FR2675177A1 - Dispositif pour retenir la neige sur une toiture en tole. - Google Patents

Abstract

Dispositif (1) de retenue de neige sur une toiture en tôle. Il est constitué de deux pièces élémentaires (1a,1b) (métalliques ou à base de matière plastique moulée) strictement identiques. Chaque pièce élémentaire est conformée pour être réversible et comporte une surface principale ou face d'appui (4) qui présente le long de l'un de ses bords un bourrelet (ou renflement) (5), dont l'épaisseur est égale à l'épaisseur du joint (2) entre les deux tôles consécutives de la toiture (3), ladite face étant percée à mi-hauteur de deux orifices pour le passage des axes de liaison vis/écrou, ladite face d'appui (4) étant prolongée par au moins un bord rabattu (7), perpendiculaire à cette dernière, la largeur de ladite pièce (correspondant à la hauteur du système d'arrêt lorsqu'il est mis en place sur la toiture), étant sensiblement égale à au moins deux fois la hauteur (h) des joints de toiture.

Description

DISPOSITIF POUR RETENIR LA NEIGE SUR UNE TOITURE EN TOLE.

La présente invention concerne un dispositif permettant de retenir la neige accumulée sur les toitures de bâtiments réalisées en tôle, toitures dites à "joints de bout" pour l'empêcher de se déverser par blocs entiers à l'extérieur du toit, notamment lors de la période de la fonte.

Elle a trait plus particulièrement à un perfectionnement apporté aux dispositifs faisant l'objet du brevet français 2 638 772 au nom du Demandeur.

D'une manière générale, comme indiqué dans ce document, les toitures de bâtiments réalisées à partir de tôle peuvent être classées en deux grandes catégories, à savoir les toitures en tôle à nervures arrondies ou à angles vifs et les toitures dites à joint de bout , dans lesquels les tôles élémentaires sont solidarisées les unes aux autres en repliant l'un sur l'autre les deux bords consécutifs des deux tôles élémentaires, de manière à former un joint qui s'étend de manière continue perpendiculairement au plan de la toiture depuis le sommet de celle-ci jusqu'à son bord inférieur aux gouttières.

Dans le document précité, le Demandeur a proposé un dispositif simple et efficace, facile à mettre en oeuvre et qui peut être adapté facilement sur n'importe quel type de toiture présentant des joints de bout.

D'une manière générale, selon les enseignements de ce document, ledit dispositif d'arrêt est constitué par un ensemble destiné à être fixé au-dessus du plan de toiture de manière à présenter des surfaces d'arrêt perpendiculaires audit plan et dont les bords sont légère ment espacés de ce dernier pour laisser s'écouler l'eau, et il se caractérise en ce qu'il est constitué d'un ensemble de deux pièces symétriques se présentant sous la forme d'une cornière en L comportant un bord rabattu au plan de toiture et perpendiculaire au joint, les deux pièces symétriques étant disposées de part et d'autre dudit joint, et étant reliées entre elles par un double système vis/écrous dont les axes passent en dessous de renflements prévus sur les bords desdites pièces, renflements qui permettent, lors du serrage, de rattraper l'épaisseur du joint et de garder les pièces parfaitement parallèles.

Un tel dispositif donne entière satisfaction d'un point de vue technique (bonne retenue de la neige, écoulement de l'eau, résistance à l'arrachement..), mais implique cependant de nécessiter deux pièces, qui, si elles sont identiques dans leur structure, doivent cependant être adaptées suivant qu'elles sont destinées à être disposées soit à droite soit à gauche du "joint" reliant les tôles élémentaires entre elles. Par suite, comme la liaison des tôles élémentaires entre elles peut être réalisée soit en repliant les bords consécutifs soit sur la droite soit sur la gauche, cela implique d'avoir quatre types de pièces élémentaires pour pouvoir s'adapter à n'importe quel type de toiture à joint de bout.Si d'un point de vue technique, comme dit précédemment, cela n'est pas gênant, en revanche, une telle conception complique la mise en place sur la toiture étant donné que l'opérateur doit sélectionner les pièces appropriées pour réaliser le dispositif, et surtout augmente les stocks et donc les coûts.

Or on a trouvé, et c'est ce qui fait l'objet de la présente invention, un perfectionnement apporté à de tels dispositifs qui, tout en présentant les mêmes avantages techniques, est plus simple, plus économique à fabriquer ainsi que plus facile à mettre en place sur la toiture, étant donné qu'il ne nécessite pour sa réalisation que l'utilisation d'une seule et même pièce élémentaire, pouvant être disposée indifféremment à droite et à gauche du joint, et ce que ce dernier soit réalisé aussi bien par repliement des bords de deux tôles élémentaires dans le sens des aiguilles d'une montre qu'en sens inverse.

En d'autres termes, grâce à la nouvelle solution proposée, il est possible par rapport à la solution faisant l'objet du brevet français précité, de réaliser avec un unique élément des arrêts de neige, alors qu'avec la solution antérieure, il fallait au moins deux pièces symétriques disposées de part et d'autre du joint, l'une pour le côté droit et l'autre pour le côté gauche. En pratique, pour répondre aux exigences de tous les types de toitures, il était cependant préférable d'avoir deux jeux de pièces symétriques, l'un adapté aux toitures dans lesquelles le joint de liaison entre les tôles est réalisé par repliement dans le sens des aiguilles d'une montre, et l'autre, pour lequel le joint est réalisé par repliement en sens inverse des aiguilles d'une montre.

D'une manière générale, le dispositif de retenue de neige conforme à l'invention sur des toitures en tôle à joint de bout" est constitué, d'une manière similaire au dispositif faisant l'objet du brevet français 2 638 772, par un ensemble destiné à être fixé au dessus du plan de toiture de manière à présenter des surfaces d'arrêt perpendiculaires audit plan, et dont les bords sont légère- ment espacés de ce dernier pour laisser s'écouler l'eau, ledit ensemble étant constitué de deux pièces disposées de part et d'autre du joint et qui sont reliées entre elles par un double système vis/écrou, dont les axes passent en dessous de renflements prévus sur les bords desdites pièces, renflements qui permettent, lors du serrage, de rattraper l'épaisseur du joint et de garder les pièces parfaitement parallèles, le dispositif selon l'invention se caractérisant en ce que chaque pièce élémentaire est constituée par un plat métallique (ou une matière plastique moulée) conformé pour être réversible, et qui comporte une surface principale ou face d'appui qui présente le long de l'un de ses bords un bourrelet (ou renflement) dont l'épaisseur est égale à l'épaisseur du joint entre les deux tôles consécutives de la toiture, ladite face étant percée à mi-hauteur de deux orifices pour le passage des axes de liaison vis/écrou, ladite face d'appui étant prolongée par au moins un bord rabattu, perpendiculaire à cette dernière, la largeur dudit plat (correspondant à la hauteur du système d'arrêt lorsqu'il est mis en place sur la toiture), étant sensiblement égale à au moins deux fois la hauteur des joints de toiture.

Par ailleurs, les pièces élémentaires permettant de réaliser le dispositif d'arrêt conforme à l'invention, peuvent comporter un ou deux retours, donnant donc à la pièce élémentaire si on la considère vue en bout, soit une forme de L (pièce avec un seul retour), soit une configuration en U (pièce élémentaire à deux retours).

Les pièces élémentaires conformes à l'invention peuvent être obtenues de manière simple par simple pliage de plat métallique. Par ailleurs, selon une forme de réalisation préférentielle conforme à l'invention, un renflement additionnel est prévu sur la face principale entre les deux orifices pour le passage des systèmes de fixation, ledit renflement ayant une épaisseur égale à environ la moitié de l'épaisseur du joint de toiture.

Grâce à une telle conception, il est donc possible, grâce à la réversibilité des pièces élémentaires, de n'avoir qu'une seule et unique pièce adaptable indifféremment sur la droite ou sur la gauche du joint de toiture, et ce que ce joint soit réalisé par repliement dans le sens des aiguilles d'une montre ou en sens inverse.

L'invention et les avantages qu'elle apporte seront cependant mieux compris grâce à l'exemple de réalisation donné ci-après à titre indicatif mais non limitatif, et qui est illustré par les schémas annexés dans lesquels
- la figure 1 est une vue perspective schématique de l'ensemble d'un dispositif d'arrêt de neige réalisé conformément à l'invention, les moyens de fixation entre les pièces élémentaires n'étant pas représentés ;
- la figure 2 est également une vue en perspective d'une pièce élémentaire permettant de réaliser un tel arrêt de neige
- les figures 3 et 4 sont respectivement des vues en élévation et de dessus, montrant en détail la manière dont le dispositif conforme à l'invention est monté sur le joint de toiture.

Si l'on se reporte aux figures annexées, le dispositif conforme à l'invention qui est désigné par la référence générale (1), est constitué de deux pièces (la,lb) montées directement sur le joint de bout (2) de la toiture désignée par la référence générale (3). Le joint (2) réalisé par la jonction des bords de deux plaques consécutives (3a,3b), soit en repliant lesdits bords dans le sens des aiguilles d'une montre comme représenté à la figure 1, soit en les repliant en sens inverse. Un tel joint (2) est positionné orthogonalement par rapport au plan de toiture (3) constitué par les plaques, et a une hauteur h en général de l'ordre de trois à cinq centimètres.

Dans la suite de la description, l'invention sera décrite pour une toiture dont le joint a une hauteur de trois centimètres, mais il est évident que cela n'est pas limitatif.

Par ailleurs, le repliement des tôles élémentaires (3a,3b) pour assurer leur jonction fait que dans la zone repliée, le joint présente une surépaisseur qui est fonction de l'épaisseur des tôles élémentaires. En général, pour des tôles ayant une épaisseur de un millimètre, le joint (2) aura une épaisseur d'environ quatre millimètres, et sa hauteur E étant de l'ordre de un centimètre.

Les éléments (la,lb) constituant le dispositif de retenue conforme à l'invention, sont constitués par une pièce unique pouvant être adaptée indifféremment sur la gauche ou sur la droite du joint, et ce quel que soit le sens de formation dudit joint (joint à droite, c'est-àdire enroulement dans le sens des aiguilles d'une montre tel que représenté aux figures 1, 3 et 4, ou joint à gauche lorsque la liaison est obtenue par enroulement des extrémités des tôles en sens inverse des aiguilles d'une montre).

La figure 2 illustre un mode de réalisation d'une telle pièce unique permettant de réaliser un joint conforme à l'invention.

Ainsi que cela ressort de cette figure 2, la pièce élémentaire permettant de réaliser l'arrêt de neige conforme à l'invention, est constituée par un plat métallique ayant dans l'exemple de réalisation illustré, une épaisseur de 1,5 millimètre. Ledit plat est découpé et embouti pour obtenir une structure telle que représentée à cette figure 2, structure qui permet d'avoir un ensemble parfaitement reversible. Ladite pièce élémentaire comporte une surface principale ou face d'appui (4) qui présente le long de l'un de ses bords un bourrelet ou renflement (5). Ledit bourrelet ou renflement a une épaisseur e correspondant à l'épaisseur du joint (2).

Cette face (4) est percée de deux orifices (6a,6b) selon des axes situés à la mi-hauteur H de l'ensemble et destinés à assurer le passage des axes de liaison vis/écrou lorsque l'arrêt de neige est réalisé sur la toiture. La face d'appui (4) est prolongée par un rebord rabattu (7), perpendiculaire à la face (4) et qui, lorsque l'ensemble est monté sur la toiture, constitue la surface d'arrêt proprement dite pour la neige. Par ailleurs, entre les deux orifices (6a,6b), est prévu de préférence un renflement additionnel (8) dont l'épaisseur est égale à la moitié de l'épaisseur (e) du bourrelet (5).

Une telle pièce élémentaire unique peut comporter soit un seul retour ou bord rabattu (7), soit éventuellement, comme cela est représenté en pointillés tant à la figure 2 qu'aux figures 1 et 4, un second retour (7') parallèle au premier.

Grâce à de telles pièces élémentaires, il est possible de réaliser des arrêts de neige tel qu'illustré aux figures 1,3 et 4 par utilisation de deux pièces élémentaires identiques, reliées entre elles par l'intermédiaire de boulons de fixation, et ce par simple inversion desdites pièces les unes par rapport aux autres. Lors de la mise en place, les vis de fixation visibles uniquement aux figures 3 et 4 sont disposées au dessus du joint, ce qui permet d'obtenir automatiquement l'espacement (hl) nécessaire à l'écoulement de l'eau entre le bord inférieur des retours (7) et la surface de la toiture. Les deux pièces élémentaires s'appuient de part et d'autre du joint et sont maintenues parfaitement parallèles entre elles grâce à la présence des renflements (5). Par ailleurs, des renflements additionnels (8) s'appuient également l'un contre l'autre et se trouvent disposés au dessus du joint proprement dit (2). Ces renflements additionnels permettent d'appliquer la charge verticale au sommet du joint et renforcent la structure.

Un tel dispositif de conception particulièrement simple et facile à mettre en oeuvre, peut donc être adapté facilement sur n'importe quel type de toiture présentant des joints de bout. Les éléments constituant le joint peuvent être réalisés à partir de tous matériaux appropriés, tels que par exemple en métal (plat en acier inoxydable), voire même par moulage d'une matière plastique renforcée.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à l'exemple décrit précédemment, mais elle en couvre toutes les variantes réalisées dans le même esprit.

Claims (4)

REVENDICATIONS

1/ Dispositif (1) de retenue de neige sur une toiture en tôle à joint de bout, constitué par un ensemble destiné à être fixé au dessus du plan de toiture (3), de manière à présenter des surfaces d'arrêt perpendiculaires audit plan, et dont les bords sont légèrement espacés de ce dernier pour laisser s'écouler l'eau, ledit ensemble étant constitué de deux pièces (la,lb) disposées de part et d'autre du joint (2) et qui sont reliées entre elles par un double système vis/écrou, dont les axes passent en dessous de renflements prévus sur les bords desdites pièces, renflements qui permettent, lors du serrage, de rattraper l'épaisseur du joint et de garder les pièces parfaitement parallèles, caractérisé en ce que chaque pièce élémentaire (la,lb) est conformée pour être réversible, et comporte une surface principale ou face d'appui (4) qui présente le long de l'un de ses bords un bourrelet (ou renflement) (5), dont l'épaisseur est égale à l'épaisseur du joint (2) entre les deux tôles consécutives de la toiture (3), ladite face étant percée à mihauteur de deux orifices (6a,6b) pour le passage des axes de liaison vis/écrou, ladite face d'appui (4) étant prolongée par au moins un bord rabattu (7), perpendiculaire à cette dernière, la largeur de ladite pièce (correspondant à la hauteur du système d'arrêt lorsqu'il est mis en place sur la toiture), étant sensiblement égale à au moins deux fois la hauteur (h) des joints de toiture.

2/ Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les pièces élémentaires (la,lb) comportent un ou deux retours (7,7'), donnant donc à la pièce élémentaire si on la considère vue en bout, soit une forme de L (pièce avec un seul retour), soit une configuration en U (pièce élémentaire à deux retours).

3/ Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les pièces élémentaires (la,lb) sont réalisées en métal.

4/ Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les pièces élémentaires (la) et (lb) sont réalisées par moulage d'une matière plastique renforcée.