FR2617916A1 - Dispositif de commande d'un verin a gaz ou hydro-pneumatique autobloquant - Google Patents

Abstract

Ce dispositif comprend deux cylindres 8, 17, dont l'un 8, solidaire de l'extrémité du vérin équipé du doigt de verrouillage 4 et monté coaxialement à celui-ci, sert au guidage d'un piston 10 prenant appui sur ledit doigt et dont l'autre sert au guidage d'un piston 18 solidaire d'un bouton-poussoir 19, les deux cylindres communiquant l'un avec l'autre et le volume compris entre les deux pistons étant rempli d'un fluide incompressible. Application à l'équipement de véhicules automobiles.

Description

Dispositif de commande d'un vérin a gaz
ou hydrFpneumatique autobloquant
La présente invention a pour objet un dispositif de commande d'un vérin à gaz ou hydro-pneumatique autobloquant.

Les vérins dont il s'agit comportent un dispositif d'actionnement constitué par un doigt monté coaxialement à l'intérieur de la tige du vérin, verrouillant le piston lorsqu'il est en position relâchée et déverrouillant celui-ci lorsqu'il est en position enfoncée.

De tels vérins trouvent des applications dans de nombreux domaines, et notamment dans celui. - de l'équipement des véhicules automobiles. C'est ainsi notamment que les véhicules de transport en commun tels que les autocars, sont équipés de sièges dont l'inclinaison du dossier est réglable, ainsi que d'autres accessoires tels qu'appuie-tête, accoudoirs, repose-mollets ou repose-pieds, qui constituent des éléments de confort pour les passagers et qui peuvent être adaptés à la morphologie ou à la position de ceux-ci.

Les réglages de ces différents organes peuvent avantageusement être réalisés à l'aide de vérins à gaz autobloquants.

Actuellement, un vérin à gaz peut être commandé par l'un ou l'autre de deux systèmes mécaniques.

Un premier système est constitué par un levier et une came coopérant avec le doigt de verrouillage, ce qui impose le montage d'une tringlerie rigide rendant solidaire la partie commande et la partie active de l'organe de pilotage. Par ailleurs, I'existence de friction mécanique favorise le phénomène d'usure du doigt de verrouillage et/ou de la came manoeuvrant ce doigt. En outre, ce système est d'un fonctionnement relativement bruyant, notamment en raison de l'existence des frottements mécaniques. Enfin, l'organe de commande ne peut être très éloigné du vérin, ce qui impose à l'utilisateur de changer de position lorsqu'il souhaite effectuer une opération de réglage de son siège.

Le second système connu est constitué par un système à câble qui présente I'avantage par rapport au système précédent de rendre indépendantes la partie commande et la partie active de l'organe de pilotage.

Il est cependant nécessaire de donner à la gaine porte-câble un grand rayon de courbure pour éviter un phénomène d'usure et d'utiliser un système mécanique de transmission entre l'extrémité du câble et le doigt de verrouillage, ce qui implique les mêmes inconvénients que dans le cas du système précédent.

La présente invention vise à remédier à ces inconvénients.

A cet effet, le dispositif qu'elle concerne comprend deux cylindres, dont l'un, solidaire de l'extrémité du vérin équipé du doigt de verrouillage et monté coaxialement à celui-ci, sert au guidage d'un piston prenant appui sur ledit doigt et dont l'autre sert au guidage d'un piston solidaire d'un bouton-poussoir, les deux cylindres communiquant l'un avec l'autre et le volume compris entre les deux pistons étant rempli d'un fluide incompressible.

Cette solution est avantageuse du fait que le piston, prenant appui sur le doigt de verrouillage, demeure en contact permanent avec celui-ci, ce qui évite tout phénomène de friction générateur de bruit et d'usure, aucun frottement ne se produisant du fait que le piston est déplaçable axialement au doigt de verrouillage.

Selon une caractéristique de l'invention, la section du cylindre contenant le piston en appui contre le doigt de verrouillage est supérieure à celle du cylindre contenant le piston solidaire d'un bouton-poussoir.

La course du bouton-poussoir étant supérieure à celle du piston prenant appui contre le doigt de verrouillage, il résulte de cette démultiplication une grande douceur de la commande.

Avantageusement, les deux cylindres sont distincts l'un de l'autre et sont reliés l'un à l'autre par une tubulure et la tubulure reliant les deux cylindres est réalisée en un matériau souple. Ceci rend possible un montage à distance du bouton-poussoir et du piston actionnant le doigt de verrouillage.

Le bouton-poussoir peut donc être localisé à l'endroit le plus adapté pour son actionnement sans gêne pour l'utilisateur.

Dans la mesure où plusieurs vérins à gaz sont associés à un même ensemble, par exemple à un même siège d'autocar, les différents boutons de commande et les cylindres qui leur sont associés peuvent être regroupés sur une même platine disposée à portée de main de l'utilisateur.

Selon une autre forme d!exécution, les deux cylindres sont montés concentriquement l'un à l'intérieur de l'autre.

Avantageusement, dans ce cas, le cylindre solidaire de l'extrémité du vérin équipée du doigt de verrouillage contient un piston dont l'extrémité, située du côté de ce doigt, possède une section égale à celle de l'intérieur du cylindre, et dont l'autre extrémité, de section réduite délimite avec le cylindre un volume annulaire et présente un alésage axial dans lequel est engagé le piston solidaire du bouton-poussoir, le volume annulaire communiquant avec l'alésage axial par au moins un orifice.

Selon une possibilité, le volume annulaire communique avec l'alésage axial par au moins un orifice radial, à proximité du piston d'actionnement du doigt.

Cette dernière solution permet de disposer d'un ensemble de commande à fonctionnement souple et se présentant sous un volume extrê mement réduit.

Dans le cas de son application à l'équipement de véhicules automobiles un support solidaire de llextrémité de la tige du vérin est monté articulé sur une pièce dont la position est à régler, autour d'un axe parallèle à l'axe autour - duquel est articulé le corps du vérin sur une pièce de référence.

De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemples non limitatifs, deux formes d'exécution de ce dispositif ainsi que plusieurs exemples d'application de celui-ci
Figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un dispositif au repos, représenté très schématiquement
Figures 2 et 3 sont deux vues de ce même dispositif, respectivement, après libération de la tige du vérin et après blocage de cette dernière
Figure 4 est une vue en coupe longitudinale d'un second dispositif au repos, représenté très schématiquement
Figures 5 et 6 sont deux vues de ce même dispositif, respectivement, après libération de la tige du vérin et après blocage de cette dernière
Figure 7 est une vue de côté d'un siège de véhicule équipé d'un dispositif selon l'invention, destiné à réaliser le réglage de l'inclinaison du dossier
Figure 8 est une vue en coupe d'un siège de véhicule équipé d'un dispositif selon l'invention, destiné à réaliser l'inclinaison d'un porte-mollets
Figure 9 est une vue en coupe d'un accoudoir de véhicule équipé d'un dispositif selon l'invention destiné à réaliser son réglage en hauteur
Figure 10 est une vue en coupe longitudinale d'un siège de véhicule équipé d'un dispositif selon l'invention, destiné à réaliser le réglage d'un repose-pieds.

Le dispositif, représenté aux figures 1 à 3, est destiné à l'action nement d'un vérin autobloquant dont la tige 2 est représentée au dessin. De l'extrémité 3 filetée de la tige 2, dépasse un doigt 4 monté coaxialement à l'intérieur de celle-ci, maintenu normalement en position sortie sous l'action d'un ressort. Lorsque ce doigt 4 est actionné vers l'intérieur, le piston contenu dans le vérin est déverrouillé, permettant la libre détente du gaz si aucune action mécanique contraire n'est exercée sur la tige du vérin.

A l'extrémité de la tige du vérin, est monté un écrou 5 à double taraudage, dont le premier taraudage 6 sert à la fixation de l'extrémité filetée de la tige du vérin et dont le second taraudage 7 sert à la fixation d'un cylindre 8 comportant une extrémité 9 filetée.

A l'intérieur de ce cylindre 8 est monté un piston 10 déplaçable axiale ment au doigt 4 et prenant appui sur ce dernier. Le montage de l'ensemble sur un support 12 est réalisé après traversée de ce support et blocage de ce dernier entre. I'écrou 5 et un contre écrou 13.

La chambre 14 du cylindre 8 communique par l'intermédiaire d'une tubulure 15 flexible, avec la chambre 16 d'un second cylindre 17 de section inférieure à celle du cylindre 8 dans lequel est monté un piston 18 solidaire d'un bouton-poussoir 19. Le volume compris dans les chambres 14 et 16 et dans la tubulure 15, est rempli d'un fluide incompressible 20, le montage étant réalisé de telle sorte que, lorsque le piston 10 du cylindre 8. est en position rentrée dans ce dernier, le piston 18 se trouve en position sortie du bouton-poussoir 19.

Pour réaliser le déverrouillage du vérin, il suffit à l'utilisateur d'exercer une pression sur le bouton 19 dans le sens de la flèche 22, le piston 18 chassant le fluide 20 et déplaçant le piston 10 dans un sens de sortie de celui-ci, comme montré à la figure 2, position dans laquelle le piston 10 appuie sur le doigt 4 et déverrouille le piston du vérin 2.

II est alors possible, selon la réaction exercée mécaniquement sur le piston du vérin, de déplacer ce piston dans un sens ou dans l'autre.

Lorsque la position souhaitée est atteinte, il suffit à l'utilisateur de relâcher la pression exercée sur le bouton-poussoir 19. Le rappel élastique du doigt 4 en position sortie assure, d'une part, le verrouillage du piston du vérin dans la position souhaitée et, d'autre part, le déplacement du piston 10 dans le sens de la flèche 23, le piston 10 chassant le fluide dans le cylindre 17, le fluide actionnant le bouton-poussoir vers sa position sortie, comme montré à la figure 3.

Les figures 4 à 6 représentent une variante d'exécution de ce dispositif dans laquelle les mêmes éléments sont désignés par les mêmes références. que précédemment.

Dans ce cas, le cylindre 24, solidaire de l'extrémité du vérin équipée du doigt de verrouillage 4, conti?nt, à son extrémité située du côté du doigt, un piston dont l'extrémité 25, située de ce côté, possède une section égale à celle de l'intérieur du cylindre, et dont l'autre extrémité 26, de section réduite, délimite avec l'intérieur du cylindre un volume annulaire 27. La partie 26 présente également un alésage central 28 dans lequel est engagé le piston 18 solidaire du bouton-poussoir 19.

L'alésage central 28 communique avec le volume annulaire 27 à proximité de la partie 25 du piston par au moins un orifice radial 29.

Le dispositif étant dans sa position de repos représentée à la figure 4, lorsqu'un utilisateur exerce une pression sur le bouton-poussoir 19 dans le sens de la flèche 30, le fluide 20 contenu dans l'alésage 28 est transféré par les orifices 29 dans le volume annulaire 27, ce qui se traduit par un déplacement du piston et notamment de la part = de celui-ci, dans le sens de la flèche 30, mouvement au cours duquel le arL i 4 est enfoncé et le piston du vérin est déverrouillé.

Après réglage de la position du piston du vérin, I'utilisateur relâche la pression exercée sur le bouton 19, mouvement au cours duquel le doigt 4 revient en position sortie sous l'action de détente du ressort qui lui est associé, et déplace le piston 25 dans le sens de la flèche 32 provoquant le passage de liquide 20 du volume annulaire 27 dans l'alésage central 28, le fluide ramenant le bouton-poussoir 19 en position sortie, comme cela est montré à la figure 6.

La figure 7 représente une application du dispositif des figures I à 3 au réglage de l'inclinaison d'un dossier 33 d'un véhicule, par rapport à l'assise 34 de celui-ci.

Comme montré au dessin, le bouton-poussoir 19 et les organes qui lui sont associés peuvent être montés sur un support 35, localisé à un emplacement facilement accessible par l'utilisateur, la liaison avec le piston d'actionnement du doigt 4 se faisant par un conduit flexible 15.

La figure 8 représente un siège de véhicule équipé d'un repose-mollets 36 susceptible d'être déplacé par action d'un vérin à gaz entre une position allongée représentée en traits pleins et une position escamotée représentée en traits mixtes.

Ce repose-mollets est constitué par deux plaques 37 et 38 montées coulissantes l'une sur l'autre à l'aide de deux glissières 39 parallèles disposées au niveau de leurs bords latéraux, la plaque supérieure 37 étant articulée autour d'un axe 40 horizontal sur l'assise du siège et la plaque inférieure 38 étant équipée de roulettes 42 d'axe horizontal prenant appui au sol.

Un vérin à gaz 43 est articulé sur la plaque supérieure, ce vérin étant actionnable à l'aide du dispositif représenté à la figure 1.

La figure 9 représente un accoudoir désigné par la référence générale 44 qui est représenté en traits pleins en position d'utilisation et en traits mixtes en position escamotée.

Cet accoudoir est monté pivotant autour d'un axe 45 solidaire du dossier du siège, la variation angulaire étant commandée par un vérin à gaz 46 actionné à l'aide d'un dispositif conforme à la figure I dont le bouton-poussoir est disposé en bout de l'accoudoir.

Cette solution est très intéressante car permettant d'escamoter les accoudoirs, par exemple, lors des périodes d'embarquement ou de débarquement d'un véhicule.

En outre, I'inclinaison du dossier 33 s'accompagnera d'une remontée angulaire correspondante de l'accoudoir, ce qui est un facteur de confort.

La figure 10 représente un siège de véhicule dont la face inférieure est équipée d'un repose-pieds 47 monté articulé autour d'un axe 48, ce repose-pieds étant destiné à être utilisé par un passager de la rangée située immédiatement derrière.

Ce repose-pieds est articulé sur l'axe 48 par l'intermédiaire de deux bielles 49, à mi-longueur de l'une desquelles est articulée une pièce solidaire de l'extrémité de la tige d'un vérin à gaz 50 commandé par un dispositif conforme à celui décrit en référence aux figures 4 à 6, dont le bouton-poussoir est visible au dessin.

Comme il ressort de ce qui précède, I'invention apporte une grande amélioration à la technique existante, en fournissant un dispositif de commande pour un vérin à gaz ou hydro-pneumatique autobloquant, ce dispositif étant d'un fonctionnement silencieux sans usure, et pouvant être localisé à des distances plus ou moins importantes du vérin lui-même.

Comme il va de soi, I'invention ne se limite pas aux seules formes d'exécution de ce dispositif, ni à ses seules applications, décrites ci-dessus à titre d'exemples ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation.

C'est ainsi notamment que ce dispositif de commande pourrait être utilisé pour l'ouverture de portes ou trappes moteurs de véhicules, ce qui est particulièrement avantageux notamment en raison du fait que cette commande à distance peut être réalisée sans nécessiter aucune énergie extérieure autre que celle exercée par l'utilisateur sur un bouton-poussoir, ou encore que dans la forme d'exécution représentée aux figures 4 à 6, le transfert de fluide entre les chambres 27 et 28 pourrait être réalisé par des méplats ou rainures pratiquées à la périphérie de l'extrémité du piston 18.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. - Dispositif de commande d'un vérin à gaz ou hydro-pneumatique autobloquant comportant un doigt (4) de verrouillage du piston qui, monté coaxialement à l'intérieur de la tige (2) de celui-ci, fait saillie du vérin en position de verrouillage de celui-ci, caractérisé en ce qu'il comprend deux cylindres (8, 17), dont l'un (8), solidaire de l'extrémité du vérin équipée du doigt de verrouillage (4) et monté coaxialement à celui-ci, sert au guidage d'un piston (10) prenant appui sur ledit doigt et dont l'autre sert au guidage d'un piston (18) solidaire d'un bouton-poussoir (19), les deux cylindres communiquant l'un avec l'autre et le volume compris entre les deux pistons étant rempli d'un fluide incompressible.

2. - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la section du cylindre (8) contenant le piston en appui contre le doigt de verrouillage (4) est supérieure à celle du cylindre (17) contenant le piston solidaire d'un bouton-poussoir.

3. - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les deux cylindres (8, 17) sont distincts l'un de l'autre et sont reliés l'un à l'autre par une tubulure (15).

4. - Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que la tubulure (15) reliant les deux cylindres est réalisée en un matériau souple.

5. - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les deux cylindres (24, 26) sont montés concentriquement l'un à l'intérieur de l'autre.

6. - Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que le cylindre (24) solidaire de l'extrémité du vérin équipée du doigt de verrouillage (4) contient un piston dont l'extrémité (25), située du côté de ce doigt (4), possède une section égale à celle de l'intérieur du cylindre, et dont l'autre extrémité (26), de section réduite, délimite avec le cylindre un volume annulaire (27) et présente un alésage axial (28) dans lequel est engagé le piston (18) solidaire du bouton-poussoir (19), le volume annulaire communiquant avec l'alésage axial par au moins un orifice.

7. - Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que le volume annulaire (27) communique avec l'alésage axial (28) par au moins un orifice radial (-29), à proximité du piston d'actionnement du doigt.

8. - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'extrémité (3) de la tige (2) du vérin est filetée et engagée dans un taraudage (6) d'un écrou (5) qui comprend un second taraudage (7) pour la fixation de l'extrémité filetée (9) du cylindre (8) contenant le piston (10) d'actionnement du doigt de verrouillage (4) du piston du vérin.

9. - Application du dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 8 à l'équipement de véhicules automobiles, et notamment des sièges ou d'accessoires de sièges de ceux-ci, caractérisée en ce qu'un support (12), solidaire de l'extrémité de la tige du vérin, est monté articulé sur une pièce dont la position est à régler, autour d'un axe parallèle à l'axe autour duquel est articulé le corps du vérin sur une pièce de référence.