FR2641667A1 - Outil a main pour taille et elagage des arbres - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un outil qui permet de sectionner d'une façon très précise même à grande hauteur, les branches ou rejets sur les arbres de toute sorte sans risque d'accident pour l'opérateur. Il est constitué d'une lame 1 comportant une partie rectiligne et affûtée 7 se terminant par deux becs 8 et 9 affûtés à l'intérieur. La lame 1 a à sa base une douille 10 dans laquelle est ajusté un manche 2. A la base du manche 2 est fixé un contrepoids 3. L'opérateur pose sur la branche la partie rectiligne 7 qui s'insère légèrement dans l'écorce par glissement. Par un mouvement brusque et rectiligne dans le sens axial du manche 2 vers le haut ou vers le bas, le bec 8 ou 9 sectionne la branche par l'effet du coup de bélier. L'outil selon l'invention est particulièrement destiné à la sylviculture, l'arboriculture, le paysagisme, etc...

Description

OUTIL A MAIN POUR TAILLE ET
ELAGAGE DES ARBRES.

Monsieur LAGOUARDE Jean
La présente invention a pour objet un outil tranchant servant particulièrement à ébrancher, élaguer les arbres fruitiers, d'ornement ou forestiers, jusqu 'à des hauteurs considérables tout en assurant une netteté et une précision de coupe absolument certaines.

En outre cet outil est remarquable par son efficacité qui n'a d'égale que sa simplicité ; son principe de coupe est basé uniquement sur la vitesse préalable imprimée à tout l'ensemble, d'où 1' absence de toute articulation ou mécanisme compliqué. C'est un outil léger, utilisable dans toutes les situations sans aucun risque pour l'opérateur.

Il ne nécessite pour fonctionner que la force manuelle de 1' opérateur ; aussi son prix de revient est minime par rapport à d' autres moyens employés, tels que tronçonneuses, sécateurs pneumatiques ou hydrauliques, etc... qui ont besoin d'un apport d'énergie extérieure et de plus, sont difficiles à mettre en oeuvre à des hauteurs importantes.

Autre avantage de cet outil : son poids et ses dimensions peuvent être modifiés à volonté suivant l'importance et la hauteur des branchages à couper, et aussi suivant la force de l'opérateur.

On sait que la taille des arbres fruitiers est indispensable pour obtenir de beaux fruits, de même que l'élagage des arbres forestiers pour la production de bois d'oeuvre de bonne qualité.

On sait aussi que cette opération est fort coûteuse si l'on considère les moyens actuels employés dans certains cas tant en matériel qu'en main d'oeuvre ; souvent plus d'un opérateur par unité de coupe est nécessaire avec l'emploi d'un véhicule par exemple fournissant l'énergie.

Cet outil individuel peut au contraire apporter une solution économique au problème d'élagage et d'entretien des arbres de toute sorte.

Diverses caractéristiques de l'invention ressortent d'ailleurs de la description détaillée qui suit ainsi que des dessins qui y sont annexés à titre d'exempie non limitatif.

La figure 1 représente l'outil dans son intégralité, c'est à dire la partie coupante, le manche et le contrepoids à la base.

La figure 2 est une variante de la figure 1 en ce qui concerne la partie coupante.

La figure 3 est une variante des figures 1 et 2 en ce qui concerne le contrepoids.

La figure 4 représente l'outil en action.

A la figure 1, l'outil comporte une lame (1) rectiligne dans sa partie médiane et recourbée aux deux extrémités pour former une structure en forme de C très allongé. La base du C est pourvue d'une douille (10) dans laquelle est solidement ajusté un manche (2). La partie rectiligne (7) de la lame (1) ainsi que les deux becs (8) et (9) sont affûtés de façon très soignée et présentent un fil continu. A la base du manche (2) est fixé un contrepoids (3). Le prolongement de l'axe du contrepoids (3), du manche (2) et de la douille (10) passe normalement par la partie médiane des deux becs (8) et (9) comme représenté sur la figure 4.

L'outil fonctionne de la façon suivante : suivant la figure
4, on pose la partie rectiligne (7) de la lame (1) à la naissance de la branche à couper. Par un mouvement de glissement par exemple vers le bas, la lame (1) pénètre légèrement dans l'écorce et c'est par cette entaille que le fil de l'outil va guider tout l'ensemble pour la suite de l'opération. On pratique à ce moment une brusque poussée vers le haut, l'outil glisse dans l'entaille et avec la vitesse acquise, grâce à l'effet du coup de bélier amplifié par le poids de tout l'ensemble, le bec inférieur (8) pénètre dans le bois. Ainsi la branche peut être sectionnée d'un seul coup.Sinon, on inverse le sens du mouvement, et par une brusque traction vers le bas, l'outil, suivant toujours le guidage de l'entaille initiale, pénètre dans le bois avec le bec supérieur (9), exactement à l'opposé de la saignée inférieure. On obtient ainsi des coupes très précises, sans arrachement d'écorce, exemptes de toute mâchure préjudiciable à la cicatrisation des plaies. Ces coupes très nettes sont aisément pratiquées au ras des fûts ou des branches charpentières. Bien évidemment 1 'effica- cité de la coupe est fonction du poids de l'ensemble de l'outil, et de la vitesse qu'on lui imprime ; la rectitude du manche est indispensable pour éviter tout flambage sous le choc, et la ligne d'action lors de la poussée ou de la traction, doit passer sensiblement par le diamètre de la branche à couper.

Le poids de l'ensemble peut être modifié par l'importance du contrepoids (3) à la base du manche (2) suivant la grosseur des branches à couper ou la force de l'opérateur.

Le contrepoids (3) joue aussi le rôle de stabilisateur en maintenant l'outil vertical, surtout quand le manche (2) est très long.

Suivant la figure 3, le contrepoids (3) peut être monté sur une coulisse (4) à la base du manche (2) ; le dit contrepoids (3) est normalement maintenu immobile sur la coulisse (4) par un moyen de blocage non représenté sur le dessin. Mais il peut arriver que l'un des becs (8) ou (9) reste bloqué dans la branche.

On rend alors le contrepoids coulissant (3) et on frappe sur 1' une des butées (5) ou (6) pour dégager l'outil.

A la figure 2, les becs (8) et (9) sont juxtaposés dos à dos sur la partie médiane de la lame (1). Le principe de fonctionne nient est toujours le même, mais cette disposition particulière permet de traiter les rejets parfois très touffus sur les fûts ou les branches charpentières. Bien entendu, la lame (1) peut ne comporter qu'un seul bec (8) ou (9) et ne travailler que dans le sens correspondant.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1) Outil pour la taille et l'élagage des arbres comportant une lame (1) dont une partie rectiligne et affûtée (7) se termine par deux becs également affûtés (8) et (9) munie d'un manche (2) qui a à sa base un contrepoids (3) et qui est capable de sectionner une branche par l'effet du coup de bélier quand on lui imprime un mouvement brusque et rapide dans le sens axial.

2) Outil suivant la revendication 1 caractérisé en ce la partie rectiligne et affûtée (7) de la lame (1) s'insère dans l'écorce de la branche par glissement et sert de guide à tout l'ensemble pour permettre aux becs (8) ou (9) une coupe nette et précise à l'endroit préalablement choisi.

3) Outil suivant les revendications 1 et 2 caractérisé en ce qu'il comporte un contrepoids (3) à la base du manche (2) pour servir de stabilisateur mais aussi et surtout de masse d'inertie pour déterminer la puissance de pénétration des becs (8) ou (9).

4) Outil suivant la revendication 3 caractérisé en ce que le contrepoids (3) peut être monté sur une coulisse (4) et peut dans certains cas être libéré pour frapper sur les butées (5) ou (6) afin de dégager l'outil resté coincé dans une branche.

5) Outil suivant les revendications 3 et 4 caractérisé en ce que le contrepoids (3) peut être allégé ou alourdi suivant l'importance des branches à sectionner et la force de l'opérateur.

6) Outil suivant les revendications précédentes caractérisé en ce que le prolongement de l'axe du contrepoids (3) du manche (2) et de la douille (10) passe par la partie médiane des becs (8) et (9).

7) Outil suivant la revendication 1 caractérisé en ce que les becs (8) et (9) peuvent avoir une disposition différente sur la lame (1) et même cette lame (1) peut ne comporter qu'un seul bec (8) ou (9) suivant les exigences du travail à effectuer.