FR2705549A1 - Appareil domestique ou pour collectivités de cuisson à la vapeur. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un appareil domestique ou pour collectivités de cuisson à la vapeur selon lequel la liaison entre production de vapeur et chambre de cuisson est étanche et peut-être ouverte ou fermée. Il est constitué d'une unité de production de vapeur 1, contenant de l'eau chauffée par une résistance régulée 4. Le couvercle 3 de la cuve 2 possède des orifices 7 obturés par des clapets 8 à rappel à lame ou à ressort 23. Les chambres de cuisson 11 sont des bols 13 avec couvercle 18 s'ouvrant à leur base par un tube 12. Ce tube est engagé dans l'orifice 7, ouvre le clapet 8 et permet le passage de la vapeur dans le bol 13 contenant l'aliment. Une fois celui-ci cuit, d'un mouvement ascendant sur la poignée 16, le bol 13 est déconnecté et le clapet 8 ferme l'orifice.

Description

La présente invention concerne un appareil convivial de cuisson de portions d'aliments à la vapeur à usage domestique ou pour collectivités.

Les ménagères de notre époque sont bien souvent des femmes actives. Aussi est-il désagréable pour elles de devoir être aux fourneaux alors que le reste de la famille ou des amis est à table et ainsi d'être en marge de la convivialité.

La vie moderne fait apparaître des relations de causes à effets insoupçonnables il y a peu de temps. En effet les nutritionnistes établissent des liens entre une nourriture non équilibrée en matières grasses. sel, sels minéraux, vitamines et des maladies cardio-vasculaires mais aussi avec des maladies contemporaines tel les que stress, hypertension.

La cuisson à la vapeur, connue depuis très longtemps, retrouve à ta vue de ses problèmes ses lettres de noblesse.

II y a deux types de cuisson à la vapeur. :. La cuisson à la vapeur à ta pression atmosphérique, et la cuisson à la vapeur sous pression.

L'avantage principat de ce second type est de réduire sensiblement les temps de cuisson. Cependant le rendement diététique est très médiocre et la saveur des aliments contestable. De plus la mise en oeuvre technique et mécanique est délicate du fait même de la montée en pression qui nécessite des mesures de sécurité.

Ces défauts font apparaître les avantages de la cuisson à la vapeur à ta pression atmosphérique. Les qualités diététiques et culinaires sont respectées, les problèmes de sécurité dûs à la surpression disparaissent.

Les goûts de chacun en matière de cuisson peuvent diverger. Certains vont préférer les légumes cuits mais croquants alors que d'autres vont les préférer moelleux.

C'est la personne qui surveille la cuisson qui décide du résultat.

Dans un appareil de cuisson à vapeur on peut considérer deux étapes principales. La montée en température et l'évaporation du liquide, et la cuisson en elle même. En supprimant la première, il ne reste plus que le temps réel de cuisson qui pour des portions d'aliments devient de l'ordre de quelques minutes selon leur nature.

La présente invention a pour but de rétablir la convivialité du repas sans exclure la ménagère, d'adopter un mode de cuisson à la vapeur préservant les qual ités des aliments , de permettre à chacun d'obtenir la cuisson qu'il désire et de réduire le temps d'une opération au seul temps de cuisson et non pas au temps " production de vapeur + cuisson .

L'invention concerne à cet effet un appareil domestique ou pour collectivités de cuisson d'aliments à la vapeur comprenant pour l'essentiel un générateur de vapeur , une enceinte de stockage de vapeur et au moins une chambre de cuisson reliée à l'enceinte de stockage de vapeur au moyen d'une liaison étanche susceptible d'être ouverte ou fermée de manière à permettre un flux de vapeur de l'enceinte vers la chambre de cuisson
Selon une forme de réalisation préférée de l'invention, la liaison étanche est formée d'un organe d'obturation de l'enceinte tel qu'un clapet disposé à l'intérieur de l'enceinte de stokage de vapeur, celui-ci étant ouvert par la mise en place de la chambre de cuisson sur l'enceinte.

On peut alors connecter et déconnecter à loisir les chambres de cuisson.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, en référence aux dessins joints, qui illustreront plusieurs exemples et variantes donnés à titre non limitatif de réalisations de l'invention
La figure 1 est une coupe d'un appareil selon t'invention, où une seule chambre de cuisson est représentée et où poignées et systèmes de fermeture de l'unité de production de vapeur ne sont pas représentés.

la figure 2 est une vue en coupe selon les lignes A.A de la figure 1 mettant en évidence la résistance.

La figure 3 est une vue en coupe suivant les lignes B.B de la figure 2 mettant en évidence la disposition en saillie de la résistance
La figure 4 est une vue extérieure à échelle supérieure d'une chambre de cuisson selon laquelle le couvercle est commandé par l'action du pouce.

La figure 5 est une vue extérieure partielle à échelle supérieure d'une chambre de cuisson selon laquelle la fermeture du couvercle se produit automatiquement lors de la connexion sur l'unité de production de vapeur par un jeu de biellettes.

Les figures 6 et 7 sont des représentations à échelle réduite d'unité de production de vapeur à cylindres coaxiaux.

La figure 8 est une vue partielle à échelle supérieure d'un clapet d'obstruction à portée conique.

La figure 9 est une vue partielle à échelle supérieure d'un tube de chambre de cuisson à portée conique.

La figure 10 est une vue en coupe à échelle supérieure d'un orifice selon les caractéristiques des figures 8 et 9.

La figure Il est une vue en coupe à échelle supérieure d'un tube de chambre de cuisson en biseau.

L'unité de production, ou générateur de vapeur 1, est constituée d'une cuve 2, d'un couvercle amovible 3 et d'une résistance électrique blindée 4 au fond de la cuve 2.

La résistance électrique est disposée au fond de la cuve de manière à être en saillie par rapport à ce fond, et par conséquent à augmenter la surface en contact avec le liquide à chauffer, afin d'améliorer le rendement. C'est également dans ce but que la surface extérieure du blindage est rendue légèrement rugueuse, ayant pour avantage supplémentaire de favoriser la formation de petites bulles, assurant une ébullition plus régulière et sans saccades.

La cuve 2 est de forme cylindrique et peut-être pourvue de deux poignées diamétralement opposées, pour en faciliter te transport.

Le couvercle amovible 3 est de même forme que la cuve qu'il vient coiffer, ce en appui sur un joint 5 disposé dans une gorge 6 de son périmètre. Un dispositif de serrage non représenté, car de plusieurs natures non déterminantes possibles, rend le couvercle solidaire de la cuve, interdisant toute rotation de l'un par rapport à l'autre autour de l'axe du cylindre ainsi formé. Un tel joint évite aussi la projection de vapeur ou liquide bouillant dans l'axe des convives.

Le couvercle 3 est percé d'autant d'orifices identiques 7 que de postes de cuisson voulus.

Dans une réalisation de l'invention, chaque orifice est obturé au moyen d'un clapet 8 à rappel à lame ou à ressort 20, venant en appui sur un joint 9, disposé dans une gorge 10 de son pourtour. Ceci d'autant plus facilement que l'absence de pression à répartir permet d'avoir un couvercle de forme plate à l'intérieur.

Les chambres individuelles de cuisson 11 sont toutes identiques et comprennent en leur partie inférieure un tube 12 dont le diamètre extérieur correspond à celui des orifices 7 du couvercle 3, et en leur partie supérieure un bot 13 relié et communiquant au tube 12 par un épaulement 14. Une grille 15 est posée sur l'épaulement 14. Le bol est muni d'une poignée 16 serrée sur celui-ci par un collier 17. Un couvercle 18 est posé sur le dessus du bol.

L'ensemble de l'appareil étant ouvert, on verse dans la cuve 2 une quantité d'eau nécessaire au repas.

On coiffe la cuve 2 de son couvercle 3 que l'on ferme par les moyens de serrages non représentés. L'ensemble est alors posé au milieu de la table et la résistance électrique 4 mise en service.

La résistance s'échauffe et transmet son énergie à l'eau, d'autant mieux que sa disposition en saillie et la surface rugueuse de son blindage augmentent la surface de contact
résistance - eau'. L'eau montant en température s'évapore dans un bouillonnement régulier de petites bulles, dues également à la surface rugueuse du blindage, ce qui limite le bruit et les vibrations dues à un fort bouillonnement saccadé
Après quelques minutes, la production de vapeur est suffisante; et chaque convive peut olors utiliser sa chambre de cuisson 11, après avoir disposé l'aliment choisi dans un panel proposé et découpé en dés ou lamelles par la ménagère, sur la grille 15 du bol 13 et avoir refermé le couvercle 18.

En engageant le tube 12 dans l'orifice 7, le clapet 8 s'ouvre et permet la connexion de la chambre de cuisson 11 au générateur de vapeur 1. Elle repose sur les bords de l'orifice 8 par l'épaulement 14.

La vapeur présente dans le haut de la cuve 2 peut alors s'engager dans le tube 12 et parvenir dans le bol 13. Le couvercle du bol 18 ferme la chambre de cuisson mais n'autorise pas la montée en pression. Ceci permet d'avoir un léger flux de vapeur, ce qui favorise la cuisson.

Le bol de cuisson 13 pouvant être de matière transparente, le convive peut surveiller la cuisson de sa portion d'aliment.

Au moment choisi, il saisit la poignée 16 d'un mouvement ascendant, déconnecte la chambre de cuisson 11 et en même temps referme automatiquement le clapet 8 correspondant au moyen du rappel à lame ou à ressort.

En ôtant le couvercle 18, le convive peut, au moyen de sa fourchette, prendre l'aliment prêt.

Dans une réalisation selon la figure 4, le couvercle 18 peut être rendu solidaire de la poignée 16 au moyen d'un axe 19, favorisant ainsi la manipulation de la chambre de cuisson d'une majn n et la commande ouverture - fermeture" du couvercle par le pouce de cette même main. Un ressort de rappel 20 peut rendre le couvercle naturellement fermé
Dans une autre réalisation, selon la figure 5 le couvercle 18 est naturellement en position ouverte au moyen d'un ressort de rappel 21 autour de l'axe 19 qui le solidarise à la poignée 16. Le couvercle se ferme alors seul au moyen d'un jeu de biellettes 22, lorsque la chambre de cuisson est connectée à l'unité de production de vapeur.

il est à noter que par de tels dispositifs, l'eau issue de la condensation tout au long du parcours de la vapeur retombe par gravité dans la cuve.

Dans une autre réalisation, selon les figures 6 et 7, la cuve 2 est constituée de deux cylindres coaxiaux. Le cylindre central 24 est muni de petites ouvertures 25 dans sa partie inférieure. Seul le cylindre central est chauffé au moyen d'une résistance électrique présentant les mêmes caractéristiques que précédemment. A l'utilisation, on remplit d'eau les deux cylindres, on ferme le couvercle 3 et on connecte la résistance. L'avantage est de ne chauffer qu'une partie de la masse d'eau et par conséquent d'avoir moins d'inertie au départ. La masse d'eau transformée en vapeur est instantanément remplacée par le principe des vases communicants au moyen des ouvertures 25. L'avantage supplémentaire de ce dispositif est que l'échange thermique de la masse d'eau chauffée se produit, non pas avec les parois de la cuve 2, mais avec la masse d'eau de réserve, qui demandera alors moins d'énergie pour s'évaporer. De ce fait, les parois extérieures 26 conserveront une température non dangereuse et nécessiteront moins de soin de calorifugeage.

L'économie d'énergie de chauffage est évidente.

La figure 7 représente une variante. Le couvercle 3 est fermé non pas sur le cylindre extérieur 26 mais sur le cylindre intérieur 24. Ceci permet le remplissage, si nécessaire, de la cuve même en cours d'utilisation.

Dans une réalisation préférée la cuve est munie de pieds 28 ayant le double avantage de réduire l'échauffement possible de la table en contact avec le fond de la cuve et d'éviter la rotation de l'appareil lors de l'utilisation.

Dans une autre réalisation, selon la figure 8, c'est la forme légèrement conique du clapet 29 à rappel et les états de surfaces suffisants qui assurent l'étanchéité relative de l'orifice ainsi fermé. Un tel dispositif de clapets n'est pas déterminant dans le fonctionnement général de l'appareil, il permet l'obturation des orifices lorsqu'ils ne sont pas utilisés et ainsi d'éviter une dispersion trop importante de vapeur.

Dans une réalisation selon ta figure 9, le tube 12 et la portée de l'orifice 7 sont coniques. Ceci a l'avantage d'une meilleure stabilité et aussi d'une meilleure étanchéité. La chambre de cuisson ne repose alors plus sur l'épaulement 14 mais est maintenue par la concordance de diamètres.

Dans la réalisation selon la figure 11, le tube 12 est coupé en sa partie inférieure de biais par rapport'à l'axe de la chambre de cuisson, ce qui a ' I l'avantage d'agrandiri'ouverture qui pourrait être réduite par la présence du clapet 8. Cependant cet avantage se traduit par un inconvénient, le bol de cuisson ne pouvant plus tenir debout posé sur la partie inférieure du tube sur la table. il faut alors prévoir un support solidaire, ou non de l'appareil pour recevoir ce bol.

Il est entendu que pour des raisons de construction, d'esthétique ou des lois de la mécanique des fluides, certains détails peuvent être modifiés sans sortir de l'invention. Ainsi la cuve peut prendre une autre forme que cylindrique et la forme interne du couvercle peut être travaillée pour un guidage de la vapeur vers les orifices.

Dans un souci de plaire au plus grand nombre, des sauces pourront être proposées pour accompagner les aliments, on peut concevoir la cuve munie d'un plateau rotatif avec des emplacements pour recevoir des petits bols à sauces.

L'option de chauffage a été jusqu'ici électrique , mais l'ébullition pourrait être assurée par un chauffage au gaz ou tout autre combustible.

Une grille à mailles fines 27 peut être disposée émergée dans la cuve et retenir les gouttelettes d'eau contenue dans la vapeur diminuant ainsi la condensation sur les parois des bols de cuisson.

Pour des raisons culinairess l'eau peut être remplacée par des bouillons ou autres, permettant la cuisson à la vapeur.

Claims (4)

REVENDICATIONS

1/ - Appareil domestique ou pour collectivités de cuisson d'aliments à la vapeur comprenant essentiellement un générateur de vapeur avec réserve de vapeur (1) et au moins une chambre de cuisson (11) caractérisée en ce que la chambre de cuisson est reliée à l'enceinte de stockage de vapeur du générateur de vapeur par les moyens (8;23;12) constituant une

liaison étanche susceptible d'être ouverte ou fermée de manière à permettre un flux de vapeur de l'enceinte de stockage de vapeur vers la chambre de cuisson.

2/ - Appareil selon la revendication 1 caractérisé en ce que

la liaison étanche est formée d'un organe d'obturation de l'enceinte tel qu'un clapet (8) disposé à l'intérieur de !'enceinte de stockage de vapeur ledit organe étant ouvert par la mise en place de la chambre de cuisson (11) sur l'enceinte (1).

3/ - Appareil selon la revendication 2 caractérisé en ce que la chambre de cuisson (11) affecte la forme d'un entonnoir, la queue de l'entonnoir (12) constituant un élément en saillie commandant l'ouverture de I l'organe d'obturation de l'enceinte (8).

4/ - Appareil selon la revendication 1 caractérisé en ce que le générateur de vapeur (1) est constitué de deux chambres de préférence cylindriques coaxiales contenant chacune du fluide, la chambre interne comportant des moyens de chauffage (4) et communiquant par des orifices (25) disposés au voisinage de sa base avec la chambre externe selon le principe des vases communicants 5/ - Appareil selon les revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la chambre de cuisson est fermée au moyen d'un couvercle amovible.