FR2628615A1 - Element de mobilier a etageres ou plateaux superposes - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un élément de mobilier à étagères ou plateaux superposés, notamment à usage de rangement ou de présentation d'objets quelconques, comportant au moins quatre montants parallèles et verticaux, deux à deux réunis par une traverse perpendiculaire à la direction des montants et de préférence disposée à la partie inférieure de ces montants, et un ensemble de plateaux horizontaux comportant chacun autant d'alésages pour la traversée des montants, permettant le libre coulissement des plateaux sur ceux-ci. Cette invention se caractérise en ce que l'écartement de deux plateaux successifs 4, 5, 6 est réalisé au moyen de parois latérales 10 disposées entre et de préférence au contact des montants 2, 3, dans le plan contenant ces montants et la traverse 9, ces parois étant solidarisées des plateaux s'étendant respectivement au-dessus et au-dessous par des chevilles courtes 11, parallèles aux montants et engagées à force dans des trous borgnes 12 ménagés dans les bords en regard des parois 10 successives.

Description

ELEMENT DE MOBILIER A ETAGERES OU PLATEAUX SUPERPOSES
La présente invention est relative à un élément de mobilier notamment à usage de rangement ou de présentation d'objets quelconques, comportant un ensemble de plateaux superposés horizontaux et au moins quatre montants verticaux.

On connait de très nombreuses réalisations d'éléments de mobilier de ce genre, mais dans lesquels l'assemblage- des plateaux avec les montants verticaux nécessite une opération de fixation de ces plateaux sur les montants à chacun des niveaux auxquels correspondent les plateaux successifs. I1 en résulte, si cette opération est réalisée en atelier, le meuble étant vendu entièrement monté, un accroissement du coût de la main d'oeuvre nécessaire et une diminution du rendement et de la productivité des machines de fabrication, ou encore, si le mobilier est vendu non monté, des difficultés pour l'acquéreur à assembler convenablement et solidement l'ensemble.

La présente invention a pour objet un élément de mobilier à plateaux ou étagères du genre en question, mais dans lequel le montage et l'immobilisation des plateaux sur les montants s'effectuent de manière simple, rapide et efficace, sans exiger aucune main d'oeuvrespécialisée ou des opérations d'ajustage ou de fixation exigeant des outillages adaptés, l'élément de mobilier pouvant être vendu en pièces détachées sans que le consommateur éprouve la moindre difficulté à réaliser lui-même le montage final du meuble.

A cet effet, l'élément de mobilier selon l'invention, comportant au moins quatre montants parallèles et verticaux, deux à deux réunis par une traverse perpendiculaire à la direction des montants et de préférence disposée à la partie inférieure de ces montants, et un ensemble de plateaux horizontaux comportant chacun autant d'alésages pour la traversée des montants permettant le libre coulissement des plateaux sur ceux-ci, se caractérise en ce que l'écartement de deux plateaux successifs est réalisé au moyen de parois latérales disposées entre et de préférence au contact des. montants, dans le plan contenant ces montants et la taverse, ces parois étant solidarisées des plateaux s'étendant respectivement au-dessus et au-dessous par des chevilles courtes, parallèles aux montants et engagées à force dans des trous borgnes ménagés dans les bords en regard des parois successives.

Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, chaque paroi latérale comporte quatre trous borgnes recevant chacun une cheville, ces trous étant ménagés dans les bords supérieur et inférieur de la paroi sensiblement à égale distance des montants,- les chevilles traversant librement des passages prévus dans les plateaux. Bien entendu, pour le plateau inférieur et le plateau supérieur, aux extrémités basse et haute respectivement de 1-élément de mobilier, les passages des chevilles sont substitués par des trous borgnes, analogues à ceux des parois latérales, pour l'ìmmobili- sation des chevilles correspondantes.

Avantageusement, les montants verticaux peuvent être munis, sous leurs extrémités inférieures, de verins à vis, de patins ou de roulettes, pour ajuster l'horizontalité des plateaux ou permettre le déplacement facile du meuble sur la surface sur laquelle il repose.

A la partie supérieure, les montants, pour le cas où ils sont creux peuvent comporter des capuchons ou des bouchons de fermeture.

De préférence, les parois latérales et les plateaux horizontaux sont réalisés en bois ou en tout autre matériau approprié, du genre aggloméré, lamellécollé, contre-plaqué, latté, avec ou non un revêtement de peinture, de vernis, de lamifié plastique ou analogue.

La parois peuvent également être réalisées en aggloméré et comporter des motifs décoratifs en creux ou en relief.

De même, les montants verticaux et les traverses inférieures peuvent être réalisés également en bois ou être en plastique ou en métal, tubulaire ou pleins.

Enfin, bien que la conception de l'élément mobilier selon l'invention n'exige que l'emploi de parois latérales entre les montants pris deux à deux, généralement sur les côtés du meuble, on peut aussi prévoir de disposer de semblables parois avec le même mode d'assemblage par chevilles entre parois successives et/ou entre paroi et plateaux, en disposant ces parois complémentaires sur la face de fond du meuble, à chaque niveau entre les plateaux successifs ou seulement à certains de ces niveaux, selon la hauteur du meuble.

D'autres caractéristiques et avantages de l'élément de mobilier considéré apparaîtront encore à travers la description qui suit d'un exemple de réalisation, donné à titre indicatif et non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels
- la Figure 1 est une vue en perspective éclatée, illustrant le montage des plateaux sur les montants et leur entretoisement par les parois latérales disposées entre ceux-ci
- les Figures 2 et 3 sont des vues de détail de côté de l'élément de mobilier ainsi réalisé, respec-' tivement à la partie inférieure et à la partie supérieure de cet élément.

Dans la vue en perspective de la Figure 1, la référence 1 désigne ltélément de mobilier pris dans son ensemble, constitué notamment de quatre montants verticaux, respectivement 2 et 3, 2a et 3a, et de plateaux horizontaux successifs 4, 5 et 6 dans l'exemple considéré.

Ces plateaux, qui sont ici tous identiques, comportent des alésages 7 prévus de préférence au voisinage des quatre coins, le diamètre des ces alésages étant tel qu'il permette l'engagement et le libre coulissement sur les montants verticaux de ces plateaux, successivement mis en place sur les montants de la manière indiquée plus loin.

Les montants verticaux sont deux par deux réunis l'un à l'autre, par exemple sur la Figure 1 les montants 2 et 3, en ménageant à la base de ces montants une entaille latérale 8, propre à recevoir et à immobiliser une traverse 9, horizontale, reliant les deux montants. Dans le cas où ceux-ci sont réalisés en bois ou en matière plastique, la traverse 9 peut être engagée à force dans les entailles 8 des montants ou encore être collée ou immobilisée par une vis (non représentée) ; si les montants sont métalliques, la traverse 9 peut être soudée ou brasée sur ceux-ci.

Selon l'invention, l'entretoisement des plateaux successifs sur les montants verticaux est réalisé au moyen de parois latérales 10, dont la dimension transversale est de préférence sensiblement égale à celle qui sépare les montants 2 et 3 mais pourrait éventuellement être inférieure. Ces parois 10, d'un niveau à l'autre entre les plateaux superposés, sont assemblées entre elles au moyen de quatre chevilles 11, de courte longueur, propres à être engagées à force, voire collées ou autrement fixées, dans des trous borgnes 12, prévus dans les bords supérieur et inférieudes parois 10, les chevilles traversant des plateaux, ici le plateau 5, dans un trou 13 de diamètre approprié.

De préférence, les trous borgnes 12 sont prévus dans les bords de la paroli, sensiblement à égale distance des montants 2 et 3 pour assurer un bon positionnement de la paroi dans le plan des montants.

La Figure 2 montre en vue de côté, la partie inférieure de l'élément de mobilier ainsi assemblé, la paroi latérale 10 correspondante étant directement solidarisée du plateau monté à la base du meuble en appui sur la traverse 9, en prévoyant dans ce plateau, non plus un trou traversant comme ci-dessus, mais un trou borgne 14 recevant une cheville plus courte 15. De même, sur la Figure 3, on voit que la paroi latérale 10 est cette fois solidarisée du plateau monté à l'extrémité haute du meuble, grâce à d'autres trous 16 ménagés dans ce plateau et recevant à leur tour des chevilles 17.

Le montage du meuble s'effectue de manière rapide en disposant sur les montants 2 et 3 d'abord le plateau inférieur 4, puis sur celui-ci la paroi latérale 10 immobilisée par les'chevilles 15. Le second plateau 5 est ensuite mis en place, les chevilles 11 étant enfoncées dans leurs trous 12, de telle sorte qu'après traversée du plateau 5, elles débordent de celui-ci, en permettant alors la mise en place d'une nouvelle paroi 10 et ainsi de suite selon la hauteur du meuble. A la partie haute de ce dernier, la plateau terminal 6 est fixé sur la paroi 10 correspondante par les chevilles 17. A la base des montants 2 et 3 peuvent par ailleurs etre prévus ou rapportés des verins, patins ou roulettes, de façon en-elle-même connue et classique.

On réalise ainsi un élément de mob.ilier de conception très simple, facile à monter et qui se prête par ailleurs aisément à de nombreuses modifications quant à la structure et à la forme des plateaux, des montants ou des parois latérales. Les matériaux constituant ces diverses parties du meuble peuvent etre aussi variés que désiré selon le type de meuble et l'usage prévu pour celui-ci. Notamment, il va de soi que la conception modulaire du meuble permet d'envisager de nombreuses variantes qui restent cependant dans le cadre de la présente invention, aucune limitation n'ayant été prévue en ce qui concerne le nombre des montants et des plateaux eux-mêmes.

De même, il va de soi que les éléments ainsi réalisés peuvent ou non comporter des parois de fond disposées entre les parois latérales et les plateaux superposés, la liaison de ces parois de fond avec les plateaux pouvant etre réalisée au moyen de chevilles mises en oeuvre de manière analogue à celles déjà décrites.

Notamment, les dimensions globales du meuble de ces parois de fond éventuelles peuvent contribuer à la stabilité en assurant une meilleure cohésion entre les différents éléments d'ensemble.

Claims (4)

REVENDICATIONS

1. Elément de mobilier à étagères ou plateaux superposés, notamment à usage de rangement ou de présentation d'objets quelconques, comportant au moins quatre montants parallèles et verticaux, deux à deux réunis par une traverse perpendiculaire à la direction des montants et de préférence disposée à la partie inférieure de ces montants, et un ensemble de plateaux horizontaux comportant chacun autant d'alésages pour la traversée des montants, permettant le libre coulissement des plateaux sur ceux-ci, caractérisé en ce que l'écartement de deux plateaux successifs (4,5,6) est réalisé au moyen de parois latérales (10) disposées entre et de préférence au contact des montants (2,3), dans le plan contenant ces montants et la traverse (9), ces parois étant solidarisées des plateaux s'étendant respectivement au-dessus et au-dessous par des chevilles courtes (11), parallèles aux montants et engagées à force dans des trous borgnes (12) ménagés dans les bords en regard des parois (10) successives.

2. Elément de mobilier selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque paroi latérale (10) comporte quatre trous borgnes (12) recevant chacun une cheville (11), ces trous étant ménagés dans les bords supérieurs et inférieurs de la paroi sensiblement à égale distance des montants (2,3), les chevilles (11) traversant librement des passages (13) prévus dans les plateaux.

3. Elément de mobilier selon la revendication 2, caractérisé en ce que pour le plateau inférieur (4) et le plateau supérieur (6) aux extrémités basse et haute respectivement de l'élement, les passages (13) sont substitués par des trous borgnes (15,16).

4. Elément de mobilier selon l'une quelconque des revendications 1. à 3, caractérisé en ce que les montants verticaux (2,3) comportent éventuellement à leur extrémité inférieure des verins à vis, patins ou roulettes.