FR2707312A1 - Dispositif d'ancrage dans le sol. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif d'ancrage dans le sol, de câbles ou de tiges. Le dispositif d'ancrage est constitué d'une plaque polygonale (10), sur laquelle se fixe une équerre (20) par l'intermédiaire d'un système à tenon (24) et mortaise circulaire (13), à rainure diamétrale (14). Le câble de liaison (40) se fixe à un œilleton (23), réalisé dans l'équerre (20) avec un certain décalage (d) par rapport au plan de symétrie (YY) du tenon d'assemblage (24). Le dispositif est mis en place dans le sol par l'intermédiaire d'un mandrin d'enfoncement et de guidage, à extrémités rainurées en croix. Application: agriculture.

Description

L'invention concerne un dispositif d'ancrage dans le sol.

On connaît déjà un dispositif d'ancrage dans le sol, de câbles ou de tiges, tel que celui décrit dans le brevet français 2 652 366, lequel est constitué d'une plaque métallique, reliée au câble ou à la tige par l'intermédiaire d'une équerre, fixée perpendiculairement sur la plaque métallique, cette équerre comportant un oeilleton recevant la cosse inférieure du câble ou de la tige. L'ensemble est enfoncé dans le sol par l'intermédiaire d'un mandrin, prenant appui sur l'arrière de la plaque métallique.

Ainsi, lorsque ladite plaque est enfoncée à une profondeur prédéterminée, il suffit, après avoir retiré le mandrin, d'exercer une traction sur le câble ou la tige, pour obtenir le basculement du dispositif et, par conséquent, un ancrage, dont la résistance est fonction de la nature et de la compacité du sol, ainsi que de la profondeur d'enfoncement du dispositif.

Toutefois, un tel dispositif, compte-tenu de sa conception, exige, pour sa réalisation, des travaux d'assemblage, grevant son prix de revient. De plus, sa réalisation en T et les aspérités aiguës qu'il présente posent des problèmes pour son stockage et son conditionnement, alors que l'assemblage des deux parties qui le constituent n'est nécessaire que juste avant introduction dans le sol.

La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. Cette invention, telle qu'elle se caractérise, a pour but de proposer un dispositif en deux parties assemblables à la main juste avant emploi, en recourant à une technique d'assemblage très simple, mais suffisamment robuste pour résister à tout effort de cisaillement, transmis lors de la mise en place, puis d'arrachement sous l'effet de la traction exercée par le câble.

Le dispositif d'ancrage dans le sol, selon l'invention, se caractérise, principalement, en ce qu'il est réalisé en deux parties assemblables par l'intermédiaire d'un tenon, réalisé à la base de l'équerre, et par une mortaise, de dimensions correspondantes, réalisée dans la plaque, en ce que ladite plaque comporte, de chaque côté, parallèlement à son plan médian (XX) et dans le sens opposé à l'équerre, des ailerons de guidage triangulaires, et en ce que le mandrin d'enfoncement et de guidage comporte deux rainures en croix, de largeur correspondant à l'épaisseur de la plaque et de l'équerre.

Préférentiellement, la mortaise d'assemblage est constituée d'un orifice circulaire, de diamètre correspondant à la largeur de la partie étroite du tenon, comportant une rainure diamétrale d'engagement, de longueur correspondant à la largeur de la partie la plus large du tenon, disposée perpendiculairement au plan médian (XX) de la plaque et symétriquement par rapport à celuici ; la largeur de ladite rainure correspondant à l'épaisseur de l'équerre. L'oeilleton de fixation du câble, réalisé dans l'équerre, est décalé vers l'avant, d'une certaine distance (d) par rapport au plan de symétrie (YY) du tenon.

Les avantages obtenus, grâce à cette invention, consistent, essentiellement, en ceci que la plaque et l'équerre peuvent être aisément obtenues par des moyens de fabrication simples, tel que le découpage-formage, et que l'assemblage peut être, quant à lui, obtenu très facilement, par simple introduction du tenon d'assemblage dans la rainure de la plaque, puis solidarisation, par rotation d'un quart de tour de l'équerre par rapport à la plaque.

D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront dans la description qui va suivre d'un mode de réalisation du dispositif selon l'invention, donné à titre d'exemple non limitatif, au regard des dessins annexés, sur lesquels - la figure 1 représente le dispositif assemblé et ancré dans le sol, après basculement sous l'action de la traction du câble, - la figure 2 représente une vue de dessus du dispositif assemblé, avec indication, en trait mixte, de la position de l'équerre, lors de l'introduction du tenon dans la rainure de la mortaise réalisée dans la plaque et de l'extrémité du mandrin d'enfoncement et de guidage, - la figure 3 représente le dispositif d'ancrage assemblé, en cours d'introduction dans le sol à l'aide d'un mandrin.

Les figures représentent un dispositif ancrage, comportant une plaque polygonale 10, à ailerons de guidage 11 et 12, à mortaise circulaire 13, à rainure diamétrale 14, et une équerre 20, à bec effilé 21 et à talon 22, percée d'un oeilleton 23 de centre décalé, vers l'avant, d'une distance (d) par rapport au plan de symétrie (YY) d'un tenon 24 situé à la base de ladite équerre. Le mandrin d'enfoncement et de guidage 30 comporte, à son extrémité, deux rainures 31 et 32 en croix, dans lesquelles pénètrent, respectivement, la partie arrière 15 de la plaque 10 et le talon 22 de l'équerre 20.

Ainsi, comme on le voit en examinant plus en détail les figures 1 et 2, puis la figure 3, il suffit, pour assurer un ancrage à l'aide de ce dispositif, d'assembler l'équerre 20 et la plaque 10, en introduisant le tenon 24 dans la rainure diamétrale 14 de la mortaise circulaire 13, puis de faire pivoter ladite équerre 20 d'un quart de tour dans un sens permettant ia mise en concordance de la pointe 16 de la plaque 10 avec le bec effilé 21 de l'équerre 20.

Cette opération d'assemblage étant terminée, il suffit, comme le montre la figure 3, de relier le dispositif à son câble de liaison 40, puis d'introduire la partie arrière du dispositif dans les rainures en croix 31 et 32 du mandrin, puis de faire pénétrer, à l'aide du mandrin 30, le dispositif dans le sol, en frappant sur l'autre extrémité dudit mandrin 30, jusqu'à pénétration de l'ensemble à une profondeur suffisante, pouvant être prédéterminée par un repère tracé sur le mandrin 30.

Cette seconde opération étant réalisée et le mandrin 30 retiré, toute traction, exercée sur le câble 40, fera, compte-tenu du décalage (d) ménagé entre le plan de symétrie ('(Y) du tenon 24 et le centre de l'oeilleton 23 de passage de la cosse 41 du câble, basculer progressivement le dispositif, jusqu'à ce que la plaque 10 se retrouve dans une position sensiblement perpendiculaire au câble 40. Position dans laquelle elle offre la plus grande résistance à l'arrachement.

Claims (1)

Revendication

1. Dispositif d'ancrage dans le sol, constitué d'une plaque (10), munie d'une équerre (20) à oeilleton (23), auquel se fixe le câble de liaison (40), et d'un mandrin d'enfoncement et de guidage (30), caractérisé en ce que l'équerre (20) se fixe à la plaque (10) par l'intermédiaire d'un tenon (24), réalisé à la base de l'équerre (20), et d'une mortaise circulaire (13), à rainure diamétrale (14) d'engagement, réalisée dans la partie médiane de la plaque (10), en ce que la plaque (10) comporte, sur chacun de ses côtés, au niveau de la mortaise circulaire (13), un aileron de guidage triangulaire (11, 12), disposé parallèlement au plan médian (XX) de la plaque (10) et dirigé dans le sens opposé à l'équerre (20), en ce que le centre de l'oeilleton (23), auquel se fixe le câble de liaison (40), est décalé vers l'avant du dispositif, d'une certaine distance (d) par rapport au plan de symétrie (YY) du tenon (24), et en ce que l'extrémité du mandrin (30) comporte deux rainures (31, 32) en croix, de largeur correspondant respectivement à l'épaisseur de la plaque (10) et de l'équerre (20).