FR2715678A1 - Joint d'étanchéité, pour suppléer un joint structurel déficient entre un bâti périphérique et un panneau de mur extérieur. - Google Patents

Abstract

A l'origine, l'étanchéité entre le panneau de parement (1) à structure sandwich et le bâti-cadre en profilé métallique (2) était assurée par un joint structurel en néoprène (3), le panneau étant maintenu dans la feuillure du bâti (2) par une parclose (2a). Les joints (3, 3a) ayant vieilli, l'étanchéité est devenue incertaine. Après un nettoyage soigné de la face extérieure du panneau (1) et de la face voisine du bâti (2), on a collé, sur la périphérie du panneau (1), un profilé en cornière (10), par une aile (10a) garnie d'un adhésif double face (11). La seconde aile (10b) du profilé (10) s'étend perpendiculairement au panneau (1), pour définir entre elle et la face voisine du bâti (2), une rainure dans laquelle on injecte un jonc (12) d'un élastomère non vulcanisé. Après vulcanisation, le jonc (12) assure l'étanchéité entre bâti (2) et panneau (1); la souplesse du jonc, non contrariée, autorise de faibles déplacements relatifs du panneau par rapport au cadre.

Description

"Joint d'étanchéité, pour suppléer un joint structurel
déficient entre un bâti périphérique et un panneau
de mur extérieur"
L'invention se rapporte à un joint d'étanchéité destiné à suppléer un joint structurel entre un panneau rectangulaire, notamment en verre, et un bâti périphérique, formant élément d'un mur extérieur de bâtiment, comportant au moins un jonc en élastomère injecté avant vulcanisation dans une rainure à section quadrilatère ouverte d'un côté, avec un côté adjacent au côté d'ouverture constitué d'une bande rapportée étendue parallèlement à la périphérie du panneau suivant un contour fermé.

Les panneaux dont il s'agit ici sont aussi bien des vantaux de fenêtres et de portes que des baies vitrées dormantes, ou des panneaux de parements de mur rideaux. Ils ont en commun de présenter, d'origine, une structure comportant un joint entre le panneau et le bâti qui l'encadre, pour arrêter l'eau et l'air venant de l'extérieur.

Or les joints structurels, montés d'origine, présentent une durée de vie limitée (de l'ordre d'une dizaine d'années). Les solins de mastic se dessèchent et se brisent, tandis que des joints élastomères se dévulcanisent. L'étanchéité devient alors insuffisante, et les infiltrations d'eau ont tendance à faire pourrir les bâtis de bois, ou à corroder les bâtis métalliques, ainsi qu'à détériorer les garnitures intérieures, peintures ou tentures.

Or, si la réfection des solins de mastic est relativement aisée lorsqu'il s'agit de panneaux ouvrants, et que l'on intervient avant des attaques graves des bâtis par l'humidité, le changement des joints en élastomère dévulcanisés, qui suppose d'enlever entièrement le joint défectueux, présente de grandes difficultés, difficultés qui deviennent extrêmes lorsque les panneaux ne sont pas ouvrants et ne sont accessibles que par échafaudage ou balancelles.

Le document FR-A-2 652 401 décrivait un procédé d'étanchéisation de panneaux à joints devenus défectueux, qui consistait à effectuer une rainure dans l'élément formant bâti au-dessus du joint usagé, avec une section et une profondeur déterminées ; à introduire et fixer dans cette rainure un profilé de section correspondant à celle de la rainure, et d'une largeur telle qu'il fasse saillie de la rainure, pour définir un espace globalement parallélépipédique entre lui-même, le joint usagé, et l'élément à étanchéiser (le panneau) et ; à remplir cet espace avec un joint neuf.

Ce procédé s'applique essentiellement aux panneaux à bâtis en bois, qui offrent le volume et la consistance nécessaires à l'exécution d'une rainure à l'aide d'une fraiseuse portable, guidée par le panneau et le bâti.

L'usinage de rainures dans des bâtis en profilés métalliques se heurte, d'une part, à des difficultés de fraisage (collage des copeaux de métal léger aux tranchants de fraise) et, d'autre part, à la faible épaisseur de voile des profilés, qu'un fraisage crèverait. Les huisseries en polymère, tel que P.V.C., si elles ont une épaisseur généralement suffisante pour supporter un fraisage, ont tendance à se ramollir et fondre en réponse à l'attaque d'une fraise, de sorte que la fraise se bourre tandis que la rainure est déformée.

Par ailleurs, l'usinage des rainures sur des panneaux dormants ou des panneaux de parement est une opération délicate lorsqu'elle s'effectue à partir d'une balancelle ou d'une passerelle suspendue.

L'invention a pour objectif un joint d d'étanchéité destiné à suppléer un joint structurel devenu déficient entre un panneau et un bâti périphérique qui s'applique indifféremment à des bâtis ou huisseries en bois, en profilé de métal ou de polymère, et qui ne nécessite pas d'opération d'usinage des huisseries pour être mis en place.

Dans ce but, l'invention propose un joint d'étanchéité destiné à suppléer un joint structurel entre un panneau rectangulaire, notamment en verre, et un bâti périphérique formant élément d'un mur extérieur de bâtiment, comportant au moins un jonc en élastomère injecté avant vulcanisation dans une rainure à section quadrilatère ouverte d'un côté avec un côté adjacent au côté d'ouverture constitué d'une bande rapportée étendue parallèlement à la périphérie du panneau suivant un contour fermé, caractérisé en ce que la bande rapportée est un profilé avec une surface plane collée sur le panneau par un adhésif double face.

La mise en place de la bande rapportée sur le panneau par l'intermédiaire de l'adhésif double face, qui est bien entendu déjà appliqué sur la surface plane de la bande rapportée, ne nécessite qu'un nettoyage de la périphérie du panneau, là où viendra s'appliquer la bande rapportée. Par la suite, l'injection de l'élastomère non vulcanisé, et à l'état pâteux, nécessite le nettoyage des surfaces où il doit adhérer, avant de procéder, de façon classique, à l'injection du joint.

On comprendra que le joint, en se vulcanisant, sera en liaison étanche au moins avec le bâti d'une part, et la bande rapportée d'autre part, en formant pont au-dessus du joint structurel devenu déficient. On sait qu'une condition essentielle à la fiabilité du nouveau joint consacrée par des normes est la réunion de façon étanche et souple du bâti et du panneau sans faire intervenir le joint structurel déficient.

De préférence, le joint nouveau est disposé du côté extérieur du panneau, qui est le côté extérieur du mur de bâtiment. On évite ainsi des infiltrations d'eau dans l'encadrement du panneau dans son bâti, qui pourraient détériorer le bâti (pourriture, corrosion) ou éventuellement faire éclater le joint en cas de gel profond.

Pour des raisons de fiabilité du joint, la rainure présentera de préférence une largeur et une profondeur d'au moins 4 mm environ.

Selon une disposition préférée, le jonc injecté vient, par vulcanisation en liaison étanche avec le bâti et avec la bande rapportée suivant des plages respectives non contigües. Ainsi le joint peut, en raison de sa souplesse, encaisser de faibles déplacements du panneau lié à la bande rapportée par l'adhésif double face par rapport au bâti, déplacements résultant de dilatations différentielles, de sollicitations du panneau en vibration, ou de déformations du bâti par exemple induites par des contraintes sur le mur extérieur.

Le jonc injecté peut en outre venir, par vulcanisation, en liaison étanche avec le panneau suivant une plage voisine de celle de la bande rapportée. Ainsi le jonc injecté vient doubler l'adhésif double face.

Lorsque le joint structurel est un solin de mastic à l'huile disposé classiquement, en congé dans l'angle entre panneau et bâti, la bande rapportée comportera de préférence une âme plane étendue longitudinalement et bordée de deux ailes parallèles entre elles formant dièdre obtus avec l'âme, l'âme et les ailes étant telles que, l'âme étant disposée parallèlement au solin qu'elle couvre, les ailes s'étendent parallèlement respectivement au panneau et une face avant du bâti, deux bandes d'adhésif double face étant appliquées aux racines des ailes pour les fixer au panneau et à la face avant du bâti en ménageant, vers l'extrémité libre des ailes, deux rainures où injecter un jonc d'élastomère en sorte de relier, de façon étanche par vulcanisation la bande rapportée respectivement au panneau et à la face avant du bâti. On obtient ainsi une étanchéité excellente et une bonne souplesse, tandis que la bande rapportée dissimule le solin de mastic détérioré.

Il est alors avantageux que les bandes d'adhésif double face présentent une épaisseur correspondant à la largeur convenable de la rainure, soit environ 4 mm.

Des caractéristiques secondaires et des avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre à titre d'exemple, en référence aux dessins annexés dans lesquels
la figure 1 représente un joint selon l'invention, pour suppléer un joint structurel en néoprène entre un panneau sandwich de parement et son bâti en profilé métallique
la figure 2 représente un joint selon l'invention, pour suppléer des joints structurels dits bandes préformées maintenant un double vitrage dans un bâti en bois, avec une parclose en bois également
la figure 3 représente un joint selon l'invention, pour suppléer un solin de mastic à l'huile entre un double vitrage et un bâti en bois.

Selon le mode de réalisation de l'invention choisi et représenté figure 1, un panneau de parement 1, constitué en sandwich avec une âme en aggloméré et une peau en aluminium ou en feuille émaillée, du genre Glasal ou Emalit (noms commerciaux) par exemple, est monté d'origine dans un bâti ou cadre périphérique en profilé métallique 2, complété par une parclose 2a, rapportée du côté intérieur et fixée par crochets dans le cadre 2, définissant ainsi une feuillure où s'engage la périphérie du panneau 1. Les lèvres de la feuillure sont garnies de deux joints en néoprène, 3 du côté extérieur et 3a dans la parclose 2a, ces joints étant dits structurels, car ils constituent, à l'origine, partie de la structure du montage du panneau 1 dans le bâti 2. Ces joints assurent un maintien élastique du panneau 1 dans son bâti, et une étanchéité entre panneau 1 et bâti 2. Le joint 3 est de première importance, car il est soumis directement aux intempéries, et doit empêcher que de l'eau ne pénètre dans la feuillure pour y stagner, et entrainer une corrosion du bâti 2.

Avec l'âge, les joints néoprène vieillissent, perdent de leur élasticité et peuvent se dévulcaniser, et l'étanchéité se détériore. Pour pallier les risques de fuites résultants, on pourrait songer à remplacer les joints 3, 3a, en soi démontables. Mais, comme le montre la figure 1, pour changer le joint 3, il faudrait, de l'intérieur, démonter la parclose 2a, et changer son joint 3a, et retirer le panneau 1 pour avoir accès au joint 3.

Selon l'invention, après avoir soigneusement nettoyé, de l'extérieur, le panneau 1 et le bâti 2 dans les zones voisines du joint 3, on rapporte, suivant la périphérie du panneau 1 parallèlement au bâti 2, un profilé en cornière 10 en aluminium ou en matière polymère, comportant une aile 10a garnie d'un adhésif double face 11 (ici représenté comme une bande double pour signifier les faces adhésives), qui est appliquée sur le panneau au ras du joint 3, tandis que l'autre aile lOb s'étend perpendiculairement au panneau 1 pour définir, conjointement avec la face affrontée du bâti 2, une rainure dans laquelle on injecte un jonc en élastomère 12, à l'état non vulcanisé, mais renfermant un initiateur de vulcanisation. A l'état vulcanisé, le joint adhère fortement à l'aile 10b, d'une part, et à la face affrontée du bâti 2, d'autre part. Le joint structurel 3, devenu déficient, est ainsi entièrement protégé vers l'extérieur par le jonc 12. On notera que de faibles déplacements du panneau 1 par rapport au bâti 2 sont absorbés par le jonc élastomère 12 en raison de sa souplesse, et du fait que le jonc n'est pas adhérent à des zones contiguës appartenant au profilé 10 et au bâti 2 ; en effet, l'adhérence à des zones contiguës susceptibles de déplacements relatifs entraîne, à la jonction de ces zones, des déformations relatives qui tendent vers l'infini.

Pour assurer un degré de souplesse convenable au jonc 12, son épaisseur entre bâti 2 et aile lOb sera de 4 mm environ.

Dans la variante représentée figure 2, le panneau 21 est une double vitre dormante, avec une vitre extérieure 21a et une vitre intérieure 21k séparée par un intervalle d'isolation fermé en périphérie par un joint-entretoise 21c. Le panneau 21 est monté en feuillure d'un bâti-cadre 22, ici représenté en bois, avec une parclose extérieure 22a. Pour assurer l'étanchéité d'origine, deux bandes de joint souples 23, 23a sont disposées, 23 entre panneau 21 et parclose 22a, et 23a entre panneau 21 et bâti 22, ces bandes de joint étant dites communément bandes préformées.

Le bâti 22 et la parclose 22a sont ici représentées en bois, mais ils pourraient être en matière polymère, par exemple P.V.C. pour être moins sensibles au pourrissement, ainsi qu'aux déformations liées à l'hygrométrie.

Là encore, les bandes préformées 23 et 23a sont susceptibles de vieillir, et de donner naissance à des fuites. Le remplacement de ces bandes 23 et 23a suppose le démontage des parcloses et l'extraction du panneau 21, qui est fragile alors que les conditions de travail pour le remplacement des bandes préformées sont pratiquement beaucoup moins confortables qu'au premier montage.

Selon l'invention, on pratique un nettoyage soigné de la périphérie du panneau 21 et de la face de la parclose 22a perpendiculaire au panneau, et on applique un profilé 30 en cornière, avec une aile 30a garnie d'un adhésif double face 31 suivant la périphérie du panneau tandis que l'autre aile 30b s'étend parallèlement à la parclose 22a, à 4 mm environ de celle-ci, de manière à définir une rainure où l'on injectera un jonc en élastomère 32, dans les mêmes conditions que le jonc 12 de la figure 1.

On observera qu'ici le jonc 32 adhérera à l'aile 30k du profilé 30, à la parclose 22a, et à la vitre 21a du panneau 21, en fond de rainure. Mais ce jonc 32 ne sera pas adhérent sur l'épaisseur de la bande préformée 23 ; ainsi un faible déplacement du panneau 21 par rapport au bâti 22, en raison de vibrations, de dilatation différentielle ou même de tassement du gros oeuvre du bâtiment, ne risquera, en aucun point, d'induire une amorce de décollement du jonc 32 selon le mécanisme évoqué en référence à la disposition de la figure 1.

La disposition représentée figure 3 comporte un panneau à double vitrage 41 et un bâti-cadre 42, avec interposition d'une bande préformée 43a entre la vitre 41b et le bâti 42, qui sont pratiquement semblables au panneau 21, au bâti 22 et à la bande préformée 23a de la figure 2.

Toutefois la parclose 22a et la bande préformée 23 ont été remplacées par un solin de mastic classique 43. Lorsque l'huile siccative incorporée au mastic a vieilli, le solin perd toute souplesse et se fragmente sous l'effet d'amorces de déplacement.

Selon l'invention, on utilise un profilé 50 qui comporte une âme 50, plane et étendue longitudinalement, bordée par deux ailes 50a et 50k parallèles entre elles et formant dièdre obtus avec l'âme 50. Deux bandes d'adhésif double face épais 51a et 51b garnissent les racines des ailes respectivement 50a et 50k pour venir se coller sur la vitre extérieure 41a du panneau 41 et la face avant (ou extérieure) du cadre 42, couvrant ainsi entièrement le solin 43. L'épaisseur des bandes 51a et 51k d'adhésif double face, et leur limitation au garnissage des racines des ailes 50a et 50k, ménagent deux rainures, l'une entre l'extrémité libre de l'aile 50a et la vitre extérieure 41a, et l'autre entre l'extrémité libre de l'aile 50b et la face avant du cadre 42. On injectera dans ces rainures des joncs 52a et 52k respectivement, en élastomère avant vulcanisation, de la même façon que pour les dispositions selon les figures 1 et 2.

Les bandes d'adhésif double face 51a et 51b sont d'épaisseur et de largeur telles que les rainures qui accueillent les joncs 52a et 52b ont une largeur et une profondeur de l'ordre de 4 mm.

On observera par ailleurs que ces joncs 52a et 52k sont adhérents à la vitre 41a, au bâti 42 et au profilé 50 par deux faces opposées, ce qui les rend aptes à supporter de faibles déplacements entre panneau 41 et cadre 42 sans risque de décollement.

Avec les dimensions indiquées, et la capacité à supporter de faibles déplacements entre panneau et bâti, les joints de l'invention sont conformes aux normes DTU applicables.

On remarquera que la mise en oeuvre de l'invention permet de ne pas intervenir sur le joint structurel devenu déficient, ni sur le panneau et le bâti-cadre, sauf pour un nettoyage avec mise à vif des surfaces de collage. De plus, la mise en place des profilés ne nécessite, comme outillage, qu'une scie et une boîte à onglets.

Sous un autre aspect, les profilés 10, 30, 50 peuvent être réalisés en matière polymère teintée dans la masse, présenter un aspect susceptible de concourir à une recherche esthétique, et de ce fait estomper le caractère utilitaire et de réparation du joint.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples décrits, mais en embrasse toutes les variantes d'exécution, dans le cadre des revendications.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Joint d'étanchéité destiné à suppléer un joint structurel (3, 23, 43) entre un panneau rectangulaire (1, 21, 41), notamment en verre, et un bâti périphérique (2, 22, 42) formant élément d'un mur extérieur de bâtiment, comportant au moins un jonc (12, 32, 52a, 52k) en élastomère injecté avant vulcanisation dans une rainure à section quadrilatère ouverte d'un côté avec un côté adjacent au côté d'ouverture constitué d'une bande rapportée (10, 30, 50) étendue parallèlement à la périphérie du panneau (1, 21, 41) suivant un contour fermé, caractérisé en ce que la bande rapportée est un profilé (10, 30, 50) avec une surface plane (10a, 30a, 50a) collée sur le panneau (1, 21, 41) par un adhésif double face (12, 32, 52).

2. Joint d'étanchéité selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est disposé du côté extérieur du panneau (1, 21, 41).

3. Joint d'étanchéité selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la rainure présente une largeur et une profondeur d'au moins environ 4 mm.

4. Joint d'étanchéité selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le jonc injecté (12, 32, 52a) vient, par vulcanisation, en liaison étanche avec le bâti (2, 22, 42) et avec la bande (10, 30, 50) rapportée suivant des plages respectives non contiguës.

5. Joint d'étanchéité selon la revendication 4, caractérisé en ce que le jonc injecté (32) vient en outre, par vulcanisation, en liaison étanche avec le panneau (21a) suivant une plage voisine de celle de la bande rapportée (30k).

6. Joint d'étanchéité selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, pour suppléer un solin (43) de mastic à l'huile disposé en congé dans l'angle entre panneau (41) et bâti (42), caractérisé en ce que la bande rapportée (50) comporte une âme plane (50c) étendue longitudinalement et bordée de deux ailes (50a, 50k) parallèles entre elles formant dièdre obtus avec l'âme (50c), âme et ailes étant telles que, l'âme (50c) étant disposée parallèlement au solin (43) qu'elle couvre, les ailes (50a, 50b) s'étendent parallèlement respectivement au panneau (41) et une face avant du bâti (42), deux bandes d'adhésif double face (51a, 51b) étant appliquées aux racines des ailes (50a, 50k) pour les fixer au panneau (41) et à la face avant du bâti (42) en ménageant vers l'extrémité libre des ailes (50a, 50k), deux rainures où injecter un jonc d'élastomère (52a, 52b) en sorte de relier de façon étanche par vulcanisation la bande rapportée (50) respectivement au panneau (41) et à la face avant du bâti (42).

7. Joint selon la revendication 6, caractérisé en ce que les bandes (51a, 51k) d'adhésif double face sont choisies avec une épaisseur correspondant à la largeur convenable de la rainure.