FR2630010A1 - Appareil d'injection sans aiguille, notamment pour l'injection simultanee d'au moins deux produits distincts - Google Patents

Abstract

Appareil d'injection sans aiguille, notamment pour mésothérapie et/ou vaccinations, comportant une crosse de support fixe pour au moins un fût de tir, muni en bout d'une tête comportant au moins un injecteur calibré, et un piston mobile délimitant dans le fût une chambre de dosage à volume variable en communication avec une réserve de liquide à injecter, le déplacement du piston dans la chambre créant dans celle-ci une dépression provoquant l'aspiration d'une dose donnée de liquide à partir de la réserve, une gâchette mobile par rapport à la crosse entraînant le piston à l'encontre d'un ressort de commande logé dans le fût derrière le piston, et une genouillère de liaison entre la gâchette et le piston, la gâchette comportant un ergot permettant, après une course déterminée du piston, de faire brusquement plier la genouillère, en libérant brusquement le ressort qui refoule alors brutalement le piston dans la chambre de dosage en assurant l'expulsion du liquide à travers l'injecteur. Selon l'invention, l'appareil comporte au moins deux fûts parallèles identiques 2a, 2b, associés respectivement chacun à au moins un injecteur et à une réserve de liquide, les pistons mobiles dans ces fûts se déplaçant simultanément dans deux chambres de dosage séparées, sous l'effet d'une gâchette unique commune 26, entraînant ensemble les deux genouillères de liaison reliées aux deux pistons, la gâchette comportant de part et d'autre des fûts deux ergots libérant simultanément les genouillères en provoquant l'expulsion concomitante des liquides contenus dans les réserves communiquant avec les fûts.

Description

La présente invention est relative à un appareil d'injection sans aiguille, en particulier du genre de ceux utilisés dans la pratique pour des traitements par nèsothèrapie et pour des vaccinations, en médecine humaine aussi bien que vétérinaire, afin d'injecter sous la peau de très faibles quantités répétitives de doses données de produits liquides appropriés.

On connaît depuis de nombreuses années la nesothérapie, utilisée en particulier pour soigner certaines maladies ou affections en rhumatologie, dermathologie et également pour réaliser des anesthésies locales ou certaines vaccinations, faisant appel à un appareil réalisant des injections successives dans le derme, au voisinage des régions à soigner. L'intérêt d'un tel appareil est particulièrement valorise du fait qu'il ne nécessite pas l'usage d'aiguilles d'injection classiques, en permettant ainsi d'éviter des contaminations qui peuvent parfois être dramatiques si l'aiguille utilisée n'est pas totalement aseptique et débarrassée de tout germe, virus ou autres bactéries.

Dans le domaine animal, il est également souvent nécessaire, pour vacciner en série par exemple des porcs ou des bovins, de disposer d'un appareil qui soit rapide et efficace, ce qui ne peut être envisagé s'il comporte une aiguille d'injection. En effet, le temps nécessaire à la mise en place de cette aiguille à travers la peau ou le cuir de l'animal n'est nullement négligeable en outre, la présence même de cette aiguille rend l'opération parfois difficile, toujours fastidieuse et au total peu pratique.

Plus spécialement encore, on sait que pour le traitement de certaines maladies animales, en particulier le traitement préventif de diverses épidémies, il convient de vacciner le bétail, voire les volailles et autres animaux domestiques, en injectant dans une partie déterminée de l'animal non pas un mais parfois deux ou plusieurs vaccins, associés ou non, qui combinent leurs effets propres souvent avec une certaine synergie, une fois leur injection effectuée.

Or, ces vaccins, qui comportent généralement des organismes vivants, tolèrent mal et quelquefois pas du tout un mélange préalable dans une même ampoule ou conteneur analogue, et exigent au contraire d'être conservés séparément puis injectes de même mais quasi simultanément dans l'animal à traiter. Il en résulte un doublement des inconvénients des appareils à aiguille, qui nécessitent, dans ce cas, deux ou plusieurs opérations successives, avec l'obligation de disposer de même de deux ou plusieurs seringues pour injecter chaque vaccin à tour de rôle.

A noter que si le problème ainsi posé est particulièrement crucial en pratique vétérinaire, il peut également se présenter en médecine humaine, l'intérêt de réaliser des injections simultanées de deux ou plusieurs produits distincts non préalablement mélangés dans des zones déterminées de la peau d'un patient pouvant être avantageux, voire nécessaire pour certains traitements où, précisément, l'effet combiné in situ de ces produits est recherché.

La présente invention a pour objet un appareil d'injection sans aiguille qui permet de pallier ces inconvénients, en assurant au contraire de façon sûre, rapide et efficace, l'injection simultanée d'au moins deux produits distincts à l'aide d'un seul et même appareil. L'invention concerne notamment un perfectionnement apporté aux pistolets de mésothérapie classiques où l'appareil, muni d'un injecteur calibré permettant, sous l'effet d'une pression mécanique d'air comprimé ou autre, la formation d'un jet puissant liquide, réalise l'injection directe à travers la peau d'un patient ou le cuir d'un animal de ce liquide, sans nécessiter l'usage d'une aiguille creuse ou autre moyen de transmission, le jet issu de l'injecteur pouvant, grace à sa finesse et en même temps à sa pression très élevée, pénétrer directement dans le derme Jusqu'à la profondeur souhaitée.

A cet effet, l'appareil considéré, comportant une crosse de support fixe pour au moins un fût de tir, muni en bout d'une tête comportant au moins un injecteur calibré, et un piston mobile délimitant dans le fût une chambre de dosage à volume variable en communication avec une réserve de liquide à injecter, le déplacement du piston dans la chambre créant dans celle-ci une dépression provoquant l'aspiration d'une dose donnée de liquide à partir de la réserve, une gachette mobile par rapport à la crosse entraînant le piston à l'encontre d'un ressort de commande logé dans le fût derrière le piston, et une genouillère de liaison entre la gâchette et le piston, la gachette comportant un ergot permettant, après une course déterminée du piston, de faire brusquement plier la genouillère, en libérant brusquement le ressort qui refoule alors brutalement le piston dans la chambre de dosage en assurant l'expulsion du liquide à travers l'injecteur, se caractérise en ce qu'il comprend au moins deux fûts parallèles identiques, associés respectivement chacun à au moins un injecteur et å une réserve de liquide, les pistons mobiles dans ces fûts se déplaçant simultanément dans deux chambres de dosage séparées, sous l'effet d'une gâchette unique commune, entraînant ensemble les deux genouillères de liaison reliées aux deux pistons, la gâchette comportant de part et d'autre des fûts deux ergots libérant simultanément les genouillères en provoquant l'expulsion concommitante des liquides contenus dans les réserves communiquant avec les fûts.

Selon une caractéristique particulière de l'appareil considéré, les chambres de dosage peuvent être réunies à un collecteur commun, communiquant avec un injecteur unique ou, en variante, avec une tête d'injection comprenant un ensemble d'injecteurs séparés.

Avantageusement, les fûts parallèles sont réunis par une liaison transversale réglable permettant d'ajuster l'écartement entre les fûts au moyen d'une molette entraînant une vis à deux filetages de sens opposé coopérant chacun avec un écrou fixe solidaire d'un des fûts.

Selon une autre caractéristique également, chaque fût peut comporter, dans une variante particulière de réalisation, une tète orientable pour modifier la position de l'injecteur associe au fût.

D'autres caractéristiques d'un appareil d'injection sans aiguille établi conformément à l'invention, apparaîtront encore à travers la description qui suit d'un exemple de réalisation donné, à titre indicatif et non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels
- La figure 1 est une vue en coupe transversale partielle d'un appareil d'injection sans aiguille d'un type en lui-même connu, avec ou sans réglage de la course du piston.

- La figure 2 est une vue partielle à plus faible échelle, permettant de mieux expliciter le fonctionnement de l'appareil selon la figure 1.

- Les figures 3 et 4 sont des vues respectivement de dessus et de face d'un appareil d'injection selon l'invention, pour l'injection de deux produits distincts simultanément.

- La figure 5 illustre schématiquement une variante de réalisation de l'appareil selon les figures 3 et 4, muni d'un perfectionnement permettant de faire varier l'écartement des deux fûts.

- Les figures 6 et 7 sont des vues schématiques illustrant partiellement deux autres variantes de réalisation.

L'appareil d'injection classique tel que représenté sur les figures 1 et 2 sous la référence générale 1, comporte principalement un fût allongé 2, à une extrémité duquel est vissée une tète 3 supportant un injecteur calibré 4, l'appareil étant destiné à etre appliqué au contact d'une surface S, par exemple la peau d'un patient ou le cuir d'un animal, afin de réaliser l'injection sous celle-ci d'un Jet fin sous pression élevée d'un liquide donné. A son autre extrémité, le fût 2 comporte un bouchon obturateur 5 contre le fond duquel s'appuie un fort ressort de commande 6.Ce ressort 6 coopère avec un piston 7, prolongé dans l'axe du fût par une tige cylindrique 8, coulissant dans un alésage 9, laissant libre entre la tige et sa paroi interne dans la région médiane du fût, un espace 14 approprié pour l'admission à chaque manoeuvre du piston 7 d'une dose déterminée du liquide à injecter.

En avant de la tige 8, entre celle-ci et l'injecteur 4, est ménagée une chambre de dosage 10, normalement fermée par un clapet à ressort 11. Cette chambre 10 communique avec un canal 12 prévu dans l'axe de la tige 8 et prolongé à l'opposé de la chambre 10 par des orifices transversaux 13.

L'espace 14 autour de la tige 8 dans l'alésage 9 est rendu étanche grâce au montage dans celui-ci, de deux joints toriques 15 et 16, fermement appliqués dans leurs logements par des rondelles respectivement 17 et 18 convenablement profilées. L'espace 14 communique radialement avec le conduit 19 prévu d'un raccord 20, lui-même réuni par une jonction pivotante 21 à un support 22 à l'intérieur duquel peut être placée une carpule 23. Un trocart 24 est prévu dans le fond du support 22 de manière à permettre de percer le bouchon fermant normalement la carpule 23 lorsque celle-ci est mise en place, de telle sorte que le liquide qu'elle~contient puisse s'écouler à travers le trocart 24, la jonction 21 et le conduit 19 du raccord 20, pour venir remplir l'espace 14 autour de la tige 8.

Lors du déplacement de la gauche vers la droite sur lé dessin de la tige 8 et par suite du piston 7 qui lui est lié, se produit ainsi dans la chambre de dosage 10 une dépression, la chambre étant maintenue fermée par le clapet 11.

Cette dépression s'accroît au fur et à mesure de ce déplacement jusqu'à ce que les orifices transversaux 13 franchissent le premier joint 15 et la rondelle 17, en mettant alors en communication l'espace 14 et la chambre 10. Le liquide contenu dans cet espace est brusquement aspiré à travers les orifices 13 et le canal 12 jusqu'à la chambre 10 qu'il remplit. A cet instant et comme expliqué plus loin, le piston 7 est brutalement rappelé de la droite vers la gauche sous l'effet du ressort 6 progressivement comprimé dans la phase précédente, ce retour rapide du piston réalisant l'expulsion immédiate du liquide hors de la chambre 10 à travers le clapet 11 alors repoussé de son siège, et la formation à travers l'injecteur 4 du jet fin et étroit désiré.

Afin de permettre la commande du déplacement du piston 7, dans le premier temps vu ci-dessus selon un déplacement progressif de la gauche vers la droite sur le dernier puis une fois la chambre de dosage 10 remplie, le retour brutal du piston en position initiale, l'appareil comporte, montée articulée sur une patte de support 25 une gâchette 26 pivotant autour d'un axe 27 solidaire du fût 2.

Sur la gâchette 26 est par ailleurs articulée une genouillère 28 dont la figure 2 illustre avec plus de détails la structure et le fonctionnement.

La gâchette 26 comporte ainsi deux biellettes 29 et 30, articulées l'une sur l'autre autour d'un axe 31 et respectivement autour d'un axe 32 sur la gâchette 26 pour la biellette 29 et autour d'un axe 33*sur le piston 7 pour la biellette 30. Dans ces conditions, on comprend que le mouvement de la gâchette 26 en se transmettant au piston 7, comprime le ressort 6, les deux biellettes 29 et 30 étant maintenues dans le prolongement l'une de l'autre.Avantageusement, la gâchette 26 est guidée dans son mouvement grâce au montage, autour d'un axe 34, d'un poussoir 35 muni d'une rotule 36 articulée dans une douille 37, elle-même mobile dans la crosse C de l'appareil, cette douille comportant un ressort 38 en appui sur la tête 39 d'un piston auxiliaire 40 lui-même soumis à un effet d'un ressort 41 permettant le rappel de la gâchette après chaque injection.

La gâchette 26 comporte par ailleurs un ergot 42, faisant saillie latérale sous la biellette 29 de la genouillère 28, cet ergot 42 étant agence de telle sorte que, une fois la gâchette rapprochée de la crosse 42, correspondant au déplacement maximal autorisé du piston 7 à l'encontre du ressort 6, il vienne soulever légèrement la biellette 29, en faisant ainsi plier la genouillère 28.

Dans cette position, le ressort de commande 6 préalablement comprimé se libère brutalement en ramenant le piston 7 de la droite vers la gauche, pour produire l'éjection du liquide contenu dans la chambre de dosage et la formation du jet de la façon déjà indiquée. En fin de cycle, les ressorts 38 et 41 rappellent la gâchette en position initiale, en évitant tout phénomène de réaction sur la gâchette lors de la détente du ressort principale 6.

Les figures 3 et 4 illustrent l'adaptation prévue selon l'invention, d'un appareil du genre de celui décrit précédemment, à la réalisation d'au moins deux jets différents mais simultanés, notamment pour l'injection en parallèle de deux produits distincts.

Sur ces figures, on a repris les mêmes références que dans les figures 1 et 2, en affectant les organes de l'appareil qui sont utilisés en double, d'indices respectivement a et b.

Ainsi, comme on le voit sur le dessin, l'appareil comporte deux futs parallèles 2a et 2b avec deux tètes d'extrémités 3a et 3b portant chacune un injecteur (non représenté ici). Les fûts 2a et 2b sont réunis par des raccords 20a et 20b à des supports 22a et 22b pour deux carpules (également non représentées) comtenant chacune un liquide différent. Ces fûts sont également associés à deux genouillères 28a et 28b, fonctionnant de la même manière mais sous l'effet d'une gâchette unique 26, dont la figure 4 illustre plus particulièrement le profil.

La gâchette présente ici une forme de fourche, dont les bras parallèles43 et 44 sont prévus pour agir simultanément mais séparément sur les genouillères 28a et 28b, celles-ci étant en revanche articulées autour d'un axe commun 27 aux deux fûts d'une part et autour d'un axe également commun 34 sur la gâchette 26.

L'appareil permet donc de réaliser de façon concomitante une double injection rapidement des deux liquides contenus dans l'une et l'autre carpules, notamment, dans ce cas, sans aucun mélange préalable des produits correspondants.

La figure 5 illustre l'adaptation sur l'appareil des figures 3 et 4 d'un perfectionnement, consistant à rendre indépendants les fûts 2a et 2b par rapport à la crosse C en permettant d'ajuster leur écartement à la##demande. A cet effet, les fûts 2a et 2b sont maintenus dans au moins un berceau de support 45 et sont associés à des écrous respectivement 46a et 46b, dans lesquels est engagée une vis 47, comportant des filetages 48a et 48b de pas inverses, de telle sorte que la rotation de cette vis au moyen d'une molette 49 puisse assurer, selon le sens de la rotation, le rapprochement ou au contraire l'écartement des fûts.

Dans une autre variante illustrée sur la figure 6, les têtes 3a et 3b de l'appareil sont réunies à un support commun 50, les liquides provenant des chambres de dosage appartenant à chacun des deux fûts 2a et 2b, étant collectés par des conduits 51 et 52 pour se répartir dans une même fente de distribution 53 alimentant en parallèle, dans l'exemple considéré, quatre injecteurs 54, 55, 56 et 57.

Dans une autre variante enfin, représentée sur la figure 7, les deux fûts 2a et 2b sont associés à deux têtes orientables 58a et 58b, comportant des injecteurs 59a et 59b disposés latéralement sur ces têtes, ceci afin de permettre de conformer au mieux l'appareil & la région où doivent être effectuées les injections correspondantes, notamment si cette dernière est de faibles dimensions et légèrement arrondie, par exemple comme c'est le cas avec la tête d'une volaille.

On réalise ainsi un appareil d'injection sans aiguille de conception simple, permettant de réaliser au moins deux injections simultanées de deux liquides distincts soit sans mélange préalable de ces derniers, soit avec mélange mais réalisé, un collecteur prévu sur l'appareil lui-même irmediatement en avant des injecteurs ; l'appareil est par ailleurs conçu de manière à faire varier, à la demande, la distance qui sépare les fûts portant les injecteurs.

Bien entendu, il va de soi que l'invention ne se limite pas aux seuls exemples de réalisation plus spécialement décrits et représentés ci-dessus ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes. En particulier, on conçoit facilement que l'appareil considéré pourrait selon le même principe être équipé avec plus de deux fûts parallèles, afin de permettre l'injection simultanée d'autant de produits séparés que désiré. De même, et quel que soit le mode de réalisation adopté, on pourrait aisément prévoir de disposer à l'arrière du piston mobile de chacun des fûts une masselotte à positionnement réglable formant contre-écrou et coopérant avec une tige filetée prolongeant le piston vers l'arrière, de manière à permettre, selon la position de la masselotte, de faire varier la course utile du piston et ainsi de réduire ou d'augmenter la quantité de liquide prélevée dans la chambre de dosage correspondante et par suite le volume injecté lors du déclenchement du piston.

Claims (4)

REVENDICATIONS

1- Appareil d'injection sans aiguille, notamment pour mésothérapie et/ou vaccinations, comportant une crosse de support fixe pour au moins un fût de tir, muni en bout d'une tête comportant au moins un injecteur calibré, et un piston mobile délimitant dans le fût une chambre de dosage à volume variable en communication avec une réserve de liquide à injecter, le déplacement du piston dans la chambre créant dans celle-ci une dépression provoquant l'aspiration d'une dose donnée de liquide à partir de la réserve, une gachette mobile par rapport à la crosse entrainant le piston à l'encontre d'un ressort de commande logé dans le fût derrière le piston, et une genouillère de liaison entre la gâchette et le piston, la gâchette comportant un ergot permettant, après une course déterminée du piston, de faire brusquement plier la genouillère', en libérant brusquement le ressort qui refoule alors brutalement le piston dans la chambre de dosage en assurant l'expulsion du liquide à travers l'injecteur, se caractérise en ce qu'il comprend au moins deux fûts parallèles identiques (2a, 2b), associés respectivement chacun à au moins un injecteur (4) et à une réserve de liquide (23), les pistons mobiles (7) dans ces fûts se déplaçant simultanément dans deux chambres de dosage (10)séparées, sous l'effet d'une gachette unique commune (26), entraînant ensemble les deux genouillères de liaison (28) reliées aux deux pistons, la gâchette comportant de part et d'autre des fûts deux ergots (42) libérant simultanément les genouillères (28) en provoquant l'expulsion concommitante des liquides contenus dans les réserves (23) communiquant avec les fûts.

2- Appareil d'injection selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux fûts parallèles (2a, 2b) sont réunis par une liaison transversale réglable permettant d'ajuster l'écartement entre les deux fûts au moyen d'une molette (49) éntraînant une vis (47) à deux filetages de sens opposé (48a, 48b)coopérant chacun avec un écrou fixe (46a, 46b) solidaire d'un des fûts.

3- Appareil d'injection selon l'une des revendications 1 ou 24 caractérisé en ce que chaque fût (2A, 2b) comporte une tête orientable (58a, 58b) pour modifier la position de l'injecteur (59a, 59b).

4- Appareil d'injection selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les fûts (2a, 2b) sont réunis à un injecteur unique ou à une pluralité d'injecteurs par un collecteur commun (53).