FR2736169A1 - Cassette pour film cinematographique - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une cassette pour film cinématographique comportant un boîtier étanche à la lumière contenant une bobine de film vierge et propre à contenir, après prises de vues, une bobine de film exposé, et comportant des moyens de positionnement desdites bobines et du film pour que, dans une position d'utilisation dans un dispositif de réception associé à une caméra de prise de vues, aucun élément mobile, situé à l'intérieur dudit boîtier et avec lequel le film est en contact, ne soit en contact avec un élément fixe du boîtier.

Description

CASSETTE POUR FILM CINÉMATOGRAPHIQUE
La présente invention concerne la réalisation d'une cassette pour film cinématographique. Elle s'applique plus particulièrement à la réalisation d'une cassette à usage unique destinée à recevoir une bobine de pellicule vierge et à stocker le film exposé jusqu'à son développement. La présente invention concerne plus particulièrement les films cinématographiques, par exemple de 16 ou 35 mm.

Pour de tels films, la pellicule est classiquement contenue dans un magasin associé à une caméra de prise de vues.

La pellicule vierge est dévidée depuis une bobine débitrice engagée sur un axe d'un compartiment débiteur vers une optique de prise de vues en traversant un mécanisme d'entraînement. Le film exposé est enroulé sur une bobine réceptrice engagée sur un axe motorisé d'un compartiment récepteur du magasin. En raison du métrage important de pellicule qui est généralement utilisé dans ce type de caméra, les bobines débitrices et réceptrices sont généralement coaxiales en étant enroulées sur des noyaux qui coopèrent avec des axes coaxiaux, respectivement débiteur et récepteur, liés au magasin.

Un inconvénient des magasins classiques est que le chargement d'une bobine vierge dans le magasin et le déchargement d'une bobine exposée imposent une obscurité totale. En effet, le chargement d'une bobine vierge s'effectue à plat en engageant un premier noyau, sur lequel la pellicule a été enroulée lors de sa fabrication, sur l'axe débiteur du magasin.

L'amorce de la pellicule est alors engagée dans le mécanisme d'entraînement du magasin et attachée à un deuxième noyau vierge engagé sur l'axe récepteur du magasin. Même si le magasin peut être fermé dès que la bobine vierge a été placée sur l'axe débiteur et que l'amorce est engagée dans une fente prévue à cet effet, le compartiment débiteur étant isolé du reste du magasin, le simple fait de devoir placer une bobine non protégée dans le compartiment débiteur entraîne un risque de voiler la pellicule vierge. Le déchargement d'un film exposé s'effectue en ouvrant le compartiment récepteur et en extrayant le noyau sur lequel la bobine de film exposé est enroulée. Le déchargement s'effectue donc, comme le chargement, à plat et sans que le film exposé soit protégé de la lumière.

Pour permettre un chargement ou un déchargement du magasin hors lumière du jour, le bloc optique de la caméra qui comporte les moyens de motorisation du mécanisme d'entraînement est généralement dissocié du magasin comportant le mécanisme d'entraînement proprement dit. En effet, les films de 35 mm, voire de 16 mm, sont souvent utilisés pour des tournages de longs métrages qui nécessitent l'emploi de plusieurs bobines de pellicule. Or, les prises de vues de tels tournages ne sont pas nécessairement effectuées en studio et se trouvent donc souvent loin d'une chambre noire permettant le chargement ou déchargement du magasin en toute sécurité. Ainsi, on est généralement conduit à disposer de plusieurs magasins qui sont chargés à l'avance pour effectuer un tournage dans des conditions de sécurité acceptables du point de vue des bobines de film.

Cependant, le mécanisme d'entraînement d'un magasin est un système particulièrement onéreux en raison de l'absence de bruit acoustique qu'il doit entraîner et de la précision avec laquelle il doit être réalisé. Prévoir plusieurs magasins est donc coûteux.

On a déjà proposé une cassette pour film cinématographique qui contient deux bobines, respectivement débitrices et réceptrices coaxiales. Le brevet américain US-A-3 829 203 décrit une cassette de ce type. Cette cassette comporte, outre les deux bobines, un presseur arrière destiné à plaquer une portion de film qui défile devant une lumière, ménagée dans une paroi frontale de la cassette et qui est destinée à être en regard d'une fenêtre de prise de vues d'un bloc optique d'une caméra.

Un inconvénient d'une telle cassette classique est qu'elle doit contenir tous les galets et axes de renvoi du film depuis les bobines jusqu'au presseur arrière. En particulier, comme le presseur arrière est contenu dans la cassette, elle doit comporter, en elle-même, des moyens pour faire passer le film d'une bobine à l'autre alors qu'elles sont coaxiales. Cela complique la réalisation et en augmente le coût. De plus, la constitution de la cassette impose au film d'être en contact avec des éléments liés de manière fixe, ou en rotation, à des parois de la cassette, ce qui constitue une source de bruit acoustique en raison des tolérances de fabrication liées à l'obtention d'une cassette jetable de faible coût.

Un autre inconvénient est qu'elle ne permet d'assurer un positionnement précis du film devant la fenêtre de prise de vues du bloc optique. En effet, comme le presseur arrière est contenu dans la cassette, son positionnement est lié aux tolérances de fabrication de la cassette.

L'invention vise à supprimer tout risque d'exposition accidentelle d'une pellicule vierge ou d'un film exposé lors de son chargement, respectivement déchargement, sur un dispositif de réception comprenant un mécanisme d'entraînement et qui est destiné à être associé à un bloc optique d'une caméra, tout en évitant toute génération de bruit acoustique lors de l'utilisation de la cassette.

L'invention vise également à proposer une cassette à usage unique dont tous les constituants sont susceptibles d'être fabriqués avec une tolérance nettement plus importante que la faible tolérance requise pour le mécanisme d'entraînement.

L'invention vise également à ce que le positionnement des bobines et du film par rapport au bloc optique de la caméra soit optimal.

Pour atteindre ces objets, la présente invention prévoit une cassette pour film cinématographique comportant un boîtier étanche à la lumière contenant une bobine de film vierge et propre à contenir, après prises de vues, une bobine de film exposé, et comportant des moyens de positionnement desdites bobines et du film pour que, dans une position d'utilisation dans un dispositif de réception associé à une caméra de prise de vues, aucun élément mobile, situé à l'intérieur dudit boîtier et avec lequel le film est en contact, ne soit en contact avec un élément fixe du boîtier.

Selon un mode de réalisation de la présente invention, lesdits moyens de positionnement desdites bobines comportent des moyens propres à coopérer avec un axe principal d'un mécanisme d'entraînement que comporte ledit dispositif de réception et qui est destiné à pénétrer dans ledit boîtier par un orifice principal, pour positionner et maintenir axialement, sur ledit axe principal, des noyaux coaxiaux autour desquels sont enroulées lesdites bobines.

Selon un mode de réalisation de la présente invention, lesdits moyens de maintien sont constitués d'un disque logé dans une face interne d'une paroi dudit boîtier qui est opposée à une paroi dans laquelle est ménagé ledit orifice principal, ledit disque étant propre à coopérer par aimantation avec une extrémité libre dudit axe principal.

Selon un mode de réalisation de la présente invention, ledit boîtier comporte des moyens pour limiter, avec jeu et lorsque la cassette est dans une position de stockage hors dudit dispositif de réception, les déplacements axiaux et radiaux desdits noyaux.

Selon un mode de réalisation de la présente invention, lesdits moyens de limitation, avec jeu, des déplacements desdits noyaux sont constitués, pour les déplacements axiaux, par l'épaisseur de logements principaux que définit le boîtier pour lesdites bobines et, pour les déplacements radiaux, par des évidements circulaires, ménagés dans des faces internes du boîtier et qui sont en regard d'une face desdits noyaux.

Selon un mode de réalisation de la présente invention, lesdits noyaux présentent une longueur supérieure à la largeur du film auquel ils sont destinés et comportent, au voisinage de chacune de leurs extrémités, un épaulement constitutif des moyens de limitation, avec jeu, de leurs déplacements axiaux et radiaux.

Selon un mode de réalisation de la présente invention, lesdits moyens de positionnement dudit film comportent un rouleau creux associé à chaque bobine, chaque rouleau étant destiné à renvoyer le film depuis ladite bobine à laquelle il est associé vers une fente de communication avec l'extérieur dudit boîtier et étant propre à être engagé, avec jeu radial, dans un axe secondaire que comporte ledit dispositif de réception.

Selon un mode de réalisation de la présente invention, la cassette comporte des moyens pour positionner, axialement, chaque rouleau de renvoi sur l'axe secondaire auquel il est associé.

Selon un mode de réalisation de la présente invention, lesdits moyens de positionnement axial d'un rouleau de renvoi sont constitués d'une bague, insérée dans la périphérie interne dudit rouleau et propre à coopérer avec au moins un aimant que comporte ledit axe secondaire auquel le rouleau de renvoi est associé.

Selon un mode de réalisation de la présente invention, ledit boîtier définit deux logements secondaires destinés à recevoir, avec jeu axial et radial, lesdits rouleaux de renvoi, lesdites fentes étant ménagées dans des parois desdits logements secondaires et une paroi dudit boîtier comportant deux orifices secondaires de passage desdits axes secondaires.

Selon un mode de réalisation de la présente invention, lesdits logements secondaires constituent, en outre, des chicanes au passage de la lumière entre lesdites fentes et lesdites bobines.

Selon un mode de réalisation de la présente invention, ledit boîtier est constitué d'une première coque définissant un premier logement principal destiné à ladite bobine de film vierge, d'une seconde coque définissant un second logement principal destiné à ladite bobine de film exposé, chacune desdites fentes étant ménagée dans une paroi d'au moins une desdites coques avec une direction longitudinale parallèle à la direction axiale desdits noyaux et lesdits orifices principal et secondaires étant ménagés dans un fond d'une desdites coques.

Selon un mode de réalisation de la présente invention, la cassette comporte en outre des moyens de verrouillage propres à coopérer avec un organe de verrouillage dudit boîtier sur ledit dispositif de réception, et des moyens d'étanchéité propres à coopérer avec des moyens correspondants que comporte ledit dispositif de réception pour isoler de la lumière au moins une portion de film externe au boîtier.

Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles
la figure 1 est un schéma de principe, en perspective éclatée, d'un mode de réalisation d'une cassette pour film cinématographique selon l'invention
la figure 2 est une vue frontale, côté sortie de film, d'une cassette selon l'invention
la figure 3 illustre le trajet du film dans une cassette selon l'invention
la figure 4 est une vue en coupe axiale d'un mode de réalisation de rouleaux de renvoi du film que comporte une cassette selon l'invention
les figures 5A et 5B sont des vues en élévation, respectivement interne et externe, d'une première coque constitutive d'un mode de réalisation d'une cassette selon l'invention
la figure 5C est une vue en coupe selon la ligne B-B' de la figure 5B
les figures 6A et 6B sont des vues en élévation, respectivement interne et externe, d'une seconde coque constitutive d'un mode de réalisation d'une cassette selon l'invention
la figure 6C est une vue en coupe selon la ligne B-B' de la figure 6B
la figure 7 est une vue en coupe d'un mode de réalisation de moyens de maintien axial de bobines de film d'une cassette selon l'invention ; et
la figure 8 est une vue en coupe axiale d'un mode de réalisation de noyaux sur lesquels est enroulé le film d'une cassette selon l'invention.

Pour des raisons de clarté, les mêmes éléments ont été désignés par les mêmes références aux différentes figures.

Pour les mêmes raisons, les représentations des figures ne sont pas à l'échelle.

La figure 1 montre, par une vue en perspective éclatée, un schéma de principe d'un mode de réalisation d'une cassette pour film cinématographique selon la présente invention.

Une cassette selon l'invention est constituée d'un boîtier 1 en un matériau étanche à la lumière, par exemple en matière plastique opaque. Selon le mode de réalisation repré- senté à la figure 1, le boîtier 1 est, par exemple, constitué de deux coques 2 et 3 propres à être assemblées, à forme contraire, par les extrémités libres de leurs parois respectives.

Une première coque 2 définit un premier logement principal 4 propre à recevoir une bobine 5 de pellicule vierge montée sur un premier noyau 6. Le logement 4 constitue un logement de réception d'une bobine débitrice 5. Une deuxième coque 3 définit un second logement 7 propre à recevoir la pellicule, après son exposition, sous la forme d'une bobine réceptrice 8 de film exposé, enroulée sur un deuxième noyau 9. Les noyaux 6 et 9 et donc les bobines 5 et 8 sont coaxiales (axe A).

Chaque coque 2 ou 3 comporte, dans une de ses parois, une fente, respectivement 10 ou 11, destinée au passage du film entre chacun desdits logements 4 ou 7 et l'extérieur du boîtier 1. Selon l'invention, ces fentes 10 et 11 définissent un trajet pour le film entre la bobine 5 et la bobine 8. Une amorce 12 de la bobine vierge 5 est fixée, par exemple par collage, sur le noyau 9 en sortant du logement 4 par la fente 10 et en entrant dans le logement 7 par la fente 11 (figures 2 et 3).

On remarque donc que la pellicule montée dans la cassette ne comporte pas, selon l'invention, d'amorce disponible.

Par contre, une portion 13 (figures 2 et 3) de la pellicule est présente, à l'extérieur du boîtier 1. La portion 13 est destinée à suivre un trajet imposé par des galets d'un dispositif (non représenté) de réception de la cassette associé à une caméra de prise de vues, pour défiler derrière un objectif que comporte un bloc optique de la caméra. Selon l'invention, le montage du film dans le dispositif de réception s'effectue donc en boucle.

Dans la mesure où les bobines 5 et 8 sont coaxiales et où les fentes 10 et 11 sont ménagées chacune dans une coque, respectivement 2 ou 3, différente, les fentes 10 et 11 sont décalées l'une par rapport à l'autre dans la direction axiale A des bobines 5 et 8. De préférence et comme le montre la figure 2, la direction longitudinale des fentes 10 et 11 est cependant parallèle à cette direction axiale A. Le défilement du film devant une fenêtre de prise de vues associée à l'arrière de l'objectif doit cependant être parallèle à cette fenêtre. Le redressement de la portion 13 de film est effectué par le dispositif de réception, par exemple au moyen d'un rouleau de changement de pied ou d'un presseur arrière pourvu de butées latérales pour forcer le film à défiler parallèlement à la fenêtre de prise de vues.

Les fentes 10 et 11 sont, de préférence, ménagées dans des parois 14 et 15 que comporte chaque coque, respectivement 2 ou 3, hors du logement principal, respectivement 4 et 7, qu'elle définit. Chaque coque 2 ou 3 définit en outre, selon l'invention, un logement secondaire, respectivement 16 ou 17.

Chaque logement 16 ou 17 est destiné à recevoir, avec jeu axial et radial, un rouleau, respectivement 18 et 19, de renvoi du film depuis chaque bobine 5 ou 8 vers la fente, respectivement 10 ou 11, à laquelle elle est associée. En fait et comme l'illustre la figure 3, le rouleau 18 assure un renvoi de la pellicule vierge depuis la bobine 5 vers la fente 10 et le rouleau 19 assure un renvoi du film exposé depuis la fente 11 vers le noyau 9 ou la bobine 8. Les axes, respectivement B et Ç, des rouleaux 18 et 19 sont parallèles à l'axe A des noyaux 6 et 9.

Les logements secondaires 16 et 17 constituent, selon l'invention et avec les rouleaux 18 et 19, des chicanes au passage de la lumière entre les fentes 10 et 11 et les logements principaux 4 et 7 auxquelles elles sont respectivement associées. Cette caractéristique de l'invention sera mieux comprise en relation avec les figures 5 et 6.

De préférence, les fentes 10 et 11 sont contenues, une fois les deux coques 2 et 3 assemblées, dans un plan frontal 20 (figure 2) d'accès à la portion 13. Les fentes 10 et 11 sont, chacune, situées sensiblement à proximité d'une des extrémités du plan frontal 20.

Pour faciliter la mise en place de la pellicule vierge dans le boîtier 1, lors de la fabrication de la cassette, chaque fente 10 ou 11 est, de préférence, ouverte à son extrémité du côté de l'extrémité libre de la paroi, respectivement 14 ou 15, dans laquelle elle est ménagée.

La seconde coque 3 comporte, dans son fond 21, un premier orifice 22 destiné au passage d'un axe principal (non représenté) d'un mécanisme d'entraînement intégré au dispositif de réception ou au bloc optique de la caméra.

L'axe principal du dispositif de réception est un axe dont une première portion est destinée à recevoir le second noyau 9 et est motrice. Une deuxième portion de l'axe principal est libre en rotation, ou légèrement freinée, et est destinée à recevoir le premier noyau 6. Les noyaux 6 et 9 sont, comme le montre la figure 3, dentés 26 sur leur surface interne pour pouvoir être liés en rotation à la portion de l'axe principal à laquelle ils sont respectivement associés. Les dents 26 des noyaux 6 et 9 n'ont pas été représentées à la figure 1 et le noyau 6 sur lequel est enroulée la bobine vierge 5 n'apparaît pas sur la figure 3. En variante, la deuxième portion de l'axe principal peut être motrice et la première portion libre en rotation.

La première portion de l'axe principal comporte une butée axiale sur laquelle repose la tranche inférieure du noyau 9 lorsque la cassette est mise en place dans le dispositif de réception.

L'orifice 22 est d'un diamètre légèrement supérieur au diamètre extérieur de l'axe principal, donc au diamètre intérieur des noyaux 6 et 9, et légèrement inférieur au diamètre extérieur des noyaux 6 et 9. Ainsi, le noyau 9 ne peut pas sortir du boîtier 1 assemblé.

Comme les noyaux 6 et 9 sont, lorsque la cassette est mise en place dans le dispositif de réception, logés dans le boîtier 1 avec un jeu axial et radial, l'axe principal impose, par la butée de sa première portion, un jeu entre le noyau 9 et le fond du boîtier 1 défini par le fond 21 de la seconde coque 3. De plus, l'épaisseur interne du boîtier 1 est telle que, lorsque les noyaux 6 et 9 sont en position sur l'axe principal, la bobine débitrice 5 n'est pas en contact avec la face interne de la coque 2.

Pour assurer un verrouillage des bobines 5 et 8 sur l'axe principal et leur éviter tout débattement axial lorsque la cassette est en position d'utilisation, l'invention prévoit de bloquer automatiquement le noyau 6 sur l'axe principal dès qu'il y est correctement engagé. Ces moyens de verrouillage seront décrits par la suite en relation avec les figures 5A à 5C.

Le fond 21 comporte également deux orifices secondaires 23 et 24 de passage d'axes secondaires (non représentés) du dispositif de réception. Ces axes secondaires sont destinés à s'engager dans les rouleaux 18 et 19 qui sont donc, selon l'in vention, creux. Le diamètre interne des rouleaux est, selon l'invention, dimensionné pour qu'ils s'engagent avec un léger jeu sur les axes secondaires qui sont libres en rotation. Ce jeu est, par exemple, de l'ordre de deux dixièmes de millimètre. De la même manière que pour l'orifice 22, le diamètre des orifices 23 et 24 est légèrement supérieur au diamètre des axes secondaires, donc au diamètre intérieur des rouleaux 18 et 19, et légèrement inférieur au diamètre extérieur des rouleaux 18 et 19.

Les rouleaux 18 et 19 associés aux axes secondaires assurent un positionnement idoine du film par rapport aux galets du dispositif de réception. Lors de la mise en place de la cassette dans le dispositif de réception, les axes secondaires s'engagent dans les rouleaux creux 18 et 19. Les rouleaux 18 et 19 sont, selon l'invention, en forme de capuchon de sorte que leur engagement sur les axes secondaires est limité axialement.

Le positionnement radial des rouleaux sur les axes secondaires est assuré par le film lui-même. En effet, la traction exercée par le film sur les rouleaux 18 et 19 empêche tout contact de ces rouleaux avec les parois des logements secondaires 16 et 17 dans lesquels ils se trouvent respectivement. De plus, cette traction garantit la liaison en rotation entre les rouleaux 18 et 19 et les axes secondaires auxquels ils sont respectivement associés malgré la légère différence de diamètre entre l'intérieur des rouleaux 18 et 19 et l'extérieur des axes secondaires. Les axes secondaires peuvent comporter des joints annulaires 29 (figure 4), par exemple en caoutchouc, pour améliorer la liaison en rotation de ces axes avec les rouleaux.

On notera que le jeu avec lequel sont logés les rouleaux 18 et 19 dans les logements secondaires 16 et 17 et le léger jeu avec lequel ces rouleaux 18 et 19 s'engagent sur les axes secondaires permet de compenser les tolérances de fabrication de ces rouleaux 18 et 19.

Le positionnement axial des rouleaux 18 et 19 sur les axes secondaires auxquels ils sont respectivement associés est, selon l'invention, soit effectué au moyen d'un capot du dispositif de réception qui vient recouvrir, au moins partiellement la cassette, soit au moyen des rouleaux 18 et 19 eux-mêmes.

Selon un premier mode de réalisation des moyens de positionnement axial des rouleaux 18 et 19, le fond 25 de la coque 2 comporte deux orifices, respectivement 27 et 28 (figure 1), coaxiaux avec les orifices 23 et 24. Le rôle de ces orifices 27 et 28 est de permettre le passage d'ergots (non repré- sentés) ménagés en saillie interne du capot pour venir pousser axialement les rouleaux, respectivement 18 et 19 sur les axes secondaires auxquels ils sont respectivement associés. Le diamètre des orifices 27 et 28 est légèrement supérieur au diamètre des ergots du capot pour éviter tout contact entre ces ergots et le boîtier 1. De préférence, les ergots sont montés sur ressort pour compenser les tolérances de fabrication de la cassette. En raison de la présence des orifices 27 et 28 dans la coque 2, les faces supérieures des rouleaux 18 et 19 comportent, de préférence, une gorge annulaire périphérique (53, figure 4). Cette gorge est destinée à coopérer avec jeu axial et radial, avec des nervures (44, figure 5A), saillantes vers l'intérieur de la coque 2 et ménagées au voisinage de la périphérie des orifices 27 et 28, pour constituer des chicanes au passage de la lumière depuis ces orifices 27 et 28.

La figure 4 représente un deuxième mode de réalisation des moyens de positionnement axial des rouleaux 18 et 19.

Les rouleaux 18 et 19 comportent, chacun, une bague métallique 30 encastrée dans leur périphérie interne. Cette bague 30 est destinée à coopérer avec au moins un aimant, ici deux aimants 31 et 32 diamétralement opposés, logés dans chaque axe secondaire 33 du dispositif de réception 34. Lorsque la cassette est mise en place dans le dispositif de réception, les aimants 31 et 32 de chaque axe secondaire 33 vont attirer les rouleaux 18 et 19 vers une position où ils referment leurs lignes de champ au moyen des bagues métalliques 30, par exemple en fer doux.

Ainsi, les rouleaux 18 et 19 sont automatiquement enfoncés axialement sur les axes secondaires auxquels ils sont respectivement associés, jusqu'à venir en butée sur un axe central 39 lié au dispositif de réception et sur lequel est montée, libre en rotation, une portion 38 de l'axe secondaire 33 destinée à coopérer avec un rouleau 18 ou 19. Un avantage de ce mode de réalisation est qu'il évite la présence des orifices 27 et 28 dans la coque 2 et ainsi la réalisation de chicanes au passage de la lumière depuis ces orifices.

Comme les deux bobines 5 et 8 sont dans des plans différents, l'axe secondaire associé au rouleau 18 est plus long que l'axe secondaire associé au rouleau 19. Les rouleaux 18 et 19 peuvent également présenter des longueurs différentes.

Cela sera par exemple le cas si, comme le représente la figure 1, l'épaisseur interne du boîtier 1 au niveau des axes B et Ç est la même qu'au niveau de l'axe A. De préférence, les rouleaux 18 et 19 sont cependant de la même longueur, choisie en fonction de la largeur du film auquel est destinée la cassette.

La coque 2 comporte alors des moyens pour limiter les déplacements axiaux du rouleau 19 et la coque 3 comporte des moyens pour limiter les déplacements axiaux du rouleau 18, comme cela sera décrit par la suite en relation avec les figures 5 et 6.

De préférence, chaque rouleau 18 et 19 comporte, à son extrémité ouverte, une gorge annulaire 35 (figure 4). Cette gorge 35 est destinée à coopérer, avec jeu axial et radial, avec une nervure 36, saillante vers l'intérieur du boîtier 1 et ménagée au voisinage de la périphérie de l'orifice, respectivement 23 ou 24, pour constituer une chicane au passage de la lumière depuis cet orifice.

De préférence, les nervures destinées à coopérer avec les gorges 35 et 53 sont ménagées dans un évidement 62 de la face interne des coques, respectivement 3 et 4. Cet évidement améliore l'étanchéité à la lumière en créant, avec les rouleaux 18 ou 19, une chicane au passage de la lumière dans les jeux axiaux entre les rouleaux et les coques 2 et 3, notament depuis la fente 10, respectivement 11. A la figure 4, seul un évidement 62 est visible dans la mesure où seule la coque 3 du boîtier 1 a été représentée.

La cassette selon l'invention est mise en position d'utilisation en engageant, par l'intermédiaire des orifices 22, 23 et 24, les noyaux 6 et 9 et les rouleaux 18 et 19 sur les axes principal et secondaires qui font saillie d'un fond du dispositif de réception 34. La boucle de film 13 est alors positionnée pour suivre le trajet imposé par les galets de guidage de la pellicule vers un presseur arrière. Le capot du dispositif de réception vient ensuite isoler la portion 13 de la lumière ainsi que les orifices 27 et 28 si la coque 2 en est pourvue. Selon l'invention, la cassette comporte des moyens propres à coopérer avec le fond du dispositif de réception pour verrouiller le boîtier 1 en position et pour assurer une étanchéité au passage de la lumière par les orifices 22, 23 et 24.

Ces moyens seront exposés en relation avec les figures 6.

Une caractéristique de la présente invention est que tous les constituants de la cassette, qui sont destinés à être en mouvement lors de l'entraînement du film, sont logés avec jeu dans le boîtier 1. De plus, aucun de ces constituants n'est en contact avec aucun élément fixe du boîtier 1 lorsque le film est en mouvement, c'est-à-dire lorsque la cassette est en position d'utilisation. Comme le film est uniquement en contact avec ces constituants mobiles, cela revient à dire que, lorsque le film est en mouvement, il n'est en contact avec aucun élément fixe, du boîtier 1 ou contenu dans ce dernier.

On remarque en effet que ni les rouleaux 18 et 19, ni les bobines 5 et 8, ni les noyaux 6 et 9 ne sont en contact avec les parois du boîtier 1 lorsque la cassette est utilisée dans le dispositif de réception. Bien entendu, le film lui-même ne touche pas non plus les parois des fentes 10 et 11 qui sont positionnées pour être adaptées aux positions des galets du dispositif de réception.

Un avantage de la présente invention est que les bobines 5 et 8 sont en permanence protégées de la lumière. Le chargement et le déchargement d'une cassette selon l'invention peuvent être effectués en pleine lumière sans risque de voiler la pellicule vierge ou le film exposé. Seule la portion 13, utilisée pour la mise en place de la pellicule dans les galets du dispositif de réception, est exposée à la lumière.

Un autre avantage de la présente invention est que la cassette ne génère pas de bruit acoustique lors des prises de vues alors même que ces constituants peuvent être réalisés avec des tolérances nettement plus importantes que celles du mécanisme d'entraînement et du dispositif de réception. En effet, les éléments mobiles contenus dans la cassette sont ajustés en position par les axes principal et secondaires du dispositif de réception. Comme ces éléments mobiles ne sont alors pas en contact direct avec le boîtier 1 et que le film n'est pas en contact avec les parois du boîtier, il n'y a pas de frottement susceptible de générer du bruit acoustique.

Le positionnement transversal du boîtier 1 est, selon l'invention, assuré par coopération des orifices 23 et 24 avec une base fixe 37 (figure 4) des axes secondaires 33. On doit en effet éviter que le boîtier 1 ne bouge par rapport au dispositif de réception faute de quoi ces parois risqueraient de venir en contact avec des éléments mobiles qu'il contient ou avec le film.

La base 37 est d'un diamètre légèrement supérieur à la portion 38 des axes secondaires qui coopèrent avec les rouleaux 18 et 19 et qui a été décrite plus haut. Le cas échéant, la base 37 peut avoir une forme légèrement tronconique (non représentée) pour faciliter l'engagement du boîtier 1 dont les orifices 23 et 24 peuvent, également, avoir une forme légèrement tronconique contraire.

On choisit, selon l'invention, d'assurer le positionnement transversal du boîtier 1 au moyen des axes secondaires dans la mesure où ils sont d'un diamètre inférieur au diamètre de l'axe principal. En raison de cette différence de diamètre, les tolérances absolues des diamètres des orifices 23 et 24 sont, en effet, inférieures aux tolérances absolues du diamètre de l'orifice principal 22.

Le boîtier 1 selon l'invention peut, bien entendu, être réalisé autrement que par les deux coques 2 et 3 illustrées aux figures. On pourra, par exemple, prévoir une seule coque dont la profondeur correspond à l'épaisseur (jeux compris) des bobines 5 et 8 et qui est fermée par une plaque. Les orifices 22, 23 et 24 seront réalisés, soit dans le fond de la coque unique, soit dans la plaque de fermeture en fonction de l'emplacement de la bobine réceptrice 8.

Les figures 5 et 6 illustrent un mode de réalisation des coques 2 et 3 constitutives d'un boîtier 1 d'une cassette selon l'invention.

Les figures 5A à 5C illustrent un mode de réalisation d'une première coque 2. La figure 5A est une vue en élévation depuis l'intérieur de la coque 2. La figure 5B est une vue en élévation depuis l'extérieur de la coque 2. La figure 5C est une vue en coupe selon la ligne B-B' de la figure 5B.

Comme le montre la figure 5A, la coque 2 définit, outre le logement 4 destiné à la bobine vierge 5, un premier logement secondaire 16 destiné au rouleau de renvoi 18. Pour des raisons de clarté, la bobine vierge 5, le noyau 6 et le rouleau 18 n'ont pas été représentés aux figures 5A et 5B. Le logement secondaire 16 est défini au moyen de cloisons 40 qui constituent, avec le rouleau 18, une chicane au passage de la lumière depuis la fente 10. Une telle chicane permet de protéger la bobine 5 contenue dans le logement 4. Les cloisons 40 sont, par exemple, agencées de manière à définir un logement de forme polygonale autour des rouleaux de renvoi. Un côté du polygone dirigé vers la bobine 5 est dépourvu de cloison pour permettre un passage de la pellicule.Les cloisons 40 sont agencées de manière à ce que la pellicule ne soit jamais en contact avec aucune des cloisons 40 lorsqu'elle est tendue par le mécanisme d'entraînement, quelle que soit la longueur de pellicule de la bobine 5. La fente 10 est ménagée dans une paroi 14 qui correspond à une des cloisons 40. La position de la fente 10 dépend de la position des galets du dispositif de réception. De préférence, au moins une cloison 40 sépare la paroi 14, de l'ouverture du logement 16 vers la bobine 5. Les nervures 44, destinées à coopérer avec des gorges annulaires ménagées en périphérie des faces supérieures des rouleaux 18 et 19, entourent, à la manière de la nervure 36 représentée à la figure 4, les orifices 27 et 28.

Le fond 25 comporte un évidement axial 41 d'un diamètre légèrement supérieur au diamètre externe du noyau 6. Cet évidement 41 définit le jeu radial de la bobine 5 lorsqu'elle est logée dans la coque 2, le noyau 6 étant d'une largeur quelque peu supérieure à la largeur du film pour s'engager avec jeu dans l'évidement 41. Cet évidement 41 est, par exemple, ménagé dans un bossage 52 (figure 5C), saillant vers l'extérieur du fond 25.

Selon l'invention, un disque 42 est logé dans l'évidement 41 entre le fond 25 et le noyau 6. Ce disque 42 est constitutif des moyens de verrouillage des noyaux 6 et 9 sur l'axe principal. Selon l'invention, le disque 42 est destiné à coopérer par aimantation avec l'extrémité libre de l'axe principal, pour empêcher tout débattement axial des bobines 5 et 8 lorsque la cassette se trouve dans le dispositif de réception.

Lorsque la cassette est positionnée sur le dispositif de réception par engagement des noyaux 6 et 9 et des rouleaux 18 et 19 sur les axes principal et secondaires, le verrouillage axial des noyaux 6 et 9, donc des bobines 5 et 9, est effectué automatiquement par le disque 42. En effet, dès que la distance qui sépare le disque 42 de l'extrémité libre de l'axe principal est suffisamment courte pour que l'attraction magnétique puisse s'opérer, le disque 42 vient se plaquer sur l'extrémité libre de l'axe principal. Il force ainsi le noyau 6 à s'engager convenablement sur la deuxième portion de l'axe principal. De plus, il empêche tout débattement axial des bobines 5 et 8 tant que la cassette est en position d'utilisation dans le dispositif de réception.

Le dos de la coque 2 comporte, en outre, une rainure saillante 45 constituant des moyens d'étanchéité au passage de la lumière entre le capot du dispositif de réception et le boîtier 1. En effet, lorsque la cassette est en position d'utilisation, la portion 13 qui circule dans le mécanisme d'entraînement ne doit pas être exposée à la lumière autrement que par le bloc optique. On prévoit donc, selon l'invention, une liaison du boîtier 1 au dispositif de réception qui soit étanche au passage de la lumière. La rainure 45 est, par exemple, destinée à écraser un joint dont est pourvue une face interne du capot du dispositif de réception. Le trajet de la rainure 45 est fonction de la constitution du capot et de la cassette selon l'invention pour définir une zone appropriée, étanche à la lumière.Dans l'exemple de réalisation représenté aux figures 5A à 5C, cette rainure 45 doit être telle que la zone d'étanchéité englobe les orifices 27 et 28.

Les figures 6A à 6C illustrent un mode de réalisation d'une seconde coque 3 d'une cassette selon l'invention. La figure 6A est une vue en élévation depuis l'intérieur de la coque 3. La figure 6B est une vue en élévation depuis l'extérieur de la coque 3. La figure 6C est une vue en coupe selon la ligne B-B' de la figure 6B.

La forme générale de la coque 3 est similaire à celle de la coque 2 illustrée aux figures 5 pour que les coques 2 et 3 puissent être assemblées l'une à l'autre, par exemple à forme contraire des extrémités libres 46 et 47 de leurs parois respectives, comme l'illustrent les figures 5C et 6C.

Comme le montre la figure 6A, la coque 3 définit, outre le logement 7 destiné à la bobine vierge 8, un second logement secondaire 17 destiné au rouleau de renvoi 19. Pour des raisons de clarté, la bobine vierge 8, le noyau 9 et le rouleau 19 n'ont pas été représentés aux figures 6A et 6B. Le logement secondaire 17 est, comme pour la coque 2, défini au moyen de cloisons 40 qui constituent, avec le rouleau 19, une chicane au passage de la lumière depuis la fente 11. La fente 11 est ménagée dans une paroi 15 qui correspond à une des cloisons 40. La position de la fente 11 dépend de la position des galets du dispositif de réception. De préférence, au moins une cloison 40 sépare la paroi 15 de l'ouverture du logement 17 vers la bobine 8.

Comme la coque 2, la coque 3 comporte un évidement 48 destiné à limiter les déplacements radiaux du noyau 9 (figure 5C). Comme pour le noyau 6, le noyau 9 est d'une longueur quelque peu supérieur à la largeur du film pour s'engager avec jeu dans l'évidement 48. L'orifice principal 22 est ménagé dans le fond de cet évidement 48. L'évidement 48 correspond, par exemple et comme l'évidement 41 de la coque 2, à un bossage 49 (figure 6C) saillant vers l'extérieur du fond 21.

Selon un exemple de réalisation des moyens de verrouillage de la cassette sur le dispositif de réception, des gorges 50 sont ménagées en saillie du fond 21. Ces gorges 50 sont destinées à coopérer, à forme contraire, avec un organe de verrouillage (non représenté) associé au dispositif de réception pour assurer un maintien du boîtier 1. Les gorges 50 sont, par exemple, destinées à coopérer, à forme contraire, avec l'organe de verrouillage vissé, par exemple, à quart de tour.

De préférence, l'organe de verrouillage comporte alors des moyens pour faciliter l'extraction de la cassette du dispositif de réception. De tels moyens peuvent, par exemple, être constitués d'une ou plusieurs cames (non représentées) ménagées hors des gorges 50 et/ou sur l'organe de verrouillage pour pousser le boîtier, lors d'une rotation de l'organe de verrouillage vers une position où il libère la cassette. Cela facilite, en particulier, la désolidarisation du disque 42, de l'aimant de l'axe principal. De plus, cela permet que la cassette soit dégagée des axes principal et secondaires en toute sécurité pour ces axes et pour la cassette.

Les moyens de verrouillage de la cassette peuvent également être réalisés, par exemple par aimantation, en logeant dans la cassette, ou dans le boîtier 1, un élément métallique destiné à coopérer avec un aimant du dispositif de réception.

Le fond 21 comporte également une rainure 51 propre à coopérer avec un joint d'étanchéité à la lumière que comporte le dispositif de réception. Le trajet de la rainure 51 dépend de la constitution du dispositif de réception et de la cassette selon l'invention. Ici, cette rainure 51 définit, avec le joint d'étanchéité du dispositif de réception, une zone d'étanchéité qui englobe les orifices 22, 23 et 24.

Dans l'exemple de réalisation représenté aux figures 5 et 6, les moyens de limitation des déplacements axiaux des rouleaux 18 et 19 sont directement constitués par la forme des coques 2 et 3 au niveau de ces rouleaux. Dans la coque 2 (figures 5A et 5B), une première extrémité axiale 54 du logement 16 est sensiblement coplanaire avec le fond 25. Par contre, la coque 2 définit, pour le logement 17, une première extrémité axiale 55 qui est sensiblement coplanaire avec les extrémités libres 46 des parois de la coque 2. Dans la coque 3 (figures 6A et 6B), une seconde extrémité axiale 56 du logement 17 définie par cette coque 3 est sensiblement coplanaire avec le fond 21.Par contre, la coque 3 définit, pour le logement 16, une seconde extrémité axiale 57 qui est sensiblement coplanaire avec les extrémités libres 47 des parois de la coque 3, donc sensiblement coplanaire avec l'extrémité 55 du logement 16. Selon cet exemple de réalisation, les rouleaux 18 et 19 présentent des longueurs identiques.

Selon une variante de réalisation non représentée, les deux logements 16 et 17 sont définis par une même coque, par exemple la coque 3. La forme générale du boîtier 1 est similaire à celle exposée en relation avec les figures 5 et 6.

Par contre, la liaison entre les coques 2 et 3 du côté du plan frontal 20 n'est pas, selon cette variante, parallèle aux fonds 21 et 25 des coques. Cette liaison est inclinée par rapport aux fonds 21 et 25 pour que la coque 3 définisse les deux logements 16 et 17. Les extrémités 54 et 56 des logements 16 et 17 sont toujours coplanaires avec les fonds, respectivement 25 et 21, des coques 2 et 3. Les extrémités 55 et 57 sont toujours sensiblement coplanaires entre elles mais sont, ici, toutes deux définies dans la coque 3 de même que les cloisons 40 relatives aux deux logements 16 et 17. Les fentes 10 et 11 sont, dans ce cas, toutes deux ménagées dans une paroi de la coque 3.Un avantage d'une telle variante est que les rouleaux 18 et 19 restent dans leurs logements respectifs lors de l'assemblage des deux coques 2 et 3, la coque 2 pouvant alors être rapportée à la manière d'un couvercle, sans risque que le rouleau 19 quitte son logement.

La figure 7 représente un mode de réalisation d'un disque 42 de verrouillage axial des noyaux 6 et 9 sur l'axe principal. Selon l'invention, le disque 42 comporte des moyens permettant de le positionner radialement sur l'axe principal.

Ces moyens sont destinés à assurer que le disque 42 est coaxial avec l'axe principal pour éviter qu'il ne touche le boîtier 1 lors de la rotation des bobines.

Ces moyens de positionnement radial sont, par exemple, constitués d'un épaulement tronconique 43 dirigé vers l'orifice 22. Cet épaulement 43 peut ainsi coopérer, à la manière d'une came, avec un évidement de forme contraire ménagé à l'extrémité de l'axe principal. Lorsque le disque 42 est attiré, par aimantation, par l'axe principal, il se positionne donc de manière coaxiale avec cet axe principal.

L'emploi d'un tel disque 42 rend particulièrement simple la réalisation des moyens de verrouillage des noyaux 6 et 9 sur l'axe principal. En effet, l'attraction magnétique n'a pas besoin d'être très importante dans la mesure où, lorsque le film est entraîné, les forces appliquées aux bobines sont dynamiquement radiales. Un aimant dont la force est supérieure au poids des bobines 5 et 8 (film et noyaux 6 et 9 compris) suffit donc pour éviter de perdre le maintien axial lorsque la cassette est en place dans le dispositif de réception. Le disque 42 est, par exemple, métallique si l'extrémité libre de l'axe principal est aimantée. Le disque 42 peut également être luimême aimanté.

La figure 8 représente, en coupe, un mode de réalisation d'un noyau 6 ou 9 selon l'invention. Comme cela a déjà été dit précédemment, la longueur des noyaux 6 et 9 est supérieure à la largeur du film représenté ici sous la forme des bobines 5 et 8. Les deux extrémités de chaque noyau comportent, selon ce mode de réalisation, des épaulements, respectivement 58 et 59.

Les épaulements 58 sont destinés à s'engager, avec jeu, dans les évidements 41 et 48 des coques, respectivement 2 et 3, comme cela a été exposé en relation avec les figures 5 et 6.

Les épaulements 49 des noyaux 6 et 9 sont en regard l'un de l'autre et imposent un écart entre les deux bobines 5 et 8.

Cet écart permet, selon ce mode de réalisation, de séparer les deux logements 4 et 7 (figure 1) par une plaque centrale 60. Cette plaque 60 est liée au boîtier 1 en étant, par exemple, pincée entre les bossages adaptés ménagés dans les faces internes des parois des coques 2 et 3 au voisinage de leurs extrémités libres 46 et 47. La plaque 60 comporte, en son centre, un trou 61 permettant d'éviter qu'elle ne touche les noyaux 6 et 9. De même, l'épaisseur de cette plaque 60 ainsi que la hauteur des épaulements 49 est choisie pour que la plaque 60 ne touche pas les bobines 5 et 8 lorsque la cassette est en position d'utilisation.

Un avantage de prévoir les épaulements 48 est que cela permet d'éviter d'avoir à réaliser les bossages 49 et 52 dans les coques 2 et 3. Le diamètre de l'orifice 22 est alors compris entre le diamètre des épaulements 48 et le diamètre externe des noyaux 6 et 9 dans leur partie médiane. Le bossage 52 (figure 5C) est, dans ce cas, remplacé par une nervure circulaire ménagée en saillie de la face interne de la coque 2 pour jouer le rôle de l'évidement 41.

Selon un autre mode de réalisation non représenté, chaque bobine 5 et 8 comporte des joues latérales de maintien axial du film qu'elle contient. Ces joues sont, de préférence, en un matériau opaque pour protéger les bobines de la lumière susceptible d'entrer par l'orifice 22.

Un avantage de la présente invention est que le boîtier 1 peut être aisément obtenu par injection de matière plastique. Les rouleaux 18 et 19, la bobine 5 enroulée sur le noyau 6, le noyau récepteur 9 et le disque 42 sont placés dans le boîtier 1 avant assemblage des deux coques 2 et 3 qui le constituent. La boucle 13 est également réalisée préalablement à la fermeture du boîtier 1 en liant l'amorce 12 au noyau 9.

Un autre avantage de la présente invention est que la cassette ne comportant plus d'éléments mécaniques de haute précision, elle peut être à usage unique (jetable) . Comme, aussi bien la bobine vierge 5 que le film exposé 8 sont protégés par le boîtier 1, une cassette selon l'invention peut servir de moyen de stockage des films avant exposition et avant développement. On évite ainsi le recours aux boîtes de stockage classiques.

Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, le dimensionnement de ses constituants dépend, notamment, de la largeur de film à laquelle la cassette est destinée.

Claims (13)

REVENDICATIONS

1. Cassette pour film cinématographique comportant un boîtier (1) étanche à la lumière contenant une bobine de film vierge (5) et propre à contenir, après prises de vues, une bobine de film exposé (8), caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de positionnement desdites bobines (5, 8) et du film pour que, dans une position d'utilisation dans un dispositif de réception associé à une caméra de prise de vues, aucun élément mobile, situé à l'intérieur dudit boîtier (1) et avec lequel le film est en contact, ne soit en contact avec un élément fixe du boîtier (1).

2. Cassette pour film cinématographique selon la revendication 1, caractérisée en ce que lesdits moyens de positionnement desdites bobines (5, 8) comportent des moyens (42) propres à coopérer avec un axe principal d'un mécanisme d'entraînement que comporte ledit dispositif de réception et qui est destiné à pénétrer dans ledit boîtier (1) par un orifice principal, pour positionner et maintenir axialement, sur ledit axe principal, des noyaux coaxiaux (6, 9) autour desquels sont enroulées lesdites bobines (5, 8).

3. Cassette pour film cinématographique selon la revendication 2, caractérisée en ce que lesdits moyens de maintien sont constitués d'un disque (42) logé, avec jeu, dans une face interne d'une paroi (25) dudit boîtier (1) qui est opposée à une paroi (21) dans laquelle est ménagé ledit orifice principal (22), ledit disque (42) étant propre à coopérer par aimantation avec une extrémité libre dudit axe principal.

4. Cassette pour film cinématographique selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce que ledit boîtier (1) comporte des moyens pour limiter, avec jeu et lorsque la cassette est dans une position de stockage hors dudit dispositif de réception, les déplacements axiaux et radiaux desdits noyaux (6, 9).

5. Cassette pour film cinématographique selon la revendication 4, caractérisée en ce que lesdits moyens de limitation, avec jeu, des déplacements desdits noyaux (6, 9) sont constitués, pour les déplacements axiaux, par l'épaisseur de logements principaux (4, 7) que définit le boîtier (1) pour lesdites bobines (5, 8) et, pour les déplacements radiaux, par des évidements circulaires (41, 48), ménagés dans des faces internes du boîtier (1) et qui sont en regard d'une face desdits noyaux (6, 9).

6. Cassette pour film cinématographique selon la revendication 4 ou 5, caractérisée en ce que lesdits noyaux (6, 9) présentent une longueur supérieure à la largeur du film auquel ils sont destinés et comportent, au voisinage de chacune de leurs extrémités, un épaulement (58, 59) constitutif des moyens de limitation, avec jeu, de leurs déplacements axiaux et radiaux.

7. Cassette pour film cinématographique selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que lesdits moyens de positionnement dudit film comportent un rouleau creux (18, 19) associé à chaque bobine (5, 8), chaque rouleau (18, 19) étant destiné à renvoyer le film depuis ladite bobine (5, 8) à laquelle il est associé vers une fente (10, 11) de communication avec l'extérieur dudit boîtier (1) et étant propre à être engagé, avec jeu radial, dans un axe secondaire que comporte ledit dispositif de réception.

8. Cassette pour film cinématographique selon la revendication 7, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (30) pour positionner, axialement, chaque rouleau de renvoi (18, 19) sur l'axe secondaire auquel il est associe.

9. Cassette pour film cinématographique selon la revendication 8, caractérisée en ce que lesdits moyens de positionnement axial d'un rouleau de renvoi (18, 19) sont constitués d'une bague (30), insérée dans la périphérie interne dudit rouleau (18, 19) et propre à coopérer avec au moins un aimant (31, 32) que comporte ledit axe secondaire (33) auquel le rouleau de renvoi (18, 19) est associe.

10. Cassette pour film cinématographique selon l'une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisée en ce que ledit boîtier (1) définit deux logements secondaires (16, 17) destinés à recevoir, avec jeu axial et radial, lesdits rouleaux de renvoi (18, 19), lesdites fentes (10, 11) étant ménagées dans des parois (14, 15) desdits logements secondaires (16, 17) et une paroi (21) dudit boîtier (1) comportant deux orifices secondaires (23, 24) de passage desdits axes secondaires.

11. Cassette pour film cinématographique selon la revendication 10, caractérisée en ce que lesdits logements secondaires (16, 17) constituent, en outre, des chicanes au passage de la lumière entre lesdites fentes (10, 11) et lesdites bobines (5, 8).

12. Cassette pour film cinématographique selon les revendications 2 et 7, caractérisée en ce que ledit boîtier (1) est constitué d'une première coque (2) définissant un premier logement principal (4) destiné à ladite bobine de film vierge (5), d'une seconde coque (3) définissant un second logement principal (7) destiné à ladite bobine de film exposé (8), chacune desdites fentes (10, 11) étant ménagée dans une paroi (14, 15) d'au moins une desdites coques (2, 3) avec une direction longitudinale parallèle à la direction axiale (A) desdits noyaux (6, 9) et lesdits orifices principal (22) et secondaires (23, 24) étant ménagés dans un fond (21) d'une desdites coques (2, 3).

13. Cassette pour film cinématographique selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de verrouillage (50) propres à coopérer avec un organe de verrouillage dudit boîtier (1) sur ledit dispositif de réception, et des moyens d'étanchéité (45, 51) propres à coopérer avec des moyens correspondants que comporte ledit dispositif de réception pour isoler de la lumière au moins une portion de film (13) externe au boîtier (1).