FR2664168A1 - Dispositif d'introduction d'au moins un objet dans un conduit corporel ou un espace tissulaire. - Google Patents

Abstract

Le dispositif comprend: - une seringue ayant un corps tubulaire (1) ouvert à une extrémité et terminé à son autre extrémité par un embout (2), dans lequel est monté coulissant un piston (8) pour délimiter une chambre (9) de volume variable communiquant avec le canal (6) d'une aiguille (3) supporté par l'embout (2), - un conduit (12) pour le guidage d'un objet, ce conduit (12) débouchant d'une part à l'extérieur de la chambre (9) et d'autre part dans la chambre (9) sensiblement dans le prolongement du canal (6) de l'aiguille (3), - des premiers moyens d'obturation (2, 8) pour couper la communication entre le canal (6) de l'aiguille (3) et la chambre (9); et, - des seconds moyens d'obturation (13) pour obturer le conduit (12). Ce dispositif peut en particulier être utilisé pour introduire une tige de guidage pour cathéter dans un vaisseau sanguin.

Description

DISPOSITIF D'IJTRODUCTION D'AU MOINS UN OBJET DANS UN CONDUIT
CORPOREL OU UN ESPACE TISSULAIRE
La présente invention a pour objet un dispositif d'introduction d'au moins un objet dans un conduit corporel ou un espace tissulaire. Ce dispositif peut en particulier être utilisé pour introduire une tige de guidage pour cathéter dans un vaisseau sanguin, et, a titre dtillustration, c'est en relation avec cette utilisation qu'il sera décrit plus loin.Ce dispositif peut cependant être utilisé a bien d'autres fins, comme, par exemple, a celle d'introduire une fibre de verre ou une sonde de température dans un vaisseau sanguin, ou une tige de cathéter dansl'espace péritonéal
D'une façon générale > on appelle cathéter tout tuyau mince et flexible destiné à être placé dans un conduit corporel ou un espace tissulaire, afin de t'explorer, de l'évacuer > ou d'y injecter un produit.

La mise en place d'un cathéter dans un vaisseau sanguin est une opération qui est effectuée couramment dans divers secteurs d'activité médicale, que ce soit à des fins de diagnostic ou de traitement. A titre d'exemple, on utilise un cathéter en cardiologie pour placer une sonde dans le coeur d'un patient, en radiologie pour introduire dans un vaisseau un produit opacifiant en vue de repercer, au moyen d'une radiographie, une anomalie présumée de ce vaisseau, en réanimation et en néphrologie comme voie d'accès au circuit vasculaire d'un patient, soit pour y introduire un liquide (sang ou serum physiologique}, soit pour ménager à ce circuit une dérivation extracorporelle en vue d'épurer, par dialyse et/ou filtration, le sang d'un patient souffrant d'insuffisance rénale.

Usuellement, la mise en place d'un cathéter dans un vaisseau sanguin s'effectue de la façon suivante : on équipe une seringue avec une aiguille dont le canal a un diamètre suffisant pour permettre le passage d'une tige de guidage pour cathéter. Le piston de la seringue étant enfoncé au maximum dans le corps de seringue, on pique le vaisseau sanguin du patient, artère ou veine, à l'endroit par lequel on souhaite introduire le cathéter, de faucon que le biseau de l'aiguille soit situe à l'intérieur du vaisseau. Pour s'assurer que l'aiguille est effectivement dans cette position, on tire légèrement le piston de la seringue : Si le corps de seringue se remplit de sang, c'est que le biseau de l'aiguille est bien dans le vaisseau.On repousse alors le piston au maximum pour restituer au patient le sang pompé et on de connecte la seringue de l'aiguille sur l'extrémité libre de laquelle on place le doigt pour en obturer le canal et empêcher soit le sang de gicler, soit l'air ambiant d'être aspirés selon que le vaisseau est en surpression ou en dépression par rapport a l'atmosphère. On découvre ensuite l'orifice du canal pour y introduire une tige de guidage pour cathéter (guide de Seldinger), le sang giclant avec force le cas échéant si le vaisseau piqué est une artère.On enfonce la tige de guidage, qui est constituée d'une tige métallique munie d'une extrémité flexible, dans le vaisseau sur la longueur où l'on veut que le cathéter lui-même soit enfoncé dans le vaisseau. On retire alors l'aiguille en la faisant coulisser le long de la tige de guidage, puis on enfile le cathéter sur la tige de guidage et on l'introduit dans le vaisseau sur la longueur désirée, le cathéter étant guide dans le vaisseau par la tige de guidage. Une fois le cathéter en place, on retire la tige de guidage.

Dans cette opération, l'utilisation de la tige de guidage est rendue nécessaire par le fait que les vaisseaux sanguins sont trop mous pour pouvoir donner au praticien, par l'intermédiaire du cathéter, la sensation de leur limite intérieure, si le cathéter y était introduit directement sans l'aide d'une tige de guidage, sensation qu'il est possible d'éprouver en revanche au moyen de la tige de guidage quand on introduit celle-ci dans le vaisseau.

On notera que, dans l'opération de mise en place d'un catheter dans un vaisseau sanguin qui rient d'être décrite, la seringue n'est utilisée que pour s'assurer que lzaiguille, destinée à servir de voie d'accès au vaisseau sanguin pour la tige de guidage, a bien son extrémité biseautée dans le vaisseau.

La façon d'opérer qui vient d'être décrite présente plusieurs inconvénients. D'une part, elle exige de la part du praticien un nombre de manipulations important. avec les risques septiques que cela entraine.

D'autre part, lorsque le vaisseau concerné est en surpression par rapport à l'atmosphère, elle occasionne au patient une perte de sang non négligeable > outre la ssiissure, par le sang giclant sous pression, de l'environnement du lieu d'opération, qui gêne le praticien dans ses manipulations en restreignant sa visibilité. Enfin, dans le cas contraire, c'est-à-dire lorsque le vaisseau est en dépression par rapport a l'atmosphère, le risque d'une ambolie gazeuse consécutive à la déconnexion de la seringue n'est pas à exclure.

Le but de l'invention est de réaliser un dispositif d'introduction d'au moins un objet dans un conduit corporel ou un espace tissulaire, en particulier d'au moins une tige de guidage pour cathéter dans un vaisseau sanguin, qui pallie ces inconvénients.

Conformément a l'invention > pour atteindre ce but, on prévoit un dispositif comprenant
- une seringue ayant un corps tubulaire ouvert à une extrémité et termine a son autre extrémité par un embout, dans lequel est monté coulissant un piston pour délimiter une chambre de volume variable communiquant avec le canal d'une aiguille supportée par l'embout,
- au moins un conduit pour le guidage d'au moins un objet, ce conduit débouchant d'une part à l'extérieur de la chambre et d'autre part dans la chambre sensiblement dans le prolongement du canal de l'aiguille,
- des premiers moyens d'obturation pour couper la communication entre le canal de l'aiguille et la a chambre ; et,
- des seconds moyens d'obturation pour obturer le conduit.

Grâce a ce dispositif, l'aspiration d'air ou le refoulement de sang par le canal de l'aiguille est entravé dans une large mesure. et, dans le second cas, le praticien n'est gêne a aucun moment par du sang qui gicle et macule les abords du lieu où il opère. En outre, ce dispositif facilite la mise en place de plusieurs cathéters dans le même vaisseau et il permet d'injecter au patient, juste avant la mise en place d'un cathéter, une dose de liquide prédéterminée.

Selon un mode de réalisation de l'invention, le conduit s'étend latéralement au corps tubulaire.

Selon un autre mode de realisation de l'invention, le conduit traverse le piston.

Selon une caractéristique de l'inventiYn, le dispositif comporte des moigenss de blocage du piston par rapport au corps de seringue.

Cette disposition est particulièrement intéressante lorsque le dispositif est utilise pour mettre en place un cathéter dans une artère, la pression artérielle pouvant être suffisante, selon les patients, pour faire remonter le piston dans le corps de seringue.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront e la lecture de la description qui suit, faite en relation aux dessins annexes,, sur lesquels
la figure t est une vue en coupe schématique axiale d'un premier mode de réalisation de l'invention
la figure 2 et une vue en coupe schématique axiale d'un deuxième mode de réalisation de l'invention
la figure 3 est une vue en coupe schématique axiale d'un troisième mode de réalisation de l'invention
la figure 4 est une vue en coupe schématique axiale d'un quatrième mode de réalisation de l'invention :
la figure 5 est une vue en perspective d'une variante de réalisation du dispositif représenté sur la figure 2.

Dans la suite, les éléments correspondants des différents modes de réalisation seront désignés par les mêmes chiffres de référence.

Le dispositif représenté sur la figure 1 comporte une seringue ayant un corps tubulaire 1 ferme a l'une de ses extrémités, par un embout 2 supportant une aiguille et muni, e son autre extrémité, d'une garde 4 servant de butée à l'index et au majeur lors des manipulations.L'aiguille 3, qui peut ou non être désolidarisée du corps de seringue 1, est disposée sur l'axe longitudinal 5 du corps de seringue 1 Le canal 6 de l'aiguille 3 peut être obture a sa base par des premiers moyens d'obturation, tel qu'un simple robinet 7 dont la clef est montée pour tourner dans un boisseau d'axe perpendiculaire a celui du canal 6.Un piston 5 est monté coulissant a l'intérieur du corps de seringue 1 pour y délimiter une chambre étanche g de volume variable et permettre, par l'intermédiaire d'une tige de piston 10 surmontée d'un poussoir I 1, le pompage d'un liquide (injection ou aspiration).

L'ensemble piston 8 - tige de piston 10 - poussoir il est traversé par un conduit axial 12 débouchant d'une part sur la tête du piston 8 et, d'autre parti sur la surface d'appui du poussoir I I, où prend appui le pouce lors des manipulations. Ce conduit 12 met donc en communication la chambre g et l'extérieur, et il est situé dans le prolongement du canal 5 de l'aiguille 3. Il est obturé, au niveau du poussoir 11, par des seconds moyens d'obturation, amovibles, tel qu'un bouchon 13.

Pour finir, on remarque que le dispositif comprend des moyens de blocage pour immobiliser le piston 5 par rapport au corps de seringue 1. Ces moyens de blocage sont constitués par deux doigts d d'encliquetage 14 disposés en vis-à-vis à la périphérie du poussoir 11. Chaque doigt est relié élastiquement à mi-longueur au poussoir et comprend un crochet s'étendant en direction du corps de seringue 1 pour s'engager sous la garde 4 lorsque le piston 8 est entonne au maximum dans le corps de seringue 1, le déblocage du piston étant obtenu par simple pression simultanée sur les extrémités exterieures des doigts.

La mise on oeuvre du dispositif qui vient d'être décrit est la suivante le bouchon 13 fermant le conduit 12 > le robinet 7 étant ouvert et le piston S étant enfonce au maximum dans le corps de seringue 1, c'est-à-dire aussi étant immobilisé par rapport à ce corps par les moyens de blocage 14, on plate l'aiguille 3 dans le vaisseau sanguin du patient, puis on libère le piston D et on le tire légèrement pour vérifier Si le biseau de l'aiguille 4 est bien a
l'intérieur du vaisseau.Si c'est le cas, on repousse a nouveau le piston 8 au
maximum pour restituer au patient le sang pompe et on ferme le robinet 7, de
sorte que le sang ne peut plus remonter dans la chambre 9 sous l'effet de la
pression vasculaire (en particulier artérielle).On enlève le bouchon 13, et on
introduit une ou plusieurs tiges de guidage de cathéter dans le conduit 12,
dont les extrémités respectives viennent automatiquement en regard de
l'orifice intérieur du canal 6 de l'aiguille 3 On ouvre alors le robinet 7 et on
introduit dans le vaisseau, par le canal 6 de l'aiguille 3, l'une après l'autre,
chacune des tiges de guidage sur la longueur souhaitée. Une fois la (ou les)
tige(s) en place, on retire Te dispositif en le faisant coulisser le long des
tiges, puis on met en place les cathéters, l'un après l'autre, conformément a la pratique classique.

Il est à noter que, en cas de besoin, ce dispositif permet d'injecter au patient un volume déterminé de liquide, juste avant de commencer à mettre en place la (ou les) tige(s) de guidage : il suffit, après qu'on e vérifié l'implantation de l'aiguille 3 dans le vaisseau et qu'on a ferme le robinet 7, de tirer le pistonS de façon a remplir la chambre 9 par le conduit 12 avec le volume désiré de liquide a injecter.

Le dispositif représenté sur la figure 2 diffère du précédent essentiellement en ce que l'axe 26 de l'aiguille 3 n'est plus confondu avec l'axe 5 du corps se seringue 1, mais est décalé par rapport à cet axe de façon à s'étendre à la périphérie du corps de seringue 1, ce qui a pour but de faciliter son introduction dans un vaisseau sous-cutané. Dans ce mode de réalisation de l'invention, le conduit 12 traversant l'ensemble piston 8 -tige de piston 10 - poussoir 11 est dons lui aussi décalé par rapport à l'axe 5 du corps de seringue 1 de façon e pouvoir être placé dans le prolongement du canal b de l'aiguille 3.Les premiers moyens d'obturation (destinés a empêcher le sang de remonter dans la chambre) ne sont plus constitués par un robinet disposé a la base de l'aiguille 3, mais par la tête du piston 8 luimême et l'embout 2 du corps de seringue 1, qui présentent des surfaces en vis-à-vis complémentaire venant en contact lorsque le piston 8 est enforcé au maximum dans le corps 1, ces surfaces étant de révolution par rapport à l'axe 5 5 du corps de seringue 1 et le piston 8 étant monté dans le corps de seringue f libre de tourner autour de cet axe. De la sorte, en faisant légèrement pivoter le piston S par rapport a la position représentee sur la figure or et en l'enfonçant au maximum dans le corps de seringue 1, on provoque à la fois l'obturation du canal 6 de l'aiguille 3 et celle du conduit 12, au niveau du piston 8 Des repères visuels sont disposés respectivement sur le poussoir il et sur @ la garde 4 de la seringue pour permettre de placer le conduit 12 dans le prolongement du canal 6 de l'aiguille 3.

La mise en oeuvre de ce second dispositif se différencie de celle qui a été décrite plus haut en ce que, après qu'on a vérifié la bonne implantation de l'aiguille 3 dans le vaisseau, et qu'on a restitué au patient le sang pompé aux fins de cette vérification, au lieu d'agir sur un robinet pour obturer le canal de l'aiguille, on fait, le cas échéant, pivoter le piston en position d'enfoncement maximal pour que le conduit 12 et le canal 6 de l'aiguille 3 ne soient plus dans le prolongement l'un de t'autre, c'est-à-dire aussi pour que le canal 6 de l'aiguille 3 soit obturé par le piston 8. Ensuite, on enlève le bouchon 13, on introduit dans le conduit 12 une ou plusieurs tige(s) de guidage, puis on fait pivoter le piston 8 pour mettre le conduit 12 et le canal 6 de l'aiguille 3 en communication. La mise en place du ou des cathéter(s) dans le vaisseau s'effectue ensuite comme décrit précédement à propos du dispositif de la figure 1.

Le dispositif représenté sur la figure 3 se différencie des dispositifs précédemment décrits essentiellement en ce que le conduit 15 pour mettre en communication la chambre 9 avec l'extérieur ne traverse plus le piston, mais s'étend latéralement au corps de seringue 1. L'axe 26 de l'aiguille 3 est décalé latéralement par rapport a l'axe longitudinal 5 du corps de seringue 1 de façon que son canal 6 soit sensiblement dans le prolongement du conduit 15.Les premiers moyens d d'obturation sont constitués par le piston S > qUiJ en position d'enfoncement maximum dans le corps de seringue 1, ferme la communication entre la chambre 9 et le conduit 15, c'est-à-dire aussi le canal 6 de l'aiguille 3. Les seconds moyens d'obturation sont constitués par un bouchon 16 placé sur l'extrémité libre du conduit 15.A titre de variante par rapport eux dispositifs des figures 1 et 2, on remarque que les moyens de blocage du piston u par rapport au corps de seringue i comprennent un seul doigt d'encliquetage 14, qui est on outre solidaire de la garde 3 du corps de seringue I et non plus du poussoir 11.

La mise en oeuvre de ce dispositif n'est pas différente de celle du dispositif de la figure 1.

Le dispositif représenté sur la figure 4 se caractérise par le fait qu'il comporte deux conduits 12, 15 pour mettre en communication la chambre 9 avec l'extérieur : un premier conduit 15 s'étand latéralment au corps de seringue 1 tandis qu'un second conduit 12 traverse l'ensemble piston 8 tige de piston 10 - poussoir 11.Ce second conduit 12 est décalé latéralement par rapport a l'axe lonqitudinal 5 du corps de seringue 1 et le piston 8 est bloqué en rotation par rapport au corps de seringue 1 (par une languette 17 formée sur le corps de seringue 1 pénétrant dans une rainure 18 périphérique longitudinale de la tige de piston 10) de façon que la distance séparant les conduits 12, 15 soit minimale L'axe 26 de l'aiguille 3 est décalé latéralement par rapport 3 l'axe longitudinal 5 du corps de seringue 1 de façon que son canal 6 soit centré par rapport aux conduits 12, 15. Un robinet 7 est disposé a la base de l'aiguille 3 pour empêcher, sur commande, toute remontée de sang dans la chambre 9 Chacun des conduits 12, 15 est obturé a son extrémité extérieure par un bouchon amovible 13, 16.

Ce dispositif est particulièrement adapté aux cas où il est nécessaire de mettre en place plusieurs cathéters dans un même vaisseau. Sa mise en oeuvre ne diffère pas sensiblement de celle qui a été décrite a propos des dispositifs des. figures I et 3.

Sur la figure 5, on a représenté une variante de réalisation du dispositif de la figure 2. La différence entre ces deux dispositifs réside dans leurs moyens de blocage respectifs du piston 5 par rapport au corps de seringue 1.

ici, la garde 4 et le poussoir 11 ont tous deux un même contour ovale et leurs surfaces en vis-a-vis sont planes. Le poussoir 1 1 porte a sa périphérie un doigt 20 s'étendant du côté du corps de seringue 1 et terminé par un crochet 21 dirigé vers le corps de seringue de façon a s'engager sous la garde 4 lorsque, le le piston 8 étant ensorce â fond dans le corps de seringue 1, le poussoir il est superposé par rotation a la garde 4 Dans cette position, le piston 8 est bloqué par rapport au corps de seringue 1, la localisation du conduit 12 dans l'ensemble piston 8 - tige de piston 10 -poussoir 11 ayant été choisie par ailleurs pour que, dans cette même position, le conduit 12 et le canal 6 de l'aiguille 3 ne soient pas alignés, c'est-à-dire aussi pour que le canal de l'aiguille soit obturé par le piston 8
La garde 4 et le poussoir 11 sont en outre munis de repères 79J 23 qui, lorsqu'il sont amenés en correspondance comme c'est le cas sur la figure, indiquent que le conduit 12 et le canal 6 de l'aiguille 3 sont alignés. Pour finir, dans ce mode de réalisation, les seconds moyens d'obturation comprennent un bouchon muni d'une tête 24 s'encastrant partiellement dans le poussoir 11 présentant une languette 25 faisant saillie au-delà de la périphérie de poussoir 11 pour permettre de faire sauter le bouchon facilement au moment d'introduire dans le conduit 12 la (ou les) tige(s) de guidage souhaitée(e).

La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d'être décrit et elle est susceptible de variantes à la portée de l'homme de métier. En particulier, lorsque le dispositif selon l'invention comprend une aiguille amovible, la connexion de cette aiguille au corps de seringue peut être réalisée par tout moyen de connexion connu, en particulier du type Luer ou Luer lock. De même, les bouchons 13, 16 destinés à obturer les conduit 12, 15 à leur extrémité extérieure, ainsi que les portions de conduit correspondantes peuvent-ils aussi être conforme à la norme Luer.

Claims (1)

Revendications Dispositif d'introduction d'au moins un objet dans un conduit corporel ou un espace tissulaire comprenant - une seringue ayant un corps tubulaire (1) ouvert 3 une extrémité et terminé a son autre extrémité par un embout (2), dans lequel est monté coulissant un piston (8) pour délimiter une chambre (9) de volume variable communiquant avec le canal (6) d'une aiguille (3) supportée par l'embout (2), - au moins un conduit (12, 15) pour le guidage d'au moins un objet, ce conduit (12,

15) débouchant d'une part e l'extérieur de la chambre (9) et d'autre part dans la chambre (9) sensiblement dans le prolongement du canal (6l de l'aiguille (3),

- des premiers moyens d'obturation (7 ; 8, 2) pour couper la communication entre le canal (6) de l'aiguille v3) et la chambre (9) ; et,

- des seconds moyens d'obturation (13, 16, 24) pour obturer le conduit (12, 15).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le conduit (15) s'étend latéralement au corps tubulaire (

3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le conduit (12) traverse le piston (S).

4 Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'aiguille (3} est disposée sensiblement sur l'axe longitudinal du corps tubulaire (1) et en ce que premiers moyens d'obturation (7) sont disposée à la base de l'aiguille (3).

5. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'axe (26) de l'aiguille (3) est décalé par rapport à l'axe longitudinal (5) du corps tubulaire (1).

6 Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que les premiers moyens. d'obturation sont constitués par le piston (8) et l'embout (2) du corps tubulaire (1) qui présentent des surfaces en vis-à-vis complémentaires venant en contact lorsque le piston (8) est enfoncé au maximum dans le corps tubulaire (1), ces surfaces étant de révolution par rapport B 1 axe longitudinal (5) du corps tubulaire (1), et le piston i8} étant monté dans le corps tubulaire (1) libre de tourner autour de cet axe.

7. Dispositif selon la revendication 6" caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de repérage (22, 23) de l'alignement du conduit (12) et du canal (6) de l'aiguille (3).

8. Dispositif selon une des revendications 3 à 7, caractérisé en ce que le piston (8) est monté à l'extrémité d'une tige de piston (10) surmontée d'un poussoir (11) extérieur au corps tubulaire (1) et en ce que le conduit (12) débouche au niveau d'une surface du poussoir (11) opposée au corps tubulaire (1).

9. Dispositif selon une des revendications' 1 a 8, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de blocage du piston (8) par rapport au corps tubulaire (1).

10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que le piston (8) est monté à l'extrémité d'une tige de piston (10) surmontée d'un poussoir, en ce que le corps tubulaire (1) est muni d'une garde (4) à son extrémité ouverte et en ce que les moyens de blocage sont constitués par au moins un doigt (14; 20) solidaire de la périphérie du poussoir (11) (respectivement de la garde (4)), ce doigt (14; 20) s'étendant en direction de la garde (4) (respectivement du poussoir (11)) et ayant un crochet (21) dirigé vers l'intérieur pour s'engager sous la garde (4 (respectivement sur le poussoir (11)).

11. Dispositif selon la revendication 102 caractérisé en ce que le piston (8) est libre de tourner autour de l'axe longitudinal (5) du corps tubulaire (1) et on ce que le doigt (20) est placé en position de blocage par rotation de l'ensemble piston (8) - tige de piston (10) - poussoir (11) par rapport au corps tubulaire (1).