FR2620338A1 - Tete d'injection, notamment pour appareil de mesotherapie - Google Patents

Abstract

Tête d'injection, notamment pour appareil de mésothérapie, comportant un support apte à être appliqué contre la surface, où doit être effectuée une injection d'au moins un jet de liquide sous pression produit à travers un trou calibré d'au moins un injecteur porté par le support, celui-ci étant relié à une réserve de liquide et à un ensemble de dosage réalisant la mise en pression du liquide et sa brusque propulsion à travers l'injecteur. Selon l'invention, la tête d'injection se caractérise en ce que le support 2 comporte, pour chaque injecteur, un logement 14 recevant une pièce monobloc 15 pourvue d'un passage axial 30 et d'un chambrage 31 dans lequel est sertie une pastille 32 munie d'un trou calibré 33 disposé en regard du passage axial.

Description

La présente invention est relative à une tête d'injection de liquide sous pression, applicable notamment quoique non exclusivement, aux appareils de mésothérapie qui assurent l'injection intradermique de très fins jets de liquide sans utiliser d'aiguilles, la pénétration du liquide sous la peau étant réalisée par la seule énergie du jet, communiquée par l'appareil.

Diverses réalisations de tels appareils sont déjà connues et largement utilisées dans la technique. Notamment, ces appareils, du fait de l'absence d'aiguille d'injection, présentent l'avantage de supprimer l'appréhension des patients, tout en leur apportant un confort accru, dû à une notable diminution des sensations douloureuses, en particulier lorsque les injections sont réalisées dans des zones sensibles telles que les phalanges, le cuir chevelu, les oreilles, les sinus, etc ... Ces appareeils évitent par ailleurs les problèmes qui peuvent relever de l'usure des aiguilles et surtout permettent d'injecter avec une grande régularité des doses exactement déterminées à une profondeur sous la peau parfaitement constante.Enfin, ils évitent en principe les risques de contamination des patients par transmission de l'un à l'autre par l'appareil lui meme de mi#crobes ou de virus.

Toutefois, les appareils connus présentent certains inconvenients, en particulier au niveau de la tête d'injection permettant, à partir du corps de l'appareil à laquelle elle est raccordée, de réaliser une mise en pression d'un volume donné de liquide à injecter et, consécutivement à la détente de celui-ci, la formation d'un jet fin à travers un injecteur calibré, ce jet étant propre à pénétrer sous la peau jusqu'à une profondeur donnée dans le tissu sous-cutané.

Ainsi, ces têtes d'injection comportent généralement un support recevant, dans un chambrage de dimensions correspondantes, une rondelle cylindrique mince dans laquelle est sertie une pastille en un matériau très dur, percée en son centre d'un trou calibré, la rondelle étant immobilisée dans son chambrage par une bague creuse filetée extérieurement et vissée dans un logement du support prolongeant le chambrage qui reçoit la rondelle.

Or, une telle solution, surtout si la tête de l'appareil comporte une pluralité d'injecteurs de ce genre, voisins et disposés dans la tête selon toute configuration appropriée pour assurer une injection simultanée d'autant de doses qu'il existe d'injecteurs, présente des difficultés pour procéder d'une part au montage initial des injecteurs dans leur support et d'autre part lorsqu'il s'agit de changer un de ces injecteurs par suite d'une rupture ou meme d'une simple obturation de son orifice calibré par lequel se forme le jet. L'opération nécessite en effet le dévissage de la bague, la sortie de la rondelle, le remplacement de celle-ci par une rondelle neuve et le remontage de la bague. Or, les pièces correspondantes sont très petites, délicates à manipuler pour leur mise en place correcte et exigent habituellement, notamment pour le vissage de la bague, un outillage spécial.

Un autre incon#vénient des solutions classiques est que, en règle générale, la tête d'injection est agencée pour être pratiquement au contact de la surface extérieure de la peau du patient, l'injecteur étant directement appliqué contre cette surface. Sous l'impact du jet, il en résulte dans certains cas une éventuelle légère hémorragie à l'endroit où le jet pénètre dans la peau, qui peut alors souiller la tête, en constituant un facteur de transmission de maladies. En cas d'usage ultérieur de l'appareil avec un autre patient et malgré les préécautions prises, ces circonstances, quoique très exceptionnelles, entrainent un risque qui n'est pas totalement éliminé avec les têtes d'injection classiques.

La présente invention a pour objet une tête d'injection qui permet de pallier l'ensemble de ces inconvénients, en procurant une solution apportant une tres grande facilité de montage et de démontage des injecteurs et également une sécurite accrue grâce à un amenagement de ses parties constitutives de telle sorte que l'injecteur ne puisse pas être souillé ou contamine par les conséquences éventuelles des jets sous pression produits par l'appareil.

A cet effet, la tête d'injection considérée, comportant un support apte à être appliqué contre la surface où doit être effectuée une injection d'au moins un jet de liquide sous pression produit à travers un trou calibré d'au moins un injecteur porté par le support, celui-ci étant relié à une réserve de liquide et à un ensemble de dosage réalisant la mise en pression du liquide et sa brusque propulsion à travers l'injecteur, se caractérise en ce que le support comporte, pour chaque injecteur, un logement recevant une pièce monobloc pourvue d'un passage axial et d'un chambrage dans lequel est sertie une pastille munie d'un trou calibré disposé en regard du passage axial.

L'invention consiste ainsi à substituer à l'assemblage forme d'une rondelle recevant une pastille munie d'un trou calibré et d'une bague amovible, immobilisant la rondelle dans le fond d'un logement approprié, avec serrage d'un joint d'étanchéité, un ensemble monobloc qui soit facile à monter et à démonter, notamment sans avoir à necessiter l'empilage de plusieurs elementc distincts, avec les difficultés précédemment rappelées.

Selon une caractéristique particulière de l'invention, la piece monobloc présente un profil externe cylindrique fileté extérieurement, le logement recevant la pièce étant taraudé de façon que celle-ci puisse se visser directement sur le support.

Selon une autre caracteristique également, la pièce cylindrique comporte avantageusement une rainure transversale dans son côte opposé à la pastille, pour le vissage de la pièce dans son logement.

Selon une autre caractéristique également, la pièce cylindrique comporte, du côté de la pastille de l'injecteur une nervure circulaire en relief, propre à venir porter contre le fond du logement dans le support lors du vissage de la pièce avec un léger écrasement en fin de course pour assurer l'étanchéité du montage.

De préférence et dans un mode de réalisation particulier de l'invention, le support est constitué par un élément métallique présentant une face plane parallèle à la surface où doit être réalisée l'injection et sur laquelle s'appuie la tête par l'intermédiaire d'une couronne externe, delimitant un espace libre tel que la face plane où est ménagé le logement recevant l'injecteur soit éloignée d'une distance donnée vis-å-vis de la surface d'appui.

D'autres caractéristiques et avantages d'une tête d'injection établie conformément à l'invention apparaîtront encore à travers la description qui suit d'un exemple de réalisation, donné à titre indicatif et non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels
- La Figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'une tête d'injection selon un mode de#réalisation particulier de l'invention.

- La Figure 2 illustre, en coupe et à plus grande échelle, le montage dans un logement d'une tête d'injection telle qu'illustrée sur la Figure 1, d'un injecteur réalisé conformément à une solution déjà connue dans la technique.

- La Figure 3 illustre une forme de réalisation d'un injecteur monobloc, selon l'invention.

- La Figure 4 est une vue en coupe transversale d'une variante de réalisation d'une tête d'injection, munie d'un injecteur monte selon l'invention.

Sur la Figure 1, la référence 1 désigne une tête d'injection, notamment pour appareil de mésothérapie. Celle-ci comporte notamment un support 2 et un embout de raccordement 3 avec un corps d'appareil (non représenté. permettant de délivrer des doses appropriées de liquide å injecter, préalablement mises sous une pression élevée et brutalement détendues à chaque opération d'injection.

L'embout 3 comporte un canal axial 4 par lequel passe le liquide provenant du corps de l'appareil, ce canal étant normalement fermé par une soupape 5 soumises à l'action d'un ressort 6, repoussant la soupape 5 contre un siège 7 monté dans l'embout avec de préférence interposition de filtres métalliques ou autres. L'ensemble est maintenu contre l'extrémité de ce dernier par une bague d'appui 8, également munie d'un passage axial 9 permettant, lorsque la soupape 5 est dégagée de son siège 7 sous l'effet de la pression du liquide comprimant le ressort 6, l'échappement de ce liquide en direction d'une chambre de répartition 10. Des conduits 11, 12 et 13, disposés dans le plan de section de la Figure 1, permettent de répartir le liquide en direction de trois injecteurs, montés à l'extrémité opposée des conduits 11, 12 et 13 respectivement et dont le détail sera explicité ci-après.

Dans l'exemple illustré sur la Figure 1, la tête d'injection 2 comporte en fait sept injecteurs dont trois seulement sont représentés sur le dessin, deux autres étant situés derrière et deux devant par rapport au plan de coupe.

L'ensemble de ces injecteurs est ainsi réparti selon une configuration correspondant a un injecteur central et à six injecteurs disposes autour de celui-ci à 80 respectivement l'un de l'autre. Bien entendu, il doit être considéré que le nombre et la répartition de ces injecteurs sont en eux-mêmes indifférents à l'invention, les injecteurs pouvant être disposés en ligne, en cercle ou selon toute autre disposition, chaque tête pouvant comporter un nombre donné d'injecteurs, compris entre un et sept, voire plus, ceci selon les applications envisagées et les conditions d'utilisation de l'appareil.

Chacun des conduits partant de la chambre de répartition du liquide 10 débouche, à son extrémité opposée dans le support 2, dans un logement 14 à l'intérieur duquel est monté un injecteur 15, dont le détail de la réalisation, conforme à l'invention, sera explicité plus loin en relation avec la Figure 3. Le support 2 comporte par ailleurs une face plane 16 dans laquelle sont répartis des logements 14 des divers injecteurs, selon la configuration de ceux-ci correspondant à la tête considérée, cette face plane 16 étant délimitée latéralement par une couronne 17 venant s'appliquer contre la surface S contre laquelle est appuyée la tête d'injection et dans laquelle doivent pénétrer les jets de liquide produits.Généralement, la surface S est constituée par la peau d'un patient, dans une région du corps de celui-ci ou il convient d'effectuer un traitement de mésothérapie, correspondant à l'injection en quantité et selon des profondeurs déterminées d'un liquide approprié.

La Figure 2 illustre une réalisation classique d'un injecteur 15 propre à être monté dans un logement 14 de la tête 2, un tel injecteur étant réalisé selon des dispositions connues dans la technique.

Dans ce cas, l'injecteur 15 comporte un joint plat d'étanchéité 18, percé en son centre pour le passage du liquide provenant du conduit d'amenée correspondant et contre lequel s'appuie une rondelle mince 19. Celle-ci comprend, sertie en son centre, une pastille 20 munie axialement d'un trou calibré 21.

Avantageusement, la pastille 20 est réalisée en un matériau très dur, par exemple en corindon c'est-à-dire en alumine cristallisée, notamment en rubis ou saphyr synthétiques. La rondelle 19 ainsi appuyée contre le joint 18 est ensuite immobilisée dans le fond du logement 14 au moyen d'une bague 22, vissée dans celui-ci grâce à un filetage 23 prévu dans sa paroi externe, la bague 22 étant percée axialement d'un passage dans lequel est aménagée une tête 24 apte a solidariser la bague avec un outillage (non représenté) pour son vissage dans le logement 14.

Pour les raisons précédemment exposées, un tel montage, combinant un joint, une rondelle et une bague, empilés dans un logement de la tête d'injection, présente des inconvénients, notamment lorsqu'il s'agit de remplacer un injecteur obstrué ou détérioré, les dimensions de ces pièces étant très limitées (quelques millimètres en règle générale), le montage étant d'autant plus difficile que l'utilisateur ne dispose pas nécessairement de l'outillage nécessaire et de l'habileté indispensable.

La Figure 3 illustre un mode de réalisation d'un injecteur 15 conforme à l'invention, constitué ici d'une pièce monobloc 25. Celle-ci comporte un filetage externe 26 et un évidement interne 27, avec dans sa face opposée à celle destinée à venir s'appliquer contre le fond du logement 14 qui reçoit la pièce 25, une rainure ouverte 28 permettant de visser la pièce dans son logement au moyen d'un simple tournevis ou outil analogue. Le fond 29 de l'évidement 27 comporte axialement un passage 30 qui débouche dans un chambrage 31 à l'intérieur duquel est sertie une pastille 32 de corindon, comportant comme dans les solutions connues, un trou calibré 33 permettant la formation du jet fin sous pression à injecter.Dans sa face 34 disposée en regard du fond du logement 14 correspondant, la pièce 25 comporte par ailleurs une nervure circulaire 35, propre à venir s'écraser légèrement contre ce fond du logement en fin de vissage de la pièce en réalisant l'étanchéité du montage.

On réalise ainsi une tête d'injection particulièrement simple ou, du fait de l'emploi d'injecteurs constitués chacun d'une pièce monobloc portant directement une pastille munie d'un trou calibré, le remplacement d'un injecteur quelconque, bouché ou endommagé, peut être réalisé sans aucune difficulté, même par un personnel ou un utilisateur non spécialisé. En outre et de façon évidente, la structure de l'injecteur monobloc ne préjuge nullement du nombre de ceux-ci à monter dans la tête d'injection, qui peut ainsi être monojet ou multijets.

On remarquera en outre que, grâce à la présence de la couronne 17 (Figure 1) qui s'appuie sur la surface S où doivent pénétrer les jets issus des injecteurs, ceux-ci sont toujours éloignés de cette surface d'une distance L qui, dans les réalisations les plus courantes de l'appareil considéré, est de l'ordre du centimètre. Dans ces conditions, dans l'hypothèse où le jet issu dun injecteur quelconque provoque à la surface de la peau, une légère hémorragie, en faisant perler à l'extérieur une quantité même très réduite de sang, celle-ci n'est jamais en contact avec l'injecteur lui-même, ce qui diminue de manière considérable la possibilité de contamination de l'appareil.Celui-ci ne présente donc pratiquement pas le risque de transmettre des microbes ou un virus éventuel, contrairement à ce qui peut éventuellement se produire avec une tête classique où l'injecteur est généralement en contact direct avec la peau.

La Figure 4 illustre une autre variante de réalisation de la tête d'injection 1 où l'on retrouve le support 2 et son embout de raccordement 3, ce dernier étant muni d'un passage axial 4 pour l'écoulement du liquide sous pression en direction de l'injecteur 15. Dans cette variante cependant, le support 2 est monté mobile autour de l'embout 3, de manière à permettre une orientation relative variable de l'injecteur 15, notamment pour permettre de diriger le jet produit dans des endroits difficilement accessibles.

A cet effet, l'embout 3 comporte un prolongement axial 36, muni d'une gorge 37 recevant un joint torique d'étanchéité 38 portant contre la surface interne du support 2, monté coaxialement à ce prolongement. Avantageusement, ce dernier comporte également une rainure circulaire 39, à section en V, dans laquelle s'engage trois pions 40 (dont un seul apparaît sur le dessin) porté chacun par l'extrémité d'un poussoir 41 vissé dans un alésage fileté 42 du support par l'intermédiaire d'une rainure 43. La position latérale du poussoir 41 est ainsi ajustée de façon à engager le pion 40 dans la rainure 39, en immobilisant axialement le prolongement 3t par rapport au support 2 sans empêcher la rotation relative de celui-ci.Le conduit 4 debouche dans le support à l'extrêmite d'un coude 44 en bout duquel est fixé l'injecteur 15 dans son logement 14, de telle sorte que l'orientation relative de celui-ci puisse être ensuite modifiée au gré de l'utilisateur, par simple rotation du support vis-avis de son embout. Dans cette variante, l'injecteur 15 est naturellement réalisé selon l'invention, au moyen d'une pièce monobloc du genre de celle représentée sur la Figure 3.

Bien que les exemples de réalisation décrits ci-dessus se rapportent à un mode de réalisation préféré de l'invention pour un nombre donné d'injecteurs, il va bien entendu de soi que d'autres variantes sont possibles, notamment et comme déjà précisé, en ce qui concerne le nombre de ces injecteurs et leur répartition dans la tête d'injection. En outre, il doit être entendu que l'invention ne se limite pas à une application particulière, notamment à la mésotherapie, mais peut aussi bien être envisagée pour tout traitement médical, dentaire, vetérinaire ou autre. chaque fois qu'il s'agit de procéder à des injections de jets liquides tres fins sous haute pression, dans des conditions de sécurité et de régularité par#aites.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1 - Tête d'injection, notamment pour appareil de mésothérapie. comportant un support apte a être appliqué contre la surface où doit être effectuée une injection d'au moins un jet de liquide sous presison produit à travers un trou calibré d'au moins un injecteur porté par le support, celui-ci étant relié à une réserve de liquide et à un ensemble de dosage réalisant la mise en pression du liquide et sa brusque propulsion à travers l'injecteur, caractérisée en ce que le support (2) comporte, pour chaque injecteur, un logement (14) recevant une pièce monobloc (15) pourvue d'un passage axial (30) et d'un chambrage (31) dans lequel est sertie une pastille (32) munie d'un trou calibré (33) disposé en regard du passage axial.

2 - Tête d'injection selon la revendication 1, caractérisee en ce que la pièce monobloc (15) présente un profil externe cylindrique muni d'un filetage extérieur (26), le logement recevant la pièce étant taraudé de façon que celle-ci puisse se visser directement sur le support (2).

3 - Tête d'injection selon la revendication 2, caractérisée en ce que la piece cylindrique (15) comporte une rainure transversale (28) dans son côté oppose å la pastille (32) pour le vissage de la pièce dans son logement '14).

4 - Tête d'injection selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisée en ce que la pièce cylindrique (15) comporte, du côté de la pastille (32) une nervure circulaire en relief (35), propre à venir porter contre le fond du logement (14) dans le support lors du vissage de la pièce avec un léger écrasement en fin de course pour assurer l'étanchéité du montage.

5 - Tête d'injection selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le support (2) est constitué par un élément métallique présentant une face plane (14) parallèle à la surface (5) où doit être réalisée l'injection et sur laquelle s'appuie la tête par l'intermédiaire d'une couronne (17) externe, délimitant un espace libre tel que la face plane où est ménagé le logement (14) recevant l'injecteur (15) soit éloignée d'une distance (L).donnée vis-à-vis de la surface d'appui.

6 - Tête d'inJection selon la revendication 1, caractérisée en ce que le support (2) est monté à rotation sur un embout de raccordement axial (3), permettant une orientation variable de l'injecteur (15) autour de l'axe de cet embout, le logement (14) recevant l'injecteur (15) étant ménage à l'extrémite d'un conduit coudé (44) prévu dans le support.