FR2734959A1 - Moteur electrique a courant alternatif - Google Patents

Abstract

L'invention a trait à un moteur électrique à courant alternatif, tout particulièrement un moteur du type tubulaire pour volet roulant, store ou analogue, comprenant un rotor (3) monté en rotation dans un stator (2) traversé par au moins un bobinage (7) dont les fils électriques définissent des chignons (9, 10) aux extrémités dudit stator (2). Ce moteur électrique comporte des moyens de protection isolants (17), sous forme d'un embout tronconique (18), ainsi qu'une coupole de protection isolante (33), protégeant, respectivement, intérieurement et extérieurement le chignon (10) se situant, par rapport au stator 2, à son extrémité opposée (11) à la direction d'engagement du ou des bobinages (7). La présente invention concerne tous les moteurs électriques à courant alternatif.

Description

L'invention a trait à un moteur électrique à courant alternatif, tout particulièrement un moteur du type tubulaire pour volet roulant, store ou analogue, comprenant un rotor monté en rotation dans un stator traversé par au moins un bobinage dont les fils électriques définissent des chignons aux extrémités dudit stator, ce moteur électrique comportant, en outre, des moyens de protection isolants sous forme d'un embout tronconique venant chemiser, intérieurement, le chignon se situant, par rapport au stator, à son extrémité opposée à la direction d'engagement des bobinages, cet embout tronconique comportant, à sa base une ouverture de section au moins égal à l'alésage du stator tandis que le sommet de cet embout tronconique délimite une ouverture autorisant, au moins, le passage de l'arbre du rotor.

La présente invention trouvera son application dans le domaine des moteurs électriques à courant alternatif en général. Toutefois, on notera un intérêt tout particulier pour les moteurs de petite dimension, tels que les moteurs tubulaires destinés à 1' entraînement de volets roulants, stores ou analogues.

Un moteur électrique à courant alternatif comporte un rotor dont l'arbre est maintenu en rotation, à ses extrémités, dans des paliers appropriés. Ce rotor est monté dans un stator qui comporte, au niveau de sa paroi interne, des rainures axiales, encore dénommées encoches, à même d'accueillir des gaines isolantes traversées par les fils électriques d'un ou plusieurs bobinages.

A ce propos, lorsque le moteur est du type réversible, il comporte un bobinage principal et un bobinage auxiliaire. Quoi qu'il en soit, les fils électriques de ce ou ces bobinages définissent, aux extrémités du stator, des chignons qui posent bon nombre de problèmes lors du montage et de l'assemblage du moteur.

Tout particulièrement, il faut absolument éviter que l'un de ces fils correspondant aux chignons ne rentre en contact avec le rotor, après assemblage, sans quoi ce fil électrique risque de se casser sous 1' entraînement dudit rotor et peut être à 1' origine d'une défaillance fonctionnelle.

En fait, lton rencontre tout particulièrement de tels risques au niveau du chignon formé par les fils du ou des bobinages, à l'extrémité opposée du stator par rapport au sens d'introduction desdits bobinages dans les encoches isolées. En effet, en raison des résistances dues aux frottements rencontrés par ce ou ces bobinages au moment de les introduire dans lesdites encoches, sous l'impulsion d'un mandrin introducteur approprié, les fils électriques se décalent les uns par rapport aux autres. Aussi, le chignon défini à la sortie du stator, ceci par rapport à la direction d'introduction, vient se resserrer sur l'axe de ce stator. Ceci est plus particulièrement illustré dans la figure 1 du dessin ci-joint qui sera présenté plus en détail dans la description qui va suivre.Par conséquent, 1' ouverture qui persiste au centre de ce chignon est particulièrement réduite, voire inexistante pour des petits moteurs, n' autorisant pas le passage de l'arbre du rotor.

Pour remédier à cela, l'on procède, à l'heure actuelle, à une intervention manuelle pour écarter les unes des autres les boucles décrites par les fils du ou des bobinages et définissant le chignon de manière à agrandir 1' ouverture au centre.

Très souvent, ce chignon est, en outre, recouvert par un ruban adhésif pour éviter que l'un des fils électriques ne soit accroché lors de l'introduction du rotor ou encore qu'il ne touche l'arbre d'où résulterait, à la longue, un défaut de fonctionnement.

Dans tous les cas, ce n' est qu' après avoir conformé le chignon que celui-ci peut être habillé au moyen d'une coiffe protectrice.

Celle-ci se présente sous forme d'un capuchon comportant un flasque circulaire muni, en son centre, d'un orifice servant au passage de l'arbre du rotor. Ce capuchon comporte, également, une virole extérieure et une virole intérieure définissant un logement annulaire à l'intérieur duquel prennent position les fils électriques correspondant au chignon à protéger. Là encore, il y a lieu d'observer que l'application d'une bande adhésive présente tout son intérêt puisqu' au moment du montage de la coiffe il faut à tout prix éviter que la virole interne n'entraîne un fil électrique qui pourrait alors se coincer entre le rotor et le stator. De la même manière, cette bande adhésive évite que la coiffe ne mette en contact, lors de son montage, un tel fil électrique avec les tôles du stator.

Parallèlement, à cela il faut observer que l'on connaît déjà, au travers du document 2.295.608, des moyens de protection isolants venant chemiser, intérieurement, le chignon se situant, par rapport au stator, à son extrémité opposée à la direction d'engagement des bobinages. En fait, de tels moyens de protection isolants se présentent sous forme d' un embout tronconique comportant, à sa base, une ouverture de section au moins égale à l'alésage du stator, tandis que le sommet de cet embout tronconique délimite une ouverture autorisant le passage de l'arbre du rotor.Finalement, un tel embout tronconique, s'il répond au problème de l'entraînement des fils du côté interne de ce chignon se situant, par rapport au stator, à l'extrémité opposée à la direction d'engagement des bobinages, il ne protège nullement ce chignon extérieurement et reste donc posé le problème de l'entraînement des fils électriques lors du positionnement de la coiffe.

Quant au chignon situé à l'extrémité opposée du stator c' est-à- dire du côté où s'effectue l'introduction des bobinages dans les encoches, il a tendance contrairement au chignon précédent à s'évaser et, donc, à s'écarter de l'axe du rotor. Toutefois, l'on observera que dans le cadre de ce chignon, 1' ouverture centrale doit être beaucoup plus importante puisqu' elle doit être suffisante pour autoriser le passage du rotor tout entier. De plus, les fils électriques du bobinage sont, dans ce cas, moins tendus de sorte que les boucles sont plus libres les unes par rapport aux autres sans compter qu'elles sont également plus longues et il est plus facile de venir accrocher l'une d'elle sans que l'on s'en aperçoive.Par conséquent, il est là, aussi, indispensable d'envelopper ce chignon, situé du côté de l'introduction des bobinages, au moyen d'un ruban adhésif, opération qui, bien sûr, ne peut être menée que manuellement.

L' on remarquera au passage que dans ce document antérieur précédeédent cité à savoir FR-A-2.295.608, il est encore décrit une cage d'enveloppe externe à même de maintenir, extérieurement, les fils de bobinage correspondant à ce chignon. En fait, cette cage d'enveloppe est positionnée sur le stator avant même que lton procède à l'introduction du ou des bobinages dans les encoches.

L'on remarque, par ailleurs, la présence au niveau de la cage d'enveloppe, d'un anneau de matière isolante pourvu de languettes prenant appui sur ledit stator en se positionnant entre les encoches de ce dernier.

Si une telle cage d'enveloppe répond, parfaitement, au problème de l'entraînement des fils électriques, extérieurement au chignon, notamment au travers d'une isolation parfaite par rapport au stator, le problème reste posé au niveau de l'ouverture de ce chignon au travers de laquelle 1' on vient, introduire, ultérieurement, le rotor. De plus, comme indiqué précédemment, le chignon précisément, situé de ce côté de 1' introduction des bobinages, a tendance, contrairement au chignon situé à 1' extrémité opposée, à s'évaser. Or, la cage d'enveloppe ne présentant aucune souplesse radiale, elle peut, en définitive, gêner ou, plus précisément, contraindre les différents fils électriques lors de leur introduction dans les encoches de sorte que les risques de rupture sont accrus.

A titre subsidiaire, l'on observera qu'il est également connu, au travers du document US-4.217.514, un moteur électrique muni de moyens de protection isolants disposés sous le chignon se situant, par rapport au stator, à son extrémité opposée à la direction d'engagement du bobinage. En fait, ces moyens de protection isolants sont, là aussi, constitués par un embout tronconique comportant, à sa base, une ouverture de section au moins égale à l'alésage du stator, tandis qu'au sommet de cet embout, celui-ci comporte un orifice autorisant au moins le passage de l'arbre du rotor. Il est également fait observer que cet embout tronconique est positionné sous ce chignon en passant au travers de l'alésage du stator.Finalement, au moyen d'un fil isolé l'on vient emprisonner, extérieurement, les fils électriques des bobinages en procédant à une opération assimilable à un lacage.

En conséquence, lton observera qu' aucune des solutions proposées jusqu' à ce jour ne permet d'envisager de concevoir un moteur électrique et son montage de manière automatisée. En effet, ce n'est qu'au travers d'une intervention manuelle qu'il est possible de maîtriser, en assurant leur maintien les fils électriques des chignons définis à chacune des extrémités du stator et d'éviter, ainsi, la rupture de l'un de ces fils ou sa mise en court-circuit lors du montage du rotor ou au moment de positionner les coiffes de protection.

La présente invention se veut à même, précisément, de répondre à 1' ensemble de ces inconvénients de sorte que chacune des opérations de fabrication d'un tel moteur électrique, notamment lorsqu'il s'agit de moteurs de petite dimension, puisse être automatisée, afin de gagner, non seulement, en coût de fabrication, mais, essentiellement, en fiabilité. L'on observera, en effet, que la pose des rubans adhésifs, tel qu' exposé précédemment, est une opération nécessitant une attention toute particulière et sans relâche, sans compter qu'elle est également éprouvante physiquement puisqu'il faut, sans cesse, répéter les mêmes opérations consistant notamment à conformer les chignons manuellement en repoussant les fils électriques des bobinages sous contrainte.

A cet effet, l'invention concerne un moteur électrique à courant alternatif, tout particulièrement un moteur du type tubulaire pour volet roulant, store ou analogue, comprenant un rotor monté en rotation dans un stator traversé par au moins un bobinage dont les fils électriques définissent des chignons aux extrémités dudit stator, ce moteur électrique comportant, en outre, des moyens de protection isolants sous forme d'un embout tronconique venant chemiser, intérieurement, le chignon se situant, par rapport au stator, à son extrémité opposée à la direction d'engagement du ou des bobinages, cet embout tronconique comportant à son sommet une ouverture autorisant, au moins, le passage de l'arbre du rotor, caractérisé par le fait qu'il comporte, en combinaison, une coupole de protection isolante coiffant extérieurement le chignon se situant, par rapport au stator, à son extrémité opposée à la direction d'engagement du ou des bobinages, ladite coupole comportant une base annulaire de diamètre interne au moins égal au diamètre interne du stator augmenté de deux fois la profondeur des encoches ménagées dans ce dernier, tandis qu'à son sommet, cette coupole comporte une ouverture de section au moins égale à celle de l'ouverture ménagée au sommet de l'embout tronconique.

Avantageusement, depuis la base annulaire de ladite coupole jusqu'à son sommet s'étendent au moins deux languettes élastiquement mobiles radialement, permettant à cette coupole de se conformer à la forme externe du chignon.

Selon l'invention, ce moteur électrique comporte, en outre, une cage d'enveloppe cylindrique positionnée à 1' extrémité du stator d'où sont introduits les bobinages et présentant la particularité d'être radialement élastique, notamment dans sa partie venant en applique sur ledit stator. Avantageusement, cette cage d'enveloppe est positionnée sur cette extrémité du stator, soit préalablement à l'introduction des bobinages dans les encoches, soit simultanément au cours de cette introduction.

Finalement, selon l'invention, ce moteur électrique comporte, en outre, des moyens de protection isolants prépositionnés du côté interne au chignon se situant à 1' extrémité du stator d' où sont engagés les bobinages. Ces moyens de protection isolants étant constitués par les gaines isolantes disposées à l'intérieur des encoches du stator et qui sont, en partie, prolongées à 1' extrémité de ce dernier où cette introduction des fils électriques a lieu.

Au vu de ce qui précède, l'on observe, tout d'abord, que l'on maîtrise, parfaitement, le problème que pose, notamment dans le cadre de moteurs électriques de petite dimension, la configuration du chignon se situant, par rapport au stator à son extrémité opposée à la direction d'introduction des bobinages. En effet, cette opération, exécutée jusqu' à présent manuellement s' avérait particulièrement contraignante.

En fait, la présente invention a su résoudre, simultanément, le problème du risque d'entraînement de fils électriques correspondant à l'autre chignon, situé du côté opposé et au travers duquel l'on vient positionner le rotor à l'intérieur du stator.

D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre se rapportant à un mode de réalisation qui n'est donné qu'à titre d'exemple indicatif et non limitatif.

La compréhension de cette description sera facilitée en se référant aux dessins joints en annexe et dans lesquels
- la figure l est une vue schématisée et en coupe d'un stator de moteur électrique conforme à l'invention
- la figure 2 est une vue schématisée et en coupe d'un stator dont les chignons ont, en outre, été recouverts au moyen de coiffes
- les figures 3 et 4 correspondent à des représentations schématisées en perspective du stator tel qu' illustré dans la figure i
- la figure 5 est une vue schématisée en perspective de 1' embout tronconique
- la figure 6 est une vue schématisée en perspective de la coupole de protection isolante disposée du côté du stator, opposée à celui d'où sont introduits les bobinages
- la figure 7 est une vue schématisée en perspective de la cage d'enveloppe
- la figure 8 est une vue schématisée et en coupe d'une gaine isolante disposée dans une encoche et constituée, en définitive, par un jeu de deux cales d' encoches
- la figure 9 est une vue de détail schématisée et en coupe d'un stator, illustrant le prolongement, à l'une des extrémités de ce dernier, de la cale d'encoche interne
- la figure 10 est une représentation schématisée du mandrin autorisant la mise en place de l'embout tronconique.

La présente invention telle que représentée, plus particulièrement, dans les figures l à 4, concerne un moteur l à courant alternatif qui, de ce fait, comporte un stator 2 à l'intérieur duquel est monté en rotation un rotor 3, ce dernier n' étant matérialisé que par des traits discontinus dans la figure 2.

Plus précisément, le stator 2 comporte un alésage 5 dont la paroi 4 présente des rainures axiales 6 dénommées, encore, encoches. En fait, dans ces encoches 6 sont insérées des gaines isolantes 6A constituées par un jeu de deux cales d'encoches 6B, 6C qui, telles que visibles dans la figure 8, sont de section approximative en U , dont l'une 6B, dénommée externe, est positionnée à l'intérieur d'une encoche 6 et vient donc tapisser les parois de cette dernière. L'autre cale d'encoche 6C, dénommée interne est insérée dans la première 6B, dans une position renversée par rapport à cette dernière de manière, précisément, à définir une gaine isolante.

Ces gaines isolantes 6A sont, en fait, traversées par les fils électriques d'un ou plusieurs bobinages 7. A ce propos, après enroulement du fil électrique pour la conception du ou des bobinages 7, ceux-ci sont insérés dans lesdites gaines isolantes 6A depuis une extrémité 8 du stator 2 au moyen d'un mandrin introducteur de conception appropriée.

Quoi qu'il en soit, ce ou ces bobinages 7 définissent, de part et d' autre du stator 2, des chignons 9, 10 qui, comme cela apparaît dans les figures l et 2, ne présentent pas la même configuration selon qu'il s'agit du chignon 9 se situant à l'extrémité 8 du stator 2 d'où sont insérés ce ou ces bobinages 7, dans les encoches 6 ou du chignon 10 se situant à l'extrémité opposée il de ce stator 2, ceci par rapport à cette direction d'introduction 12 du ou des bobinages 7.

En effet, sous l'influence des forces de frottement rencontrées par les fils d'un bobinage 7 à l'intérieur des gaines isolantes 6A, ces fils sont amenés à se décaler les uns par rapport aux autres d'où résulte le resserrement des boucles 13, 14 du chignon 10 autour de l'axe 15 du moteur l et, donc, en direction de l'arbre 16 du rotor 3.

Aussi, il y a tout lieu de faire en sorte qu'au moment du montage du rotor 3, celui-ci n'accroche aucun fil électrique, notamment au passage de l'arbre 16 sous ce chignon resserré 10.

Ainsi, selon l'invention, il est prévu des moyens de protection isolants 17 à même de chemiser, intérieurement, le chignon repéré 10 se situant, par rapport au stator 2, à son extrémité 11 opposée à la direction d'engagement 12 des bobinages 7. En fait, il y a lieu de remarquer que ces moyens de protection isolants 17 sont insérés sous ce chignon 10 depuis 1' extrémité 8 du stator 2. Tout particulièrement, ces moyens de protection isolants 17, préférentiellement sous forme d' un embout tronconique 18, décrit plus en détail ci-dessous, venant se loger sous le chignon 10 en passant par l'alésage 5 du stator 2, progressent dans le sens des fils électriques. Ainsi, on évite tout risque qu'un fil électrique fou entre en contact avec le rotor 3.

Lesdits moyens de protection isolants 17 ont également pour fonction de conformer ce chignon 10 de sorte qu'il n'y ait aucune interférence entre ce dernier et l'arbre 16 dudit rotor 3. Dans ce but, ils provoquent, simultanément, 1' écartement des boucles 13, 14 de ce chignon 10. A ce propos, celui-ci étant, ainsi, totalement chemisé, intérieurement, par 1' intermédiaire de ces s moyens de protection isolants 17, cet t écartement des boucles 13, 14 doit être simplement suffisant par rapport au problème de fonctionnalité à résoudre. Ainsi, l'on peut rechercher, par ce moyen, l'obtention d'un passage suffisant pour l'arbre 16 du rotor 3.Cependant, tel que cela sera décrit plus en avant, l'embout tronconique 18 peut également écarter ces boucles 13, 14 de telle sorte qu'il soit possible de disposer, dans l'ouverture ainsi définie au centre du chignon 10, un palier support de l'arbre 16 de ce rotor 3.

En fait, cet embout tronconique 18, visible dans les figures 1, 2 et plus particulièrement dans la figure 5, comporte, à sa base 19, une ouverture 20 de section au moins égale à l'alésage 5 du stator 2. En fait, une fois positionné sous le chignon 10, le chant inférieur 21 de cet t embout tronconique 18 est destiné à prendre appui sur l'extrémité 11 de ce stator 2, en bordure 23 de l'alésage 5. Quant au sommet 24 de cet embout tronconique 18, il présente une collerette cylindrique 24A délimitant une ouverture 25 autorisant au moins le passage de l'arbre 16 du rotor 3. Tel que visible, notamment dans la figure 1, la hauteur totale 26 de cet embout tronconique 18 est sensiblement supérieure à la hauteur 27 du chignon 10 de sorte que ladite collerette cylindrique 24A soit en mesure de se présenter saillante au-dessus de ce chignon 10.En fait, l'on observera que sur ce chignon 10, situé à cette extrémité 11 du stator 2, l'on vient positionner une coiffe 28 se présentant sous forme d'un capuchon comportant un flasque annulaire 29 solidaire d'une virole externe 30 de diamètre sensiblement égal à celui du stator 2. Par ailleurs, au niveau du flasque annulaire 29 est ménagée une rainure annulaire 29A à même d'accueillir la partie saillante, par rapport au chignon 10, de la collerette cylindrique 24A.

En définitive et selon un mode de réalisation préférentiel, cette rainure annulaire 29A est aménagée autour d'un manchon support de palier 32 équipant, en son centre, le flasque annulaire 29 et s'étendant, au moins en partie, en direction du stator 2.

Ainsi, une fois monté, ce manchon 32 vient s'insérer dans l'ouverture 25 définie au sommet 24 de l'embout tronconique 18 et délimitée par la collerette cylindrique 24A ceci de manière à prendre position, au moins en partie, sous le chignon 10. Dans ce manchon 32 est inséré le palier recevant l'extrémité de l'arbre 16 du rotor 3.

Selon une caractéristique particulière de la présente invention, il est prévu avant même d'introduire les bobinages 7 dans les encoches 6 du stator 2, d'équiper, celui-ci à son extrémité 11, opposée à celle 8 située du côté où s s'effectue, précisément, cette introduction des bobinages 7, d'une coupole de protection isolante 33 munie d'une base annulaire 34 de diamètre interne 35 au moins égal au diamètre de l'alésage 5 dans le stator 2 augmenté de deux fois la profondeur 36 d'une encoche 6. Tandis qu'à son sommet 37, cette coupole 33 comporte une ouverture 38 au moins égale à 1' ouverture 25 ménagée dans le sommet 24 de 1' embout tronconique 18.Par ailleurs, cette coupole 33 présente un diamètre externe 39 qui est au plus égal au diamètre interne de la coiffe 28 destinée à recouvrir, ultérieurement, le chignon 10. Selon une variante de réalisation la coupole 33 est directement associée à la coiffe 28. Celle-ci est alors positionnée sur le stator 2 avant l'engagement du ou des bobinages 7.

On note, en outre, que depuis cette base annulaire 34 de la coupole 33 s'étendent, en direction de son sommet 37, au moins deux languettes 40 élastiquement mobiles radialement, permettant à cette coupole 33 de se conformer à la forme externe du chignon 10. Ces languettes 40 sont, en fait, définies par des découpes axiales 41 réalisées dans cette coupole 33, depuis son sommet 37, sensiblement, jusqu'à sa base annulaire 34.

A noter que cette dernière peut être équipée tel que visible dans la figure 6, d'au moins un téton de positionnement 42 à même d'être inséré dans des encoches 43 ménagées sur le pourtour externe du stator 2, à son extrémité 11.

L'on observera que le chignon 9, à 1' extrémité 8 du stator 2 est, lui, pris dans une cage d'enveloppe cylindrique 44 qui, là aussi, est positionnée sur cette extrémité 8 du stator 2, soit préalablement, soit en cours d'engagement des bobinages 7. Le diamètre interne 45 de cette cage d'enveloppe cylindrique 44 est, tout comme la bague annulaire 34 de la coupole 33 au moins égal au diamètre de l'alésage 5 du stator 2 augmenté de deux fois la profondeur 36 d'une encoche 6.

Par ailleurs, selon une particularité de l'invention, cette cage d'enveloppe cylindrique 44 est expansible, radialement, au moins dans sa partie 46 en appui sur l'extrémité 8 du stator 2. Une telle expansibilité de la cage d'enveloppe 44 permet d'éviter une mise sous contrainte des fils électriques des bobinages 7, lors de leur introduction dans le stator 2 en notant, à ce propos, que le chignon 9, en définitive, emprisonné dans cette cage d'enveloppe 44, a plutôt tendance à s'évaser que de se resserrer sur l'axe 15 du moteur 1.

Reste, à présent, le problème du maintien des fils électriques, intérieurement à ce chignon 9 situé du côté du stator 2 d'où l'on vient introduire les bobinages 7 dans les encoches 6.

En fait, ce maintien des fils électriques est, ici, obtenu au moyen de la cale d' encoche interne 6C correspondant aux gaines isolantes 6A, laquelle cale d'encoche 6C est, précisément, prolongée à cette extrémité 8 du stator 2 de manière à se présenter saillante par rapport à ce dernier, sur une longueur 47 correspondant, au moins, à la moitié et, de préférence, aux deux tiers de la hauteur 48 dudit chignon 9.

L'on rappellera que ces cales d'encoches 6C sont introduites dans les cales d'encoches 6B, tel qu'illustré dans les figures 8, 9 en même temps que les bobines 7. Il devient donc aisé, de cette manière, de maintenir et contrôler les fils électriques définissant les boucles de ce chignon 9. En outre, ces cales d'encoches 6C viennent, ainsi, délimiter, sous ce chignon 9, un évidement cylindrique de diamètre correspondant au moins au diamètre de l'alésage 5 dans le stator 2. L'on peut, par conséquent, introduire sans difficulté le rotor 3 dans le stator 2.

De plus, le chignon 9 étant, dans ces conditions, parfaitement emprisonné par ces cales d'encoches 6C et par la cage d' enveloppe cylindrique 44, il peut recevoir, sans précaution particulière, une coiffe 49 qui, tout comme la coiffe 28 est définie par un flasque annulaire 50 comportant une virole externe 51 de diamètre préférentiellement ajusté à celui du stator 2. Elle est également pourvue, avantageusement, d'une virole interne 52 définissant au niveau de cette coiffe 49 un alésage 53 de diamètre préférentiellement égal au diamètre de l'alésage 5 du stator 2.

Pour en revenir au montage de l'embout tronconique 18, celui-ci peut être effectué après la mise en place de la coiffe 49 ou même avant, dans la mesure où le prolongement des cales d'encoches internes 6C évite déjà 1' entraînement des fils électriques correspondant au chignon 9 lors de 1' insertion de cet embout tronconique 18 dans l'alésage 5 du stator 2.

Ainsi, pour le montage d'un moteur 1 conforme à l'invention, l'on procède, préférentiellement, de manière suivante
- on met en place les cales d'encoche externes 6B dans les encoches 6 du stator 2
- l'on enroule le ou les bobinages 7;;
- l'on positionne la coupole 33 sur l'extrémité 11 du stator 2 opposée à celle 8 d'où l'on va effectuer l'introduction des bobinages 7
- l'on insère ce ou ces bobinages 7 dans lesdites encoches 6 en passant par les cales d'encoche externes 6B et en positionnant, simultanément, les cales d'encoches internes 6C, tout comme la cage d'enveloppe 44
- l'on insère, par l'intermédiaire d'un mandrin approprié, l'embout tronconique 18 sous le chignon 10 en passant au travers de l'alésage 5 du stator 2
- l'on positionne la coiffe 28 sur le chignon 10 préalablement conformé, au moyen de la coupole 33 et de l'embout tronconique 18;;
- l'on positionne la coiffe 49 sur le chignon 9, sachant que omette coiffe 49 peut être mise en place avant l'engagement de 1' embout tronconique 18
- l'on engage le rotor 3 dans le stator 2.

Le mandrin 54 illustré dans la figure 10, assurant la mise en place de 1' embout tronconique 18, comporte une extrémité 55 effilée ce qui permet de garantir son passage au travers de l'ouverture préservée au centre du chignon 10 avant que celui-ci ne soit conformé par ledit embout tronconique 18. Au-delà de cette extrémité effilée 55, oe mandrin 54 comporte une portée cylindrique 56 de diamètre ajusté à l'ouverture 25 présente au sommet 24 de 1' embout tronconique 18 et délimité par la collerette cylindrique 24A. Cette portée cylindrique 56 est prolongée par une portée tronconique 57 elle-même prolongée par une nouvelle portée cylindrique 58.

A ce propos, l'on remarquera que le diamètre externe de l'embout tronconique 18, à sa base 19, est, né nécessairement, supérieur au diamètre de l'alésage 5. Aussi, cet embout tronconique 18 comporte, précisément, dans sa partie inférieure 59, une ou plusieurs fentes axiales 60 délimitant une ou plusieurs languettes 61 qui, grâce au matériau isolant synthétique et élastique constituant 1' embout tronconique 18, présentent une certaine mobilité radiale. Par conséquent, lors du passage de cet t embout tronconique 18 dans l'alésage 5, lesdites languettes 61 se resserrent sur l'axe 15 pour, finalement, reprendre leur position initiale en sortie de cet alésage 5, à l'extrémité 11 du stator 2, donc sous le chignon 10.

Tenant compte de ces considérations, la portée cylindrique 58 du mandrin 54 comporte un diamètre au plus égal au diamètre de l'alésage 5 du stator 2 réduit de deux fois l'épaisseur de la paroi de l'embout tronconique 18.

L'invention telle que décrite pré précédemment concerne ré tous les moteurs électriques à courant alternatif. Cependant, elle trouvera un intérêt tout particulier pour des moteurs de petite dimension, tels que des moteurs tubulaires pour volets roulants, stores ou analogues. En fait, cette invention trouvera son application à chaque fois que se pose un problème de montage d'un rotor dans un stator.

Les avantages obtenus grâce à cette invention consistent évidemment, en ce qu'il est possible, à présent, d'automatiser toute la chaîne de fabrication et de montage d'un moteur électrique à courant alternatif. Tout particulièrement, il n' est plus nécessaire de reprendre, manuellement, un stator, après insertion du ou des bobinages 7 en vue de conformer l'un ou l'autre de ses chignons ou encore dans le but d'inrmobiliser l'un ou l'autre des fils fous au moyen d'une bande adhésive.

Aussi la présente invention représente un net progrès dans le domaine considéré.

Bien que l'invention ait été décrite à propos d'une forme de réalisation particulière, il est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitée et qu'on peut y apporter diverses modifications de formes, de matériaux et de combinaisons de ces divers éléments, sans pour cela s'éloigner du cadre et de l'esprit de l'invention.

Claims (11)

Revendications

1. Moteur électrique à courant alternatif, tout particulièrement un moteur du type tubulaire pour volet roulant, store ou analogue, comprenant un rotor (3) monté en rotation sur le stator (2) traversé par au moins un bobinage (7) dont les fils électriques définissent des chignons (9, 10) aux extrémités dudit stator (2), , ce moteur électrique comportant, en outre, des moyens de protection isolants (17) sous forme d'un embout tronconique (18) venant chemiser, intérieurement, le chignon (10) se situant, par rapport au stator (2), à son extrémité (11) opposée à la direction d'engagement (12) du ou des bobinages 7, cet t embout tronconique (18) comportant, à son sommet (24), une ouverture (25) autorisant, au moins, le passage de l'arbre (16) du rotor (3), caractérisé par le fait qu'il comporte, en combinaison, une coupole de protection isolante (33) coiffant, extérieurement, le chignon (10) se situant, par rapport au stator (2), à son extrémité (11) opposée à la direction d'engagement (12) du ou des bobinages (7), ladite coupole (33) comportant une base annulaire (34) du diamètre interne (35) au moins égal au diamètre interne du stator (2) augmenté de deux fois la profondeur (36) des encoches (6) ménagées dans ce dernier, tandis qu'à son sommet (37) elle comporte une ouverture (38) de section au moins égale à celle de 1' ouverture (25) ménagée au sommet (24) de l'embout tronconique (18).

2. Moteur électrique selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la coupole (33) comporte un diamètre externe (39) au plus égal au diamètre interne d'une coiffe (28) destinée à recouvrir le chignon (10).

3. Moteur électrique selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que depuis la base annulaire (34) de la coupole (33) s'étendent, en direction de son sommet (37), au moins deux languettes (40) élastiquement mobiles, radialement, autorisant à cette coupole (33) de se conformer à la forme externe du chignon (10), lesdites languettes (40) étant définies par des découpes axiales (41) réalisées dans cette coupole (33), depuis son sommet (37), sensiblement jusqu'à sa base annulaire (34).

4. Moteur électrique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la coupole (33) comporte, au niveau de sa base annulaire (34) , au moins un téton de positionnement (42) à même d'être inséré dans des encoches (43) ménagées dans le pourtour externe du stator (2), , à son extrémité (11 > .

5. Moteur électrique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que l'embout tronconique (18) comporte

- dans sa partie inférieure (59), en direction de sa base (19) une ouverture (20) de section au moins égale à l'alésage (5) du stator (2), une ou plusieurs fentes axiales (60) délimitant une ou plusieurs languettes (61) comportant une mobilité radiale

- une collerette cylindrique (24A) délimitant, à son sommet (24) l'ouverture (25)

- une hauteur totale (26) sensiblement supérieure à la hauteur (27) du chignon (10) de sorte que ladite collerette cylindrique (24A) soit en mesure de se présenter saillante au-dessus de ce chignon (10).

6. Moteur électrique selon les revendications 2 et 5, caractérisé par le fait que la coiffe (28) se présente sous forme d'un capuchon et comporte un flasque annulaire (29) solidaire d'une virole externe (30) de diamètre sensiblement égal à celui du stator (2), ledit flasque annulaire (29) étant équipé, en son centre, d'un manchon support de palier (32) autour duquel est aménagée une rainure annulaire (29A) à même d'accueillir la partie saillante de la collerette cylindrique (24A) correspondant à l'embout tronconique (18), ledit manchon support de palier (32) étant destiné à être inséré dans l'ouverture (25) délimitée par cette collerette cylindrique (24A) ceci de manière à prendre position, du moins en partie, sous le chignon (10).

7. Moteur électrique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte une cage d'enveloppe cylindrique (44) positionnée à l'extrémité (8) du stator (2) d'où sont introduits le ou les bobinages (7), ceci soit préalablement, soit en cours d'engagement de ces dernières dans les encoches 6 dudit stator (2), le diamètre interne (45) de cette cage d'enveloppe cylindrique (44) étant au moins égal au diamètre de l'alésage (5) de ce stator (2) augmenté de deux fois la profondeur (36) d'une encoche (6), ladite cage d'enveloppe cylindrique (44) étant, en outre, expansible, radialement, au moins dans sa partie (46) en appui sur l'extrémité (8) du stator (2).

8. Moteur électrique selon l'une quelconque des revendications précédentes dont le ou les bobinages (7) sont insérés dans des gaines isolantes (6A) disposées dans les encoches (6) du stator (2) et constituées par un jeu de deux cales d'encoches (6B, 6C) de section approximative en U dont 1' une (6B), , dénommée externe, est positionnée à l'intérieur d'une encoche (6), préalablement à l'engagement du ou des bobinages (7), tandis que l'autre cale d' encoche (6C), dénommée interne, est insérée dans la première (6B), dans une position renversée, simultanément lors de l'engagement du ou des bobinages (7), caractérisé par le fait que la cale d'encoche interne (6C) est prolongée à l'extrémité (8) du stator (2), située du côté de l'introduction du ou des bobinages (7), ceci de manière à se présenter saillante par rapport à cette extrémité (8) du stator (2) sur une longueur (47) correspondant, au moins, à la moitié et de préférence aux deux tiers de la hauteur (48) du chignon (9).

9. Moteur électrique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le chignon (9) défini par le ou les bobinages (7) à l'extrémité (8) du stator (2) d'où sont insérés ce ou ces derniers, reçoit une coiffe (49), , comportant un flasque annulaire (50) muni, d'une part, d'une virole externe (51) de diamètre ajusté à celui du stator (2) et, d'autre part, d'une virole interne (52) délimitant un alésage (53) de diamètre préférentiellement égal au diamètre de l'alésage (5) du stator (2).

10. Procédé pour le montage d'un moteur électrique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que

- on met en place les cales d'encoches externes (6B) dans les encoches (6) du stator (2)

- on enroule le ou les bobinages (7)

- l'on positionne la coupole (33) sur l'extrémité (11) du stator (2) opposée à celle (8) d'où l'on va effectuer l'introduction du ou des bobinages (7)

- on insère ce ou ces bobinages (7) dans lesdites encoches (6) en passant par les cales d'encoche externes (6B) et en positionnant, simultanément, les cales d'encoches internes (6C), tout comme la cage d'enveloppe cylindrique (44)

- on insère, par l'intermédiaire d'un mandrin (54) approprié, l'embout tronconique (18) sous le chignon (10) en passant au travers de l'alésage (5) du stator (2)

- on positionne la coiffe (28) sur le chignon (10) préalablement conformé au moyen de la coupole (33) et de l'embout tronconique (18) ;

- l'on positionne la coiffe (49) sur le chignon (9)

- l'on engage le rotor (3) dans le stator (2).

11. Installation pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication précédente, caractérisée par le fait qu'elle comporte un mandrin (54) pour l'engagement de l'embout tronconique (18) sous le chignon (9), ce mandrin (54) comportant une extrémité effilée (55) au-delà de laquelle il présente une portée cylindrique (56) de diamètre ajusté à l'ouverture (25) aménagée au sommet (24) de l'embout tronconique (18), cette portée cylindrique (56) étant prolongée par une portée tronconique (57), elle-même prolongée par une portée cylindrique (58) comportant un diamètre au plus égal au diamètre de l'alésage (5) du stator (2) réduit au moins de deux fois l'épaisseur de la paroi de l'embout tronconique (18).