FR2678242A1 - Capot pour le coiffage de recipients tels que des atomiseurs ou des vaporisateurs. - Google Patents

Abstract

Le capot 5, réalisé par moulage en une seule pièce d'une matière thermodurcissable, comprend un fond 6 et une jupe périphérique 7. La zone 8 de liaison entre le fond 6 et la jupe 7 est solidaire de l'extrémité supérieure de trois barrettes verticales 9 régulièrement réparties et disposées à une faible distance de la face intérieure de la jupe 7. Chaque barrette 9 présente en section horizontale un profil arqué comportant vers l'intérieur, à chaque extrémité, une partie renflée. Les barrettes 9 coopèrent avec une partie rigide du récipient à coiffer en fournissant l'élasticité requise pour assurer le coiffage. L'invention s'applique à des capots en matière thermodurcissable, conçus pour coiffer des récipients tels que des atomiseurs ou des vaporisateurs.

Description

La présente invention concerne les récipients utilisés dans le domaine de la parfumerie, de la cosmétique et de la pharmacie et, plus particulièrement, un capot réalisé en matière plastique thermodurcissable et destiné à coiffer une partie rigide d'un récipient de ce type tel qu'un atomiseur ou un vaporisateur.

Les dispositifs de fermeture en matière plastique thermodurcissable pour récipients présentent, en raison de leur rigidité, un toucher et une esthétique particulièrement agréables mais cette rigidité constitue toutefois un inconvénient important lorsque le dispositif de fermeture est destiné à venir coiffer une partie rigide d'un récipient, par exemple la bague métallique d'un atomiseur ou d'un vaporisateur. En effet le dispositif de fermeture ainsi réalisé ne présente pas l'élasticité nécessaire pour absorber les écarts de tolérances du support.

Pour réaliser des capots en matière plastique thermodurcissable qui présentent l'élasticité nécessaire au coiffage, dans de bonnes conditions d'utilisation, d'une partie rigide d'un récipient, on a déjà proposé de réaliser, par moulage de matière plastique thermodurcissable, un capot qui présente, réparties sur la paroi interne de sa jupe, des gorges verticales dans chacune desquelles est inséré un petit tube en une matière plastique d'une certaine souplesse.

Un tel capot est d'une bonne efficacité, mais sa fabrication est compliquée et donc coûteuse puisqu'il y a lieu, après moulage, d'effectuer une reprise de la pièce pour le montage des tubes internes en matière plastique souple.

La présente invention a pour objet de remédier à cet inconvénient et elle propose à cet effet un capot pour le coiffage de récipients qui est d'une grande efficacité et d'un faible coût de fabrication, qui est obtenu directement par moulage d'une matière plastique thermodurcissable sans aucune reprise de la pièce sortie de moulage.

A cet effet, selon l'invention, le capot qui est obtenu par moulage en une seule pièce d'une résine thermodurcissable et comprend une jupe périphérique et un fond, se caractérise par des éléments de contact verticaux en forme de godrons, venus de moulage, qui sont solidaires sur au moins une partie de leur longueur de la paroi intérieure du capot, lesdits éléments de contact verticaux étant destinés à coopérer avec la partie rigide à coiffer du récipient en assurant l'élasticité nécessaire pour réaliser le coiffage.

Lorsque l'épaisseur de paroi est sensiblement comprise entre 1,1 et 2 mm, chaque élément de contact vertical peut être solidaire sur toute sa longueur de la face interne de la jupe, en particulier si l'épaisseur de paroi n'est pas supérieure à 1,5 mm.

Chaque élément de contact vertical peut aussi être solidaire à son extrémité supérieure de la paroi interne du capot et s'étendre sensiblement parallèlement à la face interne de la jupe avec un faible écartement par rapport à celle-ci, notamment lorsque l'épaisseur de paroi est supérieure à 1,5 mm.

La déposante a en effet constaté que, en particulier pour des capots dont l'épaisseur de la jupe n'excède pas sensiblement 1,5mm, la réalisation des éléments de contact sous la forme de simples saillies procurait à l'ensemble une élasticité suffisante pour réaliser un excellent coiffage absorbant les écarts de tolérances du support. Lorsque l'épaisseur de paroi de la jupe est supérieure à 1,5 mm, la réalisation des éléments de contact sous la forme de simples saillies peut ne pas être suffisante pour procurer l'élasticité nécessaire au coiffage en raison de la rigidité accrue de cette paroi, et dans ce cas un excellent résultat pour le coiffage est alors obtenu en permettant un léger déplacement radial de ces éléments de contact.

Les éléments de contact sont de préférence au nombre de trois, régulièrement répartis sur la périphérie de la jupe, mais ils peuvent être d'un nombre supérieur.

Pour bien faire comprendre l'invention on en décrira, à titre d'exemples sans caractère limitatif, deux formes d'exécution préférées en référence au dessin schématique annexé dans lequel
la figure 1 est une vue en élévation d'une première forme d'exécution d'un capot en matière thermodurcissable selon l'invention, destiné à coiffer la partie supérieure d'un atomiseur
la figure 2 est, à plus grande échelle, une vue de dessous du capot de la figure 1
la figure 3 est une coupe verticale prise selon la ligne III-III de la figure 2
la figure 4 est une vue de détail, en coupe horizontale, d'une strie interne du capot
la figure 5 est une vue en élévation d'une seconde forme d'exécution du capot selon l'invention ;
la figure 6 est à plus grande échelle une vue de dessous du capot de la figure 5 ; et
la figure 7 est une coupe verticale prise selon la ligne VII-VII de la figure 6.

En référence aux figures 1 à 4, on a représenté en 1 un capot obtenu par moulage en une seule pièce, par compression d'une matière thermodurcissable.

Le capot 1, destiné à venir coiffer une bague métallique (non représentée) de la partie supérieure d'un atomiseur, comporte un fond 2 se poursuivant par une jupe périphérique 3. Dans l'exemple des figures 1 à 4, l'épaisseur de la jupe 3 est de l'ordre de 1,3 mm.

Venues de moulage sur la face intérieure de la jupe 3 se trouvent trois stries verticales 4 qui sont disposées à égale distance sur la périphérie de cette jupe. Chaque strie 4 est d'une seule pièce avec la jupe 3 sur toute sa longueur et présente en section (voir figure 4) une forme légèrement effilée vers 1 'intérieur avec une épaisseur d'environ 0,4 mm.

On comprend que, lorsque le capot 1 vient coiffer la bague rigide, non représentée, d'un atomiseur par exemple, les stries 4 du capot 1 viennent coopérer avec la bague et procurent alors, en liaison avec la paroi de la jupe, une élasticité suffisante pour permettre un clipage efficace tout en absorbant les écarts de tolérances de ladite bague.

Aux figures 5 à 7 on a représenté une autre forme d'exécution d'un capot selon l'invention, également obtenu par moulage par compression d'une résine thermodurcissable. Le capot 5 est constitué d'un fond 6 se poursuivant par une jupe périphérique 7 dont l'épaisseur est d'environ 1,8 mm. A partir de la zone 8 de plus grande épaisseur reliant le fond 6 à la jupe 7 s'étendent, venues de moulage et orientées parallèlement à la face intérieure de la jupe 7, trois barrettes verticales 9 qui sont régulièrement espacées sur la périphérie de la jupe. Chaque barrette 9 n'est liée au capot 1 qu'à son extrémité supérieure, alors que sur le reste de sa longueur elle est écartée de la face interne de la jupe 7 d'environ 1,5 mm.

Les barrettes 9 s'étendent sur la plus grande partie de la hauteur de la jupe 7 et, comme on le voit en particulier à la figure 6, chacune présente en section transversale une forme arquée avec une partie légèrement renflée 10 à chaque extrémité de façon à assurer une bonne coopération avec le support à coiffer.

On comprend que l'élasticité procurée par la possibilité de déplacement radial des barrettes 9 permet au capot 5 d'assurer un coiffage efficace sur le support tout en permettant d'absorber les écarts de tolérances de ce support et de garantir une bonne tenue des deux éléments assemblés.

I1 va de soi que la description ci-dessus a été donnée à simple titre d'exemple, sans caractère limitatif, et que des adjonctions ou des modifications constructives pourraient y être apportées sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1. Capot pour le coiffage de récipients réalisé par moulage en une seule pièce d'une matière thermodurcissable, comprenant une jupe périphérique (3, 7) et un fond (2, 6), caractérisé par des éléments de contact verticaux (4, 9) allongés venus de moulage qui sont solidaires sur au moins une partie de leur longueur de la surface intérieure du capot (1, 5), lesdits éléments de contact étant destinés à coopérer avec une partie rigide du récipient à coiffer en fournissant l'élasticité requise pour assurer le coiffage.

2. Capot selon revendication 1 dont la jupe (3) présente une épaisseur sensiblement comprise entre 1,1 et 2 mm, caractérisé en ce que chaque élément de contact (4) s'étend sur la plus grande partie de la hauteur de la jupe (3) et est solidaire sur toute sa longueur de la face interne de ladite jupe.

3. Capot selon la revendications 2, caractérisé en ce que chaque élément de contact (4) présente en section horizontale un profil légèrement effilé.

4. Capot selon la revendication 1 dont la jupe (7) présente une épaisseur entre 1,1 et 2 mm et généralement supérieure à 1,5 mm, caractérisé en ce que chaque élément de contact (9) est solidaire à son extrémité supérieure de la surface interne du capot (5) et s'étend sensiblement parallèlement à la jupe (7) en étant à une faible distance de celle-ci.

5. Capot selon la revendication 4, caractérisé en ce que chaque élément de contact (9) présente en section horizontale un profil arqué comportant vers l'intérieur, à chaque extrémité, une partie renflée (10).

6. Capot selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits éléments de contact (4, 9) sont au moins au nombre de trois.