FR2647498A1

FR2647498A1 - Bloc menuiserie destine a etre monte dans une embrasure de batiment

Info

Publication number: FR2647498A1
Application number: FR8906960A
Authority: FR
Inventors: Francois Jaravel
Original assignee: ARBAN SARL
Current assignee: ARBAN SARL
Priority date: 1989-05-26
Filing date: 1989-05-26
Publication date: 1990-11-30
Anticipated expiration: 2009-05-26
Also published as: FR2647498B1

Abstract

Le bloc comprend un cadre dormant destiné à supporter un panneau vitré de fermeture fixe ou ouvrant et équipé d'un volet roulant qui est constitué par des lattes articulées les unes sur les autres, guidées latéralement dans des glissières fixes et enroulées sur un arbre tubulaire supérieur dont l'une des extrémités est montée dans un palier fixe, tandis que son autre extrémité est accouplée à un moyen d'entraînement. L'invention réside en ce que l'arbre 18 équipé du volet enroulé 10 est disposé dans le cadre dormant 1 à 4 sous la traverse haute 3 de celui-ci et supporté par des moyens 16, 19 faisant corps avec les montants 1, 2 de ce cadre dormant et en ce que les montants sont reliés sous le volet enroulé par une traverse intermédiaire non travaillante 25 servant uniquement d'applique supérieure à un vitrage fixe monté dans le cadre dormant ou à un ouvrant de fenêtre ou de porte.

Description

Bloc menuiserie destiné à être monté dans une embrasure de bâtiment
La présente invention concerne un bloc menuiserie destiné à être monté dans une embrasure de bâtiment.

Un tel bloc comporte un cadre dormant dans lequel est monté de façon fixe ou ouvrante un panneau vitré de fermeture. Ce bloc coopère avec un volet roulant qui, dans la réalisation connue la plus élaborée, est logé dans un caisson rapporté. Le volet est alors constitué par des lattes articulées les unes sur les autres et enroulées sur un arbre tubulaire supérieur dont l'une des extrémités est montée dans un palier fixe du caisson, tandis que son autre extrémité est accouplée à un moyen d'entraînement à moteur électrique, à poulie à sangle, à manivelle ou autre. Les extrémités latérales de ce volet sont guidées lors du déroulement dans des glissières fixes des montants du dormant afin de masquer la lumière extérieure et de protéger du vent, des intempéries, des variations climatiques, ..., l'ouverture délimitée par l'embrasure.

Dans cette réalisation connue, le dormant est d'abord mis en place et positionné dans l'embrasure. Puis, le caisson préalablement équipé du volet roulant et de ses accessoires tels que le moyen d'entraînement, est monté sur la traverse supérieure du dormant et fixé sur celle-ci. Le scellement du dormant, le parement et les étanchéités de 11 ensemble sont alors effectués.

De nombreux inconvénients résultent du fait que le caisson est supporté et fixé en deux ou trois points sur la traverse supérieure du dormant. Tout d'abord, le positionnement relatif du caisson et du bloc proprement dit est imprécis et la fixation de l'ensemble dans l'embrasure également. Ensuite, la traverse haute du dormant sollicitée par les effets statiques du volet roulant et dynamiques de celui-ci lors de ses manoeuvres tend à se déformer. Il en résulte un risque de coincement des bords du volet dans les glissières fixes, un durcissement de la manoeuvre d'abaissement et de relevage du volet pouvant s'accompagner d'un coincement surtout lorsque le rappel est motorisé électriquement ou à poulie à sangle.Par ailleurs, une rupture d'étanchéité à l'air et à l'eau peut se produire à l'usage et lors du vieillissement non seulement entre le caisson et le dormant, mais également entre ce dormant et le batiment. D'autre part, la finition de ce bloc posé, vue du coté intérieur, est d'une qualité médiocre car des solutions de continuité apparaissent entre les différents composants précités du bloc, ainsi qu'entre celui-ci et l'embrasure.

L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients et propose des moyens applicables à toutes les techniques de fabrication et de façonnage, mais plus spécialement cependant, à celle de la matière plastique.

Dans ce but, l'invention réside en ce que l'arbre équipé du volet enroulé est disposé dans le cadre dormant sous la traverse haute de celui-ci et supporté par des moyens faisant corps avec les montants de ce cadre dormant et en ce que ces montants sont reliés sous le volet enroulé par une traverse intermédiaire non travaillante servant uniquement d'applique supérieure à un vitrage fixe monté dans le cadre dormant ou à un ouvrant de fenêtre ou de porte.

Suivant une caractéristique importante de l'invention, les extrémités supérieures des montants du cadre dormant sont équipées de boîtiers creux faisant saillie à l'intérieur du bâtiment au-dessus du panneau vitré, l'un de ces boîtiers étant destiné à recevoir le moyen d'entraînement de l'arbre tubulaire du volet et à supporter ainsi l'extrémité correspondante dudit arbre dont l'autre extrémité est supportée par un palier fixe de l'autre montant, et ces boîtiers présentent des glissières périphériques dans lesquelles sont logés les bords latéraux d'un panneau creux destiné à constituer un caisson, les bords horizontaux de ce panneau formant des profilés clipables susceptibles de coopérer en haut avec la traverse supérieure du dormant et en bas avec la traverse intermédiaire non travaillante précitée.

Divers autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortent d'ailleurs de la description détaillée qui suit.

Une forme de réalisation de l'objet de l'invention est représentée, à titre d'exemple non limitatif, sur le dessin annexé.

Sur ce dessin
- la figure 1 est une élévation illustrant l'essentiel du bloc menuiserie conforme à l'invention
- la figure 2 est une coupe transversale verticale prise suivant la ligne Il-Il de la figure 1
- la figure 3 est une coupe partielle longitudinale verticale prise suivant la ligne III-III de la figure 2
- la figure 4 est une coupe partielle longitudinale horizontale prise suivant la ligne IV-IV de la figure 3
Comme le montre la figure 1, le bloc menuiserie comporte un cadre dormant constitué par deux montants 1, 2 et deux traverses 3, 4, tirés dans le même profilé en matière plastique extrudée et reliés entre eux dans les angles par soudage de leurs extrémités coupées à onglet à 450.

Ainsi que cela ressort de la figure 2, le profilé considéré est cloisonné et délimite de ltextérieur vers l'intérieur quatre rainures 5 à 8. La rainure 5 forme, lorsque le profilé constitue les montants 1, 2, des glissières fixes pour guider les lattes articulées 9 d'un volet roulant 10. La rainure E est susceptible de recevoir un vitrage fixe simple ou double et la rainure 7 un joint d'étanchéité non représenté. La rainure 8 est susceptible de recevoir une parclose.

Par ailleurs, le profilé 1 à 4 comporte en saillie latérale une bordure 11 destinée à être appliquée, avec interposition d'un élément d'étanchéité, contre le mur 12 autour de l'embrasement 13 dans lequel le bloc doit être mis en place.

Sur les extrémités supérieures des montants 1 et 2 sont fixés des boîtiers 14 et 15 conformés symétriquement l'un de l'autre (figure 1). Le boîtier 14 coiffe un palier 16 rapporté sur le montant 1 et dans lequel est emboîté un tourillon 17 faisant corps avec l'une des extrémités d'un arbre tubulaire polygonal 18 sur lequel le volet 10 doit s'enrouler. Le boîtier i5 est équipé d'un mécanisme d'entraînement 19.

Ainsi que cela est partiellement visible sur la figure 4, une ferrure 20 du mécanisme 19 est immobilisée par des doigts 21 dudit boiter. Le mécanisme 19 comporte une première poulie 22 emboîtée sur l'autre extrémité de l'arbre 18 et accouplée à celle-ci. Une courroie 23 enroulée sur ladite première poulie 22 et renvoyée par un galet non visible est également enroulée sur une deuxième poulie dont le moyeu 24 à ressort spiral est monté dans ladite ferrure. Le ressort spiral prend appui sur celle-ci par l'une de ses extrémités et entraîne en rotation par son autre extrémité ladite deuxième poulie.

Il ressort de ce qui précède que le volet roulant 10 est supporté uniquement par le cadre dormant 1 à 4 et que ce volet peut obturer en se déplaçant dans les glissières 5 des montants 1 et 2, l'ouverture O (figure 1) dudit cadre, à l'extérieur du panneau vitré évoqué dans ce qui précède et décrit dans ce qui suit.

Outre les moyens précités, le bloc comporte une traverse intermédiaire non travaillante 25. Celle-ci est constituée par un profilé en matière plastique extrudée délimitant les mêmes rainures 6 à 8 sur ses deux faces, que le profilé du cadre dormant.

Cette traverse 25 est uniquement destinée à recevoir
- soit dans sa rainure 6. ou 8 un vitrage fixe 26 ou un joint d'étanchéité 27 posé dans la rainure 6 ou 8 des montants 1, 2 et de la traverse inférieure 3 du cadre dormant,
- soit en applique un battant 28 de fenêtre ou de porte dont les gonds et la serrure sont fixés sur les montants 1 et 2 et qui coopère avec le joint d'étanchéité précité.

Il est clair que dans ces cas, la traverse 25 n'est pas chargée.

Cependant, la traverse 25 est fixée à ses extrémités sur les montants 1 et 2 par tout moyen approprié : coupe et collage, organe de fixation à excentrique tel que celui décrit dans la demande de brevet français n0 85 11419 du 23 juillet 1985.

Par ailleurs, et comme le montre les figures 2 à 4, les boîtiers 14 et 15 présentent des glissières périphériques 29 et 30 (figure 3) profilées en U et ouvertes l'une vers l'autre. Dans ces glissières 29 et 30 sont logés les bords latéraux d'un panneau creux 31, de façon à former un caisson d'habillage (figure 2) destiné à dissimuler à la vue le volet roulant 10. Pour sa fixation, le panneau 31 fait corps avec un profilé supérieur 32 prévu pour être appliqué contre la traverse haute 3 du cadre dormant, ce profilé étant prolongé par une réglette crantée 33 se verrouillant par déformation élastique dans la rainure 8 de ladite traverse. Dans le même but, le panneau 31 fait corps avec un profilé inférieur 34 prévu pour recouvrir la traverse intermédiaire 25 et est prolongé par une réglette crantée coopérant avec la rainure supérieure 8 de cette traverse intermédiaire.

Ainsi, le caisson d'habillage 32 est particulièrement esthétique puisque tout le volet est dissimulé et qu'aucun organe de fixation n'est apparent. Malgré cela, il est facilement démontable, ce qui permet d'accéder pour entretien ou réparation audit volet.

Enfin, la face extérieure du bloc est fermée, en regard du caisson 32, de la traverse supérieure 3 du cadre dormant jusqu'à recouvrir le haut de la partie déroulée du volet 10, par un panneau creux 36 emboîté élastiquement, notamment dans la rainure 5 de ladite traverse 3 par une cornière crantée 37 qui le prolonge.

Claims

REVENDICATIONS

1. Bloc menuiserie destiné à être monté dans une embrasure de bâtiment comprenant un cadre dormant destiné à supporter un panneau vitré de fermeture fixe ou ouvrant et équipé d'un volet roulant qui est constitué par des lattes articulées les unes sur les autres, guidées latéralement dans des glissières fixes et enroulées sur un arbre tubulaire supérieur dont l'une des extrémités est montée dans un palier fixe, tandis que son autre extrémité est accouplée à un moyen d'entraînement

caractérisé en ce que l'arbre (18) équipé du volet enroulé (10) est disposé dans le cadre dormant (1 à 4) sous la traverse haute (3) de celui-ci et supporté par des moyens (16, la) faisant corps avec les montants (1, 2) de ce cadre dormant et en ce que les montants sont reliés sous le volet enroulé par une traverse intermédiaire non travaillante (25) servant uniquement d'applique supérieure à un vitrage fixe monté dans le cadre dormant cu à un ouvrant de fenêtre ou de porte.

2. Bloc selon la revendication 1, caractérisé en ce que les extrémités supérieures des montants (1, 2) du cadre dormant sont équipées de boîtiers creux (14, 15) faisant saillie à l'intérieur du bâtiment au-dessus du panneau vitré, l'un (15) de ces boîtiers étant destiné à recevoir le moyen d'entraînement (19) de l'arbre tubulaire (18) du volet (10) et à supporter ainsi l'extrémité correspondante dudit arbre dont l'autre extrémité est supportée par un palier fixe (16) de l'autre montant (1), et en ce que ces boîtiers présentent des glissières périphériques (29, 30) dans lesquelles sont logés les bords latéraux d'un panneau creux 31 destiné à constituer un caisson (32), les bords horizontaux de ce panneau formant des profilés clipables (32 à 35) susceptibles de coopérer en haut avec la traverse supérieure (3) du dormant et en bas avec la traverse intermédiaire non travaillante (25) précitée.