FR2648851A1 - Dispositif de cloisonnement et panneau pour la realisation - Google Patents

Abstract

Le dispositif de cloisonnement destiné à l'habillage d'une structure porteuse, par exemple pour la réalisation d'un bâtiment d'élevage, comporte trois épaisseurs de matériau consistant en une première paroi 2, externe, réalisée en béton armé, une isolation 4 et une seconde paroi 3, interne, également réalisée en béton armé. Ces trois épaisseurs 2, 3, 4 sont posées sur une longrine 5 de soutènement et leur partie supérieure est fixée sur une panne 6 de la structure porteuse. Les parois externe 2 et interne 3 sont réalisées par l'assemblage de panneaux 7 de béton armé identiques. L'invention concerne également les panneaux 7 pour la réalisation des parois 2 et 3 de la cloison 1. Ces panneaux consistent chacun en une plaque sensiblement rectangulaire réalisée en béton armé et munie de nervures de renfort horizontales 14 et verticales 9, 12 sur sa face interne et de moyens de fixation à sa partie supérieure.

Description

La présente invention a trait au domaine du bâtiment et concerne plus particulièrement un système de cloisonnement notamment destine aux batiments d'élevage. L'invention concerne également les panneaux permettant la réalisation du dispositif de cloisonnement.

Les batiments d'élevage tels que les poulaillers, porcheries, ou autres, peuvent etre réalisés par montage d'une structure porteuse consistant en un toit supporté par des poteaux. Cette structure porteuse est ensuite "habillee" au moyen de dispositifs de cloisonnement realisant les murs extérieurs et éventuellement les cloisons interieures.

Des dispositifs de cloisonnement connus consistent en des constructions en dur, réalisées au moyen de briques ou de parpaings. Ces dispositifs présentent des problemes de main d'oeuvre, ils sont longs à monter et croûteux.

D'autres systèmes, plus simples, consistent a utiliser des panneaux préfabriqués en amiante-ciment. Ces constructions légères posent des problemes de solidité en liaison avec les animaux cloisonnés. Ces derniers peuvent détruire les parois légères, notamment lorsqu'il s'agit de porcs ou d'autres animaux ayant une force musculaire importante.

L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients en proposant un dispositif de cloisonnement isolant permettant l'obtention d'un bâtiment en dur, non périssable, réalisé a partir d'éléments préfabriqués, portables.

Le dispositif de cloisonnement selon l'invention, destiné à l'habillage d'une structure porteuse, comporte trois épaisseurs de matériau consistant en une première paroi, externe, réalisée en béton armé, une isolation, et une seconde paroi, interne, également réalisée en béton armé. Ces trois épaisseurs ou couches, sont posées sur le sol sur des moyens de soutenement ; leur partie supérieure est fixée sur une panne de la structure porteuse. Les parois externe et interne sont réalisées par l'assemblage par emboîtement de panneaux de béton armé, identiques.

Toujours selon l'invention, les panneaux qui permettent la réalisation des parois externe et interne du cloisonnement, consistent chacun en une plaque sensiblement rectangulaire, munie de nervures de renfort horizontales et verticales sur sa face interne et de moyens de fixation à sa partie supérieure.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les deux parois interne et externe, réalisées par l'assemblage des panneaux de béton armé, s'entendent au-dessus de la surface supérieure de l'isolation. Cette caractéristique permet la création d'une rainure périphérique sur le cloisonnement, de façon à permettre le coulage d'une ceinture de béton entre lesdites parois et sur l'isolation, pour protéger cette dernière. Une isolation complémentaire peut être réalisée entre cette ceinture de béton et jusqu'au toit, par exemple au moyen de mousse, projetée.

Toujours selon l'invention, les moyens de soutenement des trois épaisseurs qui réalisent le cloisonnement, consistent en une longrine présentant, en coupe transversale, une forme sensiblement en U. Cette longrine permet un positionnement précis du cloisonnement entre ses deux rebords latéraux et elle est munie, sensiblement dans sa partie centrale, d'une saillie longitudinale qui coopère avec une réservation correspondante réalisée dans l'épaisseur de l'isolation. Cette saillie améliore le centrage de ladite isolation.

Selon une autre caractéristique, la fixation de la partie supérieure du dispositif de cloisonnement est realisee, sur une panne sablière du bâtiment, au moyen de tire-fonds traversant complètement l'epaisseur du cloisonnement, au-dessus du niveau de l'isolation. Ces tire-fonds sont associés à des orifices prévus au niveau de la partie supérieure de chaque panneau. Une barrette, ou cavalier, formant entretoise, permet la séparation des panneaux externe et interne et le maintien d'une distance constante entre lesdits panneaux, ce qui évite aussi ltécrasement de l'isolation et les défauts de parallelisme des panneaux externes et internes.

Des panneaux de taille differente sont prevus pour realiser des ouvertures, en cooperation avec des dormants de forme et de dimension adaptés. Ces dormants ont une structure périphérique a section en U qui est destinée à enfourcher les trois épaisseurs du cloisonnement pour l'encastrement et le positionnement desdites ouvertures.

L'invention a également pour objet le panneau pour la réalisation des parois externe et interne du dispositif de cloisonnement.

Selon l'invention, ce panneau consiste en une plaque sensiblement rectangulaire, réalisée en béton armé et munie de nervures de renfort horizontales et verticales sur sa face interne et de moyens de fixation à sa partie supérieure.

Les nervures de renfort horizontales de chaque panneau relient, en haut et en bas, deux nervures verticales latérales.

Les nervures de renfort verticales, disposées latéralement, sont complementaires et permettent le positionnement de deux panneaux identiques, bout a bout, pour la réalisation des parois interne et externe ; ce positionnement peut etre associé à un joint intérieur élastomère assurant l'association et l'étanchéité entre les deux panneaux.

Toujours selon l'invention, chaque panneau comporte une première nervure verticale qui se situe en extrémité de panneau. La partie médiane de cette nervure correspond sensiblement à l'arete latérale dudit panneau, de façon à réaliser une extension en saillie par rapport à ladite arete latérale. Cette extension définit une bordure de positionnement du panneau adjacent dans le plan de la face interne du panneau.

Chaque panneau comporte une seconde nervure verticale de renfort, située au niveau de l'autre extrémité latérale. Cette nervure se situe en retrait par rapport à l'arete latérale correspondante dudit panneau, pour réaliser, avec la face interne de ce dernier, un angle de logement de la partie en saillie de la première nervure du panneau adjacent.

Le dispositif de cloisonnement selon l'invention permet l'obtention de parois de contention isolantes, en dur il peut etre monté manuellement, sans nécessiter l'utilisation d'engins mécaniques tels que des grues ou encore d'outils de découpe. Ce système peut etre monté de l'intérieur du bâtiment pour éliminer les problèmes de faux niveau et d'abords ; la paroi composite permet d'intégrer les différents paramètres de l'isolation (K, masse, émissivité) et d'éliminer au maximum des ponts thermiques.

Mais l'invention sera encore illustrée, sans etre aucunement limitée, par la description suivante d'un mode de réalisation particulier, donné à titre indicatif et représenté sur les dessins annexés dans lesquels - la figure 1 est une vue en coupe transversale, de coté, du dispositif de cloisonnement selon l'invention ; - la figure 2 est une vue partielle en perspective de deux panneaux en vis à vis réalisant une partie des parois interne et externe du dispositif de cloisonnement - la figure 3 est une vue de dessus, en coupe longitudinale montrant un angle de construction - la figure 4 est une vue de face de l'assemblage de deux panneaux seulement, c'est-à-dire une seule épaisseur du dispositif de cloisonnement, associés à un dormant représente en traits mixtes fins, pour la réalisation d'une ouverture - la figure 5 est une vue en coupe selon 5-5 montrant l'association bout à bout des deux panneaux - la figure 6 est une vue de côté montrant le dormant de l'ouverture, enfourche sur les trois épaisseurs du dispositif de cloisonnement.

Le dispositif de cloisonnement est destiné à realiser l'habillage d'une structure porteuse consistant en une couverture réalisée au préalable, supportée par des poteaux.

Cet habillage est obtenu par montage d'un cloisonnement préfabriqué posé sur le sol sur des moyens de soutenement et fixé a sa partie supérieure sur la panne sablière périphérique de la structure porteuse en forme de hangar.

Le dispositif décrit ci-après est particulièrement destine à la realisation de cloisonnements extérieures , il peut cependant etre utilisé, de la meme façon, pour réaliser des séparations ou cloisonnements internes.

Ce dispositif de cloisonnement 1 est représenté figure 1. Il consiste en deux parois, l'une externe 2, et l'autre interne 3 realisées en béton armé. Ces deux parois 2 et 3 prennent en sandwich une plaque isolante 4 par exemple de polystyrène expansé. Ces trois couches 2, 3, 4 ont des épaisseurs sensiblement identiques, par exemple voisines de 50 mm le cloisonnement 1 obtenu par leur association est posé sur des moyens de soutènement en forme de longrine 5 positionnée sur les fondations du bâtiment et sa partie supérieure est fixée à la panne sablière 6 périphérique.

Les parois externe 2 et interne 3 de la cloison 1 de contention isolante sont réalisées par l'assemblage de panneaux 7 representés figure 2.

Ces panneaux consistent chacun en une plaque de béton armé, surfacée, ayant un aspect extérieur lisse et intérieur alvéolé et nervuré. Cette plaque, sensiblement rectangulaire, a par exemple, une épaisseur de 3 cm ; les dimensions des éléments de base sont de 2,53 m par 0,60 m et des sous-multiples d'ajustement en largeur peuvent avoir des dimensions de 2,53 m par 0,30 m. Comme on le verra plus loin, il est également prévu des sous-multiples d'ajustement en hauteur se combinant aux éléments précédents pour intégrer toute forme d'ouverture pour n'importe quel type de batiment.

Ces panneaux 7 ont un poids voisin de 108 Kg, permettant une manipulation manuelle sans trop de difficultes.

Chaque panneau 7 est muni, à sa partie supérieure, d'orifices 8 permettant la fixation du cloisonnement 1 sur la panne 6 ; sa face interne est munie de nervures de renfort, horizontales et verticales, en surepaisseur.

Deux nervures verticales sont disposes latéralement au niveau de chaque extrémité et font saillie à partir du plan de la face interne du panneau. Ces nervures verticales complémentaires, permettent le positionnement bout à bout de panneaux 7 identiques, pour la réalisation des parois externe 2 et interne 3.

La première nervure verticale 9 déborde de l'arête latérale 10 correspondante du panneau 7. La partie médiane de cette nervure 9 est sensiblement positionnee au niveau de cette arête 10 pour réaliser une extension latérale en saillie et definir une bordure de positionnement 11 pour un panneau 7 adjacent. Cette bordure de positionnement 11 se situe dans le plan de la face interne du panneau 7 ; elle réalise, avec l'arête 10, un angle d'encastrement de l'extrémité opposée d'un autre panneau 7 identique.

La seconde nervure verticale 12 est située au niveau de l'autre extrémité latérale de la plaque 7. Cette nervure 12 se situe en retrait par rapport à l'arête latérale 13 et réalise, avec la face interne du panneau 7, un angle de logement pour la partie en saillie de la nervure 11 d'un panneau 7 adjacent.

Les nervures verticales 9 et 12 sont reliées, au niveau des parties supérieure et inférieure des panneaux 7, par des nervures de renfort horizontales 14 ayant la meme epaisseur. L'ensemble de ces nervures 9, 12, 14 définit une alvéole 15 dans là partie centrale interne du panneau de breton 7 ; cette alvéole 15 détermine, comme on le verra ci-après, un espace vide au sein meme de la cloison 1 améliorant l'isolation du cloisonnement. L'épaisseur de cette alvéole correspond à ltépaisseur des nervures, elle peut etre par exemple de 2 cm.

La cloison isolante 1 est obtenue en disposant un assemblage de panneaux 7 de part et d'autre de la plaque 4 de polystyrène expansé, par exemple de classe .ICI, rainuré, de 50 mm d'épaisseur. Les parois externe 2 et interne 3 sont obtenues en disposant les panneaux 7 bout à bout, les uns a la suite des autres, comme on l'a représenté figure 5. Les aretes latérales 10 et 13 des panneaux adjacents viennent en contact et ltextremite latérale de l'un des panneaux 7 vient appuyer sur la bordure 11 de la nervure 9 de l'autre panneau. Les nervures 9 et 12 des deux panneaux viennent en contact l'une avec l'autre et on obtient, entre les deux panneaux 7, un plan de joint en baïonnette. Un joint élastomère peut etre intercale à ce niveau entre les deux éléments pour assurer l'etancheite.

Les faces internes nervures des parois 2 et 3 sont disposees en vis à vis ; les nervures verticales 9, 12 et horizontales 14 des panneaux viennent se plaquer contre l'isolation 4 pour réaliser, comme on le voit figure 1, une cloison ayant une epaisseur d'environ 150 mm composee - d'une plaque de breton surface de 30 mm avec raidisseurs ou renforts 9, 12, 14 - d'un vide d'air inerte de 20 mm - d'un isolant de 50 mm - d'un vide d'air de 20 mm - d'une plaque de breton surfacée de 30 mm avec raidisseurs 9, 12, 14.

Le montage de la cloison 1 peut par exemple etre realise en commençant par assembler la paroi externe 2 sur la longrine 5 et en la fixant provisoirement sur la panne sablière 6. Une fois la plaque isolante 4 positionnee, la paroi interne 3 peut etre montée et l'ensemble fixe de-finiti- vement sur le batiment d'origine. L'isolation 4 peut etre fixee sur les nervures 9, 12, 14 par l'intermediaire d'un joint de colle. L'assemblage entre elles des parois 2 et 3 disposes en vis à vis permet l'obtention d'une structure stable et compacte par verrouillage des panneaux 7 les uns avec les autres. Le verrouillage d'un panneau est en effet realise par appui du panneau adjacent sur la bordure de positionnement 11 de la nervure latérale 9. Cette bordure 11 permet egalement l'alignement parfait des différents panneaux pour réaliser les parois externe 2 et interne 3 de la cloison 1.

Les trois épaisseurs 2, 3, 4 de cette cloison s'étendent verticalement à partir de la longrine inférieure 5 réalisée en béton armé. Cette longrine 5 de soutènement est posée sur une chape ou les fondations 16 du bâtiment par l'intermédiaire d'un joint de colle 17. La longrine 5 pressente une surface supérieure ayant la forme générale d'un U en coupe transversale. Ces deux rebords latéraux 18 et 19 délimitent entre eux un espace légèrement supérieur à l'épaisseur de la cloison 1 et permettent un encastrement et positionnement précis de cette dernière.

Ce positionnement est encore amélioré par la présence d'une saillie longitudinale 20 s'étendant entre les deux rebords 18 et 19 à partir de la surface supérieure d'assise. Cette saillie 20 coopère avec une réservation 21 réalisée dans la partie inférieure de l'epaisseur de la plaque d'isolation 4.

La figure 1 montre les moyens de fixation de la cloison 1 à la panne sablière 6 du bâtiment. Ces moyens de fixation consistent en des tire-fonds 22 pouvant etre réalises en inox et traversant complètement l'épaisseur du cloisonnement par l'intermédiaire des orifices 8 réalisés dans la partie supérieure des panneaux 7. Chaque panneau 7 realisant le cloisonnement est associe a au moins un tire-fond 22 pour la fixation superieure. Comme on peut le voir figure 2, dans l'exemple de réalisation décrit, chaque panneau est muni de trois orifices 8 disposes au-dessus de la nervure horizontale superieure 14. L'extremite filetée 23 des tire-fonds 22 vient s'implanter dans la panne 6 pour la fixation des cloisons 1 ; leur tete 24, en saillie à partir de la paroi interne, est associee à une rondelle 25.

Afin d'eviter l'écrasement de la plaque d'isolation 4 lors du vissage des tire-fonds 22, on peut utiliser une barrette, ou cavalier, 26 réalisant ltécartement et la séparation des panneaux 7 en vis a vis. Comme on l'a représenté figure 1, cette barrette peut etre disposée a cheval sur l'isolation 4, entre les deux nervures superieures 14. En fonction des dimensions prealablement décrites, cette barrette 26 a une largeur voisine de 5 cm pour eviter que les deux panneaux 7 en vis à vis sur la cloison 1 ne puissent se rapprocher au-delà de cette valeur et entraîner une deterioration de l'isolation.

Comme on peut le voir, toujours figure 1, cette plaque d'isolation 4 s'etend à partir de la longrine 5 jusqu'à la nervure horizontale 14 superieure. Cette caracteristique permet la réalisation d'une rainure périphérique 27 au niveau superieur de la cloison 1. Cette rainure 27 est ouverte vers le haut et délimités, latéralement, par les parois externe 2 et interne 3 ; son fond est réalise par la partie supérieure des nervures superieures 14 et de la plaque d'isolation 4.

Cette caracteristique, liée au fait que les panneaux de breton arme 7 s'entendent au-dessus de la surface supérieure de l'isolation 4, permet le coulage d'une ceinture périphérique de breton 28 entre les parois 2 et 3 et sur l'isolation 4.

Cette ceinture de béton 28, eventuellement associee à une armature 29, permet de noyer les parties centrales des fixations 22, assure une rigidification de la cloison ameliorant sa solidité et protège également l'isolation 4. La réalisation d'un tel chainage en tete permet l'obtention d'une cloison parfaitement étanche assurant une pérénité totale du pouvoir isolant.

Afin de compléter totalement l'habillage de la structure porteuse, des closoirs 30 et 31 peuvent etre prévues pour combler le vide entre la cloison 1 et le toit du bâtiment. Le closoir 30 peut par exemple etre solidarise à la panne 6 au moyen de vis non representees ; le closoir 31 peut etre fixe sur la paroi interne 3 au moyen des tire-fonds 22.

Les deux closoirs 30 et 31 délimitent ainsi un volume avec le toit du batiment et la cloison 1, lequel volume peut etre comblé par une isolation 31a constituee de mousse projetee.

La figure 3 montre, vue de dessus, la realisation d'un angle de cloison au moyen des éléments selon l'invention, associés à une pièce d'angle 32.

L'angle de cloison est obtenu après avoir réalisé le contour de soutènement désiré au moyen de la longrine 5. Les deux panneaux d'angle 7 qui réalisent la paroi interne 3 se positionnent à angle droit l'un par rapport à l'autre, par appui de ltextrémite de l'un contre la bordure de positionnement 11 de l'autre. Les panneaux 7 externes, disposes en vis à vis des panneaux internes, sont relies par la pièce d'angle 32 realisee en breton arme. Comme on peut le voir en coupe transversale, figure 3, cette pièce d'angle 32 est munie de deux ailes latérales 33 s'étendant perpendiculairement l'une par rapport à l'autre et permettant la liaison des extrémistes libres des deux panneaux 7 exterieurs. Les deux ailes 33 comportent, en extrémite, une forme adaptée à celle de l'extremite correspondante des panneaux 7 pour realiser un assemblage correct. La plaque d'isolation 4 est découpée de façon usuelle pour réaliser l'angle et la cloison 1 est fixée tel que décrit précédemment sur 1 'angle des pannes sablières 6 de la structure porteuse.

Comme on l'a vu precedemment, les dimensions des panneaux 7 sont adaptes pour permettre la pose d'ouvertures (portes ou châssis) par exemple re-alise-es en PVC thermo-soudé.

Les dormants de ces ouvertures sont adaptes à la cloison par l'intermediaire d'une pièce en polyéthylène réalisant un entourage complet periphérique, à section en forme de U, conçu pour l'épaisseur des panneaux 7 et destiné à enfourcher les trois epaisseurs du cloisonnement. Les figures 4 et 6 montrent, respectivement, vue de face et de coté, l'une des possibilités d'adaptation d'un châssis 34 dans la cloison 1.

La figure 4 montre l'emplacement du châssis 34 dispose entre deux paires de panneaux 7 de hauteur adaptee.

Comme on peut le voir figure 6, avec le châssis 34 pose, la bordure 35 en U s'encastre dans les éléments de cloisons périphériques ; à cet effet, cette bordure 35 peut avoir une épaisseur voisine de 160 mm pour intégrer les 150 mm de la cloison. Dans ce cadre, le châssis 34 d'une hauteur de 54 cm, peut etre associé à des panneaux 7 inferieurs de 158 cm de hauteur et des panneaux 7 supérieurs de 41 cm de hauteur pour arriver à une hauteur globale de 253 cm.

Les panneaux 7 peuvent également etre adaptes pour permettre la pose d'une porte munie d'une bordure péripherique correspondante pour permettre un montage manuel pratique et rapide.

Le dispositif d'habillage selon l'invention permet l'obtention d'un systeme de cloisonnement isolant resistant, propre ayant un aspect dur. Sa pose au moyen d'éléments préfabriqués est aise et rapide entant donne le poids décent des panneaux 7 de béton armé ; le cout et la main d'oeuvre s'en trouvent réduits de façon notable.

Les signes de référence insérés apres les caractéristiques techniques mentionnées dans les revendications ont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernieres et n'en limitent aucunement la portée.

Claims (14)

- REVENDICATIONS

1.- Dispositif de cloisonnement pour l'habillage d'une structure porteuse, caractérise en ce qu'il comporte - une première paroi (2), externe, realisée en breton arme, - une isolation (4), - une seconde paroi (3), interne, egalement realisee en béton arme, - des moyens de soutènement (5) des trois éléments (2, 3, 4), poses sur le sol, - des moyens de fixation, à la partie superieure, sur une panne (6) de la structure porteuse, lesdites parois externe (2) et interne (3) entant réalisées par l'assemblage de panneaux (7) de breton armé identique.

2.- Dispositif de cloisonnement selon la revendication 1, caracterise en ce que les panneaux (7) de réalisation des parois externe (2) et interne (3) consistent chacun en une plaque sensiblement rectangulaire munie de nervures de renfort horizontales (14) et verticales (9, 12), sur sa face interne et de moyens de fixation (8) à sa partie superieure.

3.- Dispositif de cloisonnement selon la revendication 2, caractérise en ce que les nervures verticales (9, 12) et horizontales (14) des panneaux (7) sont destines à venir se plaquer contre l'isolation (4) pour prendre cette derniere en sandwich et réaliser un espace vide entre ladite isolation (4) et lesdits panneaux (7).

4.- Dispositif de cloisonnement selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caracterise en ce que les deux parois interne (3) et externe (2), réalisées par l'assemblage des panneaux (7) de béton armé, s'étendent au-dessus de la surface superieure de l'isolation (4) de façon à permettre le coulage d'une ceinture de breton (28) entre lesdites parois (2, 3) et sur l'isolation (4).

5.- Dispositif de cloisonnement selon la revendication 4, caracterise en ce qu'il comporte1 au-dessus de la ceinture de béton (28), et jusqu'au toit de la structure porteuse, une isolation par mousse (31a), projetez entre deux closoirs (30, 31) rapportes.

6.- Dispositif de cloisonnement selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caracterise en ce qu'il comporte des pieces d'angle (32) realisées en breton arme, permettant l'assemblage à angle droit de deux panneaux externes (7).

7.- Dispositif de cloisonnement selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caracterise en ce qu'il comporte des moyens de fixation de sa partie superieure sur la panne (6) de la structure porteuse, lesquels moyens de fixation, positionnes au niveau de chaque panneau (7), consistent en au moins un tire-fond (22) traversant completement l'epaisseur du cloisonnement (1), au-dessus du niveau de l'isolation (4), lesquels tire-fonds (22) sont associes à des orifices (8) prévues à la partie superieure des panneaux (7).

8.- Dispositif de cloisonnement selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caracterise en ce qu'il comporte des moyens de soutenement consistant en une longrine

(5) pressentant une forme sensiblement en U en coupe transversale, de façon à permettre un positionnement précis du cloisonnement (1) entre ses deux rebords lateraux (18, 19), ladite longrine (5) entant munie, sensiblement dans sa partie centrale, d'une saillie longitudinale (20) coopérant avec une reservation correspondante (21) réalisée dans l'epaisseur de l'isolation (4), laquelle saillie (20) améliore le centrage de ladite isolation (4).

9.- Dispositif de cloisonnement selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caracterise en ce qu'il est associé à des dormants de forme et de dimension adaptes permettant la réalisation d'ouvertures, lesquels dormants sont entourés par une structure peripherique (35) en U, destinée à enfourcher les trois epaisseurs (2, 3, 4) du cloisonnement (1).

10.- Panneau pour la realisation du dispositif de cloisonnement selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il consiste en une plaque (7) sensiblement rectangulaire réalisée en béton armé et munie de nervures (9, 12, 14) sur sa face interne et de moyens de fixation (8) à sa partie superieure.

11.- Panneau selon la revendication 10, caracterise en ce qu'il comporte des nervures verticales (9, 12) disposes lateralement, lesquelles nervures1 complementaires, permettent le positionnement de panneaux (7) identiques, bout à bout.

12.- Panneau selon la revendication 11, caracterise en ce qu'il comporte une premiere nervure verticale (9) se situant en extremité de panneau, sa partie médiante correspondant sensiblement à l'arete latérale (10) dudit panneau (7) de façon a réaliser une extension en saillie par rapport à ladite arrête latérale (10), laquelle extension définit une bordure de positionnement (11) d'un panneau (7) adjacent dans le plan de la face interne du panneau.

13.- Panneau selon la revendication 12, caracterisé en ce qu'il comporte une seconde nervure verticale (12) situe au niveau de l'autre extremite latérale, laquelle nervure (12) se situe en retrait par rapport à l'arete latérale (13) dudit panneau (7) pour réaliser, avec la face interne de ce dernier, un angle de logement de la partie en saillie de la premiere nervure (9) du panneau (7) adjacent.

14.- Panneau selon l'une quelconque des revendications 11 à 13, caracterise en ce qu'il comporte des nervures horizontales (14) reliant, en haut et en bas, les deux nervures verticales latérales (9, 12).