FR2726022A3 - Procede de fabrication de maison a ossature bois - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un procédé de fabrication de construction à ossature bois. Selon l'invention, on installe sur un soubassement formant la dalle béton (10) ou similaire de la maison une lisse basse (3) en bois, en ce qu'on fixe sur cette lisse basse (3) la traverse basse (2) de cadres en bois, quadrillés ou non, assemblés de manière contiguë au moyen d'éléments de fixation traversant leurs montants verticaux adjacents (14), en ce qu'on ferme lesdits cadres au moyen de panneaux isolants (1e, 1i) fixés à l'extérieur et à l'intérieur de l'ossature sur la tranche des montants du cadre par cloutage, agrafage ou vissage, en ce qu'on immobilise l'ensemble en vue de le rendre indéformable par fixation sur les traverses hautes desdits cadres d'une lisse haute au moyen d'éléments de fixation traversants appropriés. Application aux constructions.

Description

Procédé de fabrication de maison à ossature bois.

La présente invention concerne un nouveau procédé de fabrication de maison à ossature bois et la maison en résultant.

Les maisons à ossature bois sont désormais très répandues sur le marché. Elles présentent toutefois un certain nombre d'inconvénients en raison du temps nécessaire pour leur mise en oeuvre et demeurent à ce titre coûteuses.

Le but de la présente invention est donc de proposer un procédé d'un nouveau type permettant la construction de maisons à ossature bois au moyen de panneaux, préfabriqués en atelier avec toute la précision souhaitée et susceptibles d'être ensuite assemblés sur place de manière aisée et rapide uniquement par vissage et boulonnage tout en offrant des garanties d'isolation à l'air et à l'eau particulièrement intéressantes et une résistance accrue, notamment dans les régions soumises à des séismes ou à des vents violents, en raison des caractéristiques de contreventement.

La présente invention concerne à cet effet un procédé de fabrication de constructions à ossature bois d'un nouveau type, caractérisé en ce qu'on installe sur un soubassement formant la dalle béton de la maison une lisse basse en bois, en ce qu'on fixe sur cette lisse la traverse basse de cadres en bois, quadrillés ou non, assemblés de manière contiguë au moyen d'éléments de fixation traversant leurs montants verticaux adjacents, en ce qu'on ferme lesdits cadres au moyen de panneaux isolants fixés à l'extérieur et à l'intérieur de l'ossature par cloutage, agrafage ou vissage sur la tranche des montants du cadre, en ce qu'on immobilise l'ensemble en vue de le rendre indéformable par fixation sur les traverses hautes desdits cadres d'une lisse haute au moyen d'éléments de fixation traversants, appropriés, lesdits cadres ainsi fixés constituant la structure porteuse de la construction.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui suit et des dessins joints, lesquels description et dessins sont donnés surtout à titre d'exemples. Dans ces dessins
la figure 1 représente une vue en perspective d'une
paroi d'une construction à ossature bois mettant en
oeuvre le procédé objet de l'invention,
la figure 2 représente une vue en coupe de l'assemblage
de la toiture sur ladite ossature porteuse, et
la figure 3 représente une vue en coupe de la fixation
des panneaux sur lesdits cadres.

Conformément à la figure 1, pour mettre en oeuvre le procédé objet de l'invention, il est nécessaire de disposer d'une dalle en béton armé 10 ou similaire. Cette dalle est réalisée de manière classique par des procédés bien connus et lissée "à l'hélicoptère" sur toute sa surface. Sur cette dalle est disposée une lisse basse désignée par 3 à la figure 1, généralement en bois exotique ou pin SYLVESTRE traité classe 4. Cette lisse basse constituera le support des cadres en bois destinés à constituer la structure porteuse de l'ossature.

Entre la lisse basse 3 et la dalle 10 est intercalé un feutre 12 pour parfaire l'étanchéité de l'ensemble.

Les cadres sont constitués d'une traverse basse 2, de montants verticaux 14 généralement équipés d'orifices traversants 13, les traverses horizontales et les montants verticaux étant maintenus solidaires au moyen d'équerres renforcées 6 appropriées. Ces cadres peuvent en outre comporter des montants intermédiaires qui quadrillent l'intérieur du cadre selon les objectifs visés. La traverse basse 2 est maintenue solidaire de la lisse basse 3 au moyen d'une cheville traversante 5 qui solidarise l'ensemble. Le montant vertical 14 d'un cadre est quant à lui maintenu solidaire d'un montant vertical d'un cadre contigu au moyen de boulons traversant les orifices 13 prévus à cet effet.Les faces avant et arrière de ces cadres sont fermées au moyen de panneaux isolants désignés respectivement par 1i et le selon qu'ils sont en contact avec l'intérieur de la maison ou avec l'extérieur de la maison. Ces panneaux d'épaisseur variable sont fixés généralement par clouage, agrafage ou vissage sur la tranche des montants horizontaux et verticaux desdits cadres comme le montre la référence 7 dans la figure 1. La partie inférieure de ces panneaux peut, en ce qui concerne l'intérieur de la maison, être masquée au moyen d'une plinthe en soi classique notamment lorsque le revêtement est constitué par un carrelage. En ce qui concerne la face externe desdits panneaux, on intercale généralement une bavette en tôle 11 entre la face intérieure du panneau extérieur le et la dalle béton armé.Pour parfaire l'isolation, on remplit l'espace laissé libre entre le panneau extérieur le et le panneau intérieur li par des billes généralement en un matériau synthétique, liaisonnées entre elles par une colle végétale. Ces billes sont introduites par injection et s'agglomèrent in-situ. On obtient de ce fait un panneau sandwich dont les caractéristiques d'étanchéité et d'isolation ainsi que celles de contreventement n'ont pas d'équivalent
L'intérêt d'une telle construction réside - dans la facilité de montage et les possibilités de préparation en atelier de ce type d'ossature, - dans des sections de bois identiques ou au nombre maximum de deux, - dans le simple montage des cadres avec deux ouvriers à mains-nues, sans engin de levage.

En effet, il est aussi possible de prévoir en atelier la fixation du panneau intérieur li ou extérieur le de manière à ne pas avoir à le faire sur place sur le chantier. Les deux panneaux ne peuvent toutefois pas être installés au préalable dans la mesure où il faut conserver un accès pour la fixation des boulons dans les orifices traversants 13 des montants verticaux permettant la solidarisation de cadres contigus ainsi que la solidarisation des cadres à la lisse basse. Bien évidemment des couvre-joints appropriés sont prévus au niveau des plans de joint de deux panneaux isolants adjacents. Ces panneaux sont généralement des panneaux de particules à liant hydraulique.Lorsque ces panneaux sont destinés à réaliser l'un des coins de la construction, on dispose à chaque angle de la construction un poteau sur lequel viennent se fixer, généralement par boulonnage, de la même manière que pour deux panneaux contigus, les montants verticaux des cadres. Pour immobiliser l'ensemble, on dispose en regard de la lisse basse une lisse haute, elle-même solidarisée à la traverse haute du cadre par des moyens de fixation traversants. Ainsi, comme le montre la figure 3, lorsque l'on veut réaliser un étage, la partie de liaison entre le rez-de-chaussée et l'étage est constituée d'une part par la traverse horizontale haute du cadre, par deux lisses hautes, par un plancher réalisé généralement en un matériau isolant et enfin par une traverse du cadre constitutif de l'étage supérieur. On obtient de ce fait une parfaite rigidité de l'ensemble. De même, pour la toiture 19, comme le montre la figure 2, on procède de manière similaire grâce à des cadres de forme spécifiques qui permettent de recevoir les pannes 18 reliées entre elles au moyen de raidisseurs en bois approprié. L'ensemble est maintenu au moyen de cales ou d'équerres renforcées. Le mur extérieur ainsi constitué reçoit généralement en finition un revêtement plastique épais ou un bardage.

Grâce à la mise en oeuvre de ce procédé, on obtient une construction comportant une ossature porteuse bois constituée de cadres contigus solidaires fermés sur leur face avant et arrière par des panneaux isolants, lesdits cadres étant maintenus entre eux au moyen d'une lisse haute et d'une lisse basse dont ils sont solidaires. De ce fait, on obtient une construction dont le montage est rapide et aisé et qui ne nécessite pas une maçonnerie lourde.

Claims (5)

REVENDICATIONS

1. Procédé de fabrication de constructions à ossature bois, caractérisé en ce qu'on installe sur un soubassement formant la dalle béton (10) ou similaire de la maison une lisse basse (3) en bois, en ce qu'on fixe sur cette lisse basse (3) la traverse basse (2) de cadres en bois, quadrillés ou non, assemblés de manière contiguë au moyen d'éléments de fixation traversant leurs montants verticaux adjacents (14), en ce qu'on ferme lesdits cadres au moyen de panneaux isolants (le, li) fixés à l'extérieur et à l'intérieur de l'ossature sur la tranche des montants du cadre par cloutage, agrafage ou vissage, en ce qu'on immobilise l'ensemble en vue de le rendre indéformable par fixation sur les traverses hautes desdits cadres d'une lisse haute au moyen d'éléments de fixation traversants appropriés.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on remplit le vide entre lesdits panneaux par injection d'un isolant (4) constitué généralement de billes qui s'agglomèrent in-situ.

3. Procédé selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'on dispose à chaque angle de la construction un poteau sur lequel viennent se fixer, généralement par boulonnage, les montants verticaux des cadres.

4. Procédé selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les panneaux (le, li) sont des panneaux de particules à liant hydraulique.

5. Construction, caractérisée en ce qu'elle comporte une ossature porteuse en bois constituée de cadres contigus solidaires fermés sur leurs faces avant et arrière par des panneaux isolants (le, li), lesdits cadres étant maintenus entre une lisse haute et une lisse basse (3) également en bois.