FR2708464A1 - Chariot-brancard comprenant un bâti et un brancard fixe de manière démontable sur le bâti. - Google Patents

Abstract

Le chariot-brancard (1) comprend un bâti (2) porté par des jambes (3), munies de roues (5) à leur extrémité basse, et un brancard (7) fixé de manière démontable sur le bâti, lequel comporte des moyens de liaison (L) propres à coopérer pour une position d'assemblage du brancard (7) relativement au bâti (2), avec des moyens de liaison conjugués (C) prévus sur le brancard; des moyens de verrouillage escamotables (V, 21) sont en outre prévus entre bâti (2) et brancard (7) de manière qu'il soit possible, après assembalge, de bloquer le brancard (7) relativement au bâti (2) et de le libérer en vue d'une séparation. Les moyens de liaison (L) du bâti (2) et les moyens de liaison conjugués (C) du brancard (7) sont agencés pour assurer, lors d'un mouvement de descente du brancard (7) relativement au bâti (2), un guidage du brancard vers la position d'assemblage, sur une distance supérieure à l'écart probable de présentation du brancard par rapport à la position souhaitée relativement au bâti. Les moyens de verrouillage (V, 21) sont propres à s'effacer lors du mouvement de descente du brancard (7) relativement au bâti (2) et à se remettre automatiquement en position de verrouillage lorsque le brancard arrive dans la position d'assemblage.

Description

CHARIOT-BRANCARD COMPRENANT UN BATI ET UN
BRANCARD FIXE DE MANIERE DEMONTABLE SUR LE BATI.

L'invention est relative à un chariot-brancard du genre de ceux qui comprennent un bâti porté par des jambes munies de roues à leur extrémité basse, et un brancard fixé de manière démontable sur le bâti, lequel comporte des moyens de liaison propres à coopérer, pour une position d'assemblage du brancard relativement au bâti, avec des moyens de liaison conjugués prévus sur le brancard, des moyens de verrouillage escamotables étant en outre prévus entre bâti et brancard de manière qu'il soit possible, après assemblage, de bloquer le brancard relativement au bâti, puis de le libérer en vue d'une séparation.

Un chariot-brancard de ce type, connu, permet de déplacer une personne allongée sur le brancard en faisant rouler le chariot par exemple entre une ambulance et l'entrée d'une maison. Pour pénétrer dans la maison ou pour monter un escalier, les porteurs désolidarisent le brancard du bâti et le saisissent à chaque extrémité pour transporter la personne.

A l'inverse, lorsqu'il faut aller chercher une personne souffrante à son domicile, le transfert s'effectue d'abord à l'aide du seul brancard pour sortir la personne, puis le brancard est fixé sur le chariot pour rejoindre une ambulance. L'ensemble du chariot-brancard, généralement après repliement des jambes, est chargé dans l'ambulance.

D'autres exemples d'utilisation sont possibles dans lesquels il est important de pouvoir, à volonté, séparer le brancard du bâti, ou le fixer à nouveau sur le bâti.

L'opération consistant à assembler le brancard avec le bâti, alors qu'une personne se trouve allongée sur le brancard, est relativement délicate. En effet, les porteurs sont mobilisés par la charge de la personne allongée sur le brancard, et par l'attention qu'il doivent prodiguer à cette personne pour ne pas la secouer. ll est relativement difficile, dans de telles conditions, d'assurer l'assemblage du brancard et du chariot.

L'invention a pour but, surtout, de fournir un chariot-brancard du genre défini précédemment qui permette de faciliter les opérations d'assemblage du brancard et du bâti, tout en assurant une bonne fixation, et tout en restant d'un prix de revient acceptable.

Selon l'invention, un chariot-brancard du genre défini précédemment est caractérisé par le fait que les moyens de liaison du bâti et les moyens de liaison conjugués du brancard sont agencés pour assurer, lors d'un mouvement de descente du brancard relativement au bâti, un guidage du brancard vers la position d'assemblage, sur une distance supérieure à ltécart probable de présentation du brancard par rapport à la position souhaitée relativement au bâti, et que les moyens de verrouillage sont propres à s'effacer lors du mouvement de descente du brancard, et à se remettre automatiquement en position de verrouillage lorsque le brancard arrive dans la position d'assemblage.

Le guidage ainsi assuré du brancard en partie haute du chariot et le verrouillage automatique du brancard sur cette partie haute simplifient les opérations d'assemblage du brancard et du bâti.

De préférence, les moyens de liaison entre bâti et brancard sont agencés pour assurer le maintien dans un plan horizontal du brancard relativement au bâti, tandis que les moyens de verrouillage sont propres à bloquer le brancard relativement au bâti suivant la direction verticale ascendante.

Les moyens de liaison peuvent comprendre, du côté bâti, au moins deux éléments de positionnement disposés de part et d'autre de l'axe longitudinal du bâti, chaque élément de positionnement présentant une première surface inclinée dans le sens transversal et une deuxième surface inclinée dans le sens longitudinal de manière à assurer le guidage transversal et longitudinal d'éléments complémentaires prévus sur le brancard.

Le bâti comporte, de préférence, quatre éléments de positionnement disposés aux sommets d'un quadrilatère, en particulier d'un rectangle, tandis que le brancard comporte quatre éléments de positionnement conjugués. Chaque élément de positionnement du bâti comprend avantageusement un logement concave à parois sensiblement verticales dont la section horizontale est sensiblement en forme d'angle droit, les surfaces inclinées se raccordant au logement pour constituer une entrée évasée, tandis que l'élément de positionnement conjugué du brancard comprend une sorte de pied vertical de hauteur réduite, en particulier de section transversale sensiblement rectangulaire.

La concavité du logement, de l'élément de positionnement sur le bâti, est avantageusement tournée vers le centre du bâti et les première et deuxième surfaces inclinées, aboutissant au logement, sont situées au-dessus de ce logement et définissent une entrée évasée de bas en haut pour ledit logement.

Les surfaces inclinées peuvent être constituées par des zones de surfaces cylindriques à génératrices parallèles respectivement aux directions longitudinale et transversale.

Les moyens de verrouillage du brancard relativement au bâti comprennent au moins un doigt de verrouillage orienté transversalement et sollicité élastiquement vers sa position de verrouillage, ce doigt étant prévu sur l'une des parties constituées par le bâti et le brancard, et un organe de blocage conjugué, prévu sur l'autre partie, cet organe de blocage comportant au moins une rampe propre à repousser le doigt lors de la descente du brancard sur le bâti, cet organe de blocage passant au-dessous du doigt qui revient automatiquement en position de verrouillage lorsque le brancard arrive dans sa position d'assemblage.

Un moyen de verrouillage est prévu généralement au niveau de chaque élément de positionnement du bâti.

De préférence, le doigt sollicité élastiquement est monté sur le bâti et fait saillie vers l'intérieur en direction de l'axe longitudinal, tandis que l'organe de blocage, muni de la rampe, est prévu sur le brancard.

Avantageusement, des moyens de retenue sont prévus pour maintenir le doigt de verrouillage en position effacée. Ces moyens de retenue peuvent comporter des éléments de butée propres à être mis en action par rotation du doigt autour de son axe longitudinal, la commande de la rotation du doigt étant possible à l'aide d'un bouton prévu à l'extrémité extérieure du doigt.

Les moyens de liaison du bâti et les moyens de liaison conjugués du brancard peuvent être disposés symétriquement par rapport au centre du bâti et au centre du brancard de telle sorte que la position longitudinale du brancard relativement au bâti puisse être tournée de 1800, dans un plan horizontal, sans modifier les positions relatives des extrémités du brancard et des extrémités du bâti.

L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées cidessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos d'un exemple de réalisation dont avec préférence aux dessins ci-annexés, mais qui n'est nullement limitatif.

La figure 1, de ces dessins, est une vue schématique en perspective d'un chariot-brancard selon l'invention, le brancard étant séparé du bâti.

La figure 2 montre, en perspective, à plus grande échelle, le détail des moyens de liaison du bâti et des moyens de liaison conjugués du brancard.

La figure 3 est une vue partielle, en élévation, du brancard et du bâti en position assemblée.

La figure 4 montre, semblablement à la figure 3, une partie du brancard et du bâti alors que les moyens de verrouillage sont en position effacée pour permettre de retirer le brancard du bâti.

La figure 5, enfin, est une vue en perspective à plus grande échelle, d'un élément de positionnement du bâti.

En se reportant aux dessins, notamment à la figure I, on peut voir un chariot-brancard 1, sommairement représenté, comprenant un bâti 2 en forme de cadre rigide rectangulaire, notamment réalisé à l'aide de profilés métalliques en alliage siéger en acier, ou en matériau composite, porté par des jambes 3. Le bâti 2 comporte deux longerons parallèles 2a et au moins deux traverses 2b, en berceau. Les extrémités supérieures de jambes 3 sont liées au bâti 2 par un ensemble 4 de moyens d'articulation et de moyens de blocage permettant soit de placer les jambes 3 dans la position dépliée illustrée sur la figure 1 et de les y bloquer, soit de replier les jambes sous le bâti 2, notamment en vue de charger le bâti 2 dans une ambulance.

Les jambes 3 sont munies à leur extrémité inférieure de roues 5 permettant de faire rouler le bâti sur le sol, lorsque les jambes 3 occupent la position dépliée de la figure 1.

A l'une des extrémités des longerons 2a du bâti sont prévues des poignées 6 pour la conduite du chariot.

Un brancard 7 est destiné à être posé sur le bâti 2 et lié à ce bâti.

Le brancard 7 comprend un cadre rigide 8, de forme rectangulaire comportant par exemple deux longerons parallèles 8a et deux traverses 8b. Une couche 9, schématiquement représentée, est fixée sur le cadre 8 pour permettre d'allonger une personne sur le brancard. Des poignées 10 sont prévues à chaque extrémité des longerons 8a pour permettre à deux porteurs de saisir le brancard et de transporter une personne.

Le bâti 2 comporte des moyens de liaison L propres à coopérer, pour une position d'assemblage du brancard 7 relativement au bâti 8, avec des moyens de liaison conjugués C prévus sur le brancard 7. Des moyens de verrouillage V escamotables sont en outre prévus entre bâti et brancard de manière qu'il soit possible de bloquer le brancard 7 relativement au bâti 2 et de le libérer à volonté.

Les moyens de liaison L du bâti et les moyens de liaison conjugués C du brancard sont agencés pour assurer, lors d'un mouvement de descente, suivant les lignes en traits mixtes de la figure 1, du brancard 7 relativement au bâti 2, un guidage du brancard vers la position d'assemblage sur une distance supérieure à l'écart probable de présentation du brancard par rapport à la position souhaitée.

Par position souhaitée, on désigne la position que devrait occuper le brancard 7, séparé du bâti 2, pour arriver dans sa position d'assemblage par un simple mouvement de translation vertical descendant. Une telle position, relativement théorique, n'est, en pratique, jamais assurée par les porteurs lorsqu'ils présentent le brancard 7 au-dessus du chariot 2 pour réaliser l'assemblage. n leur fallait donc, avant l'invention, combiner le mouvement de translation vertical descendant avec un léger déplacement dans le plan horizontal pour amener en coopération les moyens de liaison L et C. Ce dépIacement horizontal du brancard 7 relativement au bâti 2 présente généralement une composante suivant la direction longitudinale, parallèle à l'axe des longerons 2a et une composante suivant la direction transversale, orthogonale à la direction longitudinale.

Dans Ia pratique, la composante longitudinale de l'part probable de présentation du brancard 7 relativement au bâti 2 est supérieure à la composante transversale de cet écart. A titre indicatif, et non limitatif, la composante longitudinale de l'art de présentation n'est généralement pas supérieure à 4 cm, tandis que la composante transversale n'est généralement pas supérieure à 2 cm.

L'agencement des moyens de liaison L du bâti et des moyens de liaison conjugués C du brancard, selon l'invention, est prévu pour assurer le guidage du brancard vers la position d'assemblage, sans que les porteurs aient à chercher à effectuer par eux-mêmes le déplacement transversal évoqué ci-dessus.

Selon un mode de réalisation avantageux, les moyens de liaison L comprennent quatre éléments de positionnement 11 disposés aux sommets d'un quadrilatère, de préférence un rectangle ; le brancard 7 comporte quatre éléments de positionnement 12 conjugués.

Comme visible sur les figures 2 et 5, chaque élément de positionnement 11 du bâti est constitué par une pièce en forme d'angle définissant un logement concave 13 dont la section horizontale a sensiblement la forme d'un angle droit. La concavité du logement 13 est tournée vers l'axe longitudinal du bâti. Chaque pièce formant élément de positionnement 2 est fixée sous la face inférieure d'un longeron 2a, de manière à déborder vers l'intérieur du contour du bâti 2.

Chaque élément de positionnement 11 présente une première surface 14 inclinée dans le sens transversal et une deuxième surface 15 inclinée dans le sens longitudinal. Les surfaces 14 et 15 sont de préférence des portions de surface cylindrique, convexes vers le haut, dont les génératrices sont parallèles respectivement aux directions longitudinale et transversale. Les surfaces 14 et 15 se raccordent, à leurs parties inférieures, aux parois du logement 13. L'inclinaison des surfaces 14 et 15 est telle que l'entrée du logement 13 est évasée de bas en haut aussi bien dans le sens transversal que dans le sens longitudinal. Les surfaces 14 et 15 se coupent suivant une ligne 16. Les faces 13a, 13b délimitant le logement 13 sont planes, verticales, respectivement longitudinale et transversale. La face longitudinale 13a se raccorde à son extrémité longitudinale intérieure (voir figure 5) à une facette 17 sensiblement verticale, inclinée par rapport à la direction longitudinale de manière à former également une entrée évasée, dans le sens longitudinal, pour le logement 13.

La surface 15 a un déport d (voir figure 2) dans le sens longitudinal, au moins égal à la valeur maximale probable de la composante longitudinale de l'écart de présentation. Selon l'exemple envisagé précédemment, d est de l'ordre de 4 cm.

La surface 14 a un déport transversal t (voir figure 5) au moins égal à la valeur maximale probable de la composante transversale de l'part de présentation, soit de l'ordre de 2 cm selon l'exemple donné précédemment.

Chaque élément conjugué 12 du brancard est constitué par une sorte de pied vertical 18, de hauteur réduite, fixé sous la surface inférieure d'un longeron 8a du brancard. Le pied 18 comporte des surfaces verticales respectivement longitudinale 19 et transversale 20 (voir figure 1) qui viennent s'appliquer contre les surfaces correspondantes 13a, 13b du logement 13 pour assurer le maintien dans un plan horizontal du brancard relativement au bâti 2, étant entendu que le poids du brancard 7 est supporté par les traverses 2b sur lesquelles reposent les longerons 8a.

Les moyens de verrouillage du brancard 7 relativement au bâti comprennent, au niveau de chaque élément de positionnement 11, un doigt de verrouillage 21 horizontal, orienté transversalement, monté coulissant dans l'élément 11 et sollicité élastiquement par un ressort en hélice 22 vers sa position de verrouillage.

L'élément de positionnement conjugué 12, prévu sur le brancard, comporte un organe de blocage 23, solidaire du pied 18, sensiblement en forme de coin présentant une surface inclinée 24 formant rampe propre à repousser le doigt 21 lors de la descente du brancard 7 sur le bâti. Lorsque l'organe de retenue 23 passe au-dessous du doigt 21, comme illustré sur la figure 3, le doigt est repoussé pour faire saillie au-dessus de cet organe de butée 23 de sorte que le brancard est bloqué contre tout mouvement vers le haut. La surface verticale longitudinale 19 est prévue sur l'organe 23, au-dessus de la surface 24.

Des moyens de retenue 25 sont prévus pour maintenir le doigt en position effacée, comme illustré sur la figure 4. Les moyens de retenue 25 comprennent deux éléments de butée complémentaires 26, 27.

L'élément de butée 26. est constitué par une douille solidaire de l'élément 11 ; cette douille est traversée par le doigt 21. La douille 26 comporte une rainure longitudinale 28 débouchant sur sa face extérieure. L'autre élément de butée 27 est constitué par une pièce cylindrique solidaire de l'extrémité du doigt 21. Cette pièce 27 comporte une nervure 29, conjuguée de la rainure 28 et propre à entrer dans cette rainure pour permettre au doigt 21 de prendre sa position active illustrée sur la figure 3. La pièce 27 est munie, à son extrémité extérieure, d'un bouton de commande 30 de plus fort diamètre.

En tirant sur le bouton 30, il est possible de dégager la nervure 29 de la rainure 28 puis, en faisant tourner la pièce 27 autour de son axe, comme illustré sur la figure 4, il est possible de mettre en butée l'extrémité frontale de la nervure 29 contre la face extrême de la douille 26. Dans ces conditions, le doigt 21 est maintenu en position effacée comme illustré sur la figure 4, le ressort 22 étant comprimé.

Bien entendu, il est possible de prévoir plusieurs rainures 28 et plusieurs nervures conjuguées 29, par exemple diamétralement opposées.

Les éléments de butée 26 et 27 sont disposés et agencés, de préférence, de manière que le bouton 30 dans la position correspondant au doigt effacé illustrée sur la figure 4, ne déborde pas vers l'extérieur, par rapport au plan de la face verticale extérieure du longeron 2a.

Les éléments de positionnement 11 du bâti et les éléments de positionnement 12 du brancard 7 sont disposés symétriquement par rapport au centre du bâti 02 et au centre 07 du brancard 7. Ainsi, il est possible de placer le brancard 7 sur le bâti 2 soit dans la position illustrée sur la figure 1, soit dans une position tournée à 1800 dans le plan horizontal par rapport à celle illustrée, tout en conservant des positions relatives des extrémités des longerons 8a et 2a identiques.

Ceci étant, le fonctionnement du chariot-brancard 1 conforme à l'invention est le suivant.

Pour assembler le brancard 7 au bâti 2, il suffit aux porteurs de présenter le brancard 7 au-dessus du bâti 2, comme illustré sur la figure 1, dans une position voisine de la position idéale d'assemblage.

Les porteurs exécutent ensuite un mouvement de descente vertical du brancard 7 pour amener les éléments de positionnement 12 du brancard 7 sensiblement au droit des éléments de positionnement Il du bâti 2. li suffit que la présentation du brancard 7 soit effectuée à quelques centimètres près dans le sens longitudinal et dans le sens transversal.

Les éléments de positionnement 12, lors de la poursuite de la descente du brancard 7, vont coopérer avec les surfaces inclinées 14 et 15 des éléments de positionnement 11 du bâti 2, de sorte que les éléments de positionnement 12 du brancard vont être guidés automatiquement par ces surfaces inclinées 14 et 15, vers les logements 13 correspondants, sans que les porteurs du brancard aient à rechercher la position d'assemblage.

La descente des éléments 18 dans les logements 13 provoque l'effacement des doigts de verrouillage 21 sous l'action des surfaces inclinées 24 formant rampes.

Lorsque les organes de blocage 23 sont passés au-dessous des doigts 21 respectifs, ces doigts reviennent dans leur position de verrouillage sous l'action des ressorts 22 et font saillie au-dessus des organes de blocage 23. Par ailleurs, les longerons 8a du brancard sont venus en appui sur les traverses 2b.

Dans le sens transversal, le brancard 7 est immobilisé, relativement au bâti 2, par la coopération de la face verticale extérieure 19 des organes de blocage 23 avec la face verticale longitudinale 13a voisine du logement 13 associé. Dans le sens longitudinal, le blocage du brancard relativement au bâti est assuré par la coopération de la face verticale transversale externe 20 du pied 18 et de la face verticale transversale 13b du logement 13.

Ainsi, avec le dispositif de l'invention, on obtient:
- un guidage du brancard 7 sur le bâti 2, constituant la partie
haute du chariot, pour son assemblage;
- un verrouillage automatique du brancard 7 sur cette partie
haute.

En outre, grâce à la disposition symétrique des éléments de positionnement par rapport aux centres du brancard et du bâti 2, les porteurs peuvent placer indifféremment le brancard 7 tête vers l'avant ou tête vers l'arrière du chariot 2. Cette réversibilité avant/arrière du brancard 7 par rapport au chariot simplifie la tâche.

Pour séparer le brancard 7 du bâti 2, il suffit de tirer sur le bouton 30 associé à chaque élément de positionnement 11 du bâti et de le faire tourner pour le placer dans la position illustrée sur la figure 4 où le doigt est effacé, la nervure 29 ayant été dégagée de la rainure 28.

Ces opérations libèrent le brancard vers le haut relativement au bâti 2 de sorte que les porteurs sont totalement libres pour saisir le brancard 7 et le dégager du bâti 2.

il suffit, ensuite, de faire tourner les boutons 30 en sens inverse pour ramener les nervures 29 dans les rainures 28 afin que les doigts 21 fassent de nouveau saillie vers l'intérieur.

Claims (13)

REVENDICATIONS

1. Chariot-brancard comprenant un bâti porté par des jambes, munies de roues à leur extrémité basse, et un brancard fixé de manière démontable sur le bâti, lequel comporte des moyens de liaison propres à coopérer pour une position d'assemblage du brancard relativement au bâti, avec des moyens de liaison conjugués prévus sur le brancard, des moyens de verrouillage escamotables étant en outre prévus entre bâti et brancard de manière qu'il soit possible, après assembalge, de bloquer le brancard relativement au bâti et de le libérer en vue d'une séparation,

caractérisé par le fait que les moyens de liaison (L) du bâti (2) et les moyens de liaison conjugués (C) du brancard (7) sont agencés pour assurer, lors d'un mouvement de descente du brancard (7) relativement au bâti (2), un guidage du brancard (7) vers la position d'assemblage, sur une distance supérieure à l'part probable de présentation du brancard par rapport à la position souhaitée relativement au bâti, et que les moyens de verrouillage (V) sont propres à s'effacer lors du mouvement de descente du brancard (7) relativement au bâti (2) et à se remettre automatiquement en position de verrouillage lorsque le brancard arrive dans la position d'assemblage

2. Chariot-brancard selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les moyens de liaison (L, C) entre bâti et brancard sont agencés pour assurer le maintien dans un plan horizontal du brancard (7) relativement au bâti (2), tandis que les moyens de verrouillage (V) sont propres à bloquer le brancard relativement au bâti suivant la direction verticale ascendante.

3. Chariot-brancard selon la revendication 2, caractérisé par le fait que les moyens de liaison comprennent, du côté bâti, au moins deux éléments de positionnnement (11) disposés de part et d'autre de l'axe longitudinal du bâti et présentant une première surface (14) inclinée dans le sens transversal et une deuxième surface (15) inclinée dans le sens longitudinal de manière à assurer le guidage d'éléments complémentaires (12) prévus sur le brancard.

4. Chariot-brancard selon la revendication 3, caractérisé par le fait que le bâti (2) comporte quatre éléments de positionnement (11) disposés aux sommets d'un quadrilatère, en particulier d'un rectangle, tandis que le brancard (7) comporte quatre éléments de positionnement conjugués (12).

5. Chariot-brancard selon la revendication 3 ou 4, caractérisé par le fait que chaque élément de positionnement (11) du bâti (2) comprend un logement concave (13) à parois (13a, 13b) sensiblement verticales, dont la section horizontale est en forme d'angle droit, les surfaces inclinées (14, 15) se raccordant au logement (13) pour constituer une entrée évasée, tandis que 1'élément de positionnement conjugué (12) du brancard (7) comprend une sorte de pied vertical (18) de hauteur réduite.

6. Chariot-brancard selon la revendication 5, caractérisé par le fait que la concavité du logement (13), de l'élément de positionnement (11) sur le bâti, est tournée vers l'axe longitudinal de ce bâti, et que les première (14) et deuxième (15)surfaces inclinées aboutissant au logement, sont situées au-dessus de ce logement.

7. Chariot-brancard selon l'une des revendications 3 à 6, caractérisé par le fait que les surfaces inclinées (14, 15) sont constituées par des zones de surfaces cylindriques à génératrices parallèles respectivement aux directions longitudinale et transversale.

8. Chariot-brancard selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les moyens de verrouillage (V) du brancard (7) relativement au bâti (2) comprennent au moins un doigt (21) de verrouillage orienté transversalement et sollicité élastiquement vers sa position de verrrouillage, prévu sur l'une des parties constituées par le chariot et le brancard, et un organe de blocage conjugué (23), prévu sur l'autre partie, cet organe de blocage comportant au moins une rampe (24) propre à repousser le doigt lors de la descente du brancard (7) sur le bâti (2), cet organe de blocage (23) passant audessous du doigt qui revient automatiquement en position de verrouillage, lorsque le brancard arrive dans sa position d'assemblage.

9. Chariot-brancard selon la revendication 8, caractérisé par le fait qu'un moyen de verrouillage (V) est prévu au niveau de chaque élément de positionnement (I 1).

10. Chariot-brancard selon la revendications 8 ou 9, caractérisé par le fait que le doigt sollicité élastiquement est monté sur le bâti (2) et fait saillie vers l'intérieur en direction de l'axe longitudinal, tandis que l'organe de blocage( 23) muni de la rampe (24) est prévu sur le brancard (7).

11. Chariot-brancard selon l'une des revendications 8 à 10, caractérisé par le fait que des moyens de retenue (25) sont prévus pour maintenir le doigt de verrouillage (21) en position effacée.

12. Chariot-brancard selon la revendication 11, caractérisé par le fait que les moyens de retenue (25) comportent des éléments de butée (26, 28 ; 27, 29) propres à être mis en action par rotation du doigt (21) autour de son axe longitudinal, la commande de la rotation du doigt étant possible à l'aide d'un bouton (30) prévu à l'extrémité extérieure du doigt.

13. Chariot-brancard selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les moyens de liaison (L) du bâti et les moyens de liaison conjugués (C) du brancard sont disposés symétriquement par rapport au centre (02) du bâti et au centre (07) du brancard de telle sorte que la position longitudinale du brancard relativement au bâti puisse être tournée de 1800, dans un plan horizontal, sans modifier les positions relatives des extrémités du brancard et des extrémités du bâti.