FR2690472A1

FR2690472A1 - Perfectionnement aux dispositifs de fixation de caillebotis sur poutraison d'appui.

Info

Publication number: FR2690472A1
Application number: FR9204992A
Authority: FR
Inventors: Deciry James
Original assignee: Krieg & Zivy
Current assignee: Krieg & Zivy
Priority date: 1992-04-23
Filing date: 1992-04-23
Publication date: 1993-10-29

Abstract

Dispositif de fixation de caillebotis sur poutraison d'appui du genre comprenant un étrier de maintien (1) avec son plancher horizontal (2) et sa branche verticale (3), ledit plancher étant ajouré pour coopérer avec un moyen de liaison comportant au moins une vis (6) et un écrou (5), caractérisé en ce qu'il comprend, de plus, une pièce supplémentaire (15-17) agencée de manière à pouvoir, d'une part, être introduite dans l'un des orifices (10, 11) existant déjà sur un élément (7) de caillebotis et prendre appui sur les bords dudit orifice et, d'autre part, permettre le passage dudit moyen de liaison.

Description

"Perfectionnement aux dispositifs de fixation de caillebotis
sur poutraison d'appui"
La présente invention concerne un perfectionnement apporté aux dispositifs de fixation de caillebotis sur poutraison d'appui.

On entend par "caillebotis" dans la présente description toute surface appelée à reposer sur un support pour servir de plancher, de passerelle, de palier, de plateforme, de grille de sécurité, de couverture de caniveau ou de fosse, voire même de marche d'escalier. Une telle surface réalisée en tout matériau approprié tel que bois, matière synthétique ou métal peut en outre présenter des orifices, perforations, évidements ou lumières pour faciliter l'évacuation des eaux, boues ou autres matières devant être éliminées ; elle peut aussi présenter des reliefs particuliers en vue de lui conférer un caractère dit "anti-dérapant". La plupart du temps, de tels caillebotis reposent sur des éléments d'appui judicieusement espacés les uns des autres.Ces éléments consistent le plus couramment en un ensemble de poutres du type double T c'est-àdire se composant d'une partie plate pleine ou à treillis verticale réunissant deux semelles plus ou moins larges disposées orthogonalement par rapport au plan de cette partie plate, le caillebotis reposant alors sur l'une de ces semelles.

Pour une poutraison comportant un ensemble de telles poutres et pour réaliser et y fixer une surface de caillebotis, on fait à l'heure actuelle très souvent appel à un dispositif de fixation du genre de celui illustré et représenté en élévationcoupe à la figure 1 des dessins annexés. Ce dispositif comprend une pièce 1 dite étrier de maintien constituée d'un plancher horizontal 2 et d'une branche verticale 3. Ce plancher 2 est conçu ajouré, pour recevoir un goujon 4 et son écrou 5 avec la vis correspondante 6.Le caillebotis final comprenant plusieurs éléments tels que 7, pour la fixation de chacun d'entre eux il suffit d'insérer autant d'étriers de maintien 1 que nécessaire de manière qu'une partie de l'extrémité de chaque plancher 2 vienne porter sur la face inférieure de la semelle supérieure 8 d'une poutre 9 et l'extrémité supérieure de la branche verticale 3 se trouve sur la face inférieure dudit élément 7.

Dans le cas où ce dernier élément 7 comporte déjà des trous l'un de ceux-ci tel que le trou 10 peut être utilisé pour le passage de la vis 6 coopérant avec le goujon 4 et l'écrou 5 à la condition que ledit trou ait le diamètre convenable pour qu'une fois vissée, la vis 6 qui comporte de préférence une tête fraisée puisse porter par cette tête sur les bords de ce trou. Si ce dernier n'a pas le diamètre approprié permettant un tel montage, ou si l'élément 7 de caillebotis ne comporte pas de trou ou ne comporte que des orifices, des découpes ou des lumières ne permettant pas l'adaptation convenable de l'ensemble vis, goujon, écrou, il va sans dire qu'il est nécessaire de réaliser un trou au diamètre voulu au moyen d'un foret approprié.Ceci constitue un inconvénient pour l'utilisation du dispositif de fixation quelle que soit la forme des orifices déjà existant sur l'élément de caillebotis à fixer ou quel que soit le diamètre de ceux des orifices circulaires qu'il comporte à moins de disposer d'un éventail varié de diamètres de vis 6, ce qui constitue un facteur supplémentaire susceptible de limiter l'utilisation dite universelle de ce dispositif de fixation.

Pour remédier à ces inconvénients l'invention fournit un dispositif du genre rappelé ci-dessus perfectionné de manière à pouvoir être utilisé dans les cas les plus variés de formes et de dimensions des orifices, évidements ou lumières réalisés dans les éléments d'un caillebotis à fixer sur une poutraison d'appui.

Ce dispositif perfectionné est caractérisé en ce qu'il comprend comme précédemment un étrier de maintien avec son plancher horizontal et sa branche verticale ledit plancher étant ajouré pour coopérer avec un moyen de liaison comportant au moins une vis et un écrou et, de plus, une pièce supplémentaire agencée de manière à pouvoir, d'une part, être introduite dans l'un des orifices existant déjà sur un élément de caillebotis et prendre appui sur les bords dudit orifice et, d'autre part, permettre le passage dudit moyen de liaison.

Suivant une forme de réalisation possible ladite pièce supplémentaire est une pièce de forme tronconique percée en son centre par un canal axial et, ainsi conçue, elle est applicable aux orifices circulaires existant sur les éléments de caillebotis.

Suivant une autre forme de réalisation possible ladite pièce supplémentaire est une plaque percée en son centre d'un orifice circulaire et ainsi conçue elle est applicable aux orifices de forme non circulaire.

Dans l'une comme dans l'autre forme de réalisation, le diamètre soit du canal axial, dans le cas de la pièce tronconique, soit de l'orifice circulaire, dans le cas de la plaque, correspond au moins au diamètre du filetage de la vis du moyen de liaison utilisé.

On conçoit ainsi qu'avec un diamètre de filetage unique il est possible de se servir des orifices existants d'un élément de caillebotis sans être obligé de réaliser un orifice supplémentaire propre à ce diamètre en faisant appel à une pièce susceptible de s'adapter auxdits orifices. On dispose ainsi d'un avantage d'ordre pratique que ne présente pas le dispositif de fixation actuellement utilisé. Le dispositif de l'invention a de ce fait un avantage supplémentaire en ce sens qu'avec un nombre restreint de pièces pouvant correspondre à toute une variété de formes d'orifices, et avec un nombre restreint de diamètres de filetage de vis de liaison, il est possible de réaliser la fixation de caillebotis sur une poutraison avec un nombre minimum d'opérations.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement de la description qui va suivre faite en regard des dessins annexés sur lesquels
- la figure 1 est, comme indiqué ci-dessus, une vue schématique en perspective, partiellement en coupe d'un dispositif connu, illustrant la fixation d'un élément de caillebotis sur un élément de poutraison
- la figure 2 est une vue en perspective éclatée d'une forme de réalisation d'un dispositif selon l'invention dont les éléments sont représentés avant leur assemblage
- la figure 2A est une vue schématique en élévationcoupe des éléments de la figure 2, une fois assemblés
- la figure 2B est une vue en perspective à plus grande échelle des éléments de la figure 2 une fois assemblés
- les figures 3, 3A et 3B sont des vues correspondant aux figures 2, 2A, 2B suivant une autre forme de réalisation du dispositif de l'invention.

En se référant à ces figures on a désigné par les mêmes références les éléments déjà définis lors de la description de la figure 1. On y a en effet représenté l'élément de caillebotis 7 avec des orifices circulaires 10 dans le cas des figures 2, 2A, 2B et des orifices non circulaires, par exemple en forme de lumières oblongues 11, dans le cas des figures 3, 3A, 3B. On y a aussi représenté l'étrier de maintien 1 ajouré sur son plancher 2. Ce dernier comporte en effet une lumière 12 dans laquelle peut coulisser une plaque 13 munie de pattes de guidage réalisées à cet effet, et d'un trou central 14 pour recevoir l'extrémité de la vis 6 devant coopérer avec l'écrou (non représenté sur les figures 2 et 3) et qui correspond à l'écrou 5 de la figure 1. La poutre 9 constitue l'un des éléments de la poutraison sur laquelle doit se fixer le caillebotis.

Conformément à l'invention, le dispositif illustré comprend une pièce intermédiaire laquelle, dans le cas de la forme de réalisation des figures 2, 2A, 2B est un tronc de cône 15 percé par un orifice axial 16. Le diamètre de cet orifice correspond à celui du filetage de la vis 6. Comme on peut le voir le tronc de cône est présenté au droit de l'un des orifices 10 de l'élément de caillebotis de manière que les bords de sa grande base prennent appui sur les bords desdits orifices, d'une part, et servent d'appui pour la tête de la vis 6, d'autre part. Bien entendu cette pièce 15 pourra être réalisée de toute manière convenable. C'est ainsi qu'elle pourra être du type pièce moulée à deux bases pleines avec un canal axial de diamètre approprié les traversant ou bien elle pourra être du type bague et ne comporter qu'une petite base pleine traversée par un simple orifice circulaire de diamètre approprié.

Dans le cas des figures 3, 3A, 3B cette pièce intermédiaire est une simple plaque 17 comportant en son centre l'orifice circulaire 18, de diamètre approprié et dont les bords peuvent être chanfreinés pour servir d'appui pour la tête de la vis 6. Cette plaque de forme avantageusement rectangulaire ou carrée pouvant comporter des pattes d'appui ou de guidage 19 réalisées sur au moins deux de ses côtés opposés, est avantageusement utilisée dans le cas où la majorité des orifices réalisés sur les éléments de caillebotis consiste en des lumières de forme oblongue (telles que 11). I1 suffit de la poser sur l'une d'elles de manière qu'elle prenne appui de part et d'autre des bords de ces lumières pour disposer de l'orifice de dimension voulu pour le passage de la vis 6 et réaliser ainsi la fixation désirée.Bien entendu le diamètre de l'orifice 18 correspond au moins au diamètre du filetage de ladite vis.

Avec les deux modes de réalisation ci-dessus on obtient des fixations de caillebotis sur poutraison en se servant des orifices ou lumières déjà existants sans nécessiter d'avoir à percer d'autres orifices . Au surplus en disposant de pièces telles que 15 ou 17 de dimensions correspondant aux dimensions couramment utilisées pour les trous 10 ou les lumières 11, de telles fixations peuvent être réalisées avec un diamètre unique de filetage de vis telles que 6, d'où l'intérêt que présente l'invention par rapport au dispositif connu. Bien entendu on peut concevoir aussi un éventail normalisé aussi bien des pièces intermédiaires telles que les pièces 15 et 17 que des vis correspondantes.

I1 va du reste de soi que la présente invention n'a été décrite qu'à titre purement explicatif et nullement limitatif et que toute modification utile pourra y être apportée sans sortir de son cadre.

Claims

REVENDICATIONS

1) Dispositif de fixation de caillebotis sur poutraison d'appui du genre comprenant un étrier de maintien (1) avec son plancher horizontal (2) et sa branche verticale (3), ledit plancher étant ajouré pour coopérer avec un moyen de liaison comportant au moins une vis (6) et un écrou (5), caractérisé en ce qu'il comprend, de plus, une pièce supplémentaire (15-17) agencée de manière à pouvoir, d'une part, être introduite dans l'un des orifices (10,11) existant déjà sur un élément (7) de caillebotis et prendre appui sur les bords dudit orifice et, d'autre part, permettre le passage dudit moyen de liaison.

2) Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que, suivant une forme de réalisation possible ladite pièce supplémentaire (15) est une pièce de forme tronconique percée en son centre par un canal axial et, ainsi conçue, elle est applicable aux orifices circulaires existant sur les éléments de caillebotis.

3) Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que, suivant une autre forme de réalisation possible, ladite pièce supplémentaire (17) est une plaque percée en son centre d'un orifice circulaire et ainsi conçue elle est applicable aux orifices de forme non circulaire.