FR2658032A1

FR2658032A1 - Moulinet de peche a bobine et a frein reglable.

Info

Publication number: FR2658032A1
Application number: FR9101715A
Authority: FR
Inventors: Kuntze Rupert; Gruber Gerhard
Original assignee: Deutsche Angelgerate Manufaktur DAM Hellmuth Kuntze GmbH and Co KG
Current assignee: Deutsche Angelgerate Manufaktur DAM Hellmuth Kuntze GmbH and Co KG
Priority date: 1990-02-12
Filing date: 1991-02-11
Publication date: 1991-08-16
Anticipated expiration: 2011-02-11
Also published as: GB9101471D0; ITMI910325A0; DE4004244C2; FR2658032B1; IT1244712B; DE4004244A1; US5199664A; GB2240699A; GB2240699B; ITMI910325A1

Abstract

L'invention concerne un moulinet de pêche comprenant une bobine pour recevoir la ligne, un frein arrière réglable, des moyens pour laisser tourner librement la bobine tandis que l'effet du frein arrière est supprimé, et un frein de survitesse. Pour l'essentiel, ce moulinet est caractérisé par le fait qu'il existe entre la bobine (12) et son axe (20) une liaison qui peut être interrompue, qu'il est prévu dans la région de la bobine un débrayage (1) qui désaccouple cette liaison et qui permet ainsi la libre rotation de la bobine, qu'un accouplement de la liaison entre la bobine et son axe se trouve dans la région (32) de la bobine et peut être accouplé par rotation à la manivelle d'entraînement (25), et que le frein de survitesse de la bobine (12) est prévu dans la région de cette dernière, entre celle-ci et son axe (20). Application aux moulinets de pêche.

Description

Moulinet de pêche à bobine et à frein réglable

L'invention concerne un moulinet de pêche compre-

nant une bobine pour recevoir la ligne, un frein arrière réglable et des moyens pour laisser tourner librement la bobine tandis que l'effet du frein arrière est supprimé, le frein arrière se trouvant à l'extrémité du boîtier du mouli- net qui est située à l'opposé de la bobine pour agir à cet endroit sur l'axe de celle-ci, et le moulinet comprenant

également un frein de survitesse.

Des moulinets de pêche de ce genre sont connus par le brevet US N O 4 830 307 La mise en roue libre de la bobine est ici obtenue en désaccouplant du frein arrière l'axe qui

porte la bobine, et ce, par l'intermédiaire d'un embrayage.

Ce dispositif est d'une construction compliquée, et donc coûteux à fabriquer, et il est aussi d'un maniement peu commode Un inconvénient est notamment que l'on doit modifier les constructions de freins arrière déjà présentes à cette fin et qui ont fait leurs preuves On connaît par le brevet US N O 4 834 307 un moulinet de pêche analogue, mais sans frein de survitesse, de sorte que cet état de la technique ne

correspond pas au genre de moulinet précité.

Le but de l'invention est de développer un moulinet de pêche du genre spécifié au début de façon à obtenir une libération de la bobine en vue de son fonctionnement en roue libre qui soit facile à manipuler, tout en conservant un

frein arrière classique et en évitant des dispositions cons-

tructives importantes et coûteuses.

Dans un moulinet de pêche de ce genre, ce but est atteint grâce au fait qu'il existe entre la bobine et l'axe de celle-ci une liaison qui peut être interrompue, au fait qu'il est prévu dans la région de la bobine un débrayage qui désaccouple cette liaison et qui permet ainsi la rotation en roue libre de la bobine, au fait qu'un accouplement de la liaison entre la bobine et son axe se trouve dans la région

de la bobine et peut être accouplé par rotation de la mani-

velle d'entraînement, et au fait que le frein de survitesse de la bobine est prévu en outre dans la région de la bobine, entre celle-ci et son axe, ce frein de survitesse n'étant actif que lors de la rotation relative en roue libre de la bobine par rapport à son axe. Contrairement à l'état de la technique selon le brevet US N O 4 830 307, la mise en roue libre de la bobine est ainsi possible grâce à des moyens qui se trouvent dans leur ensemble dans la région de la bobine Ceci décharge de

modifications et de dispositions constructives désavantageu-

ses et coûteuses le frein arrière et aussi les régions du moulinet, et en particulier de son boîtier, qui se trouvent entre le frein arrière et la bobine On obtient notamment l'avantage que l'on peut utiliser sans les modifier des

boîtiers de moulinet existants et des freins arrière exis-

tants, ce qui se traduit par une économie considérable sur les frais d'outillage Par rapport à l'état de la technique, le boîtier du moulinet peut être rendu plus petit, puisque

l'on doit prendre nettement moins de dispositions constructi-

ves Dans le brevet US N O 4 830 307, la disposition de deux freins dans la même région, à savoir la région arrière du moulinet, conduit en outre à une construction compliquée,

coûteuse et qui prend de la place.

Dans un souci d'exhaustivité, on indiquera qu'une

telle construction est connue par le brevet US N O 4 746 077.

Ce moulinet de pêche est également pourvu de deux freins Le frein qui oppose une force de freinage sur la ligne après que le poisson a mordu et qu'il tire sur la ligne est prévu dans la bobine En revanche, c'est à l'arrière du moulinet que se trouve l'autre frein qui est chargé d'arrêter le dépassement de vitesse de la bobine en roue libre, et donc le déroulement

indésirable de la ligne depuis la bobine Une telle disposi-

tion ne correspond pas au genre de moulinet spécifié au début Elle présente l'inconvénient important que l'ensemble des moyens destinés à produire le fonctionnement en roue libre doit être présent dans le boîtier du moulinet Ceci est lié à des inconvénients analogues à ceux qui ont déjà été

décrits précédemment Au contraire, dans des moulinets cons-

truits de manière différente, et pour autant seulement qu'ils comprennent un frein arrière et que ce dernier puisse être accouplé à la bobine, l'invention permet d'équiper ces mouli- nets différents de la même bobine munie du dispositif de roue libre Ceci suppose que la bobine corresponde aux dimensions

du moulinet.

La disposition du frein de survitesse entre la bobine et l'axe de celleci, ce frein de survitesse n'étant actif que lors d'une rotation relative ou en roue libre de la bobine par rapport à l'axe de celle-ci, est nettement plus simple que les constructions compliquées de l'état de la technique qui a été évoqué Malgré la présence d'un tel frein de survitesse, l'invention permet en particulier de disposer de tous les composants associés à l'avant et dans la région

de la bobine, de sorte que des boîtiers de moulinets cons-

truits de manière différente (voir plus haut) peuvent être également munis de telles bobines comprenant un système de

roue libre et un freinage en roue libre Le déroulement invo-

lontaire et généralement aussi incontrôlable de la ligne depuis la bobine, lequel intervient lors du fonctionnement en roue libre de la bobine et de la poursuite de la rotation de celle-ci du fait de sa masse d'inertie annulaire, est évité grâce à des moyens simples Ceci est important, parce que de tels déroulements involontaires de la ligne l'amènent à

s'emmêler et à s'enchevêtrer, et qu'elle ne peut être démê-

lée que moyennant beaucoup de temps et de peine, pour autant qu'elle puisse l'être effectivement Un avantage particulier de l'invention est que ces inconvénients peuvent être évités au moyen du frein de survitesse, d'une part, et, d'autre part, que les dépenses nécessaires pour la construction de ce frein de survitesse sont nettement plus faibles que dans l'état de la technique Comme on l'a indiqué plus haut, le frein de survitesse ne remplit toutefois sa fonction que lorsque le frein arrière ou frein principal est désaccouplé, ce qui veut dire que la bobine se trouve en roue libre Si ce frein arrière ou principal est au contraire enclenché, de sorte qu'il freine la bobine, le frein de survitesse n'est

pas actif.

Une forme de réalisation également avantageuse de l'invention est caractérisée par le fait que la bobine comporte des poussoirs que l'on peut faire coulisser dans la direction longitudinale de son axe d'entraînement en appuyant sur un organe de déclenchement qui se trouve sur le côté frontal extérieur de la bobine, les poussoirs étant amenés à coulisser en s'éloignant de ce côté frontal, et par le fait que ce coulissement des poussoirs produit aussi bien le désaccouplement de la bobine par rapport à son axe que l'actionnement d'un verrou qui bloque cette position de désaccouplement de la bobine jusqu'à ce que cette dernière

soit à nouveau libérée intentionnellement.

Un moyen préféré pour désaccoupler la roue libre et pour accoupler la bobine sur son axe, lequel est nettement

plus simple et plus avantageux que dans l'état de la tech-

nique précité, est caractérisé par le fait que la course pulsatoire en vaet-vient de l'axe de la bobine dans sa direction longitudinale, laquelle est engendrée au moyen de la rotation de la manivelle d'entraînement, est utilisée pour faire coulisser la denture dans la direction longitudinale de la bobine d'une distance au moins telle que les leviers d'arrêt soient déplacés radialement vers l'extérieur à l'aide de la denture et qu'ils soient ainsi amenés dans la position

d'accouplement de la bobine sur l'axe de celle-ci.

D'autres avantages et caractéristiques de l'inven-

tion ressortent de la description suivante et du dessin

annexé de possibilités de réalisation de l'invention Les figures du dessin montrent La figure 1 un moulinet selon l'invention en vue de côté, et partiellement en coupe selon la ligne I-I de la figure 3, le fonctionnement en roue libre de la bobine étant débrayé, ce qui veut dire que la bobine est accouplée à l'entraînement, La figure 2 la partie du moulinet qui est à droite sur la figure 1 et qui comprend la bobine, l'actionnement de celle-ci et l'extrémité de l'axe de la bobine qui est située du côté de celle-ci, également lorsque le fonctionnement en roue libre de la bobine est débrayé, et également en une vue de côté partiellement en coupe, la coupe selon la ligne II-II de la figure 3 étant prise par l'axe longitudinal médian de l'axe de la bobine, La figure 3 une vue partielle, selon les flèches III-III de la figure 1, de la bague qui sera décrite dans ce qui suit de manière plus détaillée, La figure 4 une représentation analogue à la figure 2 o le fonctionnement en roue libre de la bobine est toutefois embrayé, La figure 5 une représentation du moulinet analogue

à la figure 1 o le fonctionnement en roue libre est toute-

fois embrayé, La figure 6 une coupe selon la ligne VI-VI de la figure 4 d'un disque intercalaire et de la roue à cliquet

représentés isolément.

Les figures 1 et 5 montrent le moulinet complet comprenant un rotor 15, un boîtier 23, une manivelle d'entraînement 25, une roue d'entraînement 26 munie d'un excentrique 31, un étrier de guidage associé 27, un frein arrière 30 et la région 32 de la bobine qui est représentée à droite et dont la construction et le fonctionnement seront

décrits dans ce qui suit de manière plus détaillée.

La bobine 12 entoure la roue à cliquet 10, et on peut la faire tourner par rapport à cette dernière Sur la représentation selon la figure 1, elle-est toutefois reliée à la roue à cliquet 10 en entraînement en rotation, et ce, au moyen de taquets d'entraînement 8 qui sont réalisés d'une

manière analogue à des tiges et qui s'étendent dans la direc-

tion longitudinale de l'axe de la bobine Ces taquets d'entraînement sont fixés dans une bague 2 qui, au moyen d'un poussoir 3, peut être amenée à coulisser depuis la position a selon les figures 1 et 2 jusqu'à une position a' selon les figures 4 et 5 Ceci se fait en poussant sur un bouton de déclenchement 1 en forme de bague, dans la direction de la flèche 33, et ce, en comprimant des ressorts 4 Aussitôt que les taquets d'entraînement 8 ont été retirés grâce à cela des trous borgnes 34 de la roue à cliquet, la bobine 12 passe en

roue libre.

Il est prévu dans la bague 2 des leviers d'arrêt 5 qui sont dirigés radialement, qui peuvent être constitués par des tôles étroites (voir la vue en élévation de la figure 3) et qui se terminent du côté intérieur par une pointe 5 '

rétrécie en cône Dans la position des figures 1 et 2, c'est-

à-dire lorsque le fonctionnement en roue libre est enclenché, les leviers d'arrêt 5 sont maintenus par des tiges de verrouillage 7 qui traversent par leur pointe des perçages 5 " ménagés dans les leviers d'arrêt Un ressort annulaire 6 qui entoure les extrémités extérieures coudées 5 "'' des leviers d'arrêt 5 est ici tendu Le coulissement de la bague 2 dans la direction 33 par actionnement du bouton de déclenchement 1 fait en outre que les perçages 5 " glissent hors des tiges de verrouillage 7 (voir la figure 4) et qu'ils déverrouillent ainsi les leviers d'arrêt 5 Ceci se traduit à son tour par le fait que le ressort 6 fait pénétrer les leviers d'arrêt par leurs pointes rétrécies 5 ' dans des dentures extérieures formées en conséquence La bague est ainsi maintenue par l'intermédiaire des éléments d'arrêt 5 dans sa position selon les figures 4 et 5, ce qui veut dire que la bobine 12 peut tourner librement Afin d'être sûr que l'un au moins des

leviers d'arrêt 5 pénètre dans un creux de la denture exté-

rieure 35 de la douille, l'un au moins des leviers d'arrêt est décalé dans la direction axiale de l'axe de la bobine d'un demi-pas t/2 par rapport à un autre levier d'arrêt (voir la figure 4) La denture 35 peut constituer une partie d'une douille 16 qui est montée sur le rotor 15 Ceci peut avoir lieu par exemple par vissage sur un filetage ménagé sur le rotor L'axe 20 de la bobine est coulissant par rapport au rotor et à la douille, le coulissement étant possible dans sa

direction longitudinale (voir aussi les explications ulté-

rieures sur le passage de la position de fonctionnement en roue libre de la bobine à l'entraînement en rotation de la bobine accouplée) Un déplacement qui fait revenir la bague 2 de la position selon les figures 4 et 5 jusqu'à la position selon les figures 1 et 2 grâce aux ressorts de rappel 4 n'est possible que quand les leviers d'arrêt 5 se sont à nouveau déplacés radialement vers l'extérieur, de sorte que leurs pointes 5 ' ne se trouvent plus dans la denture 35 et que le

blocage de la bague 2 qui avait lieu jusqu'alors est libéré.

En ce qui concerne les détails de ce processus, on se

reportera aux explications ultérieures.

On voit que, dans la position de roue libre, la bobine 12 peut tourner librement autour de la roue à cliquet , et donc autour de l'axe 20 de la bobine, avec la bague 2, le bouton de déclenchement annulaire 1 et des parties de l'autre frein qui sera encore décrit par la suite (figures 4 et 5) Pour freiner ce mouvement de rotation, il est prévu comme frein de survitesse un écrou de réglage 13 qui est en prise par son filetage 36 avec un filetage complémentaire adéquat de la roue à cliquet et qui peut être déplacé dans la direction longitudinale de l'axe de la bobine par une rotation correspondante Ceci produit une force de serrage plus ou moins importante sur deux disques de freinage 37, 38 qui se trouvent entre les deux parois frontales de la bobine

12 et une paroi opposée de la roue à cliquet 10 ou, respecti-

vement, un disque intercalaire 17 qui est relié par conjugai-

son des formes à la roue à cliquet A cette fin, le disque

intercalaire 17 porte par les bords 17 ' de son perçage inté-

rieur sur des surfaces opposées correspondantes 10 ' de la roue à cliquet Il résulte de ce qui précède que l'écrou de

réglage 13 avec son ressort de contre-pression 16 n'accompa-

gne pas le mouvement de rotation libre de la bobine 12 Si on le souhaite, l'écrou 13 peut être aussi suffisamment desserré pour qu'aucune force de freinage n'intervienne sur les

revêtements de freinage 37, 38.

Les figures 1 et 5 montrent en outre le frein arrière ou frein principal 30 qui se compose de plusieurs lamelles de freinage 39, d'un autre écrou de réglage 40 et

d'un ressort 41 De tels freins sont connus Selon la posi-

tion de réglage de l'écrou 40, ils produisent une-force de frottement plus ou moins importante sur un manchon de freinage annulaire 42 de l'axe 20 de la bobine Pour autant que la bobine ne soit pas en roue libre (voir la figure 1), cette force de freinage est transmise à la bobine 12 par

l'intermédiaire de l'axe 20 de la bobine Le frein de survi-

tesse est inactif dans cet état de fonctionnement.

Afin d'obtenir la position o la bobine est accou-

plée à l'axe de bobine en entraînement en rotation (figures 1 et 2) à partir de la position de roue libre selon les figures 4 et 5, on utilise le mouvement de rotation de la manivelle qui, par l'intermédiaire de l'excentrique 31 et de l'étrier de guidage 27, fait coulisser l'axe 20 de la bobine dans la direction longitudinale et vers la droite d'une distance égale à sa course Les explications précédentes montrent que ce système de roue libre à frein de survitesse a été logé dans la région de la bobine sans qu'il nécessite une place importante Le coulissement pulsatoire en va-et-vient de l'axe de la bobine qui est cité plus haut est de toute façon nécessaire pour que le fil de la ligne, lors de son enroulement, puisse être amené sur la bobine de manière régulière et sur des couches correspondantes La course précitée de l'axe 20 de la bobine produit le désaccouplement de celle-ci qui est prévu dans la région précitée 32 avec ses moyens de rotation libre et autres Le trajet de coulissement

précité, ou course, de l'axe de la bobine doit être suffisam-

ment important pour amener les leviers d'arrêt 5 de la posi-

tion b' à la position b Dans l'exemple de réalisation précé-

dent, la valeur de ce déplacement longitudinal de l'axe de la bobine est égale ou légèrement supérieure à t/2, t étant le pas de la denture 35 Les pièces 10, 12, 7, 2, 5 sont amenées à coulisser de la même manière, car elles sont reliées à l'axe 20 de la bobine ou encliquetées sur lui Grâce au rétrécissement conique des pointes 5 ' des leviers d'arrêt 5 e t à l'inclinaison correspondante des dents 35, les leviers d'arrêt 5 sont poussés radialement vers l'extérieur et leurs perçages 5 " deviennent concentriques par rapport aux tiges de verrouillage 7 qui peuvent pénétrer dans eux du fait de la force des ressorts de rappel 4 La tension préalable de ces ressorts de rappel 4 qui a déjà été évoquée plus haut amène en outre la bague 2 de la position a' à la position a, les taquets d'entraînement 8 pénètrent dans les trous borgnes 34 de la roue à cliquet 10, et, par l'intermédiaire des pièces 7, 2, 8, 10 et 18, la bobine 12 est à nouveau reliée par conjugaison des formes à son axe 20 pour son entraînement en rotation La liaison par conjugaison des formes qui a été précédemment désignée par le repère 18 se trouve entre l'axe de la bobine et la roue à cliquet 10, cependant que, de manière connue en soi, la bobine peut être désaccouplée en 18 et retirée de l-axe 20 en appuyant dans la direction de la flèche 43 sur le bouton poussoir central 44 Aussitôt que,

comme on l'a expliqué la bobine 12 est reliée par conjugai-

son des formes à son axe 20 pour être entraînée en rotation, le frein arrière 30 peut alors agir à nouveau sur la bobine

12, comme on l'a déjà expliqué.

Claims

REVENDICATIONS - 1 Moulinet de pêche comprenant une bobine pour recevoir la ligne, un frein arrière réglable et des moyens pour laisser tourner librement la bobine tandis que l'effet du frein arrière est supprimé, le frein arrière se trouvant à l'extrémité du boîtier du moulinet qui est située à l'opposé de la bobine pour agir à cet endroit sur l'axe de celle-ci, et le moulinet comprenant également un frein de survitesse, caractérisé par le fait qu'il existe entre la bobine ( 12) et l'axe ( 20) de celle-ci une liaison qui peut être interrompue, par le fait qu'il est prévu dans la région de la bobine un débrayage ( 1) qui désaccouple cette liaison et qui permet ainsi la libre rotation de la bobine, par le fait qu'un accouplement de la liaison entre la bobine et son axe se trouve dans la région ( 32) de la bobine et qu'il peut être accouplé par rotation de la manivelle d'entraînement ( 25), et par le fait que le frein de survitesse ( 13, 37, 38) de la bobine ( 12) est prévu en outre dans la région de la bobine, entre celle-ci et son axe ( 20), ce frein de survitesse n'étant actif que lors de la rotation relative en roue libre de la bobine par rapport à son axe. 2 Moulinet selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la bobine ( 12) comporte des poussoirs ( 3) que l'on peut faire coulisser dans la direction longitudinale de son axe d'entraînement ( 20) en appuyant sur un organe de déclenchement ( 1) qui se trouve sur le côté frontal extérieur de la bobine, les poussoirs étant amenés à coulisser en s'éloignant de ce côté frontal, et par le fait que ce coulis- sement des poussoirs produit aussi bien le désaccouplement de la bobine par rapport à son axe que l'actionnement d'un verrou ( 5, 35) qui bloque cette position de désaccouplement de la bobine. 3 Moulinet selon la revendication 2, caractérisé par le fait que les extrémités des poussoirs ( 3) qui sont oppo- sées au côté frontal extérieur de la bobine viennent en prise il avec une bague ( 2) qui entoure l'axe ( 20) de la bobine et qui peut être amenée à coulisser dans la direction longitudinale de celui-ci, et par le fait que cette bague porte des taquets d'entraînement ( 8) qui, lorsque les poussoirs n'ont pas coulissé, pénètrent dans des trous borgnes d'une pièce soli- daire de l'axe de la bobine qui est par exemple une roue à cliquet ( 10). 4 Moulinet selon la revendication 3, caractérisé par le fait que les taquets d'entraînement ( 8) et les trous borgnes ( 34) s'étendent dans la direction longitudinale de l'axe ( 20) de la bobine, et donc dans la direction de coulis- sement des poussoirs ( 3) et de la bague ( 2). Moulinet selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé par le fait que la bague ( 2) porte des leviers d'arrêt ( 5) qui sont montés dans elle en pouvant être amenés à coulisser dans la direction radiale, par le fait qu'il est prévu des évidements, qui sont par exemple consti- tués par une denture ( 35) et qui sont par exemple ménagés sur le côté extérieur d'une douille ( 16) solidaire du rotor ( 15 > du moulinet, et par le fait que l'on peut faire coulisser au choix les leviers d'arrêt dans la denture ou hors de celle- ci. 6 Moulinet selon la revendication 5, caractérisé par le fait que les leviers d'arrêt ( 5) sont soumis à l'action de moyens élastiques qui les poussent vers l'intérieur dans la direction radiale, et de préférence d'une rondelle élastique ( 6) qui les entoure, par le fait que sont montées dans la bobine des tiges de verrouillage ( 7) qui s'étendent dans la direction de coulissement des poussoirs ( 3) et qui pénètrent dans la bague ( 2) et dans des perçages ( 5 ") des leviers d'arrêt lorsque les poussoirs ( 3) n'ont pas coulissé, et par le fait que la longueur des tiges de verrouillage ( 7) est calculée de telle manière que celles-ci ne pénètrent plus dans les perçages ( 5 ") des leviers d'arrêt lorsque les poussoirs ( 3) et la bague ont coulissé. 7 Moulinet selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé par le fait que les extrémités ( 5 ') des leviers d'arrêt ( 5) qui sont dirigées radialement vers l'intérieur se rétrécissent en cône dans cette direction, et par le fait que les flancs de la denture ( 35) de la douille ( 16) sont adaptés à cette conicité. 8 Moulinet selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisé par le fait que l'un au moins des leviers d'arrêt ( 5) est décalé de la moitié du pas (t) de la denture ( 35) dans la direction longitudinale de l'axe de la bobine par rapport aux autres leviers d'arrêt. 9 Moulinet selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé par le fait qu'il est prévu sur le côté frontal extérieur de la bobine un écrou de réglage ( 13) qui est en prise par son filetage ( 36) avec un filetage complémentaire de l'axe de la bobine ou de la roue à cliquet ( 10), et par le fait que cet écrou de réglage ( 13), selon la profondeur du vissage, règle la force de serrage qui agit sur des revêtements de freinage ( 37, 38) entre la bobine et l'axe de celle- ci ou une pièce solidaire en rotation de l'axe de la bobine et constituée par exemple par la roue à cliquet. Moulinet selon l'une quelconque des revendications

1 à 9, caractérisé par le fait que la course pulsatoire en va-et-vient de l'axe ( 20) de la bobine dans sa direction longitudinale qui est engendrée au moyen de la rotation de la

manivelle d'entraînement ( 25) est utilisée pour faire coulis-

ser la denture ( 35) dans la direction longitudinale de la bobine d'une distance au moins telle que les leviers d'arrêt ( 5) soient déplacés radialement vers l'extérieur à l'aide de la denture ( 35) et qu'ils soient ainsi amenés dans la

position d'accouplement de la bobine sur l'axe de celle-ci.