FR2623840A1 - Dispositif de fixation pour une serrure, un verrou ou analogue sur un support tel qu'un battant de porte, offrant une resistance amelioree vis-a-vis de l'arrachement - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif de fixation pour une serrure, un verrou ou analogue du type comportant un élément plat 1 propre à être accolé à un support 9 tel qu'un battant de porte. En vue de sa fixation sur le support 9, l'élément plat 1, tel qu'un coffre, est percé d'une pluralité de trous répartis 24, 25, 27, 28, 38, 39, 40, 41 dont les uns sont destinés à recevoir des vis 26, 29 propres à se visser directement dans le support 9 alors que les autres sont destinés à recevoir des vis 44, 45 propres à se visser, à travers le support 9, dans des douilles 50, 51 d'une contre-plaque 54 accolée au support 9 à l'opposé de la serrure, du verrou ou analogue. La résistance de la fixation à l'encontre de l'arrachement et du basculement s'en trouve considérablement accrue.

Description

La présente invention concerne un dispositif de fixation pour une serrure, un verrou ou analogue du type comportant un élément plat propre à être accolé à un support tel qu'un battant de porte, ledit élément plat étant percé de trous répartis, de préférence le long de sa périphérie, parallèles entre eux et perpendiculaires audit élément plat, et chacun de ces trous étant propre à recevoir une vis de fixation dudit élément plat au support.

Le plus souvent, ledit élément plat, qui peut suivant les cas constituer un coffre pour la serrure, le verrou ou analogue, ou consister en une simple platine de montage, présente la forme générale d'un parallélépipède rectangle plat, présentant deux faces mutuellement parallèles de dimensions largement supérieures à celles de ses autres faces et c'est par l'une de ces faces de plus grande dimension qu'il est destiné à être accolé au support ; dans les dispositifs de fixation actuellement connus, les trous de réception des vis sont alors au nombre quatre et sont disposés en rectangle, ou en carré, aux quatre coins desdites faces de plus grande dimension, et orientés perpendiculairement à ces dernières ; en vue de la fixation de la serrure ou du verrou au support, les quatre trous reçoivent quatre vis identiques, qui peuvent être
- soit des vis à bois ou à métaux, selon que le support est en bois ou en métal, pour assurer un vissage direct dans ce support,
- soit des vis à métaux que l'on visse, à travers le support, dans des douilles respectives d'une contre-plaque plate, accolée au support à l'opposé dudit élément plat et dans une position dans laquelle elle est parallèle à ce dernier.

Chacune de ces deux solutions présente ses avantages et inconvénients spécifiques ; à nombre identique de vis, la deuxième solution procure une résistance à l'arrachement de la serrure, du verrou ou analogue très largement supérieure à celle que procure la première solution cependant, la présence de la contre-plaque dans le cas de la deuxième solution, et plus précisément la nécessité de placer cette contre-plaque suffisamment loin de la feuillure du support, que l'on supposera être un battant de porte, pour ne pas entraver l'appui du battant sur le dormant, conduisent soit à écarter les vis des coins de l'élément plat et à rapprocher ainsi ces vis mutuellement, soit à placer la serrure, le verrou ou analogue dans une position relativement éloignée de la feuillure du battant de porte, puisque les vis doivent coïncider avec les douilles de vissage de la contre-plaque, ce qui dans l'un et l'autre cas affaiblit la résistance de la fixation vis-à-vis d'un basculement de la serrure par rapport au support lors d'une tentative d'effraction par application d'une poussée au battant, en augmentant le porte-à-faux du pêne entre la serrure, le verrou ou analogue, d'une part, et la gache, d'autre part.

Le but de la présente invention est d'améliorer la résistance de la fixation d'une serrure, d'un verrou ou analogue aussi bien à l'arrachement, c'est-à-dire à l'encontre d'un effort appliqué à la serrure, au verrou ou analogue perpendiculairement à lui-même et au support, et au basculement, comme on l'a défini ci-dessus.

A cet effet, le dispositif de fixation selon l'invention, du type indiqué en préambule, se caractérise en ce qu'il comprend, en combinaison :
- un premier jeu desdits trous, les trous du premier jeu étant répartis,
- un deuxième jeu desdits trous, les trous du deuxième jeu étant répartis et décalés par rapport aux trous du premier jeu,
- une contre-plaque plate, propre à être accolée au support à l'opposé dudit élément plat, dans une position dans laquelle elle est parallèle à ce dernier, et présentant solidairement une pluralité de douilles de vissage réparties identiquement aux trous du deuxième jeu et susceptibles d'être placées respectivement en regard de ces derniers, perpendiculairement audit élément plat et à ladite contre-plaque occupant ladite position,
- un premier jeu d'autant de vis de fixation propres à se fixer dans le support que de trous du premier jeu,
- un deuxième. jeu d'autant de vis de fixation propres à se fixer respectivement dans les douilles de la contre-plaque, à travers le support, que de trous du deuxième jeu.

Des essais ont montré que ce dispositif de fixation présentait une résistance à l'arrachement largement supérieure à la somme des résistances à l'arrachement obtenues respectivement en n' utilisant que le premier jeu de vis de fixation et en n'utilisant que le deuxième jeu de vis de fixation.

La résistance au basculement, en fait liée à la résistance à l'arrachement, est également considérablement accrue.

De ce fait, une serrure conforme à la présente invention offre une sécurité largement accrue vis-à-vis de tentatives d'effraction soit par application d'une poussée au battant de porte, soit par application d'une poussée directe à la serrure, au verrou ou analogue, par l'intermédiaire d'un éventuel cylindre de cette dernière, traversant le battant de porte ou autre support.

En outre, si lors d'une tentative d'effraction on parvient soit à arracher la contre-plaque, soit à scier les douilles de vissage de cette dernière, soit à détruire la fixation des vis du deuxième jeu dans les douilles en perçant la contre-plaque, la serrure, le verrou ou analogue reste fixé par les vis du premier jeu, beaucoup moins faciles à détecter du côté du support opposé à la serrure, au verrou ou analogue, d'une part, et continuant à offrir leur résistance propre à l'arrachement et au basculement de ce dernier, d'autre part.

Notamment lorsque ledit élément plat constitue un coffre pour la serrure, le verrou ou analogue, l'adoption d'un dispositif de fixation conforme à la présente invention ne se traduit pas par une augmentation sensible des dimensions de cet élément plat si, selon un mode de réalisation préféré, les trous sont juxtaposés par paire d'un trou du premier jeu et d'un trou du deuxième jeu, ce qui permet à la fois de respecter une répartition optimale des trous, connue en elle-même, et de ne pas nuire aux possibilités de mise en place et d'évolution du mécanisme de la serrure, du verrou ou analogue pour un encombrement total sensiblement inchangé de ce dernier, en comparaison avec l'encombrement qu'il présente lorsqu'il est muni de dispositifs de fixation traditionnels.

On retrouve cet avantage lorsque les trous du premier jeu sont au nombre de quatre, disposés en rectangle ou en carré, et que les trous du deuxième jeu sont au nombre d'au moins deux, dont chacun est disposé entre deux trous du premier jeu correspondant respectivement à l'un ou l'autre de deux côtés parallèles du rectangle ou du carré ; par exemple, de façon particulièrement avantageuse, les trous du deuxième jeu sont alors au nombre de quatre, dont deux sont disposés entre deux trous du premier jeu correspondant à un premier côté du rectangle ou du carré et dont les deux autres sont disposés entre les deux autres trous du premier jeu, correspondant à un deuxième côté du rectangle ou du carré, parallèle audit premier côté de celui-ci ; alors, lesdits côtés dudit élément plat sont de préférence parallèles à la direction de déplacement du pêne de la serrure ou du verrou; ainsi, alors que les trous et vis du deuxième jeu sont placés dans une position compatible avec les possibilités de positionnement de la contreplaque, c'est-à-dire dans une position nécessairement relativement éloignée de la feuillure du battant de porte ou autre support, deux des vis du premier jeu peuvent être placées au plus près de cette feuillure et deux autres vis de ce premier jeu au plus loin de cette dernière, ce qui permet d'optimiser la résistance de la fixation vis-à-vis de l'arrachement et du basculement aussi bien lorsque les huit vis coopèrent en vue de la fixation de la serrure, du verrou ou analogue que lorsque, après une tentative d'effraction ayant éventuellement abouti à la destruction de la fixation par les vis du deuxième jeu, au niveau de la contre-plaque, seules les vis du premier jeu continuent à assurer la fixation de la serrure, du verrou ou analogue.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci-dessous, relative à un mode de mise en oeuvre non limitatif, ainsi que des dessins annexés qui font partie intégrante de cette description.

- La figure 1 montre une vue en élévation d'un verrou fixé conformément à la présente invention sur un battant vertical de porte.

- La figure 2 montre une vue en coupe par le plan horizontal repéré en II-II à la figure 1.

Pour des raisons de simplicité, le verrou et son dispositif de fixation seront décrits en référence à la position illustrée aux figures I et 2, étant bien entendu que les notions d'horizontalité, de verticalité, de niveau ne devront pas être interprétées de façon limitative, mais devront simplement être considérées comme une indication des positions relatives, dans l'exemple choisi, des différents constituants du verrou et de son dispositif de fixation ; de même, un Homme du métier comprendra aisément que, bien que le dispositif de fixation selon l'invention soit décrit en référence à la fixation d'un verrou, on ne sortira pas du cadre de la présente invention en l'utilisant pour fixer un verrou différent, ou une serrure, ou tout autre dispositif analogue de fermeture, en obteriant dans chaque cas les mêmes avantages dtaccroissement de la résistance de la fixation vis-à-vis des tentatives d'effraction ; de même, bien que dans cet exemple un battant de porte serve de support au verrou, on ne sortira pas du cadre de la présente invention et on retrouvera les mêmes avantages de cette dernière dans le cas d'autres types de support, comme par exemple un battant de fenêtre, un couvercle de coffre ou analogue.

De façon conventionnelle, le verrou selon l'invention illustré aux figures comportant un coffre 1, par exemple métallique et de forme générale parallépipédique, comportant une paroi frontale, verticale 2, deux parois horizontales respectivement supérieure 3 et inférieure 4, et deux parois latérales verticales 5, 6 ; ces cinq parois sont sensiblement plates, sensiblement rectangulaires et perpendiculaires deux à deux ; elles sont avantageusement réalisées en une seule pièce et sont complétées par une paroi amovible de fond 7 également sensiblement plate et sensiblement rectangulaire, disposée parallèlement à la paroi frontale 2 et accolée à une première face verticale 8 du battant de porte 9 ; de façon également conventio elle, et non représentée dans le détail, les parois latérales 5 et 6 reçoivent et guident, vis-à-vis d'un couiissement par rapport au coffre 1 suivant une direction horizontale 10 parallèle aux parois 2 et 7, un pêne 11 dont le coulissement dans l'un et l'autre sens suivant la direction 10 peut être provoqué à volonté par l'intermédiaire d'un mécanisme non représenté logé dans le coffre I et par action d'un utilisateur
- soit sur un bouton de manoeuvre 12 monté sur la paroi frontale 2, à la rotation autour d'un axe horizontal 13 perpendiculaire aux parois 2 et 7 et passant sensiblement au centre géométrique de ces dernières, étant entendu que ce bouton de manoeuvre 12 pourrait être remplacé par tout autre moyen de manoeuvre tel qu'un cylindre disposé de façon analogue,
- soit par action sur un cylindre 14 formant saillie suivant l'axe 13 sur la paroi 7 du coffre 1 pour traverser le battant 9 par un alésage 15 aménagé complémentairement dans ce dernier, suivant l'axe 13, de telle sorte que le cylindre 14 émerge sur une deuxième face 16 du battant 9, disposée parallèlement à la première face 8 et tournée à l'opposé de cette dernière, étant entendu que le cylindre 14 pourrait éventuellement être supprimé de même que l'alésage 15 exclusivement destiné à le recevoir.

Ces dispositions sont connues en elles-mêmes et ne seront pas davantage décrites ; par action sur le bouton de manoeuvre 12, ou le cylindre 14, ou tout autre moyen de manoeuvre les remplaçant, le pêne Il peut être amené soit dans une position non représentée de fermeture de la serrure, dans laquelle il coopère avec une gache 17 solidaire du dormant 18 de la porte, en formant alors une saillie maximale par rapport à la paroi latérale 5 la plus proche de la feuillure verticale 19 du battant 9, soit dans la position illustrée ou position d'ouverture, dans laquelle le pêne 11 forme par rapport à la paroi latérale 5 du coffre 1 une saillie comparativement réduite, et en pratique suffisamment faible pour qu'il soit dégagé de la gache 17.

Conformément à la présente invention et de façon connue en elle-même, aux quatre coins des parois 2 et 7 du coffre 1 sont percés dans chacune de ces dernières, suivant quatre axes horizontaux 20, 21, 22, 23 définissant quatre sommets d'un rectangle (ou d'un carré, considéré ici comme un cas particulier de rectangle) aussi bien sur la paroi 7 que sur la paroi 2, des trous destinés à recevoir des vis de vissage direct du coffre 1 sur le battant de porte 9 ; ainsi, suivant l'axe 20 disposé à proximité immédiate du raccordement de la paroi latérale 5 avec la paroi supérieure 3,la paroi frontale 2 et la paroi de fond 7 sont percées de trous respectifs 24, 25 de réception coaxiale d'une vis à bois 26, dans cet exemple dans lequel le battant 9 est supposé être en bois ; suivant l'axe 21 situé à proximité immédiate de la jonction entre la face latérale 6 et la face supérieure 3, les parois 2 et 7 sont percées de trous respectifs 27, 28 de réception coaxiale d'une vis à bois 29;-suivant l'axe 22 situé à proximité immédiate de la jonction entre la face latérale 5 et la face inférieure 4, les parois 2 et 7 sont percées de trous respectifs (non visibles) de réception coaxiale d'une vis à bois 30 et suivant l'axe 23 situé à proximité immédiate de la jonction entre la paroi latérale 6 et la paroi inférieure 4, les parois 2 et 7 sont percées de trous respectifs (non visibles) de réception coaxiale d'une vis à bois 31 ; les quatre vis à bois 26, 29, 30, 3i sont vissées, de façon connue en elle-même, dans le battant 9 et pourraient être remplacées par des vis à métaux dans le cas d'un battant 9 métallique, également dans le but d'être vissées directement dans ce battant.

On remarquera que, par exemple sur la paroi 2, le rectangle dont les sommets sont définis respectivement par les axes 20, 21, 22, 23 présente deux côtés horizontaux 32 et 33, généralement des petits côtés, disposés respectivement à proximité de la paroi supérieure 3 et à proximité de la paroi inférieure 4, parallèlement à la direction 10 de déplacement du pêne 11, et deux côtés verticaux 34, 35, généralement des grands côtés, disposés respectivement à proximité de la paroi latérale 5 et à proximité de la paroi latérale 6, parallèlement à la feuillure 19 du battant de porte 9.

En outre, suivant deux axes horizontaux 36, 37 coupant le petit côté 32 du rectangle et disposés parallèlement aux axes 20 et 21, entre ces derniers et respectivement à proximité de l'axe 20'et à proximité de l'axe 21 sont aménagés dans les deux parois 2 et 7 des trous respectifs 38, 39, 40, 41 visibles à la figure 2 ; de même, suivant les axes horizontaux 42, 43 coupant le côté 33 du rectangle et disposés parallèlement aux axes 22 et 23, entre ces derniers, respectivement à proximité de l'axe 22 et a' proximité de l'axe 23 sont aménagés dans les parois 2 et 7 des trous respectifs non illustrés ; par chaque paire de trous ainsi aménagée coaxialement respectivement dans la paroi 2 et dans la paroi 7, suivant les axes 36, 37, 42, 43 respectivement, le coffre 1 peut recevoir suivant l'axe respectivement correspondant une vis respective 44, 45, 46, 47 destinée quant à elle non pas à se visser directement dans le battant 9, mais à traverser ce dernier de part en part par un alésage coaxial respectif tel que 48, 49 (en ce qui concerne les vis 44 et 45, de façon illustrée à la figure 2, alors que les alésages correspondant aux vis 46 et 47 ne sont pas illustrés) pour se visser dans une douille respective 50, 51, 52, 53 d'une contre-plaque plate, verticale 54 accolée à la deuxième face 16 du battant 9 par une face plate 55 présentant en saillie à l'intérieur des alésages tels que 48 et 49 du battant 9, suivant les axes 36, 37, 42, 43, respectivement, les douilles 50, 51, 52, 53 ; de façon connue en soi, la contre-plaque 54 présente, au niveau de sa face 55 et lorsqu'elle est vue en coupe par un quelconque plan vertical parallèle à cette face 55, une forme rectangulaire définie par deux bords horizontaux, dont la trace sur la figure I se confond respectivement avec celle de la paroi supérieure 3 du coffre 1 et avec celle de la paroi inférieure 4 de celui-ci, et deux bords verticaux 56, 57 suffisamment éloignés l'un de l'autre pour que la contre-plaque 54 couvre intégralement, du côté de la face 16 du battant 9, les quatre douilles de vissage 50, 51, 52, 53 mais néanmoins suffisamment proches l'un de l'autre pour que la présence de la contre-plaque 54 ne gêne pas la fermeture du battant 9, c est-à-dire l'application de ce dernier contre le dormant 18 ; le dimensionnement de la contre-plaque 54 en fonction de ces impératifs est du domaine des aptitudes normales d'un Homme du métier
On remarquera que fonctionnellement, chaque paire de trous se correspondant suivant le même axe 20, 21, 22, 23, 36, 37, 42, 43 et aménagés respectivement dans la paroi frontale 2 et dans la paroi de fond 7 doit être considérée comme un trou unique traversant le coffre I de part en part suivant l'axe considéré pour recevoir la vis de fixation respectivement correspondante ; dans le cas d'une serrure, d'un verrou ou analogue ne présentant pas de coffre. mais une simple platine de fixation, de façon non représentée mais aisément concevable par un Homme du métier, chacune de cés paires de trous coaxiaux est remplacée par un trou unique disposé de façon analogue dans la platine de fixation.

De façon également concevable par un Homme du métier, lorsque le verrou est muni d'un cylindre 14 autorisant la manoeuvre du pêne 11 depuis la deuxième face 16 du battant 9, la contre-plaque 54 est percée suivant l'axe 13 d'un alésage 58 autorisant le passage de ce cylindre 14 avec un minimum de jeu, comme il est illustré à la figure 2.

Naturellement, le mode de mise en oeuvre de l'invention qui vient d'être décrit ne constitue qu'un exemple non limitatif et des variantes de réalisation pourraient par exemple porter sur les nombres respectifs des vis de vissage direct sur le battant 9 et des vis de vissage sur la contre-plaque 54, de même que sur le positionnement relatif de ces différentes vis.

Toutefois, le mode de mise en oeuvre qui vient d'être décrit est actuellement préféré, notamment si l'on tient compte de la forme habituelle des coffres ou platines de fixation de verrou, serrure ou dispositif analogue et de leur positionnement habituel par rapport à une feuillure du support sur lequel ils sont fixés.

Des essais ont été pratiqués sur un verrou du type illustré aux figures 1 et 2, fixé sur un battant de porte 9 en chêne de la façon décrite en référence aux figures 1 et 2, c'est-à-dire au moyen de quatre vis à bois 26, 27, 30, 31 vissées dans le battant 9 et de quatre vis à métaux 44, 45, 46, 47 vissées dans des douilles respectives 50, 51, 52, 53 d'une contre-plaque 54, en adoptant la disposition illustrée et décrite ci-dessus ; les quatre vis à bois 26, 27, 30, 31 étaient des vis 5 x 50 et les quatre vis à métaux 44, 45, 46, 47 étaient des vis 5 x 60 et on l'on pratiqué des essais de résistance à l'arrachement en appliquant au cylindre 14 du verrou un effort horizontal F orienté suivant l'axe 13, de la face 16 du battant 9 vers la face 8 de celui-ci, en utilisant soit uniquement les quatre vis à bois 26, 27, 30, 31, soit uniquement les quatre vis à métaux 44, 45, 46, 47 avec la contre-plaque 54, soit à la fois les quatre vis à bois 26, 27, 30, 31 et les quatre vis à métaux 44, 45, 46, 47 avec la contre-plaque 54 ; on a mesuré la valeur de l'effort F correspondant dans chaque cas à la désolidarisation du verrou par rapport au battant de porte 9 et l'on a obtenu les résultats suivants
- avec les quatre vis à bois 26, 29, 30, 31 seulement
F1 = 610 kg,
- avec les quatre vis à métaux 44, 45, 46, 47 et la contre-plaque 54 seulement
F2 = 1830 kg,
- avec les quatre vis à bois 26, 29, 30, 31, les quatre vis à métaux 44, 45, 46, 47 de la contre-plaque 54
F3 = 3355 kg.

On remarque que F3 est largement supérieur à la somme de FI et de F2 puisque
F4/F1 + F2 = 3350/2440 = 1,37.

En d'autres termes, les quatre vis à bois 26, 29, 30, 31, d'une part, les quatre vis à métaux 44, 45, 46, 47 et la contre-plaque 54, d'autre part, coopèrent pour procurer, dans cet exemple, une résistance à l'arrachement de 37 O supérieure à la somme des résistances à l'arrachement obtenues individuellement, ce qui constitue un accroissement suffisamment sensible pour être significatif.

Naturellement, ces chiffres ne sont donnés qu'à titre de démonstration, et ne présentent aucun caractère limitatif.

De façon générale, on pourra apporter au mode de mise en oeuvre de l'invention qui vient d'être décrit de nombreuses variantes sans sortir pour autant du cadre de la présente invention dès lors que l'on retrouve l'association d'un vissage direct du verrou, de la serrure ou analogue sur son support, et un vissage indirect par vissage sur une contre-plaque à travers le support.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de fixation pour une serrure, un verrou ou analogue du type comportant un élément plat (1) propre à être accolé à un support (9) tel qu'un battant de porte, ledit élément plat (1) étant percé de trous répartis (24, 25, 27, 28, 38, 39, 40, 41), de préférence le long de sa périphérie, parallèles entre eux et perpendiculaires audit élément plat (1), et chacun de ces trous (24, 25, 27, 28, 38, 39, 40, 41) étant propre à recevoir une vis (26, 29, 30, 31, 44, 45, 46, 47) de fixation dudit élément plat (I) au support (9), caractérisé en ce qu'il comprend, en combinaison

- un premier jeu desdits trous, les trous (24, 25, 27, 38) du premier jeu étant répartis,

- un deuxième jeu desdits trous, les trous (38, 39, 40, 41) du deuxième jeu étant répartis et décales par rapport aux trous (24, 25, 27, 28) du premier jeu,

- une contre-plaque plate (54), propre à être accolée au support (9) à l'opposé dudit élément plat (1), dans une position dans laquelle elle est parallèle à ce dernier, et présentant solidairement une pluralité de douilles (50, 51, 52, 53) de vissage réparties identiquement aux trous (38, 39, 40, 41) du deuxième jeu et susceptibles d'être placées respectivement en regard de ces derniers perpendiculairement audit élément plat (1) et à ladite contre-plaque (54) occupant ladite position,

- un premier jeu d'autant de vis de fixation (26, 29, 30, 31) propres à se visser dans le support (9) que de trous (24, 25, 27, 28) du premier jeu,

- un deuxième jeu d'autant de vis de fixation (44, 45, 46, 47) propres à se visser respectivement dans les douilles (50, 51, 52, 53) de la contre-plaque (54), à travers le support (9), que de trous (38, 39, 40, 41) du deuxième jeu.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits trous sont juxtaposés par paire d'un trou (24, 25, 27, 28) du premier jeu et d'un trou (3S, 39, 40, 41) du deuxième jeu.

3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les trous (24, 25, 27, 28) du premier jeu sont au nombre de quatre, disposés en rectangle ou en carré, et en ce que les trous (38, 39, 40, 41) du deuxième jeu sont au nombre d'au moins deux, dont chacun est disposé entre deux trous (24, 25, 27, 28) du premier jeu correspondant respectivement à l'un ou l'autre de deux côtés parallèles (32, 33) du rectangle ou du carré.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que les trous (38, 39, 40, 41) du deuxième jeu sont au nombre de quatre, dont deux (38, 39, 40, 41) sont disposés entre deux trous (24, 25, 27, 28) du premier jeu correspondant à un premier côté (32) du rectangle ou du carré et dont les deux autres sont disposés entre les deux autres trous du premier jeu, correspondant à un deuxième côté (33) du rectangle ou du carré, parallèle audit premier côté (32) de celui-ci.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 3 et 4, ladite serrure ou ledit verrou analogue comportant un pêne (11) mobile suivant une direction déterminée (10) parallèle audit élément plat (1), caractérisé en ce que lesdits côtés (32, 33) du rectangle ou carré sont parallèles à ladite direction (10).

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ledit élément plat (1) constitue un coffre pour ladite serrure ou ledit verrou ou analogue.