FR2691889A1 - Piètement télescopique de table à plateau réglable. - Google Patents

Abstract

Le mécanisme de manœuvre à piètement télescopique de la table est constitué d'un vérin double corps (4) entièrement contenu à l'intérieur du tube mobile (2) et du tube fixe (10), dont la tige (15) de l'un des corps est rattachée au plateau (12) de la table et dont la tige (14) de l'autre corps est fixée au plancher support (7), un moyen de verrouillage des deux tubes étant constitué de plots (8) fixés au tube mobile, et ils pénètrent dans des rainures d'une bague de guidage (5) placée entre les tubes. Application aux tables à plateau réglables, notamment pour bateaux.

Description

Piètement télescopique de table à plateau réglable.

L'invention se rapporte à un piètement télescopique de table à plateau réglable et concerne plus précisément un piètement dans lequel un tube mobile se déplace dans un tube fixe sous l'action d'un double vérin, ainsi que le mécanisme de verrouillage d'un tube par rapport à l'autre.

Dans de nombreux domaines d'utilisation et notamment sur les bateaux, il faut prévoir des tables dont le plateau supérieur doit pouvoir se positionner à différentes hauteurs en fonction de l'usage recherché. I1 faut aussi que la table soit parfaitement stable et généralement elle doit être ancrée sur son support.

I1 existe plusieurs façons de réaliser des piètements à l'aide de supports rabattables, repliables, coulissants, télescopiques ou simplement démontables.

Plutôt que de prévoir plusieurs pieds, dans un souci de simplification, on préfère n'utiliser qu'un piètement unique. Mais du fait des efforts exercés sur la table ainsi que sur les articulations et mécanismes du système soumis à de nombreuses sollicitations, et du fait de l'usure des éléments constituant les piètements, ces derniers peuvent prendre rapidement du jeu au détriment de la stabilité du plateau de la table et du confort d'utilisation de son usager.

De plus le positionnement et le blocage correct du plateau imposent à chaque fois une intervention physique de l'utilisateur, qui peut être importante si le système n' est pas motorisé.

Une solution classique visant à palier ces inconvénients consiste à concevoir des piètements avec des guidages usinés avec grande précision. Dans le cas de pieds télescopiques, qui tendent à se généraliser, et qui mettent en oeuvre des vérins, les courses des vérins standards sont trop longues, aussi si l'on veut pouvoir placer un plateau de table en position basse, on ne peut utiliser ce type de vérin, sauf à prévoir un trou dans le plancher dans lequel il pourrait dépasser. Bien sûr on peut remédier à cette gêne en utilisant, non plus des vérins standards, mais des vérins fabriqués sur mesure ou à pistons multiples, toutes solutions qui nécessitent des usinages très précis et coûteux ainsi qu'un entretien délicat.

Ces inconvénients ont conduit la Demanderesse à imaginer un nouveau système de piètement télescopique obtenu à moindre coût, aussi bien en fabrication qu'au montage et en maintenance, et qui présente de surcroît l'avantage de limiter l'encombrement de l'ensemble, et d'une façon générale d'améliorer la stabilité de la table et le confort de son utilisateur, en évitant les manipulations compliquées.

Un objet principal de la présente invention consiste donc en un piètement télescopique de table à plateau réglable dont le plateau est monté sur un tube mobile coulissant à l'intérieur d'un tube fixe placé au sol, sous l'action d'un mécanisme de manoeuvre, piètement selon lequel, ledit ménanisme de manoeuvre est constitué d'un vérin double corps entièrement contenu à l'intérieur du tube mobile et du tube fixe, dont la tige de l'un des corps est rattaché au plateau de la table et dont la tige de l'autre corps est fixée au plancher support et selon lequel au moins un moyen de verrouillage du plateau en position haute est prévu au niveau d'une bague de guidage disposée entre le tube mobile et le tube fixe, et solidaire en partie haute du tube fixe.

Selon une caractéristique particulière de l'invention, le moyen de verrouillage est constitué de plots fixés extérieurement à la partie inférieure du tube mobile qui pénètrent dans des rainures de la bague de guidage, les plots se développant radialement à l'extérieur du tube mobile.

Avantageusement, chaque rainure qui a une embouchure à la partie inférieure de la bague, s'étend verticalement dans celle-ci jusqu'à environ mi-hauteur puis se poursuit horizontalement après une inflexion sur une longueur équivalente à celle de sa partie verticale.

Selon une autre caractéristique particulière de l'invention, le moyen de verrouillage est constitué de languettes se développant radialement à l'extérieur du tube mobile et qui pénètrent dans des échancrures de la baque de guidage.

Selon une variante de réalisation, les languettes pénètrent dans des évidements ouverts vers le bas, de la bague de guidage, et elles sont bloquées par une bague mobile ayant une face extérieure cylindrique et un profil intérieur polygonal.

D'autre caractéristiques particulières et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante d'un exemple non limitatif de réalisation dans lequel il est fait référence aux dessins annexés qui représentent
Figure 1, une vue en coupe verticale d'une table à piètement télescopique classique
Figure 2, une vue en coupe verticale d'une table à piètement télescopique selon l'invention
Figure 3, une vue écorchée et partielle en perspective du piètement télescopique
Figure 4, une vue en coupe verticale de la table en position basse
Figure 5, une vue écorchée et partielle en perspective d'une variante de réalisation du piètement télescopique
Figure 6, une vue en coupe à plus grande échelle d'une autre variante de réalisation du piètement télescopique en position déverrouillée et verrouillée
Figure 7, une vue schématique en perspective de la bague de blocage.

La figure 1 illustre un piètement télescopique classique d'une table dont le plateau supérieur 12 peut occuper une position haute représentée en traits pleins et une position basse représentée en pointillés.

Le plateau 12 est fixé à la partie supérieure d'un tube vertical 2 susceptible de coulisser à l'intérieur d'un autre tube vertical 10 dont la base repose sur le planchersupport 7. Une bague de guidage 1 fixée intérieurement en haut du tube 10 forme une sorte de manchon dans lequel est guidé le tube mobile 2. La bague 1 doit avoir une hauteur h suffisante pour guider le tube mobile et le maintenir en position verticale en évitant qu'il ne puisse prendre une inclinaison. Un vérin standard 3 est fixé sous le plancher 7 au fond d'un puits 6, sa tige mobile 13 étant rattachée au plateau supérieur 12. Pour que le plateau supérieur puisse venir en appui sur le tube fixe, sensiblement à la moitié de sa hauteur maximum, il a donc fallu prévoir pour le vérin un débattement sous le plancher correspondant au puits 6.

La figure 2 montre un piètement de table selon l'invention dans laquelle les mêmes éléments portent les mêmes références. On y retrouve les deux tubes télescopiques, le tube 2 étant mobile à l'intérieur du tube fixe 10. A l'intérieur des tubes est logé un vérin à double corps 4, l'un des corps manoeuvrant une tige de vérin 14 fixée au plancher support 7 lui-même, tandis que l'autre corps manoeuvre une tige de vérin 15 qui elle, est rattachée au plateau supérieur 12. Le poids de l'ensemble, soit essentiellement le plateau et le tube mobile est supporté par ledit vérin double corps, qui constitue le mécanisme de manoeuvre du piètement télescopique. Entre les deux tubes télescopiques, on retrouve également une bague de guidage 5 fixée intérieurement en haut du tube 10, mais cette dernière est d'une hauteur hl beaucoup moins importante que la hauteur h de la bague 1 du piètement classique de la figure 1.

On voit plus en détail à la figure 3 que la bague 5 est pourvue sur toute son épaisseur d'une pluralité de rainures 9 réparties sur sa périphérie.

Chaque rainure a une embouchure 16 à la partie inférieure de la bague. Elle se développe verticalement dans celle-ci jusqu'à mi-hauteur environ puis se poursuit horizontalement après une inflexion de 90 sur une longueur à peu près équivalente à la longueur de sa partie verticale. A sa partie inférieure, le tube mobile 2 est équipé, sur sa périphérie, d'un certain nombre de plots 8 qui se développent radialement vers l'extérieur. Leur nombre correspond au nombre de rainures 9 de la bague ; dans l'exemple représenté on en compte quatre. Chaque plot est d'une longueur égale à l'espacement qui existe entre les tubes 2 et 10, espacement qui correspond à l'épaisseur de la bague. La figure 3 montre que le tube 2 est partiellement enfoncé à l'intérieur du tube 10.Les plots 8 qui sont en appui contre la face interne de ce dernier jouent donc un rôle de butée et facilitent un coulissement parfaitement centré et vertical du tube mobile dans le tube fixe. Cela explique qu'il ne soit pas nécessaire de donner à la bague 5 une hauteur hl importante puisqu'elle n'a pas pour fonction de maintenir le tube mobile en position verticale. La bague 5 avec ses rainures, et les plots 8, constituent le moyen de verrouillage du plateau en position haute.

Dans la position haute de la table, telle que représentée à la figure 2, les deux tiges du vérin 4 sont déployées. La course C1 de chaque tige 14, 15 permet d'obtenir une course C du plateau 12, sans qu'il soit nécessaire de prévoir un puits sous le plancher 7, d'où un gain réalisé en encombrement pour les mêmes possibilités de débattement. Pour assurer le verrouillage du plateau 12 en position haute, chaque plot 8 ayant pénétré par une embouchure 16 dans la rainure correspondante 9, il suffit de faire tourner le tube mobile 2 d'un angle a pour que le plot se place au fond de la rainure 9 dans la position représentée sous la référence 11. Tout mouvement longitudinal vers le haut ou vers le bas du tube 2 se trouve de ce fait interdit.

Le déblocage du tube mobile s'effectue par rotation inverse. On peut alors actionner le vérin 4 pour descendre la table dans la position basse représentée à la figure 4.

Dans cette position la table peut aussi être verrouillée par exemple par une autre bague fixe 17 montée intérieurement à la base du tube fixe 10, qui serait également pourvue de rainures de verrouillage.

On a représenté à la figure 3 un tube mobile équipé de quatre plots. Selon la précision recherchée et les dimensions de la table, on peut en envisager davantage, ou au contraire n'en prévoir que trois sachant que seulement trois plots sont nécessaires pour assurer un positionnement correct. Pour un bon coulissement du tube mobile, aussi bien en translation qu'en rotation, la bague 5 est réalisée en un matériau approprié pour diminuer autant que possible les forces de frottement et les risques de coincement.

Selon une variante de réalisation illustrée à la figure 5, le tube 2 est équipé, non plus de plots sur sa périphérie, mais de languettes20, représentées ici comme des coins arrondis au nombre de quatre, se développant extérieurement au tube - La bague 5 est alors pourvue de quatre échancrures arrondies 21, dont la forme est évidemment adaptée à celle des languettes. Le blocage et le déblocage du tube mobile s'effectuent de la même façon que dans le cas précédent par.rotation dudit tube.

Selon encore une autre réalisation de l'invention, les languettes 20 assurent le blocage non pas par la rotation du tube mobile 2, mais par la rotation d'une bague 22 mobile par rapport à la bague fixe 5. La figure 6 illustre cette variante particulière. A l'extrémité supérieure du tube 10 est fixée, par des vis 24, une bague fixe 5 de forme particulière. En effet cette dernière dispose d'évidements 28 ouverts vers le bas, dans lesquels peuvent se loger les languettes 20. La bague mobile 22 est libre en rotation dans un espace ménagé entre la bague 5 et un épaulement 27 solidaire du tube 10. La bague 22 a une forme polygonale visible à la figure 7. En l'occurence, sa face extérieure est cylindrique, mais son profil intérieur est carré.Cela veut dire que l'épaisseur de la bague prise au centre du carré (référence 30) est plus importante que celle prise au niveau d'une arête (référence 29). Un levier 25 permettant la manoeuvre de la bague, traverse une lumière 26 prévue dans le tube.

On voit à la partie gauche de la figure 6, le tube mobile 2 en position non bloquée ; la bague 22 a été alors placée de telle façon que chaque arête 29 du carré intérieur se trouve à l'aplomb de la languette 20 correspondante. Aussi, après la remontée du tube 2, les languettes 20 vont se placer dans les évidements 28 correspondants. Il suffit ensuite d'imprimer une simple rotation de la bague 22 par action sur le levier 25 pour que la partie 30 la plus large de la bague se positionne sous les languettes qui se trouvent ainsi bloquées dans leurs évidements, comme ont peut le voir sur la partie droite de la figure 6, qui montre le tube 2 verrouillé en position haute.

L'angle ss représenté sur la figure 7 correspond à l'angle de rotation nécessaire pour le blocage en position haute.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Piètement télescopique de table à plateau réglable dont le plateau est monté sur un tube mobile coulissant à l'intérieur d'un tube fixe placé au sol, sous l'action d'un mécanisme de manoeuvre caractérisé en ce que ledit mécanisme de manoeuvre est constitué d'un vérin double corps (4) entièrement contenu à l'intérieur du tube mobile (2) et du tube fixe (10), dont la tige (15) de l'un des corps est rattaché au plateau (12) de la table et dont la tige (14) de l'autre corps est fixée au plancher support (7) et en ce que au moins un moyen de verrouillage (8, 9, 20, 21, 22) du plateau en position haute est prévu au niveau d'une bague de guidage (5) disposée entre le tube mobile et le tube fixe, et solidaire en partie haute du tube fixe.

2. Piètement télescopique selon la revendication 1 caractérisé en ce que le moyen de verrouillage est constitué de plots (8) se développant radialement à l'extérieur du tube mobile (2) et qui pénètrent dans des rainures (9) de la bague de guidage (5).

3. Piètement télescopique selon la revendication 2 caractérisé en ce que chaque rainure (9) qui a une embouchure (16) à la partie inférieure de la bague (5), s 'étend verticalement dans celle-ci jusqu a environ mihauteur puis se poursuit horizontalement après une inflexion de 90 sur une longueur équivalente à celle de sa partie verticale.

4. Piètement télescopique selon la revendication 1 caractérisé en ce que le moyen de verrouillage est constitué de languettes (20) se développant radialement à l'extérieur du tube mobile (2) et qui pénètrent dans des échancrures (21) de la bague de guidage (5).

5. Piètement télescopique selon la revendication 1 caractérisé en ce que le moyen de verrouillage est constitué de languettes (20) se développant radialement à l'extérieur du tube mobile (2), qui pénètrent dans des évidements (28) ouverts vers le bas, de la bague de guidage (5), et qui sont bloquées par une bague mobile (22).

6. piètement télescopique selon les revendications 1 et 5 caractérisé en ce que la bague mobile (22) est libre en rotation dans un espace ménagé entre la bague (5) et un épaulement (27) solidaire du tube fixe (10).

7. Piètement télescopique selon la revendication 5 caractérisé en ce que la bague mobile (22) a une face extérieure cylindrique et un profil intérieur polygonal.

8. Piètement télescopique selon la revendication 1 caractérisé en ce que une autre bague fixe (17) est prévue intérieurement à la base du tube fixe (10), pour le verrouillage de la table en position basse.