FR2615944A1 - Dispositif pour detecter a distance le deplacement relatif de deux elements, notamment pour un equipement de protection de porte ou de fenetre - Google Patents

Abstract

Dispositif pour détecter à distance le déplacement relatif de deux éléments, notamment pour un équipement de protection de porte ou de fenêtre. Un organe détecteur 110, relié à l'un desdits éléments, comporte deux extrémités de fibre optique disposées en vis-à-vis de manière à laisser subsister entre elles un intervalle donné. Un organe obturateur 120 comprend dans cet intervalle un volet 121 mobile entre une première position où aucune région opaque du volet ne vient s'interposer entre les deux extrémités de fibres et une seconde position où une région opaque 122 du volet vient s'interposer entre celles-ci. Des moyens de liaison du volet à l'autre desdits éléments, assurent, lors du déplacement relatif desdits éléments, un déplacement concomitant du volet de sa première à sa seconde position. Des moyens matériels alimentent la première fibre, détectent la lumière transmise par la seconde fibre et fonctionnent en réponse à la détection d'une occultation de la lumière transmise par la seconde fibre.

Description

Dispositif pour détecter à distance le déplacement relatif de deux éléments, notamment pour un équipement de protection de porte ou de-fenêtre.

La présente invention concerne un dispositif pour détecter à distance le déplacement relatif de deux éléments dont l'un au moins est mobile.

Cette invention s'applique notamment à la protection d'une porte ou dune fenêtre, le déplacement relatif étant alors celui de l'ouvrant par rapport au dormant de la porte ou de la fenêtre.

On connaît des dispositifs de détection d'ouverture de porte, utilisant des contacts électriques ou magnétiques (relais à anche) reliés à une boucle- de détection constituée d'un conducteur électrique relié à une centrale de détection, et dans lequel circule un courant: l'ouverture de la porte provoque une fermeture ou une ouverture concomitante du contact et la transition de courant dans la boucle est détec- tée-par la centrale de détection qui déclenche une alarme ou exécute une action appropriée (allumage de lumière, composition d'un numéro téléphonique, ...).

Ces dispositifs à contacts électriques ou magnétiques présentent cependant un double inconvénient : leur manque de fiabilité et leur manque de sensibilité.

Tout d'abord, les contacts électriques sont sujets à l'usure du fait de leur actionnement répété (une porte d'entrée est ouverte et fermée plusieurs dizaines de fois par jour) et à l'oxydation, en raison des conditions d'environnement souvent précaires (humidité, etc...) régnant au voisinage d'une porte d'entrée; enfin, le circuit électrique dans son ensemble est sujet aux parasites, ce qui rend généralement difficile son installation en milieu industriel, à moins de prévoir des liaisons électriques sous écran, qui augmentent le coût de l'installation.

On notera que ce dernier inconvénient devient de plus en plus préoccupant au fur et à mesure que les dimensions de l'installation s'accroissent - ce qui est le cas des locaux industriels, où les longueurs de câblage sont beaucoup plus importantes que dans les habitations individuelles - et que l'on utilise des courants de détection de boucle de faible valeur, contrainte imposée par la nécessité d'avoir une centrale de détection alimentée de manière autonome pendant une longue durée, par exemple par un jeu de piles devant pouvoir assurer une protection pendant plusieurs mois.

En second lieu, la sensibilité des détecteurs électriques ou magnétiques est toujours limitée à des valeurs de l'ordre du centimètre, ce qui ne leur permit de détecter que les ouvertures de la porte et non les tentatives d'ouverture, par exemple par introduction d'un pied de biche et tentative de forçage, qui ne provoquent une déformation de la porte que de quelques millimètres, donc en deçà du seuil minimal de déclenchement du système d'alarme.

Tout particulièrement, ces détecteurs, qui ne sont jamais placés à proximité des gonds de la porte puisque le déplacement de la porte par rapport au chambranle à cet endroit est très faible, ne permettent pas de détecter un début d'effraction par tentative de forçage des gonds, alors qu'il s'agit là d'un mode d'effraction relativement fréquent; en effet ce côté de la porte n'est pas renforcé par la serrure.

La présente invention a pour objet de proposer un dispositif de détection, notamment appliqué à un équipement de protection de porte ou de fenêtre, qui permet de pallier l'ensemble de ces inconvénients.

A cet effet, la présente invention utilise un dispositif de détection utilisant, à la place des contacts électriques ou magnétiques reliés par une boucle de courant, des dispositifs de détection reliés entre eux par une fibre optique reliée à distance à une centrale de détection.

On connaît, dans la technique de la transmission des informations, les avantages de la fibre optique : insensibilité totale aux parasites électromagnétiques, même puissants, plus de problème de mise à la terre, absence d'usure, facilité de mise en place compte tenu du faible diamètre. En outre, comme on le verra par la suite, le dispositif de détection de l'invention présente une très grande sensibilité, ce qui lui permet de détecter toute tentative d'ouverture d'une porte, et donc de déclencher une alarme avant que celle-ci ne soit ouverte. On verra également que le dispositif de l'invention permet non seulement de détecter une translation relative de deux éléments (ce qui est le cas de l'ouvrant et du dormant d'une porte du côté de la serrure, aux approximations près), mais encore leur rotation relative (ce qui est le cas du côté des gonds).

On pourra donc, si on le souhaite, ne placer des détecteurs que du côté des gonds, alors qu'une telle disposition est bien entendu impossible avec un système à contacts électriques ou magnétiques classiques.

On verra également que les dispositifs de détection de l'invention, malgré leur sensibilité élevée, permettent de tolérer les déplacements normaux (dilatations, etc) de la porte et d'absorber les défauts de jeu, sans que cela soit préjudiciable à un fonctionnement correct du dispositif.

Plus précisément, selon l'invention, ce dispositif est caractérisé par - un organe détecteur, relié à l'un desdits éléments, comportant deux extrémités de fibre optique placées en alignement axial et radial, ces extrémités étant disposées en vis-à-vis de manière à laisser subsister entre elles un intervalle donné, suffisamment faible pour autoriser la transmission lumineuse entre les deux fibres; - un organe obturateur, comprenant dans l'intervalle subsistant entre les deux extrémités de fibres, un volet mobile entre une première position où aucune région opaque du volet ne vient s'interposer entre les deux extrémités de fibres et une seconde position où une région opaque du volet vient s'interposer entre celles-ci;; . des moyens de liaison du volet à l'autre desdits éléments, assurant, lors du déplacement relatif desdits éléments, un déplacement concomitant du volet de sa première à sa seconde position; - des moyens émetteurs pour alimenter la première fibre; - des moyens récepteurs pour détecter la lumière transmise par la seconde fibre; - des moyens de reconnaissance, fonctionnant en réponse à la détection d'une occultation de la lumière transmise par la seconde fibre.

Selon un certain nombre de caractéristiques avantageuses de l'invention, dans ce dispositif - l'organe détecteur est rigidement fixé au premier desdits éléments, et les moyens de liaison sont des moyens articulés sur l'organe détecteur; - les moyens de liaison comprennent un levier dont une extrémité est reliée audit autre élément et dont le point d'appui est relié au volet, ce levier étant articulé sur un axe fixé à l'organe détecteur et orienté perpendiculaire ment.à la direction de translation relative, et/ou parallè lèment à l'axe de rotation relative, des deux éléments; - l'extrémité du levier est solidaire en translation dudit autr.e élément, de manière à détecter une translation relative des deux éléments;; - l'extrémité du levier et ledit autre élément est réalisée par contact entre cette extrémité et un organe élastique précontraint interposé entre elle et ledit autre élément; - l'extrémité du levier est reliée audit autre élément par l'intermédiaire d'une biellette articulée sur cet élément, de manière à détecter une rotation relative des deux éléments et/ou, le cas échéant, une translation relative de ceux-ci; - le volet est monté sur des moyens de guidage en translation, comprenant un poussoir coopérant par contact avec le point d'appui du levier, ainsi que des moyens élastiques de rappel du volet en position de non-occultation; - les moyens émetteurs sont des moyens intermittents émettant de brèves impulsions lumineuses, les moyens récepteurs et de reconnaissance de déplacement n'étant rendus actifs que pendant la durée de ces brèves impulsions; ; - un boitier de commande alimenté en permanence et de manière autonome, permettant d'une part le cadencement des moyens émetteurs et d'autre part activant les moyens récepteurs et de reconnaissance de déplacement par alimentation inter mittente de ceux-ci durant la seule période d'émission des impulsions lumineuses; - un filtre supplémentaire de commande et des moyens de reconnaissance de marche/arrêt inhibant l'activation d'une alarme en sortie des moyens de reconnaissance de déplacement en cas de non-occultation de la lumière transmise par la fibre de commande.

L'invention concerne également, plus spécifiquement, un équipement de protection de porte ou de fenêtre, comprenant au moins l'un des dispositifs précités, et de préférence une pluralité de ces dispositifs.

Dans ce dernier cas, les dispositifs sont reliés en série de manière à former un circuit unique de détection, les deux extrémités terminales de la fibre étant reliées à un boîtier de commande et de détection situé à distance de la porte ou de la fenêtre à protéger.

Avantageusement, la fibre unique est également disposée sur la surface de la porte selon un motif formant sur celleci une trame serrée permettant la direction d'une effraction par perçage de la région couverte par cette trame.

En effet, compte tenu du faible coût de la fibre, de sa très grande finesse et de la facilité à la conformer, il est avantageux de prévoir un tel système de détection d'ef fractior: par perçage, qui n entraîne qu'un surcroît très faible de l'installation.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention appa paîtront à la lecture de la description détaillée ci-dessous, faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels - la figure 1 montre une vue d'ensemble d'une porte équipée d'un ensemble de dispositif de détection selon l'invention, relié à une centrale d'alarme; - les figures 2A et 2B montrent un dispositif de détection selon l'invention, l'un des éléments étant partiellement en ccupe pour en montrer la structure interne, respectivement en position de fermeture et d'ouverture de la porte; - la figure 3 est une vue à échelle plus agrandie de la figure 2A, montrant plus en détail l'organe obturateur;; - la figure 4A montre le dispositif détecteur de l'invention, placé sur une porte du côté de la 'serrure avec la partie recevant la fibre placée sur le dormant de la porte; - la figure SA montre le dispositif détecteur de l'invention, placé sur une porte du côté de la serrure avec la partie recevant la fibre disposée sur le dormant de la porte; - la figure 5B montre le dispositif détecteur de l'invention, placé sur une porte du côté de la serrure avec la partie recevant la fibre disposée sur l'ouvrant de la porte; - la figure 6A montre un autre mode de réalisation du dispositif détecteur de l'invention, placé sur une porte du côté des gonds avec la partie recevant la fibre disposée sur le dormant de la porte;; - la figure 7A montre cet autre mode de réalisation du dispositif détecteur de l'invention, placé sur une porte du côté des gonds avec la partie recevant la fibre disposée sur l'ouvrant de la porte; - les figures 4B à 7B sont homologues des figures 4A à 7A, en montrant l'ouvrant de la porte en position de début d'ouverture au lieu de le montrer en position de fermeture; - la figure 8 est un schéma par bloc du circuit optique et électronique permettant la mise en oeuvre du dispositif de l'invention; - la figure 9 est un chronogramme montrant respectivement les signaux S1 et S2 délivrés par le circuit-maître de la figure 8.

Sur la figure 1, on a représenté la porte pourvue de l'équipement de protection de l'invention : cette porte comporte un ouvrant 1 monté sur un dormant ou chambranle 2 par une série de gonds 3; une serrure 4 assure une protection conventionnelle de la porte en condamnant l'ouverture de celle-ci.

Selon l'invention, il est monté une pluralité de dispositifs de détection 100, du côté de la serrure et 100', du côté des gonds, qui sont reliés en série entre eux et à une centrale de détection 300 par une fibre optique unique 200, par exemple une fibre optique en matière plastique de type courant.

Le trajet de la fibre 200, outre la liaison des détecteurs 100 et 100', peut former sur la surface de la porte une trame 210, suffisamment serrée pour qu'une tentative de perçage endommage l'un des points de la fibre sur cette trame et permette une détection instantanée de l'effraction par occultation de la lumière transmise par la fibre; de préférence, les portions de fibre rectiligne de cette trame sont disposées verticalement, ce qui réduit le nombre de coudes d'extrémités par rapport à une disposition horizontale et réduit donc les pertes de transmission dues aux coudes par rapport à la disposi;ion horizontale.

Outre la boucle de détection constituée par la fibre 200, il est prévu une boucle de commande de marche et d'arrêt formée d'une fibre distincte 500et d'un interrupteur optique 400 : la manoeuvre d'un volet 410 permet de laisser passer ou d'occulter la lumière transmise par la fibre 500, et ce signal est détecté par la centrale 300 qui, en conséquence, active ou inhibe le système de détection ou d'alarme (le fonctionnement détaillé de la centrale 300 sera décrit ultérieurement, en référence aux figures 8 et 9). I1 est particulièrement avantageux que cette boucle de détection soit sensible à la position du pêne du verrou -: le système de l'invention n'est en fonction que si la porte est verrouillée.

Les figures 2A et 2B montrent un dispositif détecteur, dans un mode de réalisation qui permet de détecter une translation relative de l'ouvrant 1 par rapport au dormant 2, ce qui permet de le placer sur la porte du côté de la serrure (détecteurs 100 sur la figure 1).

Ce détecteur comprend tout d'abord un élément 110 relié à la boucle de détection, comportant des logements 111 recevant deux extrémités de fibres dénudées, ces extrémités de fibres (non représentées) affleurant l'extrémité de l'élément 111 et étant disposées en vis-à-vis de manière à laisser subsister un intervalle très faible (inférieur à 1 mm) entre les deux extrémités.

Les éléments 111 recevant les extrémités de fibres peuvent éventuellement être réalisés sous la forme d'embouts de fibres rapportées, ce qui permet de préparer avec précision l'extrémité de fibres et d'immobiliser celles-ci dans l'embout avant de l'insérer dans le bloc 110; les deux fibres quittent le bloc 110 par des orifices 112 à partir desquels le câblage de la fibre est réalisé comme souhaité.

Entre les deux extrémités de fibres en vis-à-vis dans le bloc 110, on interpose un coulisseau 121 (visible plus en détail figure 3) comprenant une partie opaque 122 et une partie transparente ou évidée 123.

Le coulisseau 121 est solidaire d'une surface d'actionnement 124 venant en contact avec un bouton 125 de sorte qu'une pression exercée sur la face frontale 126 de ce bouton soit transmise au coulisseau pour rétracter la partie opaque 122 dans un logement 113 prévu à l'intérieur du corps 110 (position illustrée figures 2A et 3).

Lorsqu'aucune pression n'est exercée sur la surface frontale 126 du bouton 125, ou lorsque cette pression est relâchée, un organe de rappel tel qu'une lame élastique 127 vient solliciter la surface d'actionnement 124 dans le sens inverse, ce qui a pour effet d'éloigner la partie évidée 123 de la position où elle se trouvait et de placer la partie opaque 122 dans l'intervalle compris entre les deux fibres (position représentée figure 2B).

Cette nouvelle configuration des éléments du détecteur va avoir pour effet d'occulter immédiatement la lumière transmise par la fibre, ce que détectera aussitôt la centrale 300, comme on le décrira plus en détail en référence aux figures 8 et 9.

On va maintenant décrire les différents systèmes de couplage entre l'ouvrant et le dormant de la porte qui permettent, selon la configuration choisie, d'actionner le bouton 125 en réponse à des sollicitations mécaniques exercées sur la porte révélant une tentative d'effraction.

Sur les figures 2A et 2B, ainsi que 4A à 7B, tous les éléments identiques portent les mêmes références numériques, qui sont celles correspondant à la figure 2A.

Dans le second mode de réalisation figures 6A à 7B) les éléments différents de ceux du premier mode de réalisation seront affectés du signe '.

Par ailleurs, les figures affectées de la lettre A correspondent à une configuration où la porte est fermée, tandis que les figures affectées de la lettre B sont homologues des précédentes et correspondent à une configuration de début d'ouverture de la porte et donc d'actionnement du détecteur 100 ou 100' de l'invention.

Dans le premier mole de réalisation, qui est celui des figures 4A et 4B (correspondant également aux figures 2A et 2B, vues sous un autre angle), le détecteur de l'invention permet de détecter une translation relative des deux éléments 1 et 2, correspondant à un détecteur placé du côté de la serrure.

Pour réaliser cette détection, il est prévu un levier 130 dont une extrémité 131 vient en contact (figure 4A) avec un plot 141 d'une pièce 140 montée sur l'ouvrant 1; de préférence, ce plot 141 est pourvu d'un moyen élastique tel qu'un ressort 142 représenté en tireté (figure 4A) de manière à permettre le rattrapage de jeu et d'absorber les variations dimensionnelles (dilatation, ...) des éléments de la porte.

L'autre extrémité 132 du levier 130 est en contact avec la face frontale du bouton 125 de commande du coulisseau d'obturation du dispositif détecteur 110.

Le levier 130 est articulé autour d'un axe médian 133 monté sur un étrier 124 solidaire du bloc 110 (comme illustré figure 2A) ou en variante, du bloc 140 (comme illustré figure 4A).

De.la sorte, dès qu'un déplacement, même d'une fraction de millimètre, survient, le basculement du levier 130 déplace le coulisseau dont la partie opaque va s'interposer sur le trajet lumineux, provoquant la détection.

Sur les figures 4A et 4B, l'élément détecteur 110 était placé sur le dormant 2-de la porte, le câblage de la fibre étant alors réalisé sur celui-ci.

On peut également choisir la disposition inverse, illustrée figures 5A et 5B, dans laquelle l'élément détecteur 110 est monté sur l'ouvrant 1 de la porte, le câblage de la fibre s'effectuant alors sur l'ouvrant.

On notera que c'est le même dispositif qui est utilisé dans l'une et l'autre configuration, la position relative des deux pièces le composant étant simplement inversée, ce qui permet à l'installateur de choisir la position correspondant au câblage le plus simple.

Les figures 6A à 7B illustrent un second mode de réalisation, permettant de détecter non plus la translation relative de l'ouvrant et du dormant, mais leur rotation relative.

Cette possibilité permet de disposer le détecteur du côté des gonds, ce que l'on ne pouvait jamais faire avec des détecteurs électriques ou magnétiques.

En outre, on verra que ce mode de réalisation n'exclut pas la possibilité de détecter aussi une translation relative des deux éléments, ce qui a l'avantage de permettre de détecter non seulement une ouverture normale de la porte par pivotement sur ses gonds, mais également une effraction par tentative de forçage des gonds, par exemple par introduction d'un pied de biche entre la porte et son chambranle du côté des gonds
Dans ce second mode de réalisation, le levier 130' est articulé sur un axe 133' situé non plus en un point médian, mais à une extrémité, de sorte que le point de contact 132' avec le bouton 125 d'actionnement du détecteur se trouve maintenant en position médiane.

L'autre extrémité 134 du levier est articulée à une biellette 135 par un axe 136, l'autre extrémité de cette biellette 135 étant quant à elle articulée sur un élément 137 solidaire de l'ouvrant de la porte, par un axe 138.

On voit que, grâce à cette disposition, la biellette permet de transformer le mouvement relatif de pivotement en un mouvement de translation du point de contact 132' (par rotation autour de l'axe 133'), ce déplacement étant d'ailleurs également obtenu en cas de translation relative - la biellette agissant alors comme simple élément de renvoi.

Sur les figures 6A et 6B, le détecteur a été représenté placé sur le dormant de la porte; on peut également, en le retournant, le placer sur l'ouvrant de la porte, comme illustré figures 7A et 7B, ce qui permet de faire passer le circuit de fibre sur ce dernier, en fonction des facilités du câblage.

La figure 8 montre schématiquement les circuits électroniques et optiques permettant de faire fonctionner le système de détection de l-'invention.

La centrale de détection 300 comprend un émetteur de lumière 310, par exemple une diode électroluminescente DE1 qui émet de la lumière en direction de la fibre 200 sur laquelle sont disposés en série les détecteur. 100 et 100' et le motif tramé 210.

A l'autre extrémité de cette fibre sont prévus des moyens détecteurs 320, par exemple une photodiode PD1.

Le courant de détection en sortie de cette photodiode PD1, de l'ordre de 1 nA, est amplifié par un premier étage A1 jusqu'à une tension de l'ordre de 1 mV, puis par un second étage A2 pour obtenir en sortie un signal ayant une amplitude de l'ordre de 20 mV, appliqué à un circuit 350 de reconnaissance d'ouverture. Les amplificateurs A1 et A2 sont alimentés à travers un transistor T commandé par un signal d'activation S2.

Ce circuit 350 actionne une alarme par l'intermédiaire d'une porte ET 360 dont une entrée est reliée à un circuit de reconnaissance de marche et d'arrêt 340, ce qui permet de ne déclencher l'alarme que si le système de surveillance est effectivement en état de veille.

Le circuit-maître 330 comprend un oscillateur piloté par un quartz Q qui, à partir d'une fréquence de base de par exemple 32 kHz et par l'intermédiaire de circuits diviseurs et calibrateurs, délivrent - un signal d'horloge H pour les circuits 340 et 350 de reconnaissance de marche/arrêt et d'ouverture, - un signal S1 de pilotage de la diode DE1 et, - le signal S2 d'activation intermittent des moyens récepteurs.

Le signal S1, représenté plus en détail sur le chronogramme de la figure 9, peut comprendre par exemple des salves de 3 impulsions de 15 mus chacune, espacées de 125 mus, avec une fréquence de récurrence de 8 Hz.

Un tel mode d'alimentation de la diode électroluminescente permet en fait de n'alimenter la diode que pendant de très brèves périodes de temps (le rapport cyclique fonctionnement/ repos est de l'ordre de 1/3000), ce qui permet de prolonger de façon importante la durée de vie des piles alimentant l'ensemble et/ou, à consommation égale, d'augmenter la puissance lumineuse émise par la diode DE1.

Ainsi, pour une diode luminescente ayant une consommation nominale en continu de 300 mA, on aboutit à un courant d'alimentation équivalent de 83 muA (micro-ampères) seulement, compte tenu du très faible rapport cyclique fonctionnement/ repos.

En outre, cette excitation pulsée de la source lumineuse réalise un codage de la lumière transmise par la fibre, ce qui permet d'extraire aisément par filtrage ce signal codé de la lumière parasite qui peut être par ailleurs captée et transmise par la fibre.

Le signal S1 également délivré par le circuit-maître 330 sert par ailleurs à piloter des seconds moyens émetteurs 310' constitués d'une seconde diode électroluminescente
DE2 éclairant la fibre 500 de commande de marche/arrêt dont on a exposé la fonction à propos de la figure 1; la lumière transmise par cette fibre 500, occultée ou non par l'interrupteur marche/arrêt 400, est détectée par des seconds moyens récepteurs 320' constitués d'une seconde photodiode
PD2 de même nature que la photodiode PD1 et dont le courant de sortie est amplifié par deux étages A'1 et A'2 similaires aux étages A1 et A2, également alimentés à travers le transistor T commandé par le signal S2.

Si l'interrupteur 400 est sur la position -"marche", l'amplificateur A'2 délivre un signal au circuit 340 de reconnaissance marche/arrêt qui applique un "1" logique sur l'entrée correspondante de la porte E 360, activant ainsi la transmission du signal d'alarme; dans le cas contraire, cette entrée de la porte E 360 sera au niveau logique 0, ce qui inhibera toute transmission du signal d'alarme.

De préférence, on choisit pour la position "marche" celle correspondant à l'occultation de la lumière dans la fibre 500, de sorte que tout incident ou tentative de sabotage de cette fibre mette automatiquement en état de marche l'ensemble détecteur de l'invention.

Afin de réduire encore la consommation des circuits électroniques du système de l'invention, on prévoit de n'émettre le signal S2 que pendant une brève durée, de préférence celle correspondant à la salve de trois impulsions du signal
S1 (voir le chronogramme de la figure 9), avec la même fréquence de récurrence, de sorte que le rapport cyclique fonctionnement/repos est de l'ordre de 1/500. Ce signal S2 est appliqué d'une part aux circuits 340 et 350 de reconnaissance marche/arrêt et d'ouverture pour n'activer ceux-ci que pendant la durée de l'impulsion du signal S2 et d'autre part à la base d'un transistor T, ce qui permet de n'alimenter les étages amplificateurs A1, A2, A'1 et A'2, de la même façon que pendant la durée de cette impulsion.

Compte tenu de cette conception de circuit dans laquelle seul le circuit-maître est alimenté en permanence, les autres circuits n'étant alimentés que pendant une très faible fraction de temps, de l'ordre de 1/500, et si l'on choisit pour le circuit-maitre un circuit en technologie CMOS, on peut arriver à une consommation totale moyenne inférieure à 400muA (micro-ampères) pour le circuit-maître 330 et son oscillateur, les deux émetteurs 310 et 310', les deux récepteurs 320 et 320' et les deux circuits de reconnaissance 340 et 350. Cette consommation extrêmement réduite permet d'obtenir une durée de vie de l'ordre de plusieurs années avec des piles alcalines.

La détection d'un déplacement relatif des éléments prend au plus 125 ms, ce qui est un temps de détection tout à fait satisfaisant pour les applications auxquelles est destiné le dispositif de l'invention, notamment la protection d'une porte.

Claims (14)

Revendications.

1. Dispositif pour détecter à distance le déplacement relatifs de deux éléments (1, 2) dont l'un au moins est mobile, notamment l'ouvrant ét le dormant d'une porte ou d'une fenêtre, caractérisé par : - un organe détecteur (110), relié à l'un desdits éléments, comportant deux extrémités de fibre optique placées en alignement axial et radial, ces extrémités étant disposées en vis-à-vis de manière à laisser subsister entre elles un intervalle donné, suffisamment faible pour autoriser la transmission lumineuse entre les deux fibres;; - un organe obturateur (120) comprenant . dans l'intervalle subsistant entre les deux extrémités de fibres, un volet (121)mobile entre une première position où aucune région opaque du volet ne vient s'interposer entre les deux extrémités de fibres et une seconde position où une région opaque (122) du volet vient s'interposer entre celles-ci; . des moyens de liaison du volet à l'autre desdits éléments, assurant, lors du déplacement relatif desdits éléments, un déplacement concomitant du volet de sa première à sa seconde position; - des moyens émetteurs (310) pour alimenter la première fibre; - des moyens récepteurs (320) pour détecter la lumière transmise par la seconde fibre; et - des moyens de reconnaissance de déplacement (350) fonctionnant en réponse à la détection d'une occultation de la lumière transmise par la seconde fibre.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que - l'organe détecteur (100) est rigidement fixé à l'un desdits éléments; et - les moyens de liaison sont des moyens articulés sur l'organe détecteur.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens de liaison comprennent un levier (130, 130') dont une extrémité (131, 134) est reliée audit autre élément et dont le point d'appui (132, 132') est relié au volet, ce levier étant articulé sur un axe (133) fixé à l'organe détecteur et orienté perpendiculairement à la direction de translation relative, et/ou parallèlement à l'axe de rotation relative, des deux éléments.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'extrémité (131) du levier est solidaire en translation dudit autre élément, de manière à détecter une translation relative des deux éléments.

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que la liaison entre l'extrémité (131) du levier et ledit autre élément est réalisée par contact entre cette extrémité et un organe élastique (141, 142? précontraint interposé entre elle et ledit autre élément.

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'extrémité (134) du levier est reliée audit autre élément par l'intermédiaire d'une biellette (135) articulée sur cet élément, de manière à détecter une rotation relative des deux éléments et/ou, le cas échéant,une translation relative de ceux-ci.

7. Dispositif selon les revendications 3 à 6, caractérisé en ce que le volet (121) est monté sur des moyens de guidage en translation, comprenant un poussoir (125) coopérant par contact avec le point d'appui du levier, ainsi que des moyens élastiques (127) de rappel du volet en position de nonoccultation.

8. Dispositif selon les revendications 3 à 7, caractérisé en ce que les moyens émetteurs (310) sont des moyens intermittents émettant de brèves impulsions lumineuses, les moyens récepteur (320) et de reconnaissance de déplacement (350) n'étant rendus actifs que pendant la durée de ces brèves impulsions.

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il comprend un boîtier de commande (330) alimenté en permanence et-de manière autonome, permettant d'une part le cadencement des moyens émetteurs et d'autre part activant les moyens récepteurs et de reconnaissance de déplacement par alimentation intermittente de ceux-ci durant la seule période d'émission des impulsions lumineuses.

10. Dispositif selon les revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'une fibre supplémentaire (500) de commande et des moyens (340) de reconnaissance de marche/arrêt inhibent l'activation d'une alarme en sortie des moyens de reconnaissance de déplacement en cas de non-occultation de la lumière transmise par la fibre de commande.

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que la fibre supplémentaire est sensible à la position verrouillée du pêne du verrou.

12. Un équipement de protection de porte ou de fenêtre, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif selon l'une des revendications 1 à 10.

13. Equipement de protection de porte ou de fenêtre, caractérisé en ce qu'il comprend une pluralité de dispositifs selon l'une des revendications 1 à 10, dans lequel ces dis positifs sont reliés en série de manière à former un circuit unique de détection, les deux extrémités terminales de la fibre étant reliées à un boîtier de commande et de détection situé à distance de la porte ou de la fenêtre à protéger.

14. Equipement de protection de porte ou de fenêtre selon la revendication 13, caractérisé en ce que la fibre unique (200) est également disposée sur la surface de la porte selon un motif formant sur celle-ci une trame serrée (210) permettant la détection d'une effraction par perçage de la région couverte par cette trame.