FR2708073A1

FR2708073A1 - Boîtier de protection pour un robinet à commande manuelle installée sur un circuit de fluide stérile.

Info

Publication number: FR2708073A1
Application number: FR9309116A
Authority: FR
Inventors: Danchin Francois
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1993-07-23
Filing date: 1993-07-23
Publication date: 1995-01-27
Anticipated expiration: 2013-07-23
Also published as: FR2708073B1

Abstract

Boîtier de protection d'un robinet à commande manuelle constitué par deux coquilles (1, 2) articulées en (3) par l'un de leurs bords, comportant des pattes (4, 5, 6, 7) pour des boutons-pression (8, 9, 10, 11), ce boîtier étant en matériau souple et élastiquement déformable et étant pourvu d'une ouverture (13) pour le passage de l'organe de manœuvre du robinet.

Description

La présente invention concerne un boîtier de protection des moyens de raccordement ou de dérivation appartenant à un circuit de fluide biologique ou thérapeutique stérile.

Dans le domaine médical il est courant d'administrer au patient par perfusion des liquides médicamenteux ou des sérums.

La tubulure d'amenée de ces liquides au patient comporte généralement un ou plusieurs robinets pour l'admission de plusieurs liquides dans la tubulure selon l'état du patient et son évolution.

Il est nécessaire de maintenir ces robinets et leur zone de raccordement dans des conditions stériles ce qui est actuellement réalisé en enfermant le robinet et ses accessoires dans une enveloppe contenant une mousse ou un pansement inhibé d'un agent antiseptique.

L'enveloppe peut être une poche souple formée par une feuille de matière plastique imperméable repliée sur elle-même et maintenue fermée par des moyens périphérique d'adhérence ou d'accrochage. L'inconvénient de ces moyens réside dans l'absence -d'étanchéité de l'enveloppe et les fuites de l'agent antiseptique qui en résultent.

Cette enveloppe peut également être constituée par un boîtier rigide en deux coquilles qui présente une meilleure étanchéité mais qui constitue une gêne pour le patient lorsque ce boîtier est fixé à son corps, ce qui est souvent le cas. Les moyens de fermeture du boîtier sont constitués par des pattes d'encliquetage en matière plastique qui ne sont pas de manipulation très aisée.

Tous les moyens connus pour assurer cette fonction de confinement stérile demandent une ouverture de 1 ' enveloppe pour accéder à la manoeuvre du robinet. Quels que soient les perfectionnements apportés à ce jour pour faciliter l'accès au robinet, la situation de ce dernier à l'intérieur de l'enveloppe est une gêne et source de mauvaise manipulation.

La présente invention entend remédier aux inconvénients de ces dispositifs connus en proposant un boîtier confortable pour le patient qui le porte et préservant une grande facilité d'accès pour la manoeuvre des robinets qu'il protège.

A cet effet, l'invention à donc pour objet un boîtier de protection d'un robinet à commande manuelle installé entre au moins deux conduits destinés à véhiculer un fluide biologique ou thérapeutique, constitué par deux coquilles articulées l'une à l'autre par l'un de leur bord et comportant sur leur autre bord des moyens de fermeture du boîtier tel que le matériau du boîtier est souple et élastiquement déformable et que les moyens de fermeture sont constitués par des boutons pression portés par des pattes en une seule pièce avec chaque coquille et en saillie sur leur bord opposé à celui formant charnière.

Le matériau souple et élastique des coquilles formant le boîtier présente plusieurs avantages, par rapport à une enveloppe souple mais non élastiquement déformable. Il est en effet par son auto-maintien en forme, le garant d'une bonne fermeture donc d'une meilleure étanchéité. Cette conservation de la forme permet d'utiliser des moyens de fermeture efficaces que constituent les boutons-pression. Il n'est en effet pas souhaitable d'utiliser des moyens d'encliquetage car la déformabilité élastique du matériau du boîtier conduirait à un décliquetage de ces moyens et à une ouverture du boîtier sous l'effet des compressions qu'il peut être amené à subir.

Enfin, ce matériau souple permet de pourvoir l'une des coquilles d'une ouverture au moins partiellement obturée par au moins une lèvre souple et élastique en une seule pièce avec la paroi de la coquille. Il est alors possible de faire passer au travers de cette ouverture l'organe de manoeuvre manuelle d'un robinet, qui est de section plus importante que l'ouverture, par déformation de la lèvre, celle-ci revenant élastiquement dans une position voisine de sa position de repos sous l'organe de manoeuvre du robinet pour réduire au minimum la section de l'ouverture du boîtier et former une barrière efficace entre l'organe de manoeuvre extérieur au boîtier et le corps du robinet intérieur à celui-ci. Il n'est alors plus nécessaire d'ouvrir le boîtier pour accéder à la commande du robinet.

Par ailleurs, la coquille pourvue de cette ouverture comporte un bossage intérieur au voisinage du bord de l'ouverture opposé à celui défini par la lèvre souple. Ce bossage constitue un moyen de guidage de la mise en position du robinet au travers d'une des parois du boîtier pour le maintenir sensiblement perpendiculaire à la paroi percée.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description donnée ci-après à titre d'exemple d'un mode de réalisation de l'invention.

Il sera fait référence aux dessins annexés dans lesquels
- la figure 1 est une vue en plan du côté intérieur d'un boîtier ouvert selon l'invention,
- la figure 2 est une coupe selon la ligne II-II de la figure 1,
- la figure 3 est une vue en plan en direction de l'extérieur du boîtier selon l'invention équipé d'un robinet de connexion,
- la figure 4 est une vue en perspective extérieure de l'organe de commande manuelle du robinet faisant saillie à l'extérieur du boîtier selon l'invention.

Le boîtier de l'invention comporte deux coquilles 1 et 2, réalisées par exemple par thermoformage sous pression d'une feuille de matière plastique du genre polyéthylène en mousse. Le thermoformage est, de manière connue, associé à une découpe de la feuille comprimée le long du contour du boîtier. Les coquilles 1 et 2 sont reliées le long d'un de leurs bords adjacents par une charnière souple 3 d'articu lation qui est une portion de paroi d'épaisseur moindre que celle formant la paroi des coquilles et réalisées en une pièce au cours du thermoformage.

A l'opposé de cette charnière 3, les coquilles possèdent chacune deux pattes 4, 5, 6, 7 s'étendant dans le plan de fermeture des coquilles et solidaires de celles-ci, en une seule pièce avec elles, le long de leur bord libre parallèle à la charnière 3. Les pattes 4 et 5 sont par exemple pourvues de la partie mâle 8 et 9 d'un boutonpression dont la partie femelle 10, 11 est portée par les pattes 6 et 7. Pour fermer le boîtier il suffit donc de rabattre les coquilles l'une sur l'autre et de fermer les boutons-pression 8, 10, 9, 11.

Les coquilles du boîtier réalisées en une mousse de polyéthylène pressée à chaud, conservent une forme relativement rigide tout en étant déformable élastiquement. La fermeture par bouton-pression est la seule, à un prix de revient acceptable, qui permette de maintenir les deux coquilles l'une contre l'autre malgré les déformations élastiques qu'elles peuvent subir. Le matériau formant le boîtier est en outre avantageusement très léger.

Au cours du thermoformage, on réalise un bossage de la coquille 1 en direction de l'intérieur et référencé 12 sur les figures. En outre, et par découpe, on réalise une ouverture 13 dans cette coquille, au voisinage de l'embossage 12, cette ouverture comportant une partie évidée 13a et deux fentes perpendiculaires 14 et 15. Les fentes 14 et 15 déterminent deux lèvres 16 et 17 qui forment un bord élastiquement déformable de cette ouverture 13. Les lèvres peuvent donc se soulever lorsqu'on introduit dans l'ouverture 13 un corps dont la section est supérieure à l'ouverture 13a.

C'est notamment le cas lorsque le corps est un organe 18 de manoeuvre manuelle d'un robinet connu en luimême et de corps cylindrique 19. Il est donc possible de forcer cet organe de manoeuvre 18 au travers de la paroi de la coquille 1, le corps cylindrique 19 du robinet étant alors guidé par le bossage intérieur 12 sur lequel le corps cylindrique 19 peut prendre latéralement appui comme par exemple sur un V de centrage. Les lèvres 16 et 17 se rabattent partiellement sous l'organe de manoeuvre 18 comme illustré à la figure 4, si bien que l'ouverture 13 est pratiquement refermée autour de la liaison entre l'organe 18 et le corps 19.

De manière connue, le boîtier est rempli d'un matériau spongieux lui-même imbibé d'un produit antiseptique qui crée donc un confinement stérile du corps du robinet et des embouts de connexion qu'il comporte pour des tronçons de tubulure qui pénètrent de manière connue à l'intérieur du boîtier, au travers de ses parois latérales qui possèdent à cet effet des échancrures 20.

Le boîtier selon l'invention par sa légèreté et sa souplesse convient parfaitement au traitement de petits enfants et notamment de prématurés. En outre, les risques d'ouvertures intempestives de ce boîtier, même fortement sollicitées et déformées sont pratiquement nuls car la liaison par bouton-pression est extrêmement ferme. Cette fermeté, nécessaire compte tenu des caractéristiques mécaniques du boîtier, pourrait constituer un inconvénient si ce boîtier n'était pas pourvu de l'ouverture 13 permettant l'accès à l'organe de commande du robinet. Le boîtier selon l'invention devient donc un boîtier à usage unique.

Il a été décrit ci-dessus un boîtier de dimensions réduites pouvant contenir un seul robinet avec ses organes de raccordement aux tronçons de tubulure qui y parviennent. Bien entendu on peut sans sortir du cadre de l'invention concevoir dans le même esprit un boîtier plus long pourvu sur ses bords libres parallèles à la charnière de plusieurs boutonspression afin qu'ils puissent recevoir une batterie de robinets dont tous les organes de commande feraient saillie à l'extérieur du boîtier.

Claims

REVENDICATIONS

1. Boîtier de protection d'un robinet à commande manuelle installé entre au moins deux tronçons d'un conduit destinés à véhiculer un fluide biologique ou thérapeutique, constitué par deux coquilles (1, 2) articulées par l'un de leur bord l'une à l'autre et comportant sur leur autre bord des moyens (4 à 11) de fermeture du boîtier, caractérisé en ce que le matériau du boîtier est souple et élastiquement déformable et en ce que les moyens de fermeture (4 à 11) sont constitués par des boutons-pression (8, 9, 10, 11) portés par des pattes (4, 5, 6, 7) en une seule pièce avec chaque coquille et en saillie sur leur bord opposé à celui formant charnière (3).

2. Boîtier de protection selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'une (1) des coquilles comporte une ouverture (13) au moins partiellement obturée par au moins une lèvre élastique (16, 17) souple en une seule pièce avec la paroi de la coquille (1).

3. Boîtier de protection selon la revendication 2, caractérisé en ce que la coquille (1) pourvue de l'ouverture (13) possède un bossage (12) intérieur au voisinage du bord de l'ouverture opposé à celui défini par la lèvre souple (16, 17).

4. Boîtier selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est constitué à partir d'un matériau en feuille de mousse de polyéthylène thermoformé sous pression.