FR2650098A1 - Machine automatique pour l'affranchissement du courrier - Google Patents

Abstract

La machine comprend un micro-ordinateur 7, auquel sont reliés une balance 3, un écran tactile 4 de sélection de données, un lecteur de carte de paiement 13 et une imprimante 12. En fonction des données de poids fournies par la balance 3 et des données, relatives à la destination et au mode d'envoi de l'objet à expédier, entrées à partir de l'écran 4 le micro-ordinateur 7 calcule le montant de l'affranchissement, débite de ce montant la carte de paiement par l'intermédiaire du lecteur 13, et commande l'édition par l'imprimante 12 d'un timbre d'affranchissement autocollant correspondant au montant débité. La machine, grâce à son fonctionnement entièrement automatique, permet à l'usager d'éviter l'attente aux guichets des bureaux de poste.

Description

La présente invention concerne une machine pour affranchir le courrier et, plus particulièrement, une telle machine réalisant de façon automatique les différentes fonctions relatives à l'affranchissement depuis la pesée de l'objet à expédier jusqu'à l'édition du timbre à apposer sur cet objet après réception du paiement de l'utilisateur.

On connait des dispositifs qui ont été développés pour aider un préposé des services postaux ou un utilisateur à déterminer le montant de l'affranchissement d'un article. Toutefois ces dispositifs sont partiels car ils nécessitent plusieurs opérations manuelles.

Ainsi, pour le préposé des postes, on connait des dispositifs effectuant la pesée, puis la détermination du prix à l'aide soit de tableaux sur papier, soit d'un micro-ordinateur, puis l'impression du timbre par insertion d'un feuillet autocollant approprié dans une imprimante commandée ou non par le micro-ordinateur, et enfin encaissement du montant de la taxe.

Pour l'utilisateur, dans le cas du service courrier d'une entreprise, celui-ci soit utilise une balance indépendante, convertit ensuite le poids en prix à l'aide de tableaux de taxes, puis édite un timbre à partir d'une machine à affranchir courante, soit avec une machine plus perfectionnée, la détermination du montant de la taxe à partir du poids est semi-automatique dans la mesure où il faut taper sur quelques touches prédéterminées d'un clavier pour aboutir au résultat.

Dans le cas d'un guichet de poste, on peut constater que malgré un certain degré d'automatisation, l'opération d'affranchissement reste longue (plusieurs minutes) et entrain souvent la formation de files d'attente importantes.

La présente invention a pour objet de remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus présentés par les machines connues d'affranchissement du courrier et elle propose à cet effet une machine réalisant de façon totalement automatique les fonctions de pesée, de calcul du montant de l'affranchissement quel que soit le mode d'envoi, de prise en compte du paiement effectué par l'utilisateur et d'édition du timbre d'affranchissement à apposer sur l'objet à expédier. La possibilité est ainsi offerte à l'usager de réaliser lui-même, et de façon particulièrement simple, les opérations d'affranchissement. On comprend que la disposition de telles machines dans des lieux publics, où ne peuvent être ouverts des guichets postaux, permettrait ainsi de réduire et pratiquement de faire disparaître les files d'attente existant dans les bureaux de poste.

A cet effet, selon la présente invention, on intègre dans une seule machine une balance électronique fournissant les indications de poids pour l'article à expédier, un écran tactile permettant à l'usager de sélectionner, par contact d'un doigt sur l'écran, le type d'envoi, la destination et la catégorie dudit article, une imprimante pour éditer le timbre à apposer sur l'article, un système de prise en compte du paiement effectué par l'usager, et un micro-ordinateur auquel sont reliés les éléments mentionnés ci-dessus et qui commande l'ensemble de ces éléments.

L'écran tactile, connu en soi, est un écran spécial qui comporte des zones sensibles à sa surface.

Ces zones sont programmables par le micro-ordinateur de façon que le contact d'un doigt de l'utilisateur avec l'une de celles-ci déclenche le traitement correspondant. Un logiciel adapté permettra par exemple à l'utilisateur de choisir d'abord, par pression sur la zone appropriée de l'écran tactile, le mode d'expédition désiré pour l'article (lettre, ou paquet, ou poste aérienne, ou pli non urgent, ou carte postale, etc...), puis de choisir la destination par déroulement d'une suite de menus allant du général au particulier.

On comprend que ce type d'écran tactile possède un avantage essentiel, qui est de ne pas nécessiter l'utilisation d'un clavier donc de ne pas rendre nécessaire pour l'usager la connaissance de l'orthographe de la commande à taper, en évitant le besoin de programmes compliqués de recyclage d'erreurs.

D'autre part la frappe au clavier demande du temps pour un non-professionnel et, de plus, les opérations successives consistant à consulter un écran, à taper un mot, à recônsulter un écran,....etc prennent du temps et demandent une certaine expérience. Enfin cette technologie évite la présence d'une multitude de boutons de sélection, en général peu lisibles et à la mécanique peu fiable.

L'imprimante est du type connu éditant un timbre autocollant identique à celui délivré par la poste lors d'une opération à un guichet. Le logo et les informations figurant sur le timbre sont fabriqués par programme dans le micro-ordinateur.

Le système de prise en compte du paiement effectué par l'usager, avant la délivrance du timbre, est avantageusement du type prenant en considération un paiement en monnaie électronique et constitué par un lecteur de carte à mémoire. Ce lecteur est commandé par le micro-ordinateur et débite dans la mémoire de la carte la somme correspondant à la taxe calculée.

D'une. manière générale le micro-ordinateur vérifiera en permanence l'état des divers éléments qui lui sont associés, et il arrêtera immédiatement le fonctionnement de la machine en cas de dysfonctionnement d'un seul des éléments de celle-ci.

Comme mentionné plus haut, l'ensemble des traitements ainsi que l'interface usager-machine sont réalisés par logiciel. A ces traitements opérationnels pourront être ajoutés, si désiré, des programmes statistiques, par exemple : comptage des opérations, sommes encaissées, ventilation par type d'opérations, etc.... L'enrichissement des fonctionnalités pourra bien sûr être effectué, sans pour cela sortir du cadre de l'invention.

Pour réaliser la mise à jour des données de tarifs emmagasinées dans les micro-ordinateurs, on peut avantageusement connecter tous les micro-ordinateurs à un réseau local, régional ou national afin d'effectuer des transferts de données dans les deux sens, c'est-à-dire : d'une part vers un ordinateur serveur pour prélèvement des données des micro-ordinateurs, consolidation et traitement, et d'autre part vers les micro-ordinateurs pour mises à jour en temps réel et simultanément des programmes de traitement et des tables de tarif. Cette mise à jour peut également se faire en procédant aux mêmes opérations à l'aide de disquettes introduites manuellement dans chaque micro-ordinateur.

Pour bien faire comprendre la machine selon l'invention, on en décrira ci-après, à titre d'exemple sans caractère limitatif, une forme d'exécution préférée en référence au dessin schématique annexé dans lequel
la figure 1 est une vue extérieure de la machine selon la présente invention
la figure 2 est un schéma synoptique des éléments de la machine de la figure 1
la figure 3 montre un menu de sélection du type d'envoi s'affichant sur l'écran de la machine des figures 1 et 2
la figure 4 représente un menu général de choix de destination s affichant sur l'écran de la machine, et
la figure 5 montre un menu complémentaire s'affichant sur l'écran de la machine pour un choix déterminé de l'usager dans le menu de la figure 4.

En référence à la figure 1, on a représenté schématiquement en 1 la machine automatique d'affranchissement selon l'invention, comprenant sur sa face avant, à la partie inférieure d'une ouverture 2 de dimensions appropriées pour recevoir des paquets jusqu'au plus grand format accepté par les services postaux, un plateau de pesage 3 destiné à recevoir l'objet à affranchir. Au-dessus de l'ouverture 2 se trouve un écran tactile 4 sur lequel viennent s'afficher divers menus en des zones sensibles de sa surface. On a représenté en 5 -une fente pour l'introduction d'une carte à mémoire de paiement du montant de l'affranchissement, et en 6 un orifice de sortie du timbre d'affranchissement auto-collant destiné à être apposé sur l'objet à expédier venant d'être pesé.

A la figure 2 on a schématisé en 7 le micro-ordinateur, de type 80286 muni d'une mémoire de base de 640 kilo-octets, de 1400 kilo-octets de mémoire étendue, d'un disque fixe de 20 Méga-octets minimum et d'un lecteur de disquettes 5 1/4 pouces ou 3 Y2 pouces.

Le micro-ordinateur 7 présente une sortie 8 raccordée à la balance 3 pour l'acquisition des données de pesée fournies par cette balance, et des sorties 9, 10 et 11 raccordées respectivement à une imprimante 12, à l'écran tactile 4 et à un lecteur 13 pour carte à mémoire introduite par la fente 5.

La disposition de l'objet à affranchir sur le plateau de balance 3 déclenche l'affichage sur l'écran tactile 4 d'un premier menu tel que celui représenté à la figure 3 et comprenant à la partie supérieure de l'écran une possibilité de sélection de la langue d'interrogation (anglais, allemand et italien dans l'exemple représenté) et, à la partie. inférieure de l'écran 4 un choix, en langue française, du type d'envoi de l'objet à affranchir (lettre, paquet, poste aérienne etc...). Si l'usager est de langue française, il sélectionnera directement le type d'envoi qu'il désire en mettant un doigt en contact avec la zone correspondante de l'écran.

Si par contre l'usager est de langue étrangère, il appuira du doigt sur la zone de l'écran 4 correspondant à l'indication de la langue qu'il parle, ce qui aura pour effet de faire apparaître la suite des menus rédigée dans cette langue, y compris le menu permettant le choix du type d'envoi.

Comme on le voit, dans le menu de la figure 3, l'écran présente à la partie inférieure une zone "annulation" permettant, en cas d'erreur de choix, de revenir au menu précédent.

Le type d'envoi une fois sélectionné, comme on l'a indiqué ci-dessus, se déroule alors sur l'écran 4 une suite de menus permettant le choix de la destination de l'objet à expédier. Apparaît d'abord sur l'écran le menu représenté à la figure 4 proposant, dans la langue précédemment choisie, plusieurs destinations générales (France, Europe, Afrique, DOM-TOM, Amérique, Asie,
Autres). L'usager appuie sur la zone de l'écran 4 correspondant à l'aire géographique choisie, par exemple
Europe, et s'affiche alors sur l'écran un nouveau menu schématisé à la figure 5 et comprenant, rangés par ordre alphabétique, une liste des différents pays d'Europe. Si la liste est trop longue pour le contenu d'un seul écran, une indication "suite" apparait de façon classique sur l'écran de façon à pouvoir obtenir, par pression sur la zone correspondante de l'écran 4, l'apparition de la suite de cette liste.

Lorsque, par une suite de choix allant du général au particulier, la destination de l'envoi a été sélectionnée de façon précise, le micro-ordinateur 7 calcule, à partir des données de pesée, de type d'envoi et de destination qui lui ont été fournies, le montant de l'affranchissement et ce montant peut s'afficher sur une zone particulière de la machine, par exemple sur l'écran 4. L'usager introduit alors dans la fente 5 une carte de paiement à mémoire, et le micro-ordinateur, par l'intermédiaire du lecteur 13, débite cette carte du montant affiché de l'affranchissement. Si le crédit de la carte est insuffisant, une autre carte sera demandée.

Ce paiement déclenche l'imprimante 12 qui édite un timbre constitué Far une étiquette autocollante portant le montant de l'affranchissement acquitté, ce timbre étant évacué à l'extérieur de la machine par l'ouverture 6. Il ne reste donc à l'usager qu'à se saisir du timbre ainsi délivré, à l'appliquer sur l'objet à expédier et à disposer celui-ci dans un réceptacle d'expédition qui peut avantageusement être associé à la machine.

On comprend que, avec la machine selon l'invention telle que décrite ci-dessus, l'usager obtient de façon simple, très rapide et totalement automatique l'affranchissement de n'importe quel objet, pour toute destination désirée et selon tout mode d'expédition voulu. Ainsi la disposition de telles machines, dans des bureaux de poste et dans d'autres lieux publics, permettrait de faire disparaître les files d'attente trop souvent rencontrées aux guichets des bureaux de poste.

On comprendra que la description ci-dessus a été donnée à simple titre d'exemple, sans caractère limitatif, et. que des adjonctions ou des modifications constructives pourraient y être apportées sans sortir du cadre de l'invention défini par les revendications qui suivent. On comprendra ainsi que la machine a été décrite avec -un dispositif de paiement par carte à mémoire, mais que cette machine pourrait tout aussi bien comporter un système conventionnel de paiement par pièces de monnaie ou billets de banque.

On notera aussi que, sans sortir du cadre de l'invention, la machine pourrait calculer des affranchissements de courrier recommandé en éditant alors un récépissé destiné à l'usager. On notera encore que, avantageusemenet., on pourra dotèr la machine d'une temporisation appropriée annulant toute l'opération en cas de non action de l'usager ou de non utilisation de la balance.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Machine automatique pour l'affranchissement du courrier, caractérisée en ce qu'elle comprend un micro-ordinateur (7), un moyen de pesée (3) relié au micro-ordinateur (7) pour fournir à celui-ci les données relatives au poids de l'objet à affranchir, un moyen de sélection (4) de données relatives au type de l'envoi à effectuer et à la destination de l'objet à affanchir relié au micro-ordinateur (7), un moyen de réception de paiement (13) et un moyen d'impression de timbre (12) tous deux reliés à des entrées respectives du micro-ordinateur (7), celui-ci calculant automatiquement le montant de l'affranchissement à acquitter en fonction des données relatives au poids de l'objet, au type de l'envoi et à la destination de celui-ci, comparant le paiement acquitté au montant .d'affranchissement calculé et éditant un timbre d'affranchissement en cas de coincidence entre le montant calculé et le montant acquitté.

2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le moyen de sélection des données relatives au type et à la destination de l'envoi est constitué par un écran tactile (4) sur lequel s'affichent les menus déroulants d'un programme approprié.

3. Machine selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisée en ce que le moyen de réception de paiement est constitué par un lecteur (13) de carte à mémoire.

4. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que le moyen d'impression de timbre est constitué par une imprimante (12) éditant sur une étiquette autocollante un timbre d'un montant correspondant à l'affranchissement calculé et débité et mettant le timbre ainsi édité à la disposition de l'usager.

5. Machine selon la revendication 4, caractérisée en ce que l'imprimante (12) édite un récépissé approprié lorsqu'un envoi recommandé est sélectionné.

6. Machine selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de temporisation annulant toute l'opération de la machine en cas de non action de l'usager ou de non utilisation de la balance.

7. Machine selon l'une quelque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif interne testant en permanence ses éléments constitutifs et vérifiant leur bon fonctionnement.