FR2652875A1

FR2652875A1 - Accouplement pour flexibles, a systeme de verrouillage perfectionne.

Info

Publication number: FR2652875A1
Application number: FR9012322A
Authority: FR
Inventors: Bahner Frank
Original assignee: Rasmussen GmbH
Current assignee: Norma Germany GmbH
Priority date: 1989-10-07
Filing date: 1990-10-05
Publication date: 1991-04-12
Anticipated expiration: 2010-10-05
Also published as: DE3933590C1; JPH03125093A; IT1241637B; JPH0361075B2; IT9067768A0; GB2236565A; GB9021020D0; GB2236565B; FR2652875B1; US5104157A; IT9067768A1

Abstract

Dans un accouplement pour flexibles comprenant deux parties tubulaires emboîtables (1, 2), la première partie (1) présente une nervure périphérique de retenue (4) munie d'un flanc radial (5) et d'un flanc tronconique (6). Cette nervure (4) est croisée par des nervures axiales de désaccouplement (8). La seconde partie (2) possède des griffes élastiques de retenue (17) à becs encliquetables (18) encrantables derrière la nervure (4). Chaque nervure de désaccouplement (8) est pourvue, devant le sommet (7) de la nervure de retenue (4), d'une saillie radiale (13) dont la largeur (x) est au moins égale à la largeur zénithale (y) de la région de désaccouplement (11) située au voisinage du flanc radial (5).

Description

La présente invention se rapporte à un accouplement pour

flexibles, comprenant une première partie tubulaire d'accou-

plement et une seconde partie tubulaire d'accouplement solida-

risable par emboîtement avec la première partie, cette premié-

re partie d'accouplement présentant une nervure de retenue à étendue périphérique, munie d'un flanc radial et d'un flanc

tronconique tourné vers l'extrémité libre de la première par-

tie d'accouplement, ainsi que des nervures axiales de désac-

couplement à flancs inclinés, qui croisent la nervure de re-

tenue et s'étendent radialement jusqu'à la hauteur de cette

nervure de retenue, la seconde partie d'accouplement étant mu-

nie de bras ou griffes axiales d'arrêt radialement élastiques, qui comportent des becs encliquetables saillant radialement et pouvant être encrantés derrière la nervure de retenue, sur le

flanc radial de celle-ci, avec contact à plat par un flanc ra-

dial, le nombre et les espacements angulaires des griffes d'ar-

rêt et des nervures de désaccouplement étant égaux.

Dans un accouplement pour flexibles connu de ce genre

(DE-C1-37 02 246), il peut advenir, lors d'une tentative d'ac-

couplement au cours de laquelle les parties d'accouplement ne

sont pas exactement coaxiales, mais sont sensiblement incli-

nées 1 'une par rapport à l 'autre dans une position angulaire

aléatoire dans laquelle les plans axiaux des nervures de dé-

saccouplement coïncident avec les plans axiaux des griffes d'arrêt, que l'une de ces griffes d'arrêt monte tout d'abord

par son bec encliquetable sur le sommet de la nervure de dé-

saccouplement la plus proche, et que, au cours de la poursuite de la solidarisation emboitée des parties d'accouplement, les griffes d'arrêt restantes montent elles aussi sur les sommets des nervures de désaccouplement qui leur sont les plus proches, et qu'elles soient laissées dans cette position en admettant que le processus d'accouplement ait eu lieu correctement. Le cas échéant, les parties d'accouplement se redissocieraient s t aisément d'elles-mêmes dès le développement d'une pression de

fluide dans un flexible raccordé auxdites parties d'accouple-

ment. L'invention a pour objet de fournir un accouplement pour flexibles du type précité, qui évite dans une large mesure

l'éventualité d'un assemblage imparfait des parties d'accou-

plement, et donc l'éventualité d'une dissociation involontaire.

Conformément à l 'invention, cet objet est atteint par le fait que la région d'au moins une nervure de désaccouplement, qui s'étend sur le flanc incliné de la nervure de retenue,

présente, à distance axiale du sommet de cette nervure de re-

tenue, une saillie d'un débordement tel, dans le sens radial, que la hauteur totale de la nervure de désaccouplement et de

la saillie soit supérieure à la course radiale des becs en-

cliquetables lors d'une flexion maximale admissible des grif-

fes d'arrêt, à partir de leur position soulagée; et par le fait que, dans le sens périphérique de la première partie

d'accouplement, la largeur de la saillie, mesurée à l'extré-

mité située le plus à l'extérieur dans le sens radial, est au moins égale à la largeur du sommet de la région de la nervure de désaccouplement qui se trouve au voisinage du flanc radial

de la nervure de retenue.

Dans cette solution, la saillie bloque respectivement un

assemblage ou une solidarisation emboîtée des parties d'accou-

plement lorsqu'elles occupent, l'une par rapport à l'autre,

une position angulaire dans laquelle les plans axiaux des grif-

fes d'arrêt coïncident avec des plans axiaux des nervures de

désaccouplement. Un assemblage correct des deux parties d'ac-

couplement est possible uniquement lorsqu'on a imprimé, à ces

deux parties d'accouplement, une rotation relative d'une am-

pleur telle que les becs encliquetables puissent être enfilés latéralement sur le flanc incliné de la nervure de retenue, en passant en regard de la saillie. Néanmoins, la dissociation est pour l'essentiel possible d'une manière tout aussi simple que jusqu'à présent, en imprimant simultanément un mouvement de rotation et un mouvement de traction à au moins l 'une des

deux parties d'accouplement. Dans ce cas, au cours du mouve-

ment de rotation, les becs encliquetables des griffes d'arrêt

montent tout d'abord sur la région de la nervure de désaccou-

plement qui est située au voisinage du flanc radial de la ner-

vure de retenue; ensuite, du fait du mouvement de traction, ils sont déplacés le long de la nervure de désaccouplement, au-delà de la nervure de retenue, jusqu'au contact avec la saillie; et, pour finir, du fait de la poursuite du mouvement

de rotation, ils sont déplacés vers le bas à partir de la ner-

vure de désaccouplement, jusque sur le flanc incliné de la nervure de retenue, à l'écart duquel ils glissent ensuite du

fait de l'application prolongée de la force de traction axia-

le, de sorte que les deux parties d'accouplement sont, en fin

de compte, totalement séparées.

De préférence, il est fait en sorte que la largeur zéni-

thale de la région de la nervure de désaccouplement comprise entre le sommet de la nervure de retenue et la saillie soit égale, à son extrémité limitrophe de la saillie, à la largeur de la base de ladite saillie dans le sens périphérique de la première partie d'accouplement; et que la largeur zénithale de cette région de la nervure de désaccouplement soit égale ou

supérieure à ladite largeur de base, à son extrémité limitro-

phe du sommet de la nervure de retenue, la largeur zénithale

de ladite région étant constante entre ses extrémités, ou aug-

mentant linéairement en direction du sommet de la nervure de

retenue. De la sorte, à coup sûr, lorsque le sommet de la ré-

gion de la nervure de désaccouplement entre le sommet de la

nervure de retenue et la saillie, mesuré dans le sens péri-

phérique sur toute sa longueur axiale, présente exactement la même largeur que ladite saillie à son extrémité située le plus à l'extérieur dans le sens radial (c'est-a-dire qu'il est plus

large que le sommet de la région de la nervure de désaccouple-

ment située au voisinage du flanc radial de la nervure de re-

tenue), les becs encliquetables, après leur mouvement en re-

gard de la saillie, ne montent toutefois pas sur la région rétrécie de la nervure de désaccouplement, suite à une légère

rotation involontaire desdits becs en direction de ladite ré-

gion. Lorsque la région de la nervure de désaccouplement qui est limitrophe de la saillie présente une largeur zénithale

croissant en direction du sommet de la nervure de retenue, la-

dite région provoque encore additionnellement une déviation latérale d'un bec encliquetable appliqué contre ses flancs, lors de la solidarisation emboîtée des parties d'accouplement, à l'écart de la région de la nervure de désaccouplement qui se

trouve au voisinage du flanc radial de la nervure de retenue.

De plus, il peut être fait en sorte que la largeur de la

saillie, mesurée dans le sens périphérique de la première par-

tie d'accouplement, varie linéairement en direction du sommet de la nervure de retenue, selon la même progression que la

largeur zénithale de la région de la nervure de désaccouple-

ment qui est comprise entre la nervure de retenue et la sail-

lie. Les flancs de cette saillie qui fusionnent dans les flancs de la nervure de désaccouplement provoquent éventuellement eux

aussi, lors de la solidarisation emboitée, une déviation laté-

rale d'un bec encliquetable guidé directement en regard de la saillie, circonférentiellement à l'écart de la région de la nervure de désaccouplement qui se trouve au voisinage du flanc

radial de la nervure de retenue.

En outre, le côté de la saillie qui est tourné vers le sommet de la nervure de retenue peut être une surface plane, inclinée par rapport à un plan radial de la première partie

d'accouplement. Cette surface inclinée facilite la dissocia-

tion, soit du fait qu'elle provoque automatiquement une dévia-

tion d'un bec encliquetable venant s'y appliquer lors de la

dissociation, soit parce qu'elle accentue un mouvement de ro-

tation imprimé manuellement, lors de la dissociation, dans le

sens de cette déviation.

Il est par ailleurs propice que le côté de la saillie qui est tourné vers et/ou à l'opposé du sommet de la nervure de

retenue revête la forme d'une toiture à deux versants, présen-

tant un sommet radial par rapport à la première partie d'accou-

plement. Dans ce cas, les flancs de la saillie qui forment la toiture à deux versants provoquent pareillement une déviation latérale, dans le sens périphérique, d'un bec encliquetable

pressé contre lesdits flancs.

Les griffes d'arrêt de la seconde partie d'accouplement peuvent en outre être reliées, dans la région de leurs becs encliquetables saillant radialement vers l'intérieur, par

l'intermédiaire de tronçons annulaires doués de dureté élasti-

que. Ces tronçons annulaires autorisent, certes, un écartement radial des griffes d'arrêt avec leurs becs encliquetables, mais accroissent cependant la rigidité desdites griffes à la

flexion et limitent ainsi, à une faible valeur, la flexion ma-

ximale admissible de ces griffes, si bien que la saillie ou les saillies doivent seulement présenter une hauteur radiale

conséquemment modeste.

L'invention va à présent être décrite plus en détail à titre d'exemples nullement limitatifs, en regard des dessins annexés sur lesquels: la figure 1 est une vue en perspective des deux parties

d'accouplement d'un accouplement pour flexibles conforme à l'in-

vention; la figure 2 est une autre vue en perspective de l'une des parties de l'accouplement conforme à l'invention, illustré sur la figure 1;

la figure 3 est une perspective encore différente, par-

tiellement en coupe axiale, de l'une des parties de l'accou-

plement conforme à l'invention et illustré sur la figure 1;

la figure 4 est une représentation fragmentaire d'un ac-

couplement pour flexibles conforme à l'invention et muni, sur une nervure de désaccouplement, d'une saillie modifiée par rapport à l'accouplement selon les figures 1 à 3; et la figure 5 est une autre illustration fragmentaire d'un accouplement pour flexibles conforme à l'invention, présentant une autre modification d'une saillie radiale de la nervure de désaccouplement. L'accouplement pour flexibles selon les figures i à 3 comprend une première partie tubulaire d'accouplement 1, une seconde partie tubulaire d'accouplement 2 dans laquelle la première partie 1 peut être emboitée, ainsi que deux bagues

d'étanchement non illustrées, revêtant la forme de joints tori-

ques en élastomère qui sont encastrés dans des gorges annulai-

res 3 de la partie 1 afin d'assurer, après l'emboîtement dans

la partie 2, l'étanchéité de ladite partie 1 contre la face in-

terne de cette partie 2.

La partie d'accouplement 1 comporte une nervure de retenue 4 à étendue périphérique, qui se compose d'un flanc radial 5,

d'un flanc tronconique 6 tourné vers l'extrémité libre de la-

dite partie 1, et d'un sommet 7. La nervure de retenue 4 est

croisée par deux nervures axiales identiques de désaccouple-

ment 8, qui s'étendent radialement jusqu'à la hauteur de ladi-

te nervure 4 et possèdent des flancs inclinés 9 et 10 addition-

nellement arrondis le cas échéant; des régions 11 et 12 de cha-

que nervure de désaccouplement 8 s'étendent alors, respective-

ment, du côté du flanc radial 5 de la nervure de retenue 4 et sur le flanc tronconique 6 de cette nervure 4. Les nervures de désaccouplement 8 sont diamétralement opposées l'une à l'autre

par rapport à l'axe médian longitudinal de la partie d'accou-

plement 1. A distance axiale du sommet 7 de la nervure de re-

tenue 4, chaque nervure de désaccouplement 8 présente une sail-

lie 13 à débordement radial. Dans le sens périphérique de la

partie d'accouplement 1, la largeur x de la saillie 13, mesu-

rée à l'extrémité située le plus à l'extérieur dans le sens

radial, est au moins égale à la largeur zénithale y de la ré-

gion 11 de la nervure 8 qui se trouve du côté du flanc radial de la nervure de retenue 4. La largeur zénithale z1 de la région 12 de la nervure 8 comprise entre la saillie 13 et le sommet 7 de la nervure 4 est égale, à son extrémité limitrophe de ladite saillie 13, à la largeur de la base de cette saillie 13 dans le sens périphérique de la partie d'accouplement 1, et la largeur zénithale z2 de cette région 12 est plus grande que la largeur de base z1 à son extrémité limitrophe du sommet 7 de la nervure 4; la largeur zénithale de ladite région 12

augmente alors linéairement en direction du sommet 7 de la ner-

vure de retenue 4. En variante, la largeur zénithale de cette région 12 peut également être constante. La largeur de base z1 de la saillie 13, mesurée dans le sens périphérique, peut aussi être supérieure à la largeur zénithale y de la région 11 de la nervure de désaccouplement 8. La largeur de la saillie 13, me- surée dans le sens périphérique de la partie d'accouplement 1,

augmente en direction du sommet 7 de la nervure de retenue, se-

lon la même progression que la largeur zénithale de la région 12 de la nervure de désaccouplement 8. Le côté de la saillie

13 qui est tourné vers le sommet 7 forme une surface tronconi-

que, qui décline en direction dudit sommet 7.

Une région extrême 15 de la première partie d'accouple-

ment 1, tournée à l'opposé de la seconde partie d'accouplement 2, est pourvue de nervures de retenue 16 sur lesquelles une

région extrême d'un flexible élastique en caoutchouc ou en ma-

tière plastique est enfilée, puis éventuellement bloquée à de-

meure au moyen d'un collier serre-flexibles ou d'un instrument similaire. La partie d'accouplement 2 consiste, tout comme la partie d'accouplement 1, en une matière plastique douée de dureté élastique, et elle possède deux bras ou griffes d'arrêt 17 qui

s'étendent axialement, à l'opposé l'une de l'autre diamétrale-

ment par rapport à l'axe médian longitudinal de ladite partie, et comportent respectivement un bec encliquetable 18 faisant

saillie radialement vers l'intérieur à leurs extrémités anté-

rieures, ainsi que des tronçons annulaires 19 qui relient les-

dites griffes 17 au voisinage des becs encliquetables 18. Les

griffes 17 et les tronçons annulaires 19 peuvent fléchir élas-

tiquement grâce à l'élasticité de la matière plastique consti-

tuant la partie d'accouplement 2. Les becs encliquetables 18 offrent, à l'avant, une rampe tronconique 20 par laquelle, au stade de la solidarisation emboitée des parties 1 et 2 de l'accouplement, ils montent sur le flanc tronconique 6 de la nervure de retenue 4, et ils possèdent également une surface radiale postérieure 21 par laquelle, à l'état accouplé, ils

sont appliqués contre le flanc radial 5 de ladite nervure 4.

Le diamètre interne des tronçons annulaires 19 et l'espace-

ment radial des becs encliquetables 18 sont, respectivement,

plus grand et plus petit que le diamètre externe de la ner-

vure de retenue 4. La partie d'accouplement 2 comporte par ailleurs une région extrême 22 qui est également dotée de ner- vures de retenue 23, et sur laquelle une région extrême d'un autre flexible élastique en caoutchouc ou en matière plastique est enfilée, puis éventuellement bloquée à demeure à l'aide

d'un collier serre-flexibles ou pièce analogue.

Lorsque les parties d'accouplement 1 et 2 sont assemblées

par emboîtement, pour relier les deux flexibles, dans les po-

sitions angulaires relatives illustrées sur la figure 1, les becs encliquetables 18 glissent axialement vers le haut sur le flanc tronconique 6 de la nervure de retenue 4 et au-delà du

sommet 7 de ladite nervure 4, avec écartement radial des grif-

fes d'arrêt 17 et avec déformation ovale de la bague formée par ces griffes 17 et par les tronçons annulaires 19, après quoi lesdits becs s'encrantent derrière la nervure de retenue

4 avec établissement d'un contact mutuel par les flancs ra-

diaux 5 et 21, lorsqu'une force de traction axiale est appli-

quée aux parties d'accouplement i et 2, si bien qu'un déboi-

tement par traction ou une dissociation est respectivement im-

possible dans cette position angulaire.

Pour procéder à la dissociation, les parties d'accouple-

ment 1 et 2 sont animées d'une rotation relative telle que les becs encliquetables 18 glissent vers le haut sur l'un des flancs 9 de chaque région 11 d'une nervure de désaccouplement, qui sont tournés vers lesdits becs, jusque sur le sommet de

ladite région. Lorsque, dans l'enchainement, les parties d'ac-

couplement 1 et 2 sont extraites axialement l'une de l'autre et sont animées d'une nouvelle rotation relative, les becs 18 glissent au-delà du sommet 7 de la nervure de retenue jusqu'à ce qu'ils viennent heurter des côtés 14 des saillies 13 qui leur font face, et à l'écart desquels ils ne peuvent toutefois pas être extirpés. En revanche, la poursuite de la rotation a pour effets qu'ils glissent désormais davantage dans le sens

périphérique, sur les régions 12 des nervures de désaccouple-

ment, et qu'ils glissent en fin de compte vers le bas, latéra-

lement, à l'écart desdites régions 12. A présent, un autre dé-

boitement axial par traction permet de séparer sans peine les parties d'accouplement 1 et 2, du fait que le diamètre externe des bagues d'étanchement (non illustrées) disposées dans les

gorges annulaires 3 est respectivement plus petit que l'espa-

cement ou le diamètre interne des becs encliquetables 18 lors-

que les griffes d'arrêt 17 sont soulagées.

Lorsque la solidarisation emboitée des parties d'accou-

plement 1 et 2 a lieu dans une position angulaire relative dans laquelle les becs encliquetables 18 et les nervures de

désaccouplement 8 se trouvent dans un plan axial commun, les-

dits becs 18 viennent heurter par leurs surfaces extrêmes ra-

diales les surfaces extrêmes radiales des butées 13, sans que les griffes d'arrêt 17 s'écartent. Par conséquent, les parties

d'accouplement 1 et 2 ne peuvent pas être totalement solida-

risées par emboîtement dans cette position angulaire. Ces con-

sidérations s'appliquent également à chaque autre position an-

gulaire relative des parties d'accouplement 1 et 2 dans la-

quelle les surfaces extrêmes des becs 18 viendraient heurter

les surfaces extrêmes des butées 13. Ainsi, les parties d'ac-

couplement 1 et 2 doivent toujours être animées, l'une par rapport à l'autre, d'une rotation telle qu'un mouvement puisse

être imprimé aux becs 18 en regard des saillies 13. S'ils de-

vaient être directement animés d'un coulissement en regard des

saillies 13, les surfaces latérales 10 des régions 12 des ner-

vures de désaccouplement et des saillies 13, divergeant en di-

rection du sommet 7 de la nervure de retenue 4, provoquent une déviation supplémentaire des becs 18 avec rotation relative

des parties d'accouplement 1 et 2, si bien que, avec une cer-

titude relativement grande, lesdits becs 18 ne sont pas ani-

més d'un coulissement respectif sur les sommets ou surfaces périphériques des régions 11 des nervures de désaccouplement, mais s'encrantent latéralement, à l'écart desdites régions,

derrière la nervure de retenue 4. Même si l'on tentait de so-

lidariser par emboitement les parties d'accouplement 1 et 2

non pas en position parfaitement coaxiale, mais avec incli-

naison, de telle sorte que l'une des rampes inclinées 20 des

becs 18 vienne tout d'abord reposer sur le sommet d'une sail-

lie 13, lesdites parties 1 et 2 ne pourraient pas être emboi- tées l'une dans l'autre dans cette position angulaire. D'une part, en effet, la griffe d'arrêt 17 considérée ne pourrait

pas être écartée davantage vers l'extérieur dans le sens ra-

dial, car l'autre bec 18 serait à présent appliqué sur le côté opposé de la partie d'accouplement 1, et car la hauteur totale de la nervure de désaccouplement 8 et de la saillie 13 est plus grande que la course radiale des becs 18 lorsque les griffes 17

accusent la flexion maximale admissible à partir de leur posi-

tion soulagée; et, d'autre part, l'autre bec 18 viendrait heur-

ter l'autre saillie 13. Cela s'applique également, en principe, à plus de deux becs 18 et saillies 13, dont le nombre et les

espacements angulaires coïncideraient à ceux de griffes d'ar-

rêt telles que les griffes 17.

Par rapport à l'exemple de réalisation d'après les figu-

res 1 à 3, celui de la figure 4 se distingue uniquement par le

fait qu'un côté 14' de chaque saillie 13', tourné vers le som-

met 7 de la nervure de retenue, est une surface plane inclinée vis-à-vis d'un plan radial de la partie d'accouplement 1. Cela facilite la dissociation dans le sens de rotation correspondant

de la partie d'accouplement 2 par rapport à la partie d'accou-

plement 1 lorsque les flancs radiaux 21 des becs encliquetables

18 butent et glissent contre les c6tés 14', auquel cas ces cô-

tés 14' accentueraient le mouvement rotatoire relatif des par-

ties d'accouplement 1 et 2, ou bien provoqueraient d'eux-mêmes

ce mouvement rotatoire si lesdites parties 1 et 2 étaient seu-

lement soumises à une force de dissociation axiale.

Par rapport à l'exemple de réalisation selon la figure 1, celui de la figure 5 diffère à son tour uniquement par le fait qu'un côté 14" de chaque saillie 13", tourné vers le sommet 7 de la nervure de retenue, déborde sous la forme d'une toiture à deux versants, avec un sommet radial par rapport à la partie d'accouplement 1. Le côté 14" en forme de toiture à deux pentes accentuerait, voire provoquerait automatiquement le mouvement

rotatoire relatif des parties d'accouplement lors de la disso-

ciation dans l 'un ou l 'autre des sens de rotation. Le côté de la saillie 13, 13' ou 13" qui est tourné à l'opposé du sommet 7 de la nervure de retenue peut lui aussi, additionnellement,

déborder sous la forme d'une toiture à deux versants présen-

tant un sommet radial par rapport à la partie d'accouplement 1, comme cela est illustré par des pointillés, sur la figure 5, pour un côté 24 de la saillie 13". Un tel côté 24 en forme de

toiture à deux pentes provoquerait obligatoirement une dévia-

tion latérale du bec encliquetable 18 venant buter, lors de l 'assemblage, contre l 'une de ses surfaces inclinées. De façon

correspondante, les côtés longitudinaux des becs 18, s'éten-

dant dans le sens axial, peuvent également converger jusqu'à

une arête radiale. Il en résulterait éventuellement, dans cha-

que cas, une déviation latérale des becs 18 venant heurter

axialement les butées 13 à 13".

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à l'accouplement pour flexibles décrit et représenté,

sans sortir du cadre de l 'invention.

-R E V E N D I C AT I 0 N S-

1. Accouplement pour flexibles, comprenant une première

partie tubulaire d'accouplement (1) et une seconde partie tu-

bulaire d'accouplement (2) solidarisable par emboîtement avec la première partie, cette première partie d'accouplement (1) présentant une nervure de retenue (4) à étendue périphérique,

munie d'un flanc radial (5) et d'un flanc tronconique (6) tour-

né vers l'extrémité libre de la première partie d'accouplement (1), ainsi que des nervures axiales de désaccouplement (8) à flancs inclinés (9), qui croisent la nervure de retenue (4) et s'étendent radialement jusqu'à la hauteur de cette nervure de retenue (4), la seconde partie d'accouplement (2) étant munie de bras ou griffes axiales d'arrêt (17) radialement élastiques,

qui comportent des becs encliquetables (18) saillant radiale-

ment et pouvant être encrantés derrière la nervure de retenue (4), sur le flanc radial (5) de celle-ci, avec contact à plat

par un flanc radial (21), le nombre et les espacements angulai-

res des griffes d'arrêt (17) et des nervures de désaccouplement (8) étant égaux, accouplement caractérisé par le fait que la région (12) d'au moins une nervure de désaccouplement (8), qui s'étend sur le flanc incliné (6) de la nervure de retenue (4), présente, à distance axiale du sommet (7) de cette nervure de retenue (4), une saillie (13; 13'; 13") d'un débordement tel, dans le sens radial, que la hauteur totale de la nervure de

désaccouplement (8) et de la saillie (13; 13'; 13") soit su-

* périeure à la course radiale des becs encliquetables (18) lors d'une flexion maximale admissible des griffes d'arrêt (17), à partir de leur position soulagée; et par le fait que, dans le sens périphérique de la première partie d'accouplement (1), la

largeur (x) de la saillie (13; 13'; 13"), mesurée à l'extré-

mité située le plus à l'extérieur dans le sens radial, est au moins égale à la largeur (y) du sommet de la région (11) de la nervure de désaccouplement (8) qui se trouve au voisinage du

flanc radial (5) de la nervure de retenue (4).

2. Accouplement selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la largeur zénithale (Z1) de la région (12) de la nervure de désaccouplement (8) comprise entre le sommet (7) de la nervure de retenue (4) et la saillie (13; 13'; 13") est égale, à son extrémité limitrophe de la saillie (13; 13'; 13"), à la largeur de la base de ladite saillie (13; 13';

13") dans le sens périphérique de la première partie d'accou-

plement (1); et par le fait que la largeur zénithale (z2) de cette région (12) de la nervure de désaccouplement est égale ou supérieure à ladite largeur de base (Z1), à son extrémité

limitrophe du sommet (7) de la nervure de retenue (4), la lar-

geur zénithale de ladite région (12) étant constante entre ses extrémités, ou augmentant linéairement en direction du sommet

(7) de la nervure de retenue (4).

3. Accouplement selon la revendication 2, caractérisé par le fait que la largeur de la saillie (13; 13'; 13"), mesurée dans le sens périphérique de la première partie d'accouplement

(1), varie linéairement en direction du sommet (7) de la ner-

vure de retenue, selon la même progression que la largeur zé-

nithale de la région (12) de la nervure de désaccouplement (8) qui est comprise entre la nervure de retenue (4) et la saillie

(13; 13'; 13").

4. Accouplement selon l'une quelconque des revendications

1 à 3, caractérisé par le fait que le côté (14') de la saillie

(13') qui est tourné vers le sommet (7) de la nervure de rete-

nue est une surface plane, inclinée par rapport à un plan ra- dial de la première partie d'accouplement (1).

5. Accouplement selon l'une quelconque des revendications

1 à 3, caractérisé par le fait que le côté (14") de la saillie

(13") qui est tourné vers le sommet (7) de la nervure de rete-

nue et éventuellement, ou en variante, son côté (24) tourné à l'opposé dudit sommet, revêt la forme d'une toiture à deux versants présentant un sommet radial par rapport à la première

partie d'accouplement (1).

6. Accouplement selon l'une quelconque des revendications

1 à 5, caractérisé par le fait que les griffes d'arrêt (17) de

la seconde partie d'accouplement (2) sont reliées, dans la ré-

gion de leurs becs encliquetables (18) saillant radialement vers l'intérieur, par l'intermédiaire de tronçons annulaires

(19) doués de dureté élastique.