FR2741573A1 - Siege de vehicule comprenant un dispositif de dissipation d'energie mecanique - Google Patents

Abstract

Siège de véhicule comprenant au moins une partie réglable par pivotement relatif entre des premier et deuxième ensembles (6c, 11) autour d'un arbre transversal horizontal (22), cet arbre transversal tourillonnant sur le premier ensemble et étant solidaire du deuxième ensemble, et le pivotement entre les deux ensembles étant verrouillé par un mécanisme de commande (33) qui est monté entre le premier ensemble et l'arbre transversal. L'arbre transversal comporte une barre de torsion (23) présentant une première extrémité (23a) qui est fixée au deuxième ensemble et une deuxième extrémité (23b) qui est reliée au mécanisme de commande, la barre de torsion étant en outre reliée au deuxième ensemble, près de sa deuxième extrémité, par une liaison mécanique cassable en cas de choc.

Description

SIEGE DE VEHICULE COMPRENANT UN DISPOSITIF DE DISSIPATION

D'ENERGIE MECANIQUE

L'invention est relative aux sièges de véhicules notamment automobiles, qui comprennent au moins une partie réglable par pivotement relatif entre des premier et deuxième ensembles autour d'un arbre transversal horizontal, cet arbre transversal tourillonnant sur le premier ensemble et étant solidaire du deuxième ensemble, et le pivotement entre les deux ensembles étant verrouillé, après réglage, au moyen d'un mécanisme de commande qui est monté entre au

moins une partie du premier ensemble et l'arbre transversal.

Dans un tel siège de véhicule, le mécanisme de commande qui permet de verrouiller la position relative des deux ensembles après réglage, doit être dimensionné de façon à être extrêmement résistant, pour supporter les chocs générés par d'éventuels accidents subis par le véhicule,

notamment les chocs frontaux.

Il en résulte tout d'abord que ce mécanisme de

commande est relativement lourd et coûteux.

Par ailleurs, l'énergie du choc est ainsi intégrale-

ment transmise à l'occupant du siège, de sorte que celui-ci

risque d'être blessé par la violence du choc.

Par ailleurs, l'occupant du siège risque également

d'être blessé si, malgré les précautions prises, le méca-

nisme de commande ou un autre élément vient à céder en cas

de choc, car le déplacement du siège est alors incontrôlée.

La présente invention a notamment pour but de

pallier ces inconvénients.

A cet effet, selon l'invention, un siège de véhicule du genre en question est essentiellement caractérisé en ce que l'arbre transversal comporte une barre de torsion métallique qui s'étend longitudinalement entre d'une part, une première extrémité qui est fixée rigidement à au moins une partie du deuxième ensemble par une première liaison mécanique, et d'autre part une deuxième extrémité au voisinage de laquelle la barre de torsion est reliée rigidement au mécanisme de commande par une deuxième liaison mécanique, la barre de torsion étant en outre reliée rigidement, au voisinage de sa deuxième extrémité,à au moins une partie du deuxième ensemble par une troisième liaison mécanique qui est dimensionnée pour se rompre lorsqu'un couple prédéterminé, dû à un choc violent subi par le véhicule, est appliqué entres les premier et deuxième ensembles, la première liaison mécanique étant dimensionnée pour ne pas se rompre lors de l'application dudit couple prédéterminé, le mécanisme de commande ainsi que la deuxième liaison mécanique étant adaptés pour maintenir alors bloquée la deuxième extrémité de la barre de torsion, et cette barre de torsion étant dimensionnée pour se tordre sous l'effet du

couple prédéterminé.

Ainsi, l'énergie du choc est au moins partiellement absorbée par la barre de torsion, qui se déforme de façon

élastique et/ou plastique.

De cette façon, en cas d'accident, l'occupant du siège subit un choc moins violent que dans les sièges de l'art antérieur, et la déformation occasionnée par le choc

est contrôlée, donc ne risque pas de blesser cet occupant.

De plus, grâce à ces dispositions, le choc est transmis de façon atténuée au mécanisme de commande, qui peut ainsi être moins résistant, donc moins coûteux et plus

léger, que dans les sièges de l'art antérieur.

Dans des modes de réalisation préférés, on a recours en outre à l'une ou à l'autre des dispositions suivantes: - la barre de torsion est entourée par un manchon métallique qui est fixé à cette barre de torsion par les

première et troisième liaisons mécaniques et qui est lui-

même fixé rigidement au deuxième ensemble par au moins une quatrième liaison mécanique capable de résister au couple prédéterminé; - la troisième liaison mécanique est constituée par au moins une nervure radiale et au moins une rainure radiale complémentaire recevant cette nervure, ces nervure et rainure étant solidaires l'une de la barre de torsion, l'autre du deuxième ensemble, et chaque nervure étant prévue pour se casser lors de l'application du couple prédéterminé susmentionné; - en cas de choc frontal du véhicule, un couple est appliqué entre les premier et deuxième ensembles dans un sens angulaire prédéterminé, le siège comportant en outre des moyens pour interdire la torsion de la barre de torsion dans un sens angulaire opposé à ce sens prédéterminé; - les moyens pour interdire la torsion de la barre

de torsion dans le sens opposé au sens prédéterminé compren-

nent une denture circulaire centrée sur la barre de torsion et coopérant avec au moins une lamelle élastique, cette denture et cette lamelle élastique étant solidaires l'une de la barre de torsion, l'autre du deuxième ensemble, la lamelle élastique étant sollicitée vers la denture et cette denture présentant une série de dents dotées chacune d'une part d'une face de came sur laquelle la lamelle élastique glisse lors d'une torsion de la barre de torsion dans le sens prédéterminé susmentionné, et d'autre part d'une face de butée qui bloque ladite lamelle élastique lorsque la barre de torsion est sollicitée en torsion dans le sens opposé au sens prédéterminé; - le siège comporte une assise constituant la partie réglable susmentionnée, cette assise comprenant une armature qui est supportée par au moins une paire de bielles, l'armature de l'assise et cette paire de bielles constituant

l'une, le premier ensemble et l'autre, le deuxième ensem-

ble; - le siège comporte une assise constituant la partie réglable susmentionnée, cette assise comprenant une armature

qui est supportée par au moins une paire de bielles, elles-

mêmes montées pivotantes par rapport à une paire de supports destinés à être fixés au plancher du véhicule, cette paire de bielles et cette paire de supports constituant l'une, le premier ensemble et l'autre, le deuxième ensemble; - le siège comporte une assise et un dossier qui constitue la partie réglable susmentionnée, l'assise et le dossier comprenant chacun une armature rigide constituant l'une, le premier ensemble et l'autre, le deuxième ensem- ble; - le siège comporte un dossier qui comprend lui-même un haut de dossier monté pivotant sur un bas de dossier, le

haut de dossier constituant la partie réglable susmention-

née, ce haut de dossier et le bas de dossier comprenant chacun une armature, et les armatures du haut de dossier et du bas de dossier constituant l'une, le premier ensemble et l'autre, le deuxième ensemble; une ceinture de sécurité est fixée en partie

supérieure du dossier.

D'autres caractéristiques et avantages de l'inven-

tion apparaîtront au cours de la description détaillée

suivante de plusieurs de ses formes de réalisation, données à titre d'exemples non limitatifs, en regard des dessins

joints.

Sur les dessins: - la figure 1 est une vue schématique représentant

un exemple de siège de véhicule automobile selon l'inven-

tion, comprenant un ou plusieurs dispositifs de dissipation d'énergie mécanique, - la figure 2 est une vue en coupe longitudinale partielle d'un dispositif de dissipation d'énergie mécanique susceptible d'être utilisé dans le siège de la figure 1, - la figure 3 est une vue en coupe selon la ligne III-III de la figure 2, - la figure 4 est une vue de détail représentant un dispositif anti-ressaut qui peut optionnellement équiper le dispositif des figures 2 et 3, à l'état partiellement démonté, - la figure 5 est une vue schématique d'un premier mécanisme de rehausse qui peut équiper le siège de la figure 1, ce mécanisme de rehausse étant pourvu d'un dispositif de dissipation d'énergie mécanique tel que représenté sur les figures 2 à 4, - la figure 6 est une vue en coupe partielle selon la ligne VI-VI de la figure 5, - la figure 7 est une vue schématique d'un autre mécanisme de rehausse susceptible d'équiper le siège de la figure 1, ce mécanisme étant doté d'un dispositif de dissipation d'énergie du type représenté sur les figures 2

à 4,

- la figure 8 est une vue en coupe partielle selon la ligne VIII-VIII de la figure 7, - et la figure 9 est une vue schématique en coupe partielle de l'armature de dossier du siège de la figure 1, lorsque ce dossier est pourvu de deux dispositifs de dissipation d'énergie du type représenté sur les figures 2 à 4. Sur les différentes figures, les mêmes références

désignent des éléments identiques ou similaires.

Sur la figure 1 est représenté un siège avant 1 de véhicule automobile, qui comprend d'une part une assise 2 et d'autre part un dossier 3 luimême subdivisé en un bas de

dossier 4 et un haut de dossier 5.

L'assise 2 du siège est montée sur les parties mobiles 6b de deux glissières 6 dont les parties fixes 6a sont fixées au plancher 7 du véhicule. Ces glissières 6 permettent à l'ensemble du siège de coulisser vers l'avant

ou vers l'arrière, dans la direction longitudinale représen-

tée par la double flèche 8.

Le montage de l'assise 2 sur les glissières 6 est effectué au moyen d'un mécanisme de rehausse 9 qui peut comprendre par exemple deux bielles avant 10 et deux bielles

arrière 11.

Les extrémités inférieures de bielles 10 et 11 sont montées pivotantes sur les glissières 6, autour d'axes horizontaux transversaux 10a, lla perpendiculaires à la

direction longitudinale 8.

De même, les extrémités supérieures des bielles 10, 11 sont montées pivotantes sur l'armature de l'assise 2 autour d'axes horizontaux transversaux 10b, 11b, qui sont perpendiculaires à la direction longitudinale 8. Ainsi, en faisant pivoter les bielles 10, 11 autour de leurs axes respectifs, on obtient un déplacement de l'assise, notamment vertical, dans la direction de la double

flèche 12.

Par ailleurs, l'ensemble du dossier 3 est monté

pivotant sur l'assise 2 autour d'un axe horizontal transver-

sal 14, qui est perpendiculaire à la direction longitudinale 8, de sorte que le dossier 3 peut se déplacer angulairement

dans la direction de la double flèche 15.

De plus, dans l'exemple considéré, le haut de dossier 5 est monté pivotant sur le bas de dossier 4 autour d'un axe horizontal transversal 16 qui est perpendiculaire à la direction longitudinale 8, de sorte que le haut de dossier 5 est déplaçable angulairement dans la direction de

la double flèche 17.

Enfin, le cas échéant, le siège 1 peut être pourvu d'une ceinture de sécurité 18 dite "embarquée", c'est-à-dire dont les trois points de fixation 19, 20, 21 sont solidaires du siège: les points de fixation 19 et 20 sont solidaires de l'assise 2 et le point de fixation 21, qui correspond en général à un enrouleur de ceinture, est solidaire du haut de dossier 5, ou tout au moins de la partie supérieure du

dossier 3.

Eventuellement, la ceinture de sécurité 18 pourrait comporter seulement deux points de fixation ou même un seul point de fixation solidaire du siège, par exemple le point

de fixation supérieur 21.

Selon l'invention, afin de dissiper au moins une partie de l'énergie mécanique d'un choc accidentel subi par le véhicule, notamment d'un choc avant, on équipe un ou plusieurs des axes de pivotement 10a, 10b, lla, 11b, 14, 16

avec un dispositif de dissipation d'énergie du type repré-

senté sur les figures 2 à 4.

Le dispositif de dissipation d'énergie en question est constitué essentiellement par un arbre transversal 22 qui s'étend d'un côté à l'autre du siège et qui matérialise

l'un des axes de pivotement susmentionnés.

Cet arbre transversal 22 comporte: - une barre de torsion intérieure 23 en acier, qui s'étend longitudinalement entre des première et deuxième extrémités, respectivement 23a, 23b, - un manchon en acier 24 qui entoure la barre de torsion 23 et qui s'étend longitudinalement entre des première et deuxième extrémités, respectivement 24a, 24b, proches respectivement des première et deuxième extrémités de la barre de torsion 23, - et deux bagues en acier 25, 26 interposées entre la barre de torsion 23 et le manchon 24, respectivement aux premières et deuxièmes extrémités de ce manchon et de cette

barre de torsion.

La bague 25 est soudée à la fois à la barre de torsion 23 et au manchon 24, respectivement en 25a et 25b, tandis que la bague 26 est soudée au manchon 24 en 26a, mais

reliée à la barre de torsion 23 par une liaison cassable.

Cette liaison cassable est dimensionnée pour se rompre lorsqu'un couple de torsion prédéterminé est appliqué entre le manchon 24 et la deuxième extrémité 23b de la barre de torsion, en permettant alors une rotation relative entre ladite deuxième extrémité 23b de la barre de torsion et le

manchon 24.

Dans l'exemple particulier représenté sur les figures 2 et 3, la liaison cassable est constituée par des nervures axiales 27 qui sont solidaires de la barre de torsion 23 et qui s'étendent radialement à partir de cette barre de torsion, ces nervures axiales 27 étant engagées dans des rainures complémentaires ménagées dans la surface

intérieure de la bague 26.

Par ailleurs, dans tous les cas de figures, l'arbre 22 tourillonne sur un premier ensemble appartenant au siège 1, et le manchon 24 est solidaire d'un deuxième ensemble appartenant au siège 1, monté pivotant sur le premier ensemble autour de l'axe matérialisé par l'arbre 22. De plus, un mécanisme de commande est fixé à la

deuxième extrémité 23b de la barre de torsion pour immobili-

ser l'arbre 22 en rotation par rapport au premier ensemble

susmentionné, au moins après réglage.

Ce mécanisme de commande peut être: - soit un mécanisme d'actionnement manuel ou motorisé irréversible, c'est-à-dire capable de transmettre un couple de rotation depuis un organe d'entrée vers la barre de torsion 23, et non l'inverse, - soit un mécanisme de verrouillage qui permet simplement de bloquer la rotation de l'arbre 22 par rapport au premier ensemble susmentionné après réglage du deuxième

ensemble par rapport au premier ensemble.

Ainsi, lorsqu'un utilisateur est assis sur le siège et que le véhicule subit un choc accidentel violent, par exemple un choc avant, et notamment (mais non exclusivement) lorsque la ceinture de sécurité 18 est du type "embarquée", c'est-à-dire lorsqu'elle présente au moins un point de fixation solidaire du siège, ce choc provoque l'application entre les premier et deuxième ensembles d'un couple de rotation supérieur au couple prédéterminé autour de l'axe matérialisé par l'arbre 22, et ce couple entraîne la rupture

des nervures 27.

En revanche, les liaisons mécaniques entre la bague 25 et la barre de torsion 23, entre la bague 25 et le manchon 24, entre la bague 26 et le manchon 24, entre le manchon 24 et le deuxième ensemble, entre la deuxième extrémité 23b de la barre de torsion et le mécanisme de commande ainsi qu'entre ce mécanisme de commande et le premier ensemble, sont dimensionnées pour résister à un couple nettement supérieur au couple prédéterminé, de sorte que ces liaisons mécaniques ne se rompent pas. De même, le mécanisme de commande est lui-même dimensionné pour ne pas

se rompre avant la rupture des nervures 27.

De cette façon, lors de ce choc, la barre de torsion 23 se déforme élastiquement et/ou plastiquement, en absor- bant au moins une partie de l'énergie mécanique du choc, ce

qui réduit les effets du choc sur l'occupant du siège.

Par ailleurs, dans une option avantageuse, il est possible de prévoir des moyens pour permettre uniquement une torsion de la barre de torsion dans un sens angulaire prédéterminé, dit premier sens angulaire correspondant notamment au sens de torsion de la barre de torsion en cas de choc frontal du véhicule: on évite ainsi que la barre de torsion 23 n'impose au siège un ressaut élastique à la fin

du choc.

Les moyens en question consistent de façon générale en un système de cliquet que est interposé entre le deuxième

ensemble et la barre de torsion 23.

Un tel système de cliquet est donné à titre d'exem-

ple sur la figure 4.

Sur cette figure, la bague 26 présente, sur sa face axiale dirigée vers l'extérieur de l'arbre 22, une denture périphérique 28 qui coopère avec des lamelles élastiques 29, métalliques ou autres, qui s'étendent à partir d'un collet

30 solidaire de la barre de torsion 23.

Les lamelles métalliques 29 sont disposées sur une face axiale du collet 30 qui est dirigé vers la denture 28,

et ces lamelles métalliques 29 sont disposées en correspon-

dance avec la denture 28.

Les lamelles 29 s'étendent chacune dans une direc-

tion sensiblement circonférentielle, en biais vers la denture 28. Plus précisément, chaque lamelle 29 s'étend depuis sa base solidaire du collet 30 vers son extrémité libre, dans une direction qui correspond à un deuxième sens

angulaire opposé au premier sens angulaire susmentionné.

Lorsque l'arbre 22 est monté, le collet 30 est disposé sensiblement au contact de la bague 26, de sorte que les lamelle métalliques 29 sont alors sollicitées contre la

denture 28 et coopèrent avec cette denture.

Pour permettre la rotation de la barre de torsion 23 dans un seul sens, chacune des dents de la denture 28 présente une face de came 31 qui est peu inclinée par rapport aux lamelles métalliques 29, et une face de butée 32

qui est fortement inclinée par rapport aux lamelles métalli-

ques 29, la face de butée 32 étant par exemple sensiblement

orthoradiale.

Ainsi, après cassure des nervures 27, lorsque la barre de torsion 23 subit une torsion dans le premier sens angulaire, les lamelles métalliques 29 glissent sur les faces de came 30, mais à la fin de ce mouvement, les lamelles métalliques 29 sont retenues par les faces de butée 31 en empêchant le retour de la barre de torsion 23 dans le

deuxième sens angulaire.

Dans ce qui suit sont explicitées quelques applica-

tions possibles du dispositif de dissipation d'énergie qui

vient d'être décrit.

Dans la forme de réalisation représentée sur les figures 5 et 6, le dispositif de dissipation d'énergie équipe l'axe de pivotement inférieur lla des bielles

arrières 11 appartenant au mécanisme de rehausse 9.

Dans cette forme de réalisation, le premier ensemble susmentionné est constitué par les parties mobiles 6b des glissières 6, ces parties mobiles 6b comportant chacune une patte 6c sur laquelle tourillonne l'arbre 22, et le deuxième ensemble susmentionné est constitué par les deux bielles arrière 11, qui sont soudées en 24c au manchon 24 de l'arbre 22. Par ailleurs, le mécanisme de commande susmentionné est ici constitué par un dispositif à poignée 33 qui est actionnable par un utilisateur du siège pour commander le

déplacement de l'assise 2 vers le haut ou vers le bas.

Ce dispositif comporte une poignée 34 qui entraine l1 un mécanisme de réduction 35 irréversible, directement ou par l'intermédiaire d'un système à cliquet tel que décrit

par exemple dans la demande de brevet français n 94 03421.

De nombreux exemples de mécanisme de réduction irréversibles sont bien connus de l'homme du métier (voir, entre autres, le document FR-A-2 462 298) de sorte que le mécanisme 35 ne sera pas décrit en détail ici. Il suffira d'indiquer que ce mécanisme 35 comporte: - un flasque d'entrée rotatif 36 commandé par la poignée 34, - un flasque fixe 37 solidaire d'une des pattes de fixation 6c, - et un organe de sortie (non visible sur les dessins) solidarisé à la deuxième extrémité 23b de la barre de torsion par la deuxième liaison mécanique susmentionnée (par exemple une liaison par emboîtement axial entre une extrémité carrée de la barre de torsion et un évidement

carré complémentaire de l'organe de sortie du mécanisme 35).

Dans la forme de réalisation des figures 7 et 8, le

dispositif de dissipation d'énergie équipe l'axe de pivote-

ment supérieur llb des bielles arrière 11 appartenant au

mécanisme de rehausse 9.

Dans cette forme de réalisation, le premier ensemble susmentionné est constitué par l'armature 2a de l'assise 2, et le deuxième ensemble est constitué par les bielles arrière 11, qui sont soudées en 24c au manchon 24 de l'arbre 22.

Par ailleurs, dans l'exemple représenté, le méca-

nisme de commande est un mécanisme de verrouillage 38 qui

permet uniquement de bloquer ou débloquer les bielles 11.

Le réglage de la hauteur de l'assise 2 est alors effectué par action directe de l'utilisateur sur l'assise du

siège, comme cela est bien connu dans l'état de la techni-

que: pour faire descendre l'assise, l'utilisateur appuie de tout son poids sur cette assise, et pour faire remonter l'assise, il allège son poids sur cette assise, de sorte que ladite assise monte sous l'effet de deux ressorts de compensation 39 agissant par exemple sur les bielles arrière 11.

Dans l'exemple considéré, le mécanisme de verrouil-

lage 38 comporte, d'un côté du siège: - un secteur denté 40 centré sur l'axe de pivotement llb et solidaire d'une des bielles arrière 11 et de la deuxième extrémité 23b de la barre de torsion (par soudure, emboîtement, ou autre), ce secteur denté se présentant sous la forme d'une plaque métallique rigide verticale qui présente une denture radiale 41, - un verrou denté 42 qui est monté pivotant sur l'armature 2a de l'assise entre d'une part une position de verrouillage o il coopère avec la denture 41 pour bloquer le mécanisme de rehausse, et d'autre part une position effacée o il n'interfère pas avec le secteur denté 40,

- une came 43 qui est montée pivotante sur l'arma-

ture 2a de l'assise et qui est sollicitée par un ressort 44 vers une position o elle appuie sur le verrou dentée 42 pour le placer dans sa position de blocage, - et une poignée 45 qui est reliée à la came 43 par l'intermédiaire d'un câble ou d'une tringle 46, de façon que la came 43 soit écartée du verrou 42 en permettant à ce verrou de se placer dans sa position effacée lorsque ladite

poignée 45 est actionnée par l'utilisateur du siège.

Enfin, dans la forme de réalisation représentée sur la figure 9, un dispositif de dissipation d'énergie équipe à la fois les axes 14 et 16 qui permettent respectivement le

réglage du bas de dossier 4 et du haut de dossier 5.

Dans ce dispositif de dissipation d'énergie, le mécanisme de commande qui est solidaire de la deuxième extrémité 23b de la barre de torsion est un mécanisme de réduction irréversible 35a commandé par un bouton (poignée) 47. Le pécanisme de réduction 35a peut être un mécanisme d'articulation classique, bien connu de l'homme du

métier (voir, entre autres, le document EP-A-0 505 229).

Dans le cas du dispositif de dissipation d'énergie qui équipe l'axe de pivotement 14, le premier ensemble susmentionné est constitué par l'armature 2a de l'assise, tandis que le deuxième ensemble est constitué par l'armature 4a du bas de dossier, qui est soudée en 24c au manchon 24 de l'arbre 22 correspondant, et le flasque fixe 37 du mécanisme d'articulation 35a correspondant est fixé à l'armature 2a de l'assise. Dans le cas du dispositif de dissipation d'énergie équipant l'axe de pivotement 16, le premier ensemble susmentionné est constitué par l'armature 4a du bas de dossier, le deuxième ensemble susmentionné est constitué par l'armature 5a du haut de dossier, qui est soudée en 24c sur le manchon 24 de l'arbre 22 correspondant, et le flasque fixe 37 du mécanisme d'articulation 35a correspondant est

fixé à l'armature 4a du bas de dossier.

Bien entendu, et comme il résulte d'ailleurs de ce qui précède, l'invention n'est nullement limitée aux quelques exemples de réalisation qui viennent d'être

décrits; elle en embrasse au contraire toutes les varian-

tes, notamment celles dans lesquelles: - le manchon extérieur 24 de l'arbre 22 serait

supprimé, la barre de torsion 23 étant alors fixée directe-

ment d'une part au voisinage de sa première extrémité à une partie du deuxième ensemble, et d'autre part au voisinage de sa deuxième extrémité à une autre partie du deuxième ensemble par la liaison mécanique cassable, la denture 28 serait radiale et les lamelles 29 seraient disposées autour de la denture 28, - le dossier 3 du siège serait d'un seul tenant, sans comporter l'axe de pivotement 16, - le siège comporterait à la fois au moins un dispositif de dissipation d'énergie équipant l'un des axes de pivotement des bielles du mécanisme de rehausse 9, et au moins un dispositif de dissipation d'énergie équipant au moins un des axes 14 et 16, - le siège comporterait un seul dispositif de dissipation d'énergie équipant un des axes de pivotement des bielles du mécanisme de rehausse 9, ou encore un ou deux dispositif de dissipation d'énergie équipant un ou deux des axes 14 et 16, - dans la forme de réalisation des figures 5 et 6, le mécanisme de réduction 35 serait commandé manuellement par une commande autre que la poignée 34, ou serait commandé automatiquement par un moteur, - dans la même forme de réalisation des figures 5 et 6, le mécanisme de commande serait un mécanisme permettant simplement le blocage ou le déblocage du mécanisme de rehausse 9, des ressorts de compensation similaires aux ressorts 39 de la figure 9 étant alors prévus, - dans la forme de réalisation des figures 7 et 8,

le mécanisme de verrouillage 38 serait remplacé par un méca-

nisme de verrouillage différent, ou encore par un mécanisme de commande qui entraînerait positivement le déplacement des bielles arrière 11, ce mécanisme de commande pouvant être manuel ou actionné automatiquement par un moteur, et les

ressorts de compensation 39 étant alors en général suppri-

més, - le mécanisme de commande du mécanisme de rehausse 9 équiperait l'un des axes 10a, lOb des bielles avant 10, le dispositif de dissipation d'énergie étant alors prévu au niveau de l'axe de pivotement en question, - et dans la forme de réalisation de la figure 10, les mécanismes 35a seraient remplacés par des mécanismes de verrouillage assurant simplement un blocage ou un déblocage

du bas de dossier ou du haut de dossier.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Siège de véhicule comprenant au moins une partie (2; 4; 5) réglable par pivotement relatif entre des premier (6b; 2a; 4a) et deuxième (11; 4a; 5a) ensembles autour d'un arbre transversal (22) horizontal, cet arbre transversal tourillonnant sur le premier ensemble et étant solidaire du deuxième ensemble, et le pivotement entre les deux ensembles étant verrouillé, après réglage, au moyen d'un mécanisme de commande (33; 38; 35) qui est monté entre au moins une partie du premier ensemble et l'arbre transversal, caractérisé en ce que l'arbre transversal (22) comporte une

barre de torsion métallique (23) qui s'étend longitudinale-

ment entre d'une part, une première extrémité (23a) qui est fixée rigidement à au moins une partie du deuxième ensemble (6b; 2a; 4a) par une première liaison mécanique (25a), et d'autre part une deuxième extrémité (23b) au voisinage de laquelle la barre de torsion est reliée rigidement au mécanisme de commande (33; 38; 35) par une deuxième liaison mécanique, la barre de torsion (23) étant en outre reliée rigidement, au voisinage de sa deuxième extrémité, à au moins une partie du deuxième ensemble (11; 4a; 5a) par une troisième liaison mécanique (27) qui est dimensionnée pour se rompre lorsqu'un couple prédéterminé, dû à un choc violent subi par le véhicule, est appliqué entres les premier et deuxième ensembles, la première liaison mécanique

étant dimensionnée pour ne pas se rompre lors de l'appli-

cation dudit couple prédéterminé, le mécanisme de commande ainsi que la deuxième liaison mécanique étant adaptés pour maintenir alors bloquée la deuxième extrémité (23b) de la

barre de torsion, et cette barre de torsion étant dimension-

née pour se tordre sous l'effet du couple prédéterminé.

2. Siège de véhicule selon la revendication 1, dans lequel la barre de torsion (23) est entourée par un manchon métallique (24) qui est fixé à cette barre de torsion par les première et troisième liaisons mécaniques (25a, 27) et qui est lui-même fixé rigidement au deuxième ensemble par au moins une quatrième liaison mécanique (24c) capable de

résister au couple prédéterminé.

3. Siège de véhicule selon l'une quelconque des

revendications 1 et 2, dans lequel la troisième liaison

mécanique est constituée par au moins une nervure radiale (27) et au moins une rainure radiale complémentaire recevant cette nervure, ces nervure et rainure étant solidaires l'une de la barre de torsion (23), l'autre du deuxième ensemble (11; 4a; 5a), et chaque nervure (27) étant prévue pour se

casser lors de l'application du couple prédéterminé susmen-

tionné.

4. Siège de véhicule selon l'une quelconque des

revendications précédentes, dans lequel, en cas de choc

frontal du véhicule, un couple est appliqué entre les premier et deuxième ensembles dans un sens angulaire prédéterminé, le siège comportant en outre des moyens (28, 29) pour interdire la torsion de la barre de torsion dans un

sens angulaire opposé à ce sens prédéterminé.

5. Siège de véhicule selon la revendication 4, dans lequel les moyens pour interdire la torsion de la barre de torsion dans le sens opposé au sens prédéterminé comprennent une denture circulaire (28) centrée sur la barre de torsion (23) et coopérant avec au moins une lamelle élastique (29), cette denture et cette lamelle élastique étant solidaires l'une de la barre de torsion (23), l'autre du deuxième ensemble 11; 4a; 5a), la lamelle élastique (29) étant sollicitée vers la denture (28) et cette denture présentant une série de dents dotées chacune d'une part d'une face de came (31) sur laquelle la lamelle élastique (29) glisse lors

d'une torsion de la barre de torsion dans le sens prédéter-

miné susmentionné, et d'autre part d'une face de butée (32) qui bloque ladite lamelle élastique lorsque la barre de torsion est sollicitée en torsion dans le sens opposé au

sens prédéterminé.

6. Siège selon l'une quelconque des revendications

précédentes, comportant une assise (2) qui constitue la partie réglable susmentionnée, cette assise comprenant une armature (2a) qui est supportée par au moins une paire de bielles (11), l'armature (2a) de l'assise et cette paire de bielles constituant l'une, le premier ensemble et l'autre,

le deuxième ensemble.

7. Siège selon l'une quelconque des revendications

précédentes, comportant une assise (2) qui constitue la partie réglable susmentionnée, cette assise comprenant une armature (2a) qui est supportée par au moins une paires de bielles (11), elles-mêmes montées pivotantes par rapport à une paire de supports (6b) destinés à être fixés au plancher du véhicule, cette paire de bielles et cette paire de supports constituant l'une, le premier ensemble et l'autre,

le deuxième ensemble.

8. Siège de véhicule selon l'une quelconque des

revendications précédentes, comportant une assise (2) et un

dossier (3) qui constitue la partie réglable susmentionnée, l'assise et le dossier comprenant chacun une armature rigide (2a, 4a) constituant l'une, le premier ensemble et l'autre,

le deuxième ensemble.

9. Siège de véhicule selon l'une quelconque des

revendications précédentes, comportant un dossier (3) qui

comprend lui-même un haut de dossier (5) monté pivotant sur un bas de dossier (4), le haut de dossier constituant la partie réglable susmentionnée, ce haut de dossier et ce bas de dossier comprenant chacun une armature (4a, 5a), et les

armatures du haut de dossier et du bas de dossier consti-

tuent l'une, le premier ensemble et l'autre, le deuxième

ensemble.

10. Siège de véhicule selon l'une quelconque des

revendications 8 et 9, comportant en outre une ceinture de

sécurité (18) fixée en partie supérieure du dossier.