FR2681303A1 - Dispositif de commande de direction arriere pour un vehicule automobile a quatre roues directrices. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif de commande de direction arrière. Le dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend une plaque formant came (41) et deux galets (46, 47) disposés dans un même plan médian vertical contenant l'axe longitudinal (Y-Y') d'une barre de direction arrière (13) commandant le pivotement de roues arrière. L'invention trouve application dans les véhicules automobiles à quatre roues directrices.

Description

La présente invention concerne un dispositif de commande de direction arrière pour un véhicule automobile à quatre roues directrices.

Un tel dispositif commande le braquage des roues arrière en fonction du braquage des roues avant imposé par le volant de direction du véhicule.

On sait que pour obtenir le meilleur comportement routier possible du véhicule, il est nécessaire de braquer les roues arrière dans le même sens que les roues avant pour une valeur d'angle de braquage du volant inférieure à une valeur de seuil prédéterminée et dans le sens opposé aux roues avant lorsque la valeur d'angle de braquage dépasse la valeur de seuil. On obtient ainsi un effet survireur souhaitable du véhicule lorsque l'angle de braquage est relativement important, par exemple lorsqu'on gare le véhicule dans un garage ou un parc de stationnement, et un effet sous-vireur également souhaitable du véhicule lorsque l'angle de braquage est relativement petit comme c'est le cas lorsque le véhicule roule relativement rapidement.

Les dispositifs connus fonctionnant suivant le principe ci-dessus défini pour améliorer le comportement routier du véhicule comprennent un arbre de transmission longitudinal au véhicule pivotant autour de son axe en réponse à une action de braquage des roues avant et un mécanisme de direction arrière comprenant une plaque formant came commandée par l'arbre de transmission longitudinal et sur laquelle prennent appui deux galets opposés reliés à la barre de direction arrière de façon à déplacer cette dernière pour commander le braquage des roues arrière en fonction du braquage des roues avant selon une loi déterminée par le profil de la plaque formant came.

Cependant, l'agencement de ces dispositifs connus est tel qu'il fait intervenir un assez grand nombre de pièces, souvent difficiles à réaliser, coûteuses, encombrantes, lourdes, occasionnant des règlages délicats au montage, puis l'usure des pièces en mouvement se faisant, des jeux excessifs apparaissent détériorant à la longue le comportement routier du véhicule.

La présente invention propose un dispositif de commande de direction arrière pour un véhicule automobile à quatre roues directrices supprimant en permanence les jeux de fonctionnement sans augmenter les frottements, faisant intervenir des pièces simples en un matériau ne nécessitant pas de traitement thermique sophistiqué, d'un volume et d'un poids d'ensemble réduits tout en étant relativement peu coûteux et ayant une excellente fiabilité.

A cet effet, le dispositif de commande de l'invention, du type comprenant un arbre de transmission longitudinal pivotant autour de son axe en réponse à une action de braquage des roues avant et un mécanisme de direction arrière comprenant une plaque formant came commandée par l'arbre de transmission longitudinal et sur laquelle prennent appui deux galets opposés reliés à la barre de direction arrière de façon à déplacer cette dernière pour commander le braquage des roues arrière en fonction du braquage des roues avant selon une loi déterminée par le profil de la plaque formant came, est caractérisé en ce que la plaque formant came et les deux galets sont disposés dans le même plan médian vertical contenant l'axe longitudinal de la barre de direction arrière.

Selon une caractéristique de l'invention, l'un des galets précités est monté sur un axe solidaire de la barre de direction arrière et l'autre galet est monté sur un axe solidaire d'un fourreau monté coulissant sur la barre de direction arrière à l'encontre d'un moyen élastique maintenant constamment l'autre galet en appui sur la plaque formant came.

Avantageusement, la plaque formant came est logée dans le carter du mécanisme de direction arrière en traversant une rainure verticale usinée au travers de la barre de direction arrière suivant l'axe longitudinal de cette dernière.

Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la plaque formant came est solidaire d'un arbre d'entraînement sensiblement parallèle à l'arbre de transmission précité et traversant une rainure horizontale usinée dans la barre de direction arrière et ayant une longueur autorisant le débattement de ladite barre.

Selon toujours une autre caractéristique de l'invention, la barre de direction arrière comprend au voisinage d'au moins l'une de ses extrémités deux flancs en appui respectivement sur deux éléments formant glissières reposant sur un manchon taillé en forme de V solidaire du carter du mécanisme de direction arrière et des moyens élastiques maintiennent les deux flancs de la barre constamment en appui sur les deux éléments formant glissières.

De préférence, les moyens élastiques précités comprennent un poussoir en appui sur la barre de direction arrière et un ressort de compression monté précontraint entre le poussoir et un couvercle fixé au boîtier du mécanisme de direction arrière.

Selon toujours une autre caractéristique de l'invention, l'arbre d'entraînement précité est entraîné par un arbre d'entrée, accouplé à l'arbre de transmission précité, par l'intermédiaire d'un mécanisme réducteur à au moins un couple d'engrenages et l'arbre d'entrée est relié par un moyen élastique à un pignon mobile en rotation relativement au pignon d'entrée du couple d'engrenages solidaire de l'arbre d'entrée de façon à mettre en contrainte le pignon mobile sur une couronne dentée du couple d'engrenages et à ainsi supprimer les jeux d'engrènement.

Le moyen élastique précité est une barre de torsion disposée dans un alésage coaxial à l'arbre d'entrée et solidaire par l'une de ses extrémités de l'arbre d'entrée et par son extrémité opposée du pignon mobile.

Le dispositif comprend un second moyen élastique reliant un arbre de support de la couronne dentée précitée du couple d'engrenages précité du mécanisme réducteur à un second pignon mobile en rotation relativement à un pignon d'un second couple d'engrenages du mécanisme réducteur solidaire de l'arbre de support de façon à mettre en contrainte le second pignon mobile sur une couronne dentée du second couple d'engrenages entraînant l'arbre d'entraînement de la plaque formant came et à ainsi supprimer les jeux d'engrènement.

Le second moyen élastique est une barre de torsion disposée dans un alésage traversant coaxialement l'arbre de support et ayant l'une de ses extrémités solidaire de l'arbre de support et son extrémité opposée solidaire du second pignon mobile.

Selon une variante de réalisation, l'arbre d'entraînement précité est entraîné par un arbre d'entrée, qui est accouplé à l'arbre de transmission, par l'intermédiaire d'un mécanisme réducteur à un seul couple d'engrenages et l'arbre d'entrée est relié par un moyen élastique à un pignon mobile en rotation relativement au pignon d'entrée du couple d'engrenages solidaire de l'arbre d'entrée de façon à mettre en contrainte le pignon mobile sur une couronne dentée du couple d'engrenages solidaire de l'arbre d'entraînement de la plaque formant came et à ainsi supprimer les jeux d'engrènement.

Le moyen élastique précité est une barre de torsion disposée dans un alésage coaxial à l'arbre d'entrée et solidaire par l'une de ses extrémités de l'arbre d'entrée et par son extrémité opposée du pignon mobile.

L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant deux modes de réalisation de l'invention, et dans lesquels
- la figure 1 représente en perspective une vue schématique d'un véhicule automobile muni du dispositif de direction conforme à l'invention ;
- la figure 2 représente un exemple de courbe de braquage des roues arrière du véhicule en fonction du braquage des roues avant
- la figure 3 est une vue en coupe partielle dans un plan transversal au véhicule du dispositif de direction de l'invention ;;
- la figure 4 est une vue en coupe suivant la ligne IV-IV de la figure 3
- la figure 5 est une vue en coupe partielle suivant la ligne V-V de la figure 3
- la figure 6 est une vue suivant la flèche VI de la figure 5
- la figure 7 est une vue en section suivant la ligne VII-VII de la figure 3 ; et
- la figure 8 est une vue en coupe semblable à celle de la figure 4 et représentant un second mode de réalisation du dispositif conforme à l'invention.

En se reportant à la figure 1, la référence 1 désigne un volant de direction dont l'arbre de direction 2 est relié, par l'intermédiaire d'un pignon denté 2a, à un arbre à crémaillère 3 dont les extrémités sont reliées respectivement à deux barres d'accouplement 4 aux extrémités extérieures desquelles sont reliées les roues avant 5 qui peuvent être orientées angulairement suivant le sens de braquage du volant. Un arbre 6 à pignon denté 6a en engrènement avec une crémaillère de l'arbre 3 s'étend en arrière de ce dernier et a son extrémité arrière reliée par un joint articulé 7 à un arbre de transmission 8 monté longitudinalement au véhicule.

L'extrémité arrière de l'arbre 8 est reliée par un joint articulé 9 à un arbre d'entraînement 10 d'un mécanisme de direction arrière 11 disposé entre les deux roues arrière 12 du véhicule. Le mécanisme de direction arrière 11 est mécaniquement relié à une barre de direction arrière 13 commandant par l'intermédiaire de biellettes 14 des leviers 15 de pivotement des roues arrière 12 montés sur pivot.

Le mécanisme de direction arrière 11 est adapté pour braquer les roues arrière 12 dans le même sens que les roues avant 5 pour une valeur d'angle de braquage du volant inférieure à une valeur de seuil et dans le sens opposé aux roues avant quand la valeur d'angle de braquage du volant dépasse la valeur de seuil.

Le braquage des roues arrière 12 en fonction du braquage des roues avant 5 s'effectue suivant une loi prédéterminée telle que celle représentée à titre d'exemple par la courbe de la figure 2. Sur cette figure, sur les demi-axes OU et OW sont portées les valeurs de la course de l'arbre de crémaillère avant 3 correspondant à des valeurs d'angle de braquage du volant 1 respectivement lors du déplacement du véhicule en virage à droite et en virage à gauche. Sur les demi-axes OT et OV sont portées les valeurs d'angle de braquage des roues avant et arrière respectivement vers la droite et vers la gauche en référence à la figure 1.Plus précisément, la courbe C1 située à droite de l'axe TOV représente les deux sens de braquage des roues arrière 12 selon la course de l'arbre 3 ou l'amplitude de braquage donnée au volant de direction 1 dans le même sens, la courbe C2 étant relative à l'angle moyen de braquage des roues avant suivant la course de l'arbre 3. Lorsque le volant 1 est tourné suivant la flèche A d'un angle de braquage faible inférieur à une valeur de seuil correspondant dans le cas présent à une course de l'arbre 3 d'environ 18 mm, les roues arrière sont braquées dans le même sens que les roues avant, comme indiqué par la flèche B en figure 1, d'une valeur d'angle maximale d'environ 1 degré et 30 minutes correspondant à la valeur de seuil de façon à produire un effet sous-vireur souhaitable du véhicule.

Lorsque le volant est tourné d'un angle de braquage important, dans le cas présent supérieur à la valeur de seuil correspondant à 18 mm de course de l'arbre 3, les roues arrière sont braquées dans le sens opposé à la flèche B, donc opposé aux roues avant en passant par la condition de parallélisme des roues du véhicule en ligne droite (correspondant à une course d'environ 33 mm de l'arbre 3) jusqu'à une valeur maximale d'angle de braquage des roues arrière vers la gauche d'environ 5 degré et 30 minutes pour une valeur d'angle de braquage du volant correspondant à environ 70 mm de course de l'arbre 3 de façon à produire un effet survireur souhaitable du véhicule.Le même raisonnement est fait en référence à la courbe C3 située à gauche de l'axe TOV et ne sera pas expliqué en détail sinon que pour un angle de braquage d'un sens opposé à la flèche A du volant inférieur à une valeur correspondant à environ 18 mm de course de l'arbre 3, les roues arrière sont braquées vers la gauche par rapport à la figure 1 suivant le même sens que les roues avant tandis que pour un angle de braquage important du véhicule dans le même sens, les roues arrière sont braquées à droite, donc dans le sens opposé aux roues avant en passant par leur parallélisme par rapport à l'axe longitudinal du véhicule (correspondant à une course d'environ 33 mm de l'arbre 3) de façon à engendrer respectivement deux effets sous-vireur et survireur souhaitables du véhicule.

Le dispositif selon l'invention est donc adapté pour commander le braquage des roues arrière en fonction du braquage des roues avant suivant la loi de braquage définie par la courbe C1 ou C3 étant bien entendu que toute autre loi, adaptée au comportement du véhicule, peut être élaborée.

Selon le dispositif représenté aux figures 3 à 7, l'arbre d'entraînement 10 est monté rotatif dans le mécanisme 11 par l'intermédiaire d'un roulement à billes 16 fixé dans le carter 17 du mécanisme 11 et comporte une partie tubulaire TOa se trouvant dans le carter 17.

La partie tubulaire TOa porte à son extrémité un pignon à denture droite 18 en engrènement avec une couronne annulaire à denture droite 19 solidaire d'un arbre intermédiaire 20 monté rotatif dans le carter 17 du mécanisme 11 parallèlement à l'arbre d'entrainement 10.

Le pignon 18 et la couronne 19 forment un premier couple d'engrenages réducteur. Un tube 21 est emmanché en contact glissant dans la partie tubulaire TOa de l'arbre 10 coaxialement à celle-ci et porte un pignon à denture droite 22 adjacent au pignon 18 et en engrènement avec la couronne 19. Le tube 21 est monté rotatif à son extrémité opposée à celle emmanchée dans la partie tubulaire TOa par un roulement à aiguilles 23 fixé dans un alésage 24 percé dans une portion correspondante d'une partie formant couvercle 25 amoviblement fixée au carter 17 par l'intermédiaire de vis de fixation 26.

Ainsi, le pignon 22 est mobile en rotation relativement au pignon 18. Une barre de torsion 27 logée dans la partie TOa a son extrémité supérieure cylindrique engagée dans la portion supérieure de la partie tubulaire TOa de l'arbre 10 et fixée dans celle-ci par l'intermédiaire d'une goupille transversale 28 et a son extrémité cylindrique inférieure solidaire de l'extrémité inférieure du tube 21 par emmanchement en force dans celui-ci. De la sorte, le pignon 22 est mis en contrainte par la force élastique de la barre de torsion 27 sur la couronne 19 de façon à supprimer les jeux d'engrènement entre le pignon 18 et la couronne 19.

L'arbre intermédiaire 20 est monté rotatif dans le carter 17 par un roulement à billes 29 fixé dans le carter 17 et comporte une partie tubulaire 20a portant à son extrémité inférieure un pignon à denture droite 30 en engrènement avec une couronne annulaire à denture droite 31 solidaire d'un arbre d'entraînement 32 monté rotatif dans le carter 17 parallèlement à l'arbre 10. Le pignon 30 et la couronne 31 forment un second couple d'engrenages réducteur. Un tube 33 est emmanché en contact glissant dans la partie tubulaire 20a coaxialement à celle-ci et porte un second pignon mobile 34 adjacent au pignon 30 et en engrènement avec la couronne annulaire dentée 31. Le tube 33 est monté rotatif à son extrémité inférieure opposée à celle emmanchée dans la partie tubulaire 20a par un roulement à aiguilles 35 fixé dans la partie formant couvercle 25.

Une seconde barre de torsion 36 logée dans la partie tubulaire 20a a son extrémité supérieure cylindrique solidaire de la partie tubulaire 20a et solidarisée à celle-ci par l'intermédiaire d'une goupille transversale 37 et son extrémité cylindrique inférieure est engagée dans l'extrémité inférieure du tube 33 et fixée à celui-ci par emmanchement en force. La force élastique de la barre de torsion 36 met ainsi en contrainte le pignon 34 sur la couronne dentée 31 de façon à supprimer les jeux d'engrènement entre le pignon 30 et la couronne dentée 31.

L'arbre d'entraînement 32 est monté rotatif dans le carter 17 par l'intermédiaire de deux roulements à billes supérieur 38 et inférieur 39 fixés respectivement dans le carter 17 et la partie formant couvercle 25.

L'arbre 32 supportant la couronne dentée 31 comporte sur sa partie centrale des dentures 40 sur lesquelles s'engage une plaque formant came 41, solidarisant ainsi en rotation cette dernière à l'arbre 32. La plaque formant came 41 est fixée axialement sur l'arbre 32 par deux fourreaux 42 et 43 montés coaxialement sur l'arbre 32 de part et d'autre de la plaque formant came 41 avec le fourreau 42 s'étendant entre la bague intérieure du roulement à billes 38 et une face latérale correspondante de la plaque 41 et le fourreau 43 s'détendant entre la face latérale correspondante opposée de la plaque 41 et une face latérale correspondante de la couronne dentée 31.L'arbre 32 et les deux fourreaux 42, 43 traversent une rainure horizontale 44 usinée à travers la barre de direction arrière 13 dans une direction parallèle à l'arbre 10 et ayant une longueur permettant le débattement de la barre 13 qui sera expliqué ultérieurement.

La plaque formant came 41 a son plan médian longitudinal se confondant sensiblement avec le plan vertical contenant l'axe longitudinal Y-Y' de la barre de direction arrière 13. A cet effet, la plaque formant came 41 est logée dans le carter 17 du mécanisme 11 en traversant une rainure verticale 45 à section transversale rectangulaire usinée au travers de la barre de direction arrière 13 suivant l'axe longitudinal Y-Y'.

Ainsi, les rainures 44 et 45 s'entrecroisent perpendiculairement.

Sur la périphérie de la plaque formant came 41 prennent appui deux galets diamétralement opposés 46 et 47. Le galet 46 est monté rotatif sur un axe 48 par l'intermédiaire d'aiguilles 49, l'axe 48 étant solidaire de l'arbre 13 transversalement à l'axe Y-Y' et ainsi parallèlement à l'arbre 32. Le galet 47 est monté rotatif sur un axe 50 par l'intermédiaire d'aiguilles 51, l'axe 50 étant solidaire, transversalement à l'axe
Y-Y' et ainsi parallèlement à l'arbre 32, d'un élément formant fourreau 52 monté axialement coulissant sur la barre 13 par l'intermédiaire de cannelures 53. Les galets 46 et 47 sont également logés dans la rainure verticale 45 de l'arbre 13 en étant de plus situés dans le plan médian longitudinal de la plaque formant came 41.L'élément formant fourreau 52 est rappelé constamment vers la plaque formant came 41 par des moyens élastiques constitués dans le cas présent par des rondelles élastiques 54 du type Belleville en appui d'une part sur l'extrémité de l'élément formant fourreau 52 opposée à celle portant le galet 47 et d'autre part sur une rondelle 55 montée coaxialement sur l'arbre 13 et retenue axialement par un manchon 56 vissé sur la barre 13 de façon à régler la force élastique de rappel de l'élément formant fourreau 52 vers la plaque formant came 41. Ainsi, l'action des rondelles élastiques 54 permet de maintenir en permanence, suivant un effort prédéterminé, les galets 46 et 47 en contact sur la plaque formant came 41.

La barre 13 est montée coulissante relativement au carter 17 du mécanisme 11, au voisinage de ses extrémités, d'un côté dans un palier lisse à bague 57 et du côté opposé dans un palier constitué d'un manchon 58 usiné intérieurement en forme de V et monté serré dans la portion correspondante du carter 17. La partie en V du manchon 58 a son plan médian parallèle au plan vertical de la plaque formant came 41 et comporte deux éléments formant glissières à aiguilles 59 et 60 sur lesquels viennent en appui respectivement deux flancs inférieurs 13a et 13b de la barre 13 de façon à autoriser un déplacement par coulissement de la barre 13 suivant l'axe Y-Y'.La barre 13 est maintenue élastiquement en appui sur les éléments formant glissière 59, 60 par l'intermédiaire d'un ressort de compression 61 logé dans un poussoir 62 en appui sur la barre 13 en étant précontraint entre le fond du logement du poussoir 62 et une plaque formant couvercle 63 fixée amoviblement au carter 17 par des vis de fixation 64.

L'ensemble constitué par les éléments formant glissière 59, 60 et le poussoir 62 sert non seulement de palier mais empêche également la rotation de la barre 13 autour de 1 ' axe Y-Y'.

Le fonctionnement du dispositif de l'invention ressort déjà en partie de la description qui en a été faite ci-dessus et va être maintenant expliqué.

Le pivotement autour de son axe de l'arbre de transmission 8 par suite du mouvement de braquage du volant 1 entraîne en rotation l'arbre 10 qui, par l'intermédiaire du mécanisme réducteur à couples d'engrenages, entraîne également en rotation l'arbre 32.

Ce dernier entraîne également en rotation la plaque formant came 41 sur une plage d'angle de rotation de plus ou moins 900 pour une rotation du volant 1 de plus ou moins 4970 et 30 minutes, ce qui correspond à un angle de braquage moyen des roues avant d'environ plus ou moins 320, valeurs que l'on retrouve en figure 2. La plaque formant came 41 agit directement sur les deux galets 46 et 47 de façon à provoquer un déplacement concomittant dans un sens déterminé de la barre 13 suivant l'axe Y-Y'. Le déplacement de la barre 13 provoque le pivotement dans un sens déterminé des roues arrière 12 du véhicule. Le profil de la plaque formant came 41 agissant au centre de la barre 13 suivant l'axe
Y-Y' permet par sa rotation d'obtenir une cote constante entre les deux galets 46 et 47.

Le dispositif de l'invention ci-dessus décrit s'applique en particulier à un véhicule de tourisme classique, c'est-à-dire ayant un angle de braquage des roues avant d'environ 320 correspondant à un braquage maximal des roues arrière de 50 environ. Dans le cas d'un véhicule sportif ou de compétition, le braquage des roues avant moyen est de l'ordre de 160 pour un angle de braquage des roues arrière maximal d'environ 5 . Le mode de réalisation du dispositif représenté en figure 8 convient tout à fait pour un véhicule sportif ou de compétition.

Selon ce dispositif, où les composants identiques ou accomplissants les mêmes fonctions que ceux du premier mode de réalisation portent les mêmes références, l'étage réducteur intermédiaire a été supprimé de façon à diminuer en volume et en poids l'ensemble du mécanisme tout en conservant la plaque formant came 41 identique à celle utilisée dans un véhicule de série. Ainsi, le pignon 18 solidaire de la partie tubulaire TOa de l'arbre d'entrée 10 est en engrènement sans jeu directement avec la couronne dentée 31 du fait de la barre de torsion 27 mettant en contrainte par sa force élastique le pignon 22 sur la couronne dentée 31.

Le dispositif de commande de direction arrière conforme à l'invention possède ainsi par rapport aux dispositifs connus un nombre de pièces réduit, est très simple à usiner et ne nécessite pas de traitements thermiques spéciaux, ni matériaux spéciaux. De plus, le volume et donc l'encombrement de l'ensemble du dispositif ainsi que son poids sont considérablement réduits. Bien entendu, s'il est nécessaire de prévoir un braquage plus à gauche qu'à droite des roues arrière ou vice-versa, il suffit alors de modifier en conséquence le profil de la plaque formant came.

Claims (13)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de commande de direction arrière pour un véhicule automobile à quatre roues directrices, dont les roues arrière (12) sont reliées à une barre de direction (13) de commande de leur pivotement et du type comprenant un arbre de transmission longitudinal (8) pivotant autour de son axe en réponse à une action de braquage des roues avant (5) et un mécanisme de direction arrière (11) comprenant une plaque formant came (41) commandée par l'arbre de transmission longitudinal (8) et sur laquelle prennent appui deux galets opposés (46, 47) reliés à la barre de direction arrière (13) de façon à déplacer cette dernière pour commander le braquage des roues arrière (12) en fonction du braquage des roues avant (5) selon une loi déterminée par le profil de la plaque formant came (41), caractérisé en ce que la plaque formant came (41) et les deux galets (46, 47) sont disposés dans le même plan médian vertical contenant l'axe longitudinal (Y-Y') de la barre de direction arrière (13).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'un (46) des galets précités est monté sur un axe (48) solidaire de la barre de direction arrière (13) et l'autre galet (47) est monté sur un axe (50) solidaire d'un fourreau (52) monté coulissant sur la barre de direction arrière (13) à l'encontre d'un moyen élastique (54) maintenant constamment l'autre galet (47) en appui sur la plaque formant came (41).

3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la plaque formant came (41) est logée dans le carter (17) du mécanisme de direction arrière (11) en traversant une rainure verticale (45) usinée au travers de la barre de direction arrière (13) suivant l'axe longitudinal (Y-Y') de cette dernière.

4. Dispositif selon la revendication 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que la plaque formant came (41) est solidaire d'un arbre d'entrainement (32) sensiblement parallèle à l'arbre de transmission (8) précité et traversant une rainure horizontale (44) usinée dans la barre de direction arrière (13) et ayant une longueur autorisant le débattement de ladite barre (13).

5. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la barre de direction arrière (13) comprend au voisinage d'au moins l'une de ses extrémités deux flancs (13a, 13b) en appui respectivement sur deux éléments formant glissières (59, 60) reposant sur un manchon (58) en forme de V solidaire du carter (17) du mécanisme de direction arrière et en ce que des moyens élastiques (61, 62) maintiennent les deux flancs (13a, 13b) de la barre (13) constamment en appui sur les deux éléments formant glissières (59, 60).

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que les moyens élastiques précités comprennent un poussoir (62) en appui sur la barre de direction arrière (13) et un ressort de compression (61) monté précontraint entre le poussoir (62) et un couvercle (63) fixé au carter (17) du mécanisme de direction arrière (11).

7. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'arbre d'entrainement (32) précité est entraîné par un arbre d'entrée (10), qui est accouplé à l'arbre de transmission (8), par l'intermédiaire d'un mécanisme réducteur à au moins un couple d'engrenages et l'arbre d'entrée (10) est relié par un moyen élastique (27) à un pignon mobile (22) relativement au pignon d'entrée (18) du couple d'engrenages solidaire de l'arbre d'entrée (10) de façon à mettre en contrainte le pignon mobile (18) sur une couronne dentée (19) du couple d'engrenages et à ainsi supprimer les jeux d'engrénement.

8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que le moyen élastique précité est une barre de torsion (27) disposée dans un alésage coaxial à l'arbre d'entrée (10) et solidaire par l'une de ses extrémités de l'arbre d'entrée (10) et par son extrémité opposée du pignon mobile (22).

9. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comprend un second moyen élastique (36) reliant un arbre de support (20) de la couronne dentée (19) du couple d'engrenages précité à un second pignon (34) mobile en rotation relativement à un pignon (30) d'un second couple d'engrenages du mécanisme réducteur solidaire de l'arbre de support (20) de façon à mettre en containte le second pigon mobile (34) sur une couronne dentée (31) du second couple d'engrenages entraînant l'arbre d'entraînement (32) de la plaque formant came (41) et à ainsi supprimer les jeux d'engrènement.

10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que le second moyen élastique est une barre de torsion (36) disposée dans un alésage traversant coaxialement l'arbre de support (20) et ayant l'une de ses extrémités solidaire de l'arbre de support (20) et son extrémité opposée solidaire du second pignon mobile (34).

11. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'arbre d'entraînement (32) précité est entraîné par un arbre d'entrée (10), qui est accouplé à l'arbre de transmission (8), par l'intermédiaire d'un mécanisme réducteur à un seul couple d'engrenages et l'arbre d'entrée (10) est relié par un moyen élastique (27) à un pignon (22) mobile en rotation relativement au pignon d'entrée (18) du couple d'engrenages solidaire de l'arbre d'entrée (10) de façon à mettre en contrainte le pignon mobile (22) sur une couronne dentée du couple d'engrenages solidaire de l'arbre d'entraînement (32) de la plaque formant came (41) et à ainsi supprimer les jeux d'engrènement.

12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que le moyen élastique précité est une barre de torsion (27) disposée dans un alésage coaxial à l'arbre d'entrée (10) et solidaire par l'une de ses extrémités de l'arbre (10) et par son extrémité opposée du pignon mobile (22).

13. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le moyen élastique précité est constitué par des rondelles élastiques (54) du type

Belleville en appui d'un côté sur le fourreau (52) précité et de l'autre côté sur un manchon (56) vissé sur la barre de direction arrière (13).