coulissement axial relatif, limité entre deux positions extrêmes dans l'une desquelles au moins l'un des manetons (11, 12) de l'arbre rotatif (9) est engagé dans l'une des gorges (5, 6, 7) du coulisseau (4) tandis que l'arbre tubulaire (26) est en position reculée ou effacée alors que, dans leur autre position extrême, l'arbre rotatif (9) est reculé, avec les deux manetons (11, 12) éloignés des gorges (5, 6, 7) du coulisseau (4) alors que l'arbre tubulaire (26) est avancé, avec sa couronne conique (27) engagée dans celle (25) du coulisseau (4), des moyens étant prévus pour faire passer, simultanément, l'arbre rotatif (9) et l'arbre tubulaire (26) de l'une à l'autre de leurs positions.

7. Tête de contre-angle selon la revendication 6, caractérisée en ce que dune part, la couronne conique (25) du coulisseau (4) est située de manière à être décalée, par rapport à celle (27) de l'arbre tubulaire (26), dans la direction opposée à celle de la molette (23) de sélection de la gorge (5, 6, 7) en service, d'une valeur égale au jeu axial (20) du coulisseau (4) et, d'autre part, une rampe est prévue sur le coulisseau (4) de manière à provoquer son déplacement axial en direction de sa molette (23) au contact de la couronne conique (27) de l'arbre tubulaire (26).

8. Tête de contre-angle selon la revendication 6 ou la revendication 7, caractérisée en ce que les moyens pour déplacer, axialement et simultanément, les deux arbres (9, 26) de l'une et l'autre de leurs positions extrêmes sont constitués par deux ergots (29, 31) qui, tous deux, traversent le manche tubulaire (8) suivant une lumière longitudinale (32) de longueur égale à la somme de leurs courses, dont l'un (31) est solidaire, radialement, de l'arbre tubulaire (26) et dont l'autre (29), est solidaire, radialement, de l'arbre rotatif (9), les extrémités libres de ces deux ergots (29, 31) étant logées dans des lumières inclinées (34, 35) et convergentes divergentes ménagées dans une bague de commande (33) montée libre en rotation sur le manche tubulaire (8), mais liée axialement à ce manche de sorte qu'en faisant pivoter cette bague (33) dans un sens ou dans l'autre, il est possible de rapprocher ou d'éloigner les deux ergots (29, 31) l'un de l'autre et d'inverser les positions respectives des deux arbres (9, 26).

9. Tête de contre-angle selon la revendication 8, caractérisée en ce qu'au moins l'une des lumières inclinées (34, 35) de la bague (33) de commande du déplacement axial des deux arbres (9, 26) de l'une à l'autre de leurs positions extrêmes présente, au moins à son extrémité la plus proche de l'autre lumière mais, de préférence, à chacune de ses extrémités, une encoche latérale (34a, 34b) assurant l'immobilisation de la bague de commande (33).