FR2746128A1 - Coffrage pour la construction de troncons prefabriques de batiments, et batiments edifies au moyen de tels troncons - Google Patents

Abstract

Dispositif et procédé pour la fabrication d'une cellule élémentaire de bâtiment, pouvant être immédiatement associée à des cellules semblables, utilisant un coffrage comportant des banches métalliques extérieures telles que (4 et 5), et intérieures telles que (23 et 25) sont montées verticalement parallèlement entre elles pour laisser entre les banches intérieures et les extérieures un espace pour la coulée du béton égal à l'épaisseur des parois du bâtiment à construire, l'une au moins de ces banches extérieures comportant sur sa face intérieure un coffrage proéminent d'une épaisseur égale à la paroi du bâtiment et de surface et de forme correspondant à la porte ou la fenêtre qui sera ainsi réservée lors de la coulée du béton; la banche horizontale (12), qui prend appui sur trois de ses côtés sur les banches verticales intérieures telles que (23 et 25), prenant appui sur son quatrième côté sur une barre horizontale solidaire de la quatrième banche verticale sur laquelle elle est directement verrouillée, de manière ne pas permettre de coulée de béton sur ce côté du parallélépipède ainsi constitué, afin de ménager à ce niveau une ouverture correspondant à la totalité de la surface du coffrage, ce qui permet la mise en place bout à bout de deux tronçons pour former un local de surface double.

Description

COFFRAGE POUR LA CONSTRUCTION DE TRONCONS PREFABRIQUES
DE BATIMENTS, ET BATIMENTS EDIFIES AU MOYEN DE TELS TRONCONS.

II est connu de construire des bâtiments au moyen de panneaux préfabriqués assemblés sur place. Cependant la manutention de tels panneaux nécessite la présence sur le chantier et aussi longtemps que dure la construction d'un matériel lourd et coûteux, avec une main d'oeuvre importante.

La présente invention a pour but d'éviter ces inconvénients. La construction d'un bâtiment, ou son extension à niveau ou en étage ne se faisant plus au moyen de l'assemblage de panneaux élémentaires mais par la juxtaposition dans le même plan ou en hauteur de tronçons de bâtiments complets préfabriqués en atelier au moyen du coffrage objet de l'invention, livrés fini dans le gros oeuvre, et mis en place au moyen d'appareils de manutention qui ne se trouvent immobilisés que le temps de cette livraison.

La réalisation d'un bâtiment d'habitation ou autre se trouve simplifié et obtenu rapidement par la simple juxtaposition de tronçons de bâtiments ou cellules qui constituent le volume complet d'un local auquel seront de la même manière facilement ajoutés autant de cellules dans le même plan ou en hauteur qu'il sera prévu que le bâtiment contienne de locaux, soit à l'occasion d'une construction neuve, soit pour l'agrandissement d'une construction existante.

L'invention est caractérisée par un coffrage métallique permettant la fabrication en atelier d'une cellule complète destinée à constituer un local élémentaire dont la juxtaposition sur le chantier de plusieurs unités semblables selon un plan déterminé réalisera le bâtiment projeté.

Les parois métalliques parallèles du coffrage entre lesquelles est coulé le béton forment ensemble les enveloppes externe et interne de forme générale parallélépipédique permettant de couler en une seule opération une cellule complète comportant les parois verticales, et celle horizontale supérieure les réunissant, munies des ouvertures nécessaires pour la communication entre plusieurs cellules juxtaposées, ainsi que les ouvertures nécessaires pour communiquer avec l'extérIeur, telles que portes et fenêtres, ladite cellule élémentaire comportant à l'extrémité de chaque paroi verticale et sur toute la hauteur de sa tranche une mortaise en queue d'aronde capable de former avec la mortaise de la cellule voisine juxtaposée un canal vertical capable de recevoir le ferraillage et le béton nécessaires pour solidariser deux cellules contiguës.

Pour cela le coffrage, objet de l'invention comporte des banches métalliques formant les parois verticales et horizontales intérieures dudit coffrage et des banches métalliques formant ses parois verticales extérieures, une ou plusieurs de chacune d'elles, verticales, intérieures et extérieures comportant les réservations nécessaires pour les ouvertures que devront comporter les locaux ainsi construits et leur linteaux, lesdites banches étant égales en surface aux parois d'un local élémentaire dont plusieurs unités pourront être transportées sur le chantier en vue de leur assemblage.

Les banches verticales extérieures sont maintenues parallèles aux banches intérieures et écartées de ces dernières de l'épaisseur prévue pour la paroi de béton qui se trouvera réalisée par coulage du béton entre ces deux parois métalliques.

Les banches seront ainsi maintenues entre elles par des moyens d'assemblage tels que des clavettes les reliant au niveau de leurs arêtes et simultanément par un jeu de vérins intérieurs et extérieurs qui s'opposeront à la poussée hydrostatique du béton lors de sa coulée.

Et le démontage des banches intérieures, qui forment une paroi continue verticale et horizontale, est facilité par la présence, au niveau des angles intérieurs du parallélépipède formé par leur assemblage, de cales formées par un faisceau de cales élémentaires assemblées parallèles entre elles facilement dissociées pour leur démontage.

L'invention est aussi caractérisée par différents éléments qui seront décrits ci-dessous.

La figure 1 est une vue schématique en élévation, rompue, de l'ensemble du coffrage selon l'invention, vu du coté de son ouverture principale dont la banche est enlevée pour montrer le béton coulé.

La figure 2 est une vue schématique du trièdre formé au niveau d'un coin intérieur du coffrage par le faisceau vertical et les faisceaux horizontaux des cales assurant l'immobilisation des banches intérieures sur leurs angles intérieurs verticaux et horizontaux.

La figure 3 est une vue schématique partielle en bout des garnitures des feuillures en queue d'aronde assurant la liaison des tronçons entre eux.

La figure 4 est une vue schématique éclatée en plan des éléments formant la paroi extérieure du coffrage, et montrant l'élément horizontal supporté par les banches intérieures pour former le plafond.

La figure 5 est une vue schématique éclatée en plan, montrant les éléments formant l'ensemble de l'ossature du moulage, la banche horizontale étant enlevée, et le béton étant vu après l'enlèvement des banches extérieures.

La figure 6 est une vue schématique en élévation, en bout, des banches intérieures montrant la charpente soutenant les vérins intérieurs de soutien des banches verticales et horizontales.

Selon la figure 1 les deux parois du coffrage, extérieure et intérieure, sont respectivement constituées par les banches 4, 5, 8 et 9 et les banches 23, 24 et 25 formées par des caissons métalliques parallélépipédiques de faible profondeur relative, ouverts sur l'une de leur grande face, les dimensions desdites banches étant égales aux dimensions des parois du local dont la juxtaposition sur le chantier avec des unités semblables permettra l'édification du bâtiment.

Chacune des banches verticales extérieures et intérieures est placée, en atelier, verticalement sur une dalle préalablement coulée, les faces pleines des banches extérieures et intérieures se faisant face, sur trois cotés au moins du parallélépipède ainsi formé, à une distance entre elles égale à l'épaisseur prévue pour la paroi de béton 15 qui sera postérieurement coulé dans cet espace.

Selon la figure 5 deux des banches verticales extérieures formant deux côtés opposés du coffrage ainsi constitué (ici les banches 4 et 5) comportent extérieurement une série d'oreilles 6 régulièrement espacées sur la hauteur et capables de pénétrer dans les lumières correspondantes 7 situées à chacune des extrémités verticales des banches 8 et 9 adjacentes, et dans lesquelles elles sont verrouillées au moyen des clavettes 10.

L'une des banches 8 et 9, la banche 8 par exemple, porte intérieurement une barre 11 formant linteau sur lequel viendra reposer la banche horizontale 12 qui porte elle même sur ce côté les oreilles 13 qui, pénétrant dans les lumières correspondantes de la banche 9, dans lesquelles elles sont verrouillées au moyen des clavettes 14, immobilisent la banche horizontale 12 sur la banche verticale 9 sans laisser d'espace entre elles, alors que les dimensions réciproques des banches 4, 5 et 8 d'une part, qui intéressent les trois autres côtés de la banche horizontale 12 d'autre part, et de ladite banche horizontale sont telles que, lors de leur assemblage, un espace est laissé entre cette dernière et les banches 4, 5 et 8.

Chacun des trois cotés de la banche horizontale 12, correspondant aux banches extérieures 4, 5 et 8, repose sur l'ensemble des trois banches verticales intérieures 23, 24 et 25 qui forment un parallélépipède dressé à l'intérieur du parallélépipède extérieur précédemment assemblé.

Chacune des parois verticales de ces trois banches 23, 24 et 25 sont placées comme il a été dit ci-dessus parallèles aux banches extérieures 4, 5 et 8 à une distance de celles-ci égale à l'épaisseur de la paroi de béton 15 (fig. 5) qui sera postérieurement coulée en même temps que sera coulée la dalle 16 du plafond portée par la banche 12, formant alors avec les parois de béton verticales un parallélépipède creux monolithique qui constituera la cellule élémentaire du bâtiment.

On remarque qu'ainsi ladite cellule comportera une paroi verticale ouverte, correspondant à la banche 9 directement accolée à la banche horizontale 12 où ne sera donc pas coulé le béton, ce qui laissera ouvert ce côté de la cellule ainsi construite, et permettra que, accolée sur le plan de cette ouverture à une cellule semblable, elles forment ensemble un volume vide doublé, permettant l'agrandissement du bâtiment ainsi réalisé.

Afin d'assurer la liaison entre les cellules qui pourront être accolées pour former les différentes pièces d'un même bâtiment, chaque banche, selon la figure 3, porte verticalement correspondant à la médiane de la tranche de chaque paroi de béton qui sera coulée, une glissière rectiligne 17 en forme de T, qui permettra la mise en place, par coulissement vertical sur toute la hauteur de la banche, d'un profilé métallique trapézoïdale 18 dont la grande base 44 est orientée vers l'intérieur du coffrage. Ledit profilé 18 est coiffée sur toute sa hauteur par une gaine 19 en matière plastique semi-rigide qui est munie intérieurement comme extérieurement sur la totalité de la surface de ses montants latéraux des aspérités 20 et 21 en forme de griffes orientées de façon inverse sur chacune de leurs faces.

Ce dispositif permettra, lors du coulage du béton 22, d'immobiliser définitivement cette gaine 19 dans la masse du béton de la paroi dans laquelle elle sera retenue par ses griffes extérieures orientées de manière à s'opposer à l'arrachement de ladite gaine par un effort exercé dans le plan horizontal vers l'extérieur de la banche qui contiendra la mortaise en queue d'aronde ainsi garnie intérieurement des griffes 20 qui s'opposeront à l'arrachement du noyau de béton qui y sera coulé lors de l'assemblage de deux cellules contiguës.

Il sera alors aisé après la prise du béton de retirer, par coulissement vers le haut, le profilé métallique 18 provisoirement placé, ce qui permettra de libérer la banche correspondante et de laisser dans l'épaisseur de la tranche de la paroi de béton une mortaise verticale en forme de queue d'aronde 39 qui se trouvera garnie intérieurement des griffes 20.

On comprend donc que lorsque deux cellules ainsi équipées seront accolées, les mortaises en queue d'aronde de chacune d'elles se faisant face, il sera aisé de verrouiller ensemble ces cellules en coulant du béton à l'intérieur des doubles queues d'arondes inverses ainsi constituées par le rapprochement desdites cellules.

il sera même possible d'introduire un ferraillage à l'intérieur de ces queues d'aronde avant le coulage du béton de liaison.

Par ailleurs une ou plusieurs des banches extérieures peut porter sur sa paroi intérieure un coffrage proéminent 40 (fig. 4) présentant une épaisseur égale à l'épaisseur de la paroi de béton, ce coffrage proéminent 40 venant s'appuyer contre la banche intérieure correspondante (fig. 5) lors du clavetage des banches extérieures. De sorte que ce coffrage proéminent 40 formera dans le coffrage une réservation qui provoquera une surface vide dans la paroi de béton coulé.

Il sera ainsi aisé de prévoir une ouverture (porte ou fenêtre) ouverte dans la paroi de béton considérée.

Quant à la paroi intérieure, formée par les banches 23, 24, 25 (fig.

5), elles forment ensemble un parallélépipède creux ouvert sur son quatrième côté, qui fait face à la banche extérieure 9.

Les banches 23 et 25 situées de part et d'autre de l'ouverture principale ménagée par la banche 9 sont munies sur toute la hauteur de leur tranche d'oreilles 6 capables de pénétrer dans les ouvertures correspondantes pratiquées dans la paroi de la banche 9 dans lesquelles elles seront verrouillées au moyen des clavettes 10.

Afin de permettre leur démontage après la prise du béton 26 coulé (fig. 5), les banches intérieures 23, 24 et 25 sont calées entre elles par un faisceau de cales formées par les poutrelles prismatiques triangulaires 27 au nombre de six occupant la totalité de la hauteur de chaque angle vertical (fig. 1 et 2) ainsi que dans le plan horizontal sur la totalité de la longueur des angles intérieurs formés entre lesdites banches verticales et la banche horizontale 12 qui doit recevoir le plafond (fig. 1 et fig. 2), chacun de ces faisceau formé par ces six poutrelles prismatiques triangulaires 27 étant lui-même calé par une poutrelle de section carrée 28 retenue par les clavettes 29 fichées dans les banches intérieures verticales et horizontales.

Les cales 27 épousent la forme prismatique afin que le faisceau qu'elles forment puisse être facilement démonté sans qu'elles ne se coincent entre elles, dés l'enlèvement de la poutrelle 28.

Pour le démontage des parois intérieures, il suffira donc de faire sauter ces clavettes 29 pour que les poutrelles 28 puissent être enlevées ce qui permettra de démonter sans effort les faisceaux de cales prismatiques, libérant ainsi totalement les banches intérieures.

il est précisé que le béton coulé 15 (fig. 1), sur la tranche verticale duquel on voit les saignées verticales en queue d'arondes 39, contient un ferraillage aussi bien vertical que horizontal qui est mis en place avant coulage.

Afin d'éviter, au cours de l'opération de coulage, l'écoulement du béton hors du coffrage à la base des banches verticales, une poutrelle métallique 32 en forme de U est placée au sol, sur toute leur longueur, entre les banches verticales extérieures et intérieures, qui assurent l'étanchéité à ce niveau en se plaquant contre les ailes du U, qui peuvent être munies d'un bourrelet élastique.

Pour faciliter le déplacement des banches verticales en vue de leur mise en place ou de leur retrait, leur semelle est munie de roulettes 33.

Chacune des banches intérieures est immobilisée dans sa position, prête au coulage du béton, par des vérins, hydrauliques de préférence, prenant appui sur la charpente intérieure 36 et exerçant leur pression au quatre coins de chacune desdites banches, proche de leur base et de leur sommet, les vérins 34 dans des plans horizontaux, les vérins 35 dans des plans verticaux, de manière à les caler dans leur position de coulage du béton.

Enfin chaque banche verticale et horizontale, étant mise en place, est protégée contre toute déformation due à la pression hydrostatique de béton, en ce qui concerne les banches verticales, et due au poids du béton en ce qui concerne la banche verticale 12, par un ensemble de vérins à vis 37 (fig. 5 et 6) qui prennent appui sur la charpente 36 formée des poutres horizontales 41 et des pieds 42 placés, au niveau de chaque banche, au centre de poussée hydrostatique du béton au cours de sa coulée, pour y exercer une pression égale à ladite pression hydrostatique et de sens inverse.

Des vérins à vis 38 (fig. 4 et 5.) sont aussi placés de la même manière extérieurement, prenant appui sur des charpentes extérieures 43, (fig. 4).

Les détails ainsi décrits ne sont pas limitatifs de l'invention qui est essentiellement caractérisée par le procédé de construction en atelier de cellules élémentaires de bâtiment au moyen d'un coffrage métallique formé de banches organisées pour dresser deux parallélépipèdes dont les axes verticaux de symétrie coïncident et qui laissent entre les parois intérieures de l'un et extérieures de l'autre un espace où est coulé le béton après mise en place d'une nappe de ferraillage.

Après démoulage chaque cellule élémentaire du bâtiment à construire, ainsi fabriquée en atelier, est transportée sur le chantier de construction du bâtiment où elle est posée sur la dalle préalablement préparée et où elle est scellée par des fers placés en attente et parcourant les mortaises verticales en queue d'aronde 39 dans lesquelles sera coulé le béton pour sceller les cellules au sol et entre elles.

Chaque cellule sera ainsi fabriquée en atelier dans les meilleures conditions de rentabilité du point de vue du matériel mis en oeuvre et de la main-d'oeuvre spécialisés. Et son transport n'immobilisera l'engin de manutention que le temps nécessaire pour la pose de chaque cellule qui pourra être aussitôt scellée au sol ainsi qu'à la précédente au moyen du ferraillage installé et du béton coulé dans les mortaises verticales 39.

Un tel chantier de construction ne nécessite donc sur le lieu d'édification aucun matériel ni aucune main d'oeuvre spécialisés.

L'édification du bâtiment est en outre réalisée dans le temps le plus court, chaque cellule constituant un local complet du bâtiment, comportant trois parois verticales et une dalle supérieure les reliant, lesdites parois pouvant présenter lors de leur fabrication les ouvertures telles que portes et fenêtres sur trois de leurs parois, la quatrième paroi verticale étant entièrement ouverte afin que deux cellules contiguës puissent ne former qu'un même local.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1') Coffrage pour la construction de tronçons préfabriqués de bâtiments permettant la fabrication en atelier des parois dudit bâtiment par coulage de béton entre deux parois métalliques parallèles, caractérisé en ce que les parois métalliques parallèles du coffrage entre lesquelles est coulé le béton forment ensemble les enveloppes externe et interne de forme générale parallélépipédique permettant de couler en une seule opération une cellule complète comportant les parois verticales, et celle horizontale supérieure les unissant, munies des ouvertures nécessaires pour la communication entre plusieurs cellules juxtaposées pour former l'ensemble d'un bâtiment, ainsi que les ouvertures nécessaires pour communiquer avec l'extérieur, telles que portes et fenêtres, ladite cellule élémentaire comportant à l'extrémité de chacune des parois et sur toute la hauteur de leurs tranches une mortaise en queue d'aronde capable de former avec la mortaise semblable de la cellule voisine juxtaposée un canal vertical capable de recevoir le ferraillage de liaison et le béton nécessaires pour solidariser deux cellules contiguës, lesdites parois, horizontale et verticales, dudit coffrage étant formées par un jeu de banches métalliques extérieures (4, 5, 8 et 9) et un jeu de banches métalliques intérieures (23, 24 et 25), ces dernières étant verrouillées entre elles par des jeux de cales (27) et (28) installés au niveau de leurs angles intérieurs verticaux et horizontaux et les premières étant verrouillées entre elles au moyen des clavettes (10) et (14) pénétrant dans l'oeil des oreilles (6) et (13) portées par la les banches (4) (5) et (12) et qui coopèrent avec les lumières (7) portées par les banches (8) et (9) ; et des vérins (34, 35, 37) prenant appui sur un bâti intérieur (36), et des vérins (38) situés à l'extérieur du coffrage exerçant sur chaque banche une pression égale à la pression hydrostatique supportée en ce point par celles-là lors de la coulée du béton.

2') ) Coffrage pour la construction de tronçons préfabriqués de bâtiments selon la revendication 1 caractérisé en ce que chacune des banches extérieures (4, 5, 8 et 9) et intérieures (23, 24 et 25) destinées à former les parois du coffrage sont chacune constituées par un coffre parallélépipédique de faible profondeur relative, ouvert sur l'une de ses grandes faces.

3') ) Coffrage pour la construction de tronçons préfabriqués de bâtiments selon la revendication 2 caractérisé en ce que la paroi extérieure du coffrage est réalisée au moyen des banches (4, 5, 8 et 9) placées verticalement et organisées en parallélépipède ouvert à sa partie supérieure, les banches (4) et (5), qui forment deux côtés opposés entre eux et adjacents aux banches (8) et (9), comportant les oreilles (6) régulièrement réparties sur la hauteur de chacune de leurs tranches verticales, les banches (8) et (9), qui forment les deux autres côtés, possédant de façon également réparties verticalement sur chacune des extrémités verticales de leur paroi des lumières (7) capables d'être traversées par lesdites oreilles qui reçoivent alors elles-mêmes les clavettes de blocage (10) placées dans l'oeil de ces dernières ; la banche horizontale (12) portant extérieurement sur son coté faisant face à la banche verticale (9) des oreilles (13) capable de coopérer de la même manière avec le lumières pratiquées au niveau du bord horizontal supérieur de ladite banche (9), recevant les clavettes (14).

4') ) Coffrage pour la construction de tronçons préfabriqués de bâtiments selon la revendication 3 caractérisé en ce que la paroi intérieure du coffrage est réalisée au moyen des banches (23, 24 et 25) placées verticalement et organisées en parallélépipède ouvert sur l'une de ses faces verticales et fermée à sa partie supérieure par la banche horizontale (12), qui repose sur chacune des précédentes, qui sont verrouillée entre elles au niveau de leurs angles intérieurs verticaux et horizontaux par les faisceaux de poutrelles prismatiques triangulaires (27) se bloquant entre elles et retenues par la poutrelle de section carrée (28) verrouillée elle-même par le clavettes (29) pénétrant dans lesdites banches.

5') ) Coffrage pour construction de tronçons préfabriqués de bâtiments selon la revendication 4 caractérisé en ce que les banches extérieures (4, 5, 8 et 9) et intérieures (23, 24, 25), formées par des coffres métalliques ouverts sur une de leur grande face et dont les dimensions sont égales a celles des parois de la cellule dont la juxtaposition sur le chantier avec des unités semblables permettra l'édification du bâtiment, présentent des bords relevés sur chacun des quatre côtés qui forment les tranches périphériques desdites banches, et portent à l'une au molns des bords verticaux de leur grande paroi une glissière verticale (17) en forme de T, capable de recevoir par coulissement vertical et de retenir un profilé métallique trapézoïdal (18) dont la grande base est orientée vers l'intérieur du coffrage, et qui reçoit extérieurement sur toute sa hauteur une gaine de matière plastique (19) dont les parois verticales latérales sont munies intérieurement et extérieurement de griffes (20) et (21) orientées de façon inverse sur chacune de ses faces, de telle manière que, noyées dans le béton coulé entre les banches, elles s'opposent à l'arrachement de ladite gaine sous l'effet d'une force exercée dans le plan horizontal vers la petite base du trapèze.

6') ) Coffrage pour la construction de tronçons préfabriqués de bâtiments selon la revendication 5 caractérisé en ce que chacune des banches verticales extérieures et intérieures sont munies sur leur tranche horizontale inférieure de roulettes (33) permettant leur déplacement sur la sole sur laquelle elles sont dressées, en atelier, en vue de la fabrication de la cellule par coulage du béton entre elles.

7') ) Coffrage pour la construction de tronçons préfabriqués de bâtiments selon la revendication 6 caractérisé en ce que une semelle métallique en forme de U (32) est placée sur la sole sur laquelle sont dressées les banches verticales extérieures et intérieures qui sont amenées à prendre appui contre les ailes verticales de ladite semelle garnies d'élastomère pour assurer à ce niveau l'étanchéité lors du coulage du béton.

8') ) Coffrage pour la construction de tronçons préfabriqués de bâtiments selon l'une quelconque des revendications 5 ou 6, caractérisé en ce que une banche verticale (9), qui fait face au coté ouvert des banches intérieures, est munie sur sa face intérieure d'une barre horizontale (11) sur laquelle repose la banche horizontale (12) qui est liée à ce niveau à la banche (9) par les jeux complémentaires d'oreilles (13) et de lumières les recevant sur la banche (9), ceci empêchant qu'une paroi de béton soit coulée à ce niveau, ce qui ménage sur ce côté l'ouverture totale de la cellule ainsi construite.

9 ) Coffrage pour la construction de tronçons préfabriqués de bâtiments selon l'une quelconque des revendications 5 ou 6 caractérisé en ce que une banche verticale (8), par exemple, est munie sur sa face intérieure d'un coffre métallique (40) aux dimensions de la porte ou de la fenêtre qui sera réservée lors du coulage du béton, ledit coffre (40) présentant une épaisseur égale à celle du béton, et venant en appui sur le fond de la banche intérieure correspondante.

10') ) Coffrage pour la construction de tronçons préfabriqués de bâtiments selon l'ensemble des revendications précédentes caractérisé en ce que une charpente (36) formée des poutres horizontales (41) et des pieds (42) porte sur chacun de ses plans des vérins hydrauliques capables, prenant appui sur ladite charpente, d'exercer une pression en quatre points de chaque banche intérieure proches de leur base et de leur sommet, les vérins (34) dans des plans horizontaux, les vérins (35) dans des plans verticaux, pour les maintenir calées dans leur position de coulage du béton.

11') Coffrage pour la construction de tronçons préfabriqués de bâtiments selon la revendication 10 caractérisé en ce que des vérins à vis (37) sont placés prenant appui sur ladite charpente (36) au centre de poussée hydrostatique du béton au cours de sa coulée, des vérins identiques (38) étant placés extérieurement au niveau du même centre de poussée hydrostatique du béton, prenant appui sur des charpentes extérieures, chacun de ces vérins exerçant sur les banches une pression égale à la pression hydrostatique en ce point.

12-) Procédé de fabrication d'une cellule élémentaire de bâtiment utilisant un coffrage conforme à l'ensemble des revendications précédentes, caractérisé en ce que des banches métalliques (4, 5, 8 et 9) extérieures et (23, 24 et 25) intérieures sont montées verticalement parallèlement entre elles pour laisser entre les banches extérieures et les intérieures un espace pour la coulée du béton égal à l'épaisseur des parois du bâtiment à construire, l'une au moins de ces banches extérieures, la (8) par exemple, comportant sur sa face intérieure un coffrage proéminent (40) d'une épaisseur égale à la paroi du bâtiment et de surface et de forme correspondant à la porte ou la fenêtre qui sera ainsi réservée lors de la coulée du béton ; la banche horizontale (12), qui prend appui sur trois de ses cotés sur les banches verticales intérieures (23, 24 et 25), prenant appui sur son quatrième coté sur une barre horizontale (11) solidaire de la quatrième banche verticale (9) sur laquelle elle est verrouillée par les oreilles (13) pénétrant dans les lumières (7) de cette dernière, de manière ne pas permettre de coulée de béton sur ce coté du parallélépipède ainsi constitué, afin de ménager à ce niveau une ouverture de la totalité de la surface du coffrage.