FR2656808A1 - Fixation de securite pour ski destinee a maintenir de facon declenchable l'avant d'une chaussure montee sur un ski. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une fixation de sécurité pour ski destinée à maintenir, de façon déclenchable, l'avant d'une chaussure (3) montée sur le ski (2). Cette mâchoire est caractérisée en ce que la mâchoire (7) est mobile verticalement et des moyens (29,33) sont prévus pour détecter le mouvement de la mâchoire (7) vers le haut, ces moyens étant reliés au mécanisme (14,15) de verrouillage des ailes de retenue latérale (8) de la mâchoire de manière à déverrouiller ces ailes (8) lorsque la mâchoire (7) est soulevée sur une hauteur prédéterminée par l'avant de la chaussure en cas de chute arrière du skieur.

Description

La présente invention concerne une fixation de sécurité pour ski destinée à maintenir de façon déclenchable l'avant d'une chaussure montée sur le ski.

On connaît déjà des fixations de sécurité pour ski appelées encore "butées avant", qui comportent un corps monté sur une embase solidaire du ski, ce corps portant, dans sa partie arrière, une mâchoire de retenue de la chaussure comportant deux ailes de retenue latérale opposées, et un mécanisme générateur d'énergie logé dans le corps pour rappeler élastiquement la mâchoire en position d'enclenchement. Le mécanisme générateur d'énergie comprend un ressort d'énergie comprimé prenant appui, à une extrémité, sur une surface d'appui liée au corps et à son autre extrémité, sur un organe de transmission d'effort mobile longitudinalement dans le corps et accouplé à la mâchoire de manière à solliciter élastiquement cette mâchoire contre l'avant de la chaussure, pour assurer la retenue de celle-ci sur le ski.

Parmi les butées avant connues actuellement, celle qui est décrite dans le brevet FR-A-2 625 911 de la demanderesse comporte une mâchoire constituée par deux ailes de retenue latérale reliées par une traverse, ces deux ailes étant respectivement articulées, autour de deux axes verticaux, sur des parties postérieures de bras sensiblement longitudinaux et qui sont eux-mêmes articulés, à leurs extrémités antérieures, sur l'embase de la butée avant, autour de deux axes verticaux antérieurs. Les deux axes d'articulation antérieurs des deux bras sur l'embase de la butée avant, et les deux axes mobiles postérieurs reliant la mâchoire aux deux bras constituent les quatre sommets d'un quadrilatère déformable constituant, en position d'enclenchement, un trapèze isocèle dont une base est définie par les deux axes antérieurs fixes et l'autre base par les deux axes postérieurs mobiles.Par ailleurs les deux ailes de retenue latérale de la chaussure sont maintenues normalement verrouillées en position d'enclenchement et elles sont déverrouillées, dans le cas d'une sollicitation latérale dépassant une valeur prédéterminée constituant le seuil de déclenchement de la butée avant, après une déformation prédéterminée du quadrilatère, formé par les axes d'articulation, qui est maintenu en position d'enclenchement par le mécanisme générateur d'énergie de la butée avant.

Dans une telle butée avant, le mécanisme de verrouillage des deux ailes de retenue latérale en position d'enclenchement comprend deux demi-leviers de liaison s'étendant transversalement et qui sont articulés l'un sur l'autre, à leurs extrémités internes situées dans le plan de symétrie longitudinal de la fixation, autour d'un axe vertical commun. Les extrémités externes opposées des deux demi-leviers de liaison sont respectivement articulées, autour d'axes verticaux, sur des branches antérieures des deux ailes de retenue latérale. Ces deux axes d'articulation verticaux définissent respectivement les deux sommets de la petite base d'un second quadrilatère déformable, formant un trapèze isocèle en position d'enclenchement, dont la grande base est définie par les deux axes d'articulation des ailes sur les bras.Les deux demi-leviers de liaison constituent un mécanisme à genouillère qui est maintenu ouvert, c'est-à-dire avec les deux demi-leviers de liaison alignés transversalement, sous l'action de l'organe de poussée du mécanisme générateur d'énergie qui sollicite axialement vers l'arrière l'axe d'articulation vertical commun des extrémités internes des deux demi-leviers de liaison.

Une telle butée avant dans laquelle la mâchoire se déplace latéralement dans un sens ou dans l'autre, en un seul bloc, jusqu'à ce que soit atteinte une position où le déverrouillage des ailes a lieu, offre l'avantage de réduire au maximum les frottements entre la mâchoire et la chaussure, du fait que cette mâchoire accompagne latéralement la chaussure.

La présente invention concerne des perfectionnements apportés à une butée avant du type précité dans le but de provoquer un déverrouillage des ailes de retenue latérale lors d'un mouvement vers le haut de l'avant de la semelle de la chaussure résultant d'une chute du skieur vers l'arrière.

A cet effet cette fixation de sécurité pour ski destinée à maintenir, de façon déclenchable, l'avant d'une chaussure montée sur le ski, comportant un corps monté sur une embase solidaire du ski, ce corps portant, dans sa partie arrière, une mâchoire de retenue de la chaussure laquelle comprend deux ailes de retenue latérale opposées, reliées par au moins une traverse, ces deux ailes étant respectivement articulées, autour de deux axes verticaux, sur des parties postérieures de bras sensiblement longitudinaux et qui sont eux-mêmes articulés, à leurs extrémités antérieures, sur l'embase et le corps, autour de deux axes d'articulation verticaux si bien que les deux axes d'articulation antérieurs des deux bras et les deux axes mobiles postérieurs reliant les ailes de la mâchoire aux deux bras constituent les quatre sommets d'un quadrilatère déformable, un mécanisme générateur d'énergie logé dans le corps pour rappeler élastiquement la mâchoire en position d'enclenchement, ce mécanisme générateur d'énergie comprenant un ressort d'énergie prenant appui, à son extrémité antérieure, sur une surface d'appui liée au corps et, à son extrémité postérieure, sur un piston mobile longitudinalement dans le corps et accouplé à la mâchoire de manière à solliciter élastiquement cette mâchoire contre l'avant de la chaussure, pour assurer la retenue de celle-ci sur le ski, et un mécanisme de verrouillage des deux ailes de retenue latérale en position d'enclenchement tant que la sollicitation latérale exercée sur l'une des ailes ne dépasse pas une valeur prédéterminée constituant le seuil de déclenchement de la fixation, après une déformation prédéterminée du quadrilatère formé par les quatre axes d'articulation, à l'encontre de l'action du mécanisme générateur d'énergie, est caractérisée en ce que la mâchoire est mobile verticalement et des moyens sont prévus pour détecter le mouvement de la mâchoire vers le haut, ces moyens étant reliés au mécanisme de verrouillage des ailes de retenue latérale de la mâchoire de manière à déverrouiller ces ailes lorsque la mâchoire est soulevée sur une hauteur prédéterminée par l'avant de la chaussure en cas de chute arrière du skieur.

On décrira ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, diverses formes d'exécution de la présente invention, en référence au dessin annexé sur lequel
La figure 1 est une vue en coupe verticale et longitudinale d'une butée avant suivant l'invention, en position d'enclenchement.

La figure 2 est une vue en coupe horizontale faite suivant la ligne II-II de la figure 1.

La figure 3 est une vue en coupe horizontale faite suivant la ligne III-III de la figure 1.

La figure 4 est une vue en coupe verticale et transversale, à plus grande échelle, faite suivant la ligne
IV-IV de la figure 3.

La figure 5 est une vue en perspective du levier articulé sur la traverse inférieure.

La figure 6 est une vue en coupe verticale et longitudinale schématique illustrant l'articulation d'un bras sur l'embase et d'une aile de retenue latérale sur ce bras.

La figure 7 est une vue en plan de l'embase de la fixation.

La figure 8 est une vue en coupe verticale et transversale faite suivant la ligne VIII-VIII de la figure 7.

Les figures 9 et 10 sont des vues en coupe verticale et transversale, analogues à celle de la figure 8, montrant diverses variantes d'exécution de la rampe.

La figure 11 est une vue en coupe verticale et longitudinale de la butée avant suivant l'invention, la mâchoire étant représentée soulevée à la suite d'une chute arrière du skieur.

La figure 12 est une vue en élévation schématique représentant un bras et une aile de retenue latérale soulevés.

La figure 13 est une vue en coupe horizontale schématique, semblable à celle de la figure 3, illustrant le déverrouillage des ailes à la suite d'une sollicitation exercée vers le haut sur la mâchoire par la semelle de la chaussure, en cas de chute arrière.

La figure 14 est une vue en coupe verticale et
longitudinale partielle d'une variante d'exécution.

Sur le dessin est représentée une fixation ou butée
avant 1 qui est destinée à maintenir, sur un ski 2, l'avant
d'une chaussure 3 représentée en trait mixte. Cette fixation
de sécurité ou "butée avant" qui est symétrique par rapport à
un plan vertical et longitudinal xy, comprend une embase 4
fixée au ski et dont est solidaire un corps 5. Ce corps 5
contient un mécanisme générateur d'énergie ou de rappel
élastique 6 agissant sur une mâchoire de retenue 7, formée de
deux ailes de retenue latérale 8 montées sur la partie
postérieure du corps 5.

Chaque aile de retenue latérale 8 est articulée,
autour d'un axe vertical 9, sur la partie postérieure d'un
bras 11 s'étendant le long du corps 5 et qui est lui-même
articulé, à sa partie antérieure, sur l'embase 4 et le corps
5, autour d'un axe vertical 12. Dans la forme d'exécution
particulière de l'invention qui est représentée plus
particulièrement sur la figure 6, chaque bras 11 portant une
aile de retenue verticale 8 est monté de manière à pouvoir
basculer légèrement vers le haut, en entraînant avec lui
l'aile 8 qui lui est associée.Cette possibilité de
basculement peut être obtenue en prévoyant, à la partie
supérieure du bras 11, un trou oblong lla à travers lequel
passe l'axe d'articulation vertical 12 dont les extrémités
supérieure et inférieure sont ajustées étroitement dans des
trous alignés dans le sens vertical et qui sont percés
respectivement dans la partie supérieure 5a du corps 5 et
dans l'embase 4. Suivant une variante l'axe 12 pourrait
I traverser le bras 11 en passant à travers un trou lla dans lequel il est étroitement ajusté et le mouvement de basculement vertical du bras 11 pourrait être obtenu en prévoyant un trou oblong dans la partie supérieure 5a du corps 5, pour recevoir l'extrémité supérieure de l'axe 12.

Chaque aile articulée 8 comporte une branche postérieure 8a formant un élément de retenue latérale et verticale pour la semelle de la chaussure 3. Cette branche postérieure 8a est inclinée de l'intérieur vers l'extérieur et d'avant en arrière. Chaque aile de retenue latérale 8 comporte également une branche antérieure 8b qui est articulée, autour d'un axe vertical 13, sur une extrémité d'un demi-levier de liaison 14 s'étendant transversalement.

Chaque axe vertical 13 est situé en avant de l'axe d'articulation 9 de l'aile respective et il est plus proche du plan de symétrie longitudinal xy que l'axe 9. Les deux demi-leviers de liaison 14 sont également articulés l'un sur l'autre, à leurs extrémités internes qui sont situées au voisinage du plan de symétrie longitudinal xy de la fixation, autour d'un axe vertical commun 15 situé dans ce plan. A cet effet la partie extrême de l'un des demi-leviers 14 a, par exemple, la forme d'une chape (figure 4) tandis que celle de l'autre demi-levier 14 forme une languette engagée entre les deux ailes de la chape, ces deux ailes et la languette étant traversées par l'axe vertical 15.L'extrémité externe de chaque demi-levier 14 traversée par un axe d'articulation 13 se prolonge vers l'avant de la fixation par un taquet 16, sensiblement à angle droit, destiné à coopérer avec une butée centrale 17 en saillie vers le haut à partir de l'embase 4, dans le plan de symétrie longitudinal xy. Un ressort de torsion 18 est enroulé autour de l'axe 15 et est en appui sur chacun des demi-leviers 14 de façon à exercer sur ceux-ci un effort tendant à ramener les deux demi-leviers 14 en position alignée transversalement.

Les deux axes verticaux 9 d'articulation des deux ailes 8 sur les bras 11 sont reliés l'un à l'autre, respectivement à leurs parties inférieure et supérieure, par deux traverses de liaison rigides inférieure 19 et supérieure 21. Le bord antérieur 21a de la traverse supérieure 21 présente un profil incurvé à concavité tournée vers l'avant de la fixation, et il constitue une rampe de génération d'énergie latérale. Par ailleurs chaque aile est maintenue normalement en appui contre le bord postérieur 21b de la traverse supérieure 21 (figure 2) par une saillie 8c s'étendant vers le plan de symétrie longitudinal xy.

Le mécanisme décrit précédemment définit par conséquent deux quadrilatères déformables qui, en position d'enclenchement, sont des trapèzes isocèles, imbriqués l'un dans l'autre. Ces trapèzes ont une base commune dont les sommets sont définis par les deux axes 9 d'articulation des ailes 8 sur les bras 11. Les sommets de la grande base du premier trapèze isocèle, de plus grande dimension, sont constitués par les deux axes 12 d'articulation des deux bras 11 sur le corps 5 et les deux axes 9 définissent la petite base de ce trapèze dont les côtés inclinés convergent ainsi vers l'arrière.Les sommets de la petite base du second trapèze isocèle, de plus petite dimension que le précédent, sont définis par les axes 13 d'articulation entre les deux ailes 8 et les deux demi-leviers de liaison 14 et les deux axes 9 définissent la grande base de ce trapèze dont les côtés inclinés convergent vers l'avant.

Le mécanisme générateur d'énergie 6 de la butée avant suivant l'invention comprend un piston 23 logé à coulissement longitudinal dans un alésage axial 24 ménagé dans la partie antérieure du corps 5. Ce piston 23 est repoussé vers l'arrière par un ressort de compression 25. Ce ressort prend appui, à son extrémité postérieure, sur le piston 23 et, à son extrémité antérieure, sur un bouchon 26, qui fait saillie à l'avant du corps 5 et qui est vissé dans la partie antérieure taraudée de l'alésage 24. Ce bouchon 26 permet, de la manière habituelle, de régler la dureté de la fixation, du fait que son vissage plus ou moins important dans l'alésage 24 provoque une compression plus ou moins grande du ressort de compression 25.Le piston 23 porte, à son extrémité postérieure, un galet 27 monté à rotation autour d'un axe vertical 28 disposé dans le plan de symétrie longitudinal xy de la fixation. Ce galet 27 est ainsi repoussé contre le bord antérieur 21a, formant rampe, de la traverse supérieure 21 si bien que son effort est dirigé, en position d'enclenchement, vers l'arrière dans le plan xy, comme il est indiqué par la flèche F sur la figure 2.

La butée avant suivant l'invention comprend par ailleurs un levier 29 qui est monté basculant sur la traverse inférieure 19, dans le plan vertical et longitudinal de symétrie xy, autour d'un axe horizontal et transversal 31 s'étendant entre les deux ailes verticales d'une chape formant support 32 solidaire de la traverse inférieure 19. Le levier 31 a la forme d'un angle obtus ouvert vers l'avant et il comprend une branche supérieure 29a sensiblement verticale, et une branche inférieure 29b inclinée de haut en bas et d'arrière en avant.

En position d'enclenchement l'extrémité supérieure de la branche supérieure 29a du levier 29 se trouve en arrière des deux demi-leviers 14, de façon que la genouillère constituée par ces deux demi-leviers 14 reste fermée sous l'action du ressort 18, et elle prend appui contre les faces postérieures des deux demi-leviers 14 dans la zone de l'axe d'articulation 15. Par ailleurs la branche inférieure 29b du levier 29 est maintenue en contact avec une rampe transversale 33 qui s'étend vers le haut à partir de l'embase 4 dont elle est solidaire. Cette rampe 33 présente, vue en plan, une forme courbe à convexité dirigée vers l'arrière, afin de maintenir le contact de la branche inférieure 29b du levier 29 avec la rampe 33 lors d'un déplacement latéral de la mâchoire 7, comme il sera précisé plus loin.La rampe 33 est constituée par une surface inclinée de haut en bas et d'arrière en avant, comme on peut le voir sur la figure 1.

En position d'enclenchement le galet 27 porté par le piston 23 qui est repoussé vers l'arrière par le ressort de compression 25, est en appui contre la partie médiane du bord antérieur 21a formant rampe de la traverse supérieure 21. La traverse 21 qui est ainsi sollicitée vers l'arrière par le ressort 25, maintient les ailes de retenue latérale 8 en position fermée, c'est-à-dire resserrées sur la chaussure 3, du fait que ces deux ailes sont en appui, par leurs saillies 8c, contre le bord postérieur 21b de la traverse supérieure 21 et que la genouillère constituée par les deux demi-leviers de liaison 14 est également fermée.

Dans le cas d'une sollicitation latérale pure, résultant par exemple d'une torsion de la jambe du skieur, la chaussure tend à repousser vers l'extérieur une aile 8 soumise à un effort vers l'extérieur. Sous l'effet de cette sollicitation l'ensemble de la mâchoire 7 se déplace vers l'extérieur, dans la direction de la sollicitation. Les deux bras 11 pivotent simultanément autour de leurs axes 12 et l'ensemble des pièces constituées par les deux ailes 8, les deux traverses 19,21 et le mécanisme de verrouillage 13-15 accompagne ce mouvement transversal, en formant un bloc rigide. Au cours de ce mouvement transversal la branche inférieure 29b du levier 29 glisse le long de la rampe 33 en restant en contact avec celle-ci.Le premier quadrilatère défini par les axes 9,12 se déforme au cours de ce mouvement de la mâchoire 7 vers l'extérieur, mais les deux demi-leviers de liaison 14 restent toutefois toujours alignés. Le galet 27 du mécanisme générateur d'énergie 6, roulant sur le bord antérieur formant rampe 21a de la traverse supérieure 21, se déplaçant transversalement contre lui, est repoussé vers l'arrière, conjointement avec le piston 23, et le ressort de compression 25 se trouve davantage comprimé.

Le déverrouillage de l'aile 8 qui est sollicitée vers l'extérieur, se produit au moment où le taquet 16 du demilevier 14 qui est articulé sur l'aile 8 opposée, vient en contact avec la butée centrale 17, ce qui provoque l'ouverture de la genouillère formée par les deux demileviers de liaison articulés 14. Les deux ailes 8 sont alors déverrouillées et elles peuvent alors pivoter librement, autour de leurs axes 9, vers l'extérieur, comme il est représenté sur la figure 13, ce qui permet la libération de la chaussure.

D'autre part si, au cours de la pratique du ski, l'avant de la semelle de la chaussure se soulève de façon sensible lors d'une chute arrière, cette semelle sollicite les ailes de retenue 8 verticalement vers le haut, comme il est indiqué par la flèche Fl sur la figure 11, si bien que l'ensemble de la mâchoire 7 se déplace vers le haut. Ce mouvement est possible du fait que les bras 11 portant les ailes de retenue latérale 8 peuvent basculer légèrement vers le haut, grâce à la prévision des trous supérieurs oblongs lla à travers lesquels passent les axes d'articulation 12 (figure 12). Ce mouvement se fait à l'encontre de l'action de rappel du mécanisme générateur d'énergie 6.En effet au cours de ce mouvement le bord antérieur 21a de la traverse supérieure 21 contre lequel est appliqué le galet 27, sous l'action du ressort 25, repousse légèrement le galet 27 et le piston 23, ce qui entraîne une légère compression additionnelle du ressort 25. Ce ressort, en se détendant ensuite, assure le rappel élastique de la mâchoire 7 dans sa position de repos inférieure. Au cours du mouvement de basculement vers le haut de la mâchoire 7, la traverse inférieure 19 est également déplacée vers le haut si bien que la branche inférieure 29a du levier 29 glisse vers le haut sur la rampe fixe 33 solidaire de l'embase 4 (figure 11). I1 en résulte que le levier 29 pivote dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour de son axe 31.Au cours de ce mouvement de pivotement la branche supérieure 29a du levier 29 est déplacée vers l'avant et elle repousse vers l'avant l'axe d'articulation 15 de la genouillère constituée par les demi-leviers 14, à l'encontre de l'effort de rappel du ressort 18, en provoquant ainsi l'ouverture de la genouillère. Les ailes 8 de la butée avant sont alors déverrouillées et elles peuvent s'ouvrir, comme il est représenté sur la figure 13, sous l'effet d'une faible sollicitation latérale f de la chaussure juste suffisante pour surmonter les frottements et l'effort du ressort de rappel 18. Dans ce cas il n'y a pratiquement aucune résistance à vaincre pour que la chaussure soit libérée latéralement.Le ressort 18 possède une raideur telle qu'elle lui permet, lorsque cesse l'effort exercé vers le haut sur la mâchoire 7, d'assurer le retour de la genouillère en position fermée et de ramener le levier 29 dans la position initiale de repos.

Les figures 8,9 et 10 représentent diverses formes que peut prendre la rampe de commande 33 dans le sens transversal, suivant la sensibilité que l'on désire obtenir de la part du dispositif de détection de la chute arrière, c'est-à-dire son influence sur le déclenchement latéral de la fixation. Sur la figure 8 est représentée une rampe 33 dont le point de départ inférieur est situé à la même hauteur h, par rapport à l'embase 4, sur toute la longueur de la rampe 33, c'est-à-dire dans le sens transversal. Une telle rampe est donc neutre du fait que la sensibilité obtenue est constante quel que soit le déplacement latéral de la mâchoire 7. Dans la variante d'exécution représentée sur la figure 9 la hauteur h du point de départ inférieur de la rampe 33 est maximale au centre, c est-à-dire dans le plan vertical et longitudinal de symétrie xy et elle va en décroissant régulièrement en direction des deux extrémités de la rampe 33. Dans ce cas on obtient une faible sensibilité en position centrale et une sensibilité allant en croissant lorsque la mâchoire 7 se déplace latéralement. La figure 10 illustre une forme d'exécution inverse de celle de la figure 9 : autrement dit la hauteur h du point de départ inférieur de la rampe 33 est minimale en position centrale, dans le plan xy, et elle va en croissant latéralement. On obtient alors dans ce cas une sensibilité maximale en position centrale et minimale aux deux extrémités latérales de la rampe 33.

La figure 14 illustre une variante d'exécution dans laquelle le levier 29 porté par la traverse inférieure 19 est supprimé et l'action vers l'avant exercé sur l'axe d'articulation 15 de la genouillère, lors d'un soulèvement de la mâchoire 5, est exercé par une rampe 34 solidaire de l'embase 4. Cette rampe 34 s'étend au-dessus et en arrière de la zone centrale des deux demi-leviers de liaison 14 où se trouve l'axe d'articulation 15 et elle est inclinée de bas en haut et d'arrière en avant. Par conséquent lorsque la mâchoire 7 est soulevée, dans le cas d'une chute arrière du skieur, la zone centrale des deux demi-leviers de liaison 14 qui est en contact avec la rampe 34, est soulevée, conjointement avec les ailes 8, et elle est repoussée vers l'avant, ce qui provoque alors l'ouverture de la genouillère constituée par les deux demi-leviers de liaison 14.

Bien que dans les formes d'exécution non limitatives de l'invention qui ont été décrites précédemment, le mouvement de soulèvement de la mâchoire 7, en cas de chute arrière du skieur, soit obtenu par un léger basculement vers le haut des deux bras ll portant les ailes de retenue latérale 8, il va de soi que d'autres moyens peuvent être envisagés pour atteindre ce résultat. Par exemple les bras 11 peuvent être articulés sur la partie supérieure 5a du corps 5 possédant alors une certaine flexibilité par rapport à l'embase 4 fixée au ski. Dans ce cas, lorsque les bras 11 sont sollicités vers le haut, en cas de chute arrière, ils provoquent une flexion vers le haut de la partie supérieure 5a du corps 5, en permettant ainsi le soulèvement de la mâchoire 7. Suivant une autre variante chaque aile de retenue latérale 8 pourrait effectuer un léger mouvement vertical relatif par rapport au bras 11 la portant.

Claims (19)

REVENDICATIONS

1.- Fixation de sécurité pour ski destinée à maintenir, de façon déclenchable, l'avant d'une chaussure (3) montée sur le ski (2), comportant un corps (5) monté sur une embase (4) solidaire du ski, ce corps (5) portant, dans sa partie arrière, une mâchoire (7) de retenue de la chaussure laquelle comprend deux ailes de retenue latérale opposées (8), reliées par au moins une traverse (19,21), ces deux ailes (8) étant respectivement articulées, autour de deux axes verticaux (9), sur des parties postérieures de bras sensiblement longitudinaux (11) et qui sont eux-mêmes articulés, à leurs extrémités antérieures, sur l'embase (4) et le corps (5), autour de deux axes d'articulation verticaux (12) si bien que les deux axes d'articulation antérieurs (12) des deux bras (11) et les deux axes mobiles postérieurs (9) reliant les ailes (8) de la mâchoire (7) aux deux bras (11) constituent les quatre sommets d'un quadrilatère déformable, un mécanisme générateur d'énergie (6) logé dans le corps (5) pour rappeler élastiquement la mâchoire (7) en position d'enclenchement, ce mécanisme générateur d'énergie (6) comprenant un ressort d'énergie (25) prenant appui, à son extrémité antérieure, sur une surface d'appui (26) liée au corps (5) et, à son extrémité postérieure, sur un piston (23) mobile longitudinalement dans le corps (5) et accouplé à la mâchoire (7) de manière à solliciter élastiquement cette mâchoire contre l'avant de la chaussure, pour assurer la retenue de celle-ci sur le ski, et un mécanisme (13-15) de verrouillage des deux ailes de retenue latérale (8) en position d'enclenchement tant que la sollicitation latérale exercée sur l'une des ailes (8) ne dépasse pas une valeur prédéterminée constituant le seuil de déclenchement de la fixation, après une déformation prédéterminée du quadrilatère formé par les quatre axes d'articulation (9,12), à l'encontre de l'action du mécanisme générateur d'énergie (6), caractérisée en ce que la mâchoire (7) est mobile verticalement et des moyens (29,33;34) sont prévus pour détecter le mouvement de la mâchoire (7) vers le haut, ces moyens étant reliés au mécanisme (13-15) de verrouillage des ailes de retenue latérale (8) de la mâchoire de manière à déverrouiller ces ailes (8) lorsque la mâchoire (7) est soulevée sur une hauteur prédéterminée par l'avant de la chaussure en cas de chute arrière du skieur.

2.- Fixation de sécurité pour ski suivant la revendication 1 caractérisée en ce que les moyens détectant le mouvement de la mâchoire (7) vers le haut et agissant sur le mécanisme (13-15) de verrouillage des ailes de retenue latérale (8) comprennent un levier (29) qui est monté basculant, autour d'un axe horizontal et transversal (31), sur un support (19) solidaire de la mâchoire (7), ce levier (29) comprenant une branche supérieure (29a) agissant sur le mécanisme (13-15) de verrouillage des ailes (8) et une branche inférieure (29b) en contact avec une rampe transversale (33) solidaire de l'embase (4) de la fixation et commandant le basculement du levier (29) lorsque la mâchoire (5) est soulevée.

3.- Fixation de sécurité pour ski suivant la revendication 2 caractérisée en ce que ce le levier (29) est situé en arrière du mécanisme (13-15) de verrouillage des ailes, sa branche inférieure (29b) est inclinée de haut en bas et d'arrière en avant et elle est en contact avec la rampe (33) qui est également inclinée de haut en bas et d'arrière en avant.

4.- Fixation de sécurité pour ski suivant l'une quelconque des revendications 2 et 3 caractérisée en ce que la rampe (33) a, vue en plan, une forme courbe à convexité dirigée vers l'arrière.

5.- Fixation de sécurité pour ski suivant l'une quelconque des revendications 2 à 4 caractérisée en ce que le point de départ inférieur de la rampe (33) est situé à la même hauteur (h), par rapport à l'embase (4), sur toute la longueur de la rampe (33), c'est-à-dire dans le sens transversal.

6.- Fixation de sécurité pour ski suivant l'une quelconque des revendications 2 à 4 caractérisée en ce que le point de départ inférieur de la rampe (33) est situé à une hauteur (h), par rapport à l'embase (4), qui varie sur la longueur de la rampe (33), c'est-à-dire dans le sens transversal.

7.- Fixation de sécurité pour ski suivant la revendication 6 caractérisée en ce que la hauteur (h) du point de départ inférieur de la rampe (33) est maximale au centre, c'est-à-dire dans le plan vertical et longitudinal de symétrie (xy) de la fixation, et elle va en décroissant régulièrement en direction des deux extrémités de la rampe (33).

8.- Fixation de sécurité pour ski suivant la revendication 6 caractérisée en ce que la hauteur (h) du point de départ inférieur de la rampe (33) est minimale au centre, c' est-à-dire dans le plan vertical et longitudinal de symétrie (xy) de la fixation, et elle va en croissant régulièrement en direction des deux extrémités de la rampe (33).

9.- Fixation de sécurité pour ski suivant la revendication 1 caractérisée en ce que les moyens détectant le mouvement de la mâchoire (7) vers le haut et agissant sur le mécanisme (13-15) de verrouillage des ailes de retenue latérale (8) comprennent une rampe (34) solidaire de l'embase (4) et agissant directement sur le mécanisme de verrouillage (13-15) lors du soulèvement de la mâchoire (5).

10.- Fixation de sécurité pour ski suivant la revendication 9 caractérisée en ce que la rampe (34) s'étend au-dessus et en arrière d'une partie du mécanisme de verrouillage (13-15) en contact avec elle et elle est inclinée de bas en haut et d'arrière en avant.

11.- Fixation de sécurité pour ski suivant l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le mécanisme de verrouillage des deux ailes de retenue latérale (8) comprend deux demi-leviers de liaison (14) s'étendant transversalement et qui sont articulés l'un sur l'autre, à leurs extrémités internes situées dans le plan de symétrie longitudinal (xy) de la fixation, autour d'un axe vertical commun (15) , les extrémités externes opposées des deux demileviers de liaison (14) étant respectivement articulées, autour d'axes verticaux (13), sur des branches antérieures (8b) des deux ailes de retenue latérale (8), caractérisée en ce que les deux axes verticaux (9) d'articulation des deux ailes (8) sur les bras (11) sont reliés l'un à l'autre, respectivement à leurs parties supérieure et inférieure, par deux traverses de liaison rigides supérieure (21) et inférieure (19).

12.- Fixation de sécurité pour ski suivant la revendication 11 caractérisée en ce que le bord antérieur (21a) de la traverse supérieure (21) présente un profil incurvé à concavité tournée vers l'avant de la fixation et constituant une rampe de génération d'énergie latérale sur laquelle prend appui un piston (23) sollicité vers l'arrière par un ressort (25) du mécanisme de générateur d'énergie (6).

13.- Fixation de sécurité pour ski suivant l'une quelconque des revendications 11 et 12 caractérisée en ce que la traverse inférieure (19) porte un levier (29) qui est monté basculant sur cette traverse, dans le plan vertical et longitudinal de symétrie (xy) de la fixation, autour d'un axe horizontal et transversal (31), ce levier (31) comprenant une branche supérieure (29a) s'étendant en arrière des deux demileviers (14) et prenant appui contre les faces postérieures des deux demi-leviers (14) dans la zone centrale de leur axe d'articulation (15), et une branche inférieure (29b) en contact avec une rampe transversale (33) s'étendant vers le haut à partir de l'embase (4) dont elle est solidaire, cette rampe (33) présentant, vue en plan, une forme courbe à convexité dirigée vers l'arrière et étant constituée par une surface inclinée de haut en bas et d'arrière en avant.

14.- Fixation de sécurité pour ski suivant l'une quelconque des revendications 11 à 13 caractérisée en ce que les deux demi-leviers de liaison (14) faisant partie du mécanisme de verrouillage sont rappelés dans une position d'alignement transversal sous l'action d'un ressort (18).

15.- Fixation de sécurité pour ski suivant l'une quelconque des revendications 11 à 14 caractérisée en ce que l'extrémité externe de chaque demi-levier (14) du mécanisme de verrouillage, c'est-à-dire celle qui est articulée sur une aile (8) associée autour d'un axe (13), est prolongée vers l'avant de la fixation par un taquet (16), sensiblement à angle droit, destiné à coopérer avec une butée centrale (17) solidaire de l'embase (4), dans le plan de symétrie longitudinal (xy), afin de provoquer l'ouverture de la genouillère et le déverrouillage des ailes (8) après un déplacement latéral de la mâchoire (7) correspondant à la course élastique autorisée.

16.- Fixation de sécurité pour ski suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que chaque bras (11) portant une aile de retenue latérale (8) est monté de manière à pouvoir basculer légèrement vers le haut par rapport au corps (5).

17.- Fixation de sécurité pour ski suivant la revendication 16 caractérisée en ce que chaque bras (11) est percé de part en part d'un trou vertical (lla) à section droite oblongue, de manière à permettre un basculement du bras vers le haut.

18.- Fixation de sécurité pour ski suivant l'une quelconque des revendications 1 à 15 caractérisée en ce que la partie supérieure (5a) du corps (5) présente une certaine flexibilité par rapport à l'embase (4) de manière à pouvoir fléchir vers le haut et permettre un léger déplacement vertical vers le haut de la mâchoire (7) lorsque celle-ci est sollicitée dans ce sens, dans le cas d'une chute arrière.

19.- Fixation de sécurité pour ski suivant l'une quelconque des revendications 1 à 15 caractérisée en ce que chaque aile de retenue latérale (8) est montée sur le bras (11) la portant, de manière à pouvoir effectuer un mouvement vertical de faible amplitude par rapport à ce bras.