FR2599058A1 - Machine d'etirage de matieres en feuilles, comprenant plusieurs zones de traitement agencees en succession - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UNE MACHINE D'ETIRAGE DE MATIERES EN FEUILLES, COMPRENANT PLUSIEURS ZONES DE TRAITEMENT AGENCEES EN SUCCESSION. LADITE MACHINE PRESENTE DES GROUPES CONSTITUTIFS POUVANT ETRE ASSEMBLES MODULAIREMENT POUR CHAQUE ZONE DE TRAITEMENT A, B, C,... ET COMPRENANT DES CELLULES DE VENTILATION 1, 1A ENTIEREMENT EQUIPEES, QUI SONT PREVUES A GAUCHE ET A DROITE D'UNE BANDE W ET ONT UNE LONGUEUR NORMALISEE INTERCHANGEABLE (1, 2, AINSI QUE DES CAISSONS DE SOUFFLERIE 5, 5A QUI PEUVENT ETRE INTERCALES ENTRE LESDITES CELLULES ET ACCUSENT UNE LARGEUR NORMALISEE INTERCHANGEABLE. APPLICATION A L'ETIRAGE DE MATIERES EN FEUILLES ET EN BANDES.

Description

1 2599058

L'invention se rapporte à une machine d'étirage de matières en feuilles comprenant plusieurs zones de traitement agencées en succession et dans lesquelles un fluide de traitement est utilisé en circuit fermé en étant projeté par l'intermédiaire de groupes de ventilateurs sur une matière en bande transportée au moyen de chaînes à pinces qui tournent sans fin et sont guidées dans des pistes de chaînes à pinces, ledit fluide étant ensuite renvoyé et préparé de nouveau, des caissons de soufflerie de ce fluide de traitement, pourvus 10 de buses soufflantes, s'étendant sur toute la largeur de la bande. Dans des machines de ce genre, les pistes latérales pour chaînes à pinces sont portées par l'intermédiaire de broches qui sont disposées transversalement par rapport à 15 la direction du transport de la matière et dont l'espacement mutuel peut être réglé (dans le sens de la largeur de la bande), ce qui donne naissance à des zones de traitement successives présentant des largeurs de traitement différentes. Au voisinage des broches, les tronçons individuels 20 successifs des pistes des chaînes sont reliés les uns aux autres de manière articulée pour pouvoir guider chaque piste de chaîne, en fonction de l'objet recherché par la zone de traitement considérée, avec divergence, parallèlement ou éventuellement aussi avec convergence. Dans ce cas, tradi25 tionnellement, les broches associées aux zones ou régions individuelles de traitement sont espacées les unes des autres, quand on les observe dans la direction du transport de la matière, de distances bien définies, c'est-à-dire des intervalles de réglage ou d'un multiple de l'intervalle 30 de réglage. Dans de nombreux cas, il est bien connu quel les pistes des chaînes à pinces ne sont pas directement supportées par les broches, mais que la fonction de Support est remplie par des traverses particulières, lesdites- broches ne remplissant plus pour l'essentiel que la fon-etion de 35 réglage. Dans le cadre de la présente invention, la. référence faite à des broches est réputée englober les deuix formes de réalisation.

Dans les zones de traitement, le fluide de traitement est chauffe jusqu'a des températures déterminées, puis filtré avant d'être projeté sur la bande de matière.

C'est la raison pour laquelle l'ensemble de la machine 5 d'étirage doit être entouré par un bottier qui assure son isolation. De ce fait, la conception globale d'une telle machine accuse des dimensions considérables et, dans de nombreux cas, elle atteint plus de 30 mètres de longueur et de 5 à 12 mètres de largeur. Il s'agit alors 10 pratiquement pour chaque machine d'étirage d'une réalisation particulière, car ces machines doivent être conçues et réalisées à chaque fois selon les exigences considérées ou,

respectivement, les données de circonstances locales.

Un problème particulier est soulevé non seulement 15 par la fabrication compliquée dans l'usine de production, mais également par les essais et le démontage successifs de la machine, ainsi que par le difficile transport de toute l'installation jusqu'au lieu d'implantation de la machine. La présence de pièces massives rend nécessaire un 20 grand volume de transport. Le montage définitif sur le lieu d'implantation est compliqué à cause des nombreuses pièces individuelles. Quelquefois aussi, l'installation doit être

en partie encaissée dans une fosse ou cavité dans le sol.

L'invention a pour objet d'éviter ces inconvénients 25 graves, et de fournir une machine d'étirage de matières en feuilles qui soit d'une réalisation simplifiée et puisse - tre directement installée sur le sol sans réclamer de mesures particulières relatives à la construction du bâtiment- La machine d'étirage doit être conçue de façon que la O' possibilite soit offerte au constructeur, en utilisant un nombre relativement modeste de pièces constitutives différentes, de s'adapter dans une large mesure aux dimensions en longueur et en largeur respectivement exigées ou nécessaires, ainsi qu'aux exigences techniques du traitement. Cela doit permettre d'atteindre non seulement des avantages pécuniaires lors de la fabrication des pièces, mais également un transport simple d'éléments préassemblés et prêts au montage -3

définitif, moyennant le plus faible volume de transport possible..

Conformément=à l'invention, cet objet est atteint par le fait que la machine présente des groupes constitutifs 5 pouvant être assemblés modulairement pour chaque zone de traitement et comprenant des cellules de ventilation entièrement équipées, qui sont prévues à gauche et à droite de la bande et ont une longueur normalisée interchangeable, ainsi que des caissons de soufflerie qui peuvent être inter10 calés entre lesdites cellules et accusent une largeur normalisée interchangeable. La présence de deux longueurs normalisées de cellules de ventilation, c'est- à-dire des intervalles de réglage respectivement double et triple des broches d'ajustement, permet déjà en soi de satisfaire 15 pratiquement à toutes les exigences concernant les dimensions en longueur et en largeur, ainsi que les puissances de la machine d'étirage. Il est particulièrement avantageux que les dimensions correspondent aux conteneurs de fret classiques pour le transport, car cela permet de transporter 20 très simplement les cellules de ventilation entièrement équipées. Les mêmes remarques s'appliquent d'une manière

correspondante aux caissons de soufflerie et à leurs buses.

Du fait qu'il s'agit, dans ce cas, d'un type de réalisation modulaire présentant des parties constitutives normalisées, 25 la fabrication à l'usine et le montage définitif sont.eux

aussi, considérablement facilités et moins onéreux.

Selon d'autres réalisations avantageuses de l'invention: - lorsque la machine est équipée de broches servant 30 au réglage de la largeur des pistes des chaînes à pinces et disposées transversalement par rapport à la direction du transport de la matière, les broches qui se succèdent dans la direction du transport et sont associées aux zones individuelles de traitement étant alors espacées d'un intervalle 35 de réglage ou d'un multiple de cet intervalle de réglage, la longueur des cellules interchangeables de ventilation

peut correspondre respectivement au double ou au triple dudit intervalle de réglage; -

- les cellules de ventilation peuvent comporter, à l'une de leurs extrémités, des porte permettant l'accès à des couloirs de maintenance prévus entre des zones successives de traitement; - des dispositifs de brassage du fluide de traitement, intégralement préfabriqués et pouvant pivoter vers l'extérieur, peuvent être installés sur les cellules de ventilation; - les -cellules de ventilation mutuellement asso10 ciées à gauche et à droite de la bande peuvent être chacune l'image de l'autre dans un miroir; - ces cellules de ventilation mutuellement associées à gauche et à droite de la bande peuvent être de réalisations spéculaires; les largeurs normalisées des caissons de soufflerie intercalables peuvent être, à chaque fois, différentes d'environ le double de la largeur d'une cellule de ventilation; - les caissons de soufflerie peuvent présenter des 20 doigts de projection qui s'imbriquent les uns dans les autres comme des dents engrenées et peuvent être raccordés alternativement aux cellules de ventilation disposées à gauche et à droite de la bande; - les cellules de ventilation situées à gauche et 25 à droite de la bande peuvent être reliées mutuellement par l'intermédiaire de caissons de soufflerie pouvant être alimentés à partir des deux côtés -le doigts de projection, situé à l'opposé d'une porte d'accès sur l'un des côtés (par exemple le côté droit) 30 de la bande d'une zone de traitement, peut être monté à pivotement sur la cellule de ventilation de l'autre côté de la bande (par exemple du côté gauche), en direction de la zone de traitement voisine la machine peut présenter, à l'extrémité d'une 35 zone de traitement, un couloir de maintenance ininterrompu de la porte d'accès située sur l'un des côtés de la bande (par exemple le côté droit), jusqu'à la porte d'accès située de l'autre côté (par exemple à gauche) de ladite bande; et - lorsque la machine est équipée de doigts de projection partant des deux côtés pour s'imbriquer comme des dents engrenées,un autre doigt de projection peut être placé 5 au début et à la fin de la zone de traitement considérée, à chaque fois extérieurement à un groupe de doigts de projection s'imbriquant les uns dans les autres comme des dents engrenées, de telle sorte que deux doigts de projection, voisins et raccordés de l'autre côté de la bande, soient 10 opposés à la porte d'accès située sur l'un des cotés de

la bande de la zone de traitement.

L'invention va à présent être décrite plus en déail à titre d'exemples nullement limitatifs, en regard des dessins annexés sur lesquels: la figure 1 est une vue en plan d'un exemple de la réalisation globale d'une machine d'étirage de matière en feuilles; la figure 2 montre, à échelle un peu agrandie, la réalisation d'une zone de traitement présentant des 20 cellules de ventilation identiques; la figure 3 montre la réalisation d'une zone de traitement munie de cellules de ventilation agencées de façon que l'une soit l'image de l'autre dans un miroir; la figure 4 représente une variante de la figure 3; 25 la figure 5 est une coupe transversale, selon la ligne V-V de la figure 1, d'une zone de traitement conforme la figure 2; la figure 6 est une élévation latérale, observée par la ligne VI-VI sur la figure 5, d'une cellule de ventila30 tion pour une machine d'étirage selon la figure 2; la figure 7 montre une variante de la figure 6, destinée à une cellule de ventilation pour. une machine: d'étirage selon la figure 3; la figure 8 est une coupe transversale, selon la 35 ligne VIII-VIII, d'une zone de traitement pour une machine d'étirage d'après la figure 4;

la figure 9 est une élévation latérale d'une cel-

lule de ventilation pour une machine d'étirage, observée par la ligne IXIX de la figure 8; et la figure 10 montre une variante de disposition

des caissons de soufflerie.

La figure 1 illustre en plan la réalisation de base d'une machine d'étirage de matières en feuilles, l'agencement étant représenté partiellement dépourvu de couvercle, c'est-à-dire en coupe. Sept zones ou régions de traitement A à G sont prévues. Une entrée et une sortie de 10 la machine sont respectivement matérialisées à gauche

et à droite de la figure. La direction du transport d'une bande de matière W est indiquée par une flèche à la sortie.

La piste des chaînes a pinces est désignée par de courts tronçons à l'entrée et à la sortie, le brin aller et le 15 brin retour étant respectivement repérés par 4 et 4'.

Les arceaux de renvoi et les dispositifs d'entraînement proprement dits sont réalisés de maniere classique et ils n'ont pas été illustrés pour permettre une meilleure vue d'ensemble. La piste des chaînes à pinces est illustree 20 par des pointillés à l'intérieur de la machine d'étirage. Une ou plusieurs broches sont prévues pour chaque zone de traitement, en vue d'ajuster les espacements mutuels entre les pistes des chaînes à pinces. Une broche se trouve à chaque fois au début de la zone de traitement consideree, 25 une broche a et une broche b étant alors respectivement associées a des zones de traitement A et B. A la différence de cet agencement, une zone de traitement C se voit assigner deux broches dont l'une porte la référence cl au début de la zone et la suivante est repérée par c2 au milieu de cette 30 zone de traitement. L'implantation des broches est alors telle que leurs espacements correspondent à un intervalle de réglage R dans la direction du transport de la bande W, comme par exemple la distance entre cl et c2 ou la distance entre la broche c2 et une broche successive d; ou bien que 35 les distances entre des broches se succédant correspondent au double de l'intervalle de réglage R, c'est-à-dire à une distance xl, comme tel est le cas dans les zones de traitement A, B et D. Des zones de traitement E et F présentent

de nouveau à chaque fois deux broches associées el et e2, ou respectivement, fl et f2. En revanche, la dernière zone de traitement G dans la machine d'étirage comporte à chaque fois une broche gl et g2 seulement à son entrée et à 5 sa sortie. Dans ce cas, une distance x2 entre ces deux broches représente le triple de l'intervalle de réglage R. Les broches portent les dispositifs d'ajustement connus destines aux supports des pistes des chaines. Aux emplacements désignés par 8, les tronçons individuels des pistes des 10 chaînes sont reliés les uns aux autres de manière articulée.

Il est de la sorte possible d'établir dans les zones de traitement individuelles, de la manière classique, des directions des pistes des chaînes qui s'étendent en partie parallèlement, divergent ou bien encore convergent sensi15 blement, comme par exemple dans la zone de traitement F.

L'on obtient aussi, d'une manière correspondant aux broches placées à des intervalles de réglage R, des longueurs des zones de traitement individuelles qui correspondent à l'intervalle de réglage ou à un mutiple entier de cet intervalle de 20 réglage.

L'on a prévu pour chaque zone de traitement, à gauche et à droite de la bande de matière W, une cellule de ventilation respective 1, qui est équipée d'un dispositif 2 de brassage ou de mise en circulation, ainsi que d'un dis25 positif 3 de préparation du fluide de traitement. La longueur des cellules de ventilation correspond alors à la longueur des zones individuelles de traitement, c'est-à-dire que, par exemple, la longueur xl est égale au double de l'intervalle de réglage R ou que, respectivement x2 est égale au triple 30 de cet intervalle de réglage R. La largeur des cellules individuelles de ventilation est désignée par yl. Les dimensions des cellules de ventilation sont arrêtées de telle sorte que non seulement elles satisfassent aux exigences techniques, mais qu'elles soient également adaptées de préférence aux 35 cotes classiques des conteneurs, si bien que, par exemple,

deux des cellules de ventilation normalisées peuvent être transportées dans un conteneur en étant emballées en juxtapo-

sition. La réalisation des cellules de ventilation fera l'objet d'un commentaire plus détaillé ci-apres.

Entre les deux cellules de ventilation 1 servant de délimitation latérale d'une zone de traitement, il est 5 possible d'intercaler, en fonction de la position de la zone de traitement considérée, des caissons de soufflerie interchangeables et également fabriqués selon des cotes normalisées, ce qui sera exposé plus en détail ci-apres. Les dimensions différentes de ces caissons de soufflerie sont 10 repérées par 5 dans les zones de traitement A et B, et par a dans la zone de traitement G. De préférence, par exemple quatre dimensions normalisées différentes peuvent être prévues pour les caissons de soufflerie, en tant que largeur pour les zones de traitement. De ce fait, grâce à la concep15 tion modulaire, il est pratiquement possible de fabriquer toutes les formes de machines nécessaires. Avantageusement, les caissons de soufflerie disposés dans des zones de

traitement successives accusent une différence dont la valeur est de 2*y2.

La machine d'étirage est fermée par une paroi d'admission 6 à son entrée et par une paroi d'évacuation 17 à sa sortie. Vers le haut et vers le bas, cette machine est revêtue de plaques 18 de recouvrement pour former un bottier complètement isolant. Les plaques 18 se trouvent 25 al.ors dans la direction du transport de la matière et correspondent, quant à leurs dimensions également normalisées, aux longueurs respectives xl ou x2 des zones de traitement. Les cellules de ventilation 1 peuvent être inté30 gralement fabriquées à l'usine et transportées. Si, dans des cas exceptionnels, un transport devait soulever des difficultés, le dispositif de brassage 2 monté pivotant vers l'extérieur dans la cellule de ventilation 1 peut être tout simplement démonté et acheminé séparément. De la sorte,il 35 subsiste toujours un volume de transport avantageux, deux fois deux cellules de ventilation démunies de leurs installation de brassage pouvant, dans certaines circonstances,

être logées dans un conteneur.

La figure 2 illustre fragmentairement une machine d'étirage du type de la figure 1. L'on voit trois zones de traitement A, B et C. Là encore, les brins aller et retour 5 de la piste des chaînes à pinces sont désignés par 4 et 4' à l'entrée de la machine. L'allure de ladite piste à travers les zones de traitement est illustrée de manière simplifiée par des traits mixtes. Les zones d'articulation 8 sont repérées à l'emplacement des broches d'ajustement respectives 10 a, b, cl et c2. Les volants servant à régler les broches a, b, etc. sont illustrés à la face externe de la paroi des cellules de ventilation 1 et sont désignés par 9. Les broches cl et c2 ainsi que d sont à nouveau séparées de l'intervalle de réglage R, la distance comprise entre les 15 broches a, bet c correspondant en revanche respectivement

au double de l'intervalle de réglage et étant repérée par xi.

Dans ce cas, toutes les zones de traitement sont équipées de cellules de ventilation 1 identiques du côté gauche et du côté droit de la bande de matière W. Lesdites cellules ac20 cusent par consequent une longueur xt représentant le double de l'intervalle de réglage. La largeur de ces cellules est indiquée par yl. Des caissons 5 de soufflerie, ayant une dimension en largeur normaliséesont interposés entre deux cellules 1 se faisant mutuellement face dans une zone de 25 traitement. Ces caissons consistent en des doigts de projection individuels,qui font saillie a partir des cellules de ventilation, tant qu'au-dessus qu'au-dessous de la bande de matière W, en partant des deux ctés pour s'imbriquer alors les uns dans les autres comme des dents engrenées. L'on voit 30 clairement que la largeur des caissons de soufflerie est différente dans les zones respectives B et C. Pour établir la distinction, le caisson situé dans la zone C est par conséquent désigné par 5a. La différence de largeur entre des caissons 5 et des caissons 5a résulte de la valeur 35 du décalage latéral des cellules successives 1 dans les zones respectives B et C. Cette valeur est repérée par y2 et elle est un peu plus petite que la dimension en largeur yl d'une cellule de ventilation. Ainsi, la différence de largeur entre les deux caissons de soufflerie différents et successifs représente 2*y2. La même différence se répète dans d'autres zones successives de traitement présentant une autre largeur. La zone de traitement B sur la figure 2 met encore en évidence quelques détails de réalisation des cellules de ventilation 1. La paroi externe d'une cellule 1 est conçue comme une paroi isolante et le dispositif 2 de mise en 10 circulation du fluide de traitement est installé sur cette paroi avec faculté de pivotement vers l'extérieur. Sa position prise par pivotement est repérée par des traits mixtes sur la figure et est désignée par 2'. Le dispositif 2 se compose, de la manière classique, de l'armoire de commuta15 tion reléguée à l'extérieur et renfermant des moteurs et mécanismes analogues, ainsi que d'une soufflerie 20 située en service à l'intérieur de la cellule de ventilation. L'on voit en outre, dans l'espace interne d'une cellule de ventilation, une cheminée d'aspiration 15 reliant la chambre 20 de traitement à la soufflerie 20, ainsi qu'une chambre de pression 16qui est intercalée entre la soufflerie 20 et le caisson 5 et dont les chicanes sont désignées par 10. En outre, un dispositif 3 de préparation du fluide de traitement est encore incorporé dans la cellule 1. De la manière 25 habituelle, ce dispositif comprend un filtre et un élément chauffant. A côté du dispositif de brassage 2, sur une face de la paroi externe, se trouve une porte 7 qui autorise l'accès à l'espace interne de la cellule de ventilation ou,

respectivement, de la zone de traitement.

- La paroi interne des cellules de ventilation 1 est percée d'orifices 19 destinés au raccordement des caissons de soufflerie 5 ou, respectivement, des doigts de projection individuels de ces derniers (voir les figures 6, 7 et 9). Lorsque les caissons s'imbriquent les uns dans les 35 autres comme des dents engrenées, de la manière illustrée ici, les doigts de projection voisins les uns des autres sont alternativement alimentes d'un côté et de l'autre. Il n'est pas impératif que les doigts individuels soient en porte à faux sur les orifices d'admission qui leur sont associes dans la paroi interne, mais ils peuvent aussi être rassemblés en un faisceau par leurs extrémités, comme représenté 5 sur le dessin. Ce dernier ne montre pas en détail les

systèmes de soutien.

Il est possible de ne pas englober dans le faisceau le doigt de projection respectivement le plus externe d'un caisson de soufflerie 5, mais de le raccorder avec 10 faculté de pivotement à la paroi interne de la cellule de ventilation associée. Un tel support pivotant est indiqué sur le doigt 5' dans la zone de traitement B et il est désigné par 12. De la sorte, on peut faire pivoter le dernier doigt 5' à la position figurée par un trait mixte, 15 jusqu'au premier doigt de la zone suivante de traitement C, et créer un espace pour parvenir à l'intérieur de la zone de traitement B à partir de la porte d'accès 7, en se frayant un passage à travers la cellule de ventilation 1, et pour pouvoir, dans cet espace interne, procéder à des 20 interventions de maintenance sur la broche. Par conséquence, l'accessibilité de la broche est améliorée au moins jusqu'au centre de la bande de matière. Un accès analogue est prodigué pour la partie restante de la broche depuis l'autre côté de la machine, à travers la porte 7 et grâce au fait que le 25 doigt de projection opposé à cette porte est monté pivotant

dans la zone de traitement attenante.

La réalisation des zones de traitement A et C respectivement limitrophes correspond pleinement à la realisation de la zone de traitement B. Dans chaque cas, 30 l'on utilise des cellules de ventilation 1 identiques. Des

différences de dimensions résident seulement dans la largeur des caissons de soufflerie 5 et 5a intercalaires respectifs.

Comme déjà mentionne ci-avant, les cotes en largeur desdits caissons diffèrent à chaque fois des longueurs normalisées 35 2*y2 entre des cellules de ventilation mutuellement opposees

d'une zone de traitement. Une autre transition vers une zone de traitement de largeur différente est indiquée à l'extré-

mité de la zone de traitement C. Là encore, la demi-valeur différentielle y2 est indiquée au moins d'un côté de la machine. Dans la zone de traitement C et dans la zone de traitement qui s'y raccorde, les références 18 désignent 5 une nouvelle fois des plaques isolantes normalisées, à l'aide desquels les zones de traitement ou toute la machine

peuvent être emprisonnées par un boitier isolant formé.

Sur la figure 1, la zone de traitement finale G est prévue d'une longueur x2 observée dans la direction du transport de la bande de matière. Comme mentionné, cette - longueur correspond au triple de l'intervalle de réglage R.

La réalisation de cellules de ventilation la utilisées à cette fin se distingue seulement quant a sa longueur des cellules 1 décrites ci-dessus. Par conséquent, cette cellule 15 de ventilation n'appelle aucune description séparée. Il

serait également possible d'envisager une forme de réalisation de cellules de ventilation dont la longueur représente le quadruple de l'intervalle de réglage, mais une telle réalisation est superflue du fait qu'elle peut être obtenue 20 simplement, par assemblage de deux cellules de ventilation normalisées du type susdécrit, correspondant au double de

l'intervalle de réglage.

La réalisation illustrée sur la figure 3 correspond pleinement à la réalisation selon la figure 2, à cette 25 différence qu'on a choisi dans ce cas à gauche et à droite de la bande de matière, à la place de cellules de ventilation 1 parfaitement identiques, une disposition mutuellement symétrique de cellules de ventilation 1 et 1'. Il n'est pas nécessaire de décrire en détail la réalisation proprement dite des cel30 lules de ventilation. L'on fera simplement observer que, du fait de l'agencement symétrique, les portes d'accès respectives 7 et 7' des cellules 1 et 1' sont désormais mutuellement opposées a gauche et à droite de la bande de matière, et qu'un couloir de maintenance 13 ininterrompu est par 35 exemple formé entre le caisson de soufflerie 5 de la zone de traitement B et la broche d'ajustement suivante cl,car, dans ce cas, plus aucun doigt individuel n'est situé en

regard de ladite porte. Ainsi, il n'est également plus nécessaire de prévoir un raccord pivotant d'un doigt de projection.

L'agencement selon la figure 4 illustre une 5 variante par rapport à la figure 3: certes, des cellules de ventilation mutuellement symétriques sont à nouveau utilisées sur les côtés des zones de traitement, mais un type différent de caissons de soufflerie peut être intercalé entre ces cellules. L'on emploie, dans ce cas, des caissons 10 de soufflerie 11 s'étendant sans interruption d'une cellule de ventilation 1 à la cellule de ventilation 1' opposée, ces caissons étant alimentés en fluide de traitement à partir des deux c6tés. Dans cette disposition de caissons de soufflerie 11, il est nécessaire de prévoir, dans la paroi 15 interne des cellules de ventilation, un nombre double d'orifices 19 assurant le raccordement desdits caissons, par comparaison avec l'exemple susdécrit présentant des caissons de soufflerie 5 agencés comme des dents engrenées (voir les figures 6, 7 et 9). De plus, en présence de caissons de 20 soufflerie alimentés de part et d'autre, l'on peut se dispenser de l'appui mutuel des extrémités des doigts de

projection tel que décrit en regard de la figure 2.

La figure 5 illustre, sensiblement en coupe transversale selon la ligne VV de la figure 1, la réalisa25 tion de principe d'une machine d'étirage de matières en feuilles conforme à l'invention. Une cellule de ventilation 1, respective, munie d'un dispositif de brassage 2, d'une soufflerie 20 et d'un dispositif de préparation 3, est installée à gauche et à droite de la bande de matière W. L'ar30 moire de commutation et le mécanisme d'entralnement du dispositif de brassage 2 se trouvent alors à l'extérieur de la paroi externe de la cellule 1, la soufflerie 20 étant en revanche intégralement logée à l'intérieur d'une telle cellule. Dans l'exemple considéré, l'on a par exemple 35 prévu des caissons de soufflerie 5 qui s'imbriquent les uns dans les autres comme des dents engrenées, comme sur la figure 2, et dont les doigts de projection individuels sont

alternativement alimentés par la gauche et par la droite.

La bande de matière W est indiquée par un trait mixte au centre entre les caissons de soufflerie supérieurs et inférieurs. Sur les bords latéraux de cette bande de matière, 5 l'on voit les pistes 4a des chaînes à pinces. Elles reposent

sur des supports 14 avec faculté de réglage de leur espacement mutuel en largeur.

Dans les cellules de ventilation 1, les souffleries sont raccordées à un canal d'aspiration 15 et elles 10 refoulent le fluide de traitement qu'elles acheminent, dans la direction des flèches, dans les chambres 16 de pression illustrées, à partir desquelles ledit fluide est délivré auxcaissons de soufflerie 5 pour être ensuite de nouveau aspiré dans le canal d'aspiration entre les doigts de projection desdits caissons, après qu'il a été projeté sur la bande de matière. Les dispositifs de préparation 3, comme par exemple un filtre et un élément chauffant, sont incorpores de manière classique dans la cellule de ventilation dans ce trajet de circulation du fluide de traitement. Comme le 20 montre par ailleurs la figure 5, l'étanchéité de la zone de traitement par rapport au sol et à l'environnement est

assurée par des plaques isolantes 18 rapportées.

La figure 6 est une vue, observée sensiblement par

la ligne VI-VI de la figure 5, montrant la paroi interne 25 d'une cellule de ventilation 1 présentant la longueur de réalisation normalisée xl. Des orifices 19 sont ménagés dans cette paroi interne en vue du raccordement des doigts de projection des caissons de soufflerie non représentés dans ce cas. La bande de matière W est guidée sur une 30 trajectoire repérée par un trait mixte entre des caissons de soufflerie supérieur et inférieur. La porte d'accès 7 est bien visible dans la partie de gauche de la paroi interne. En outre, le support 14 pour la piste de la chaîne est illustré à l'extrémité de droite de la paroi interne.

Un orifice particulier 19, doté des garnitures de raccordement nécessaires, est prévu pour chaque doigt de projection d'un caisson de soufflerie raccordé à la cellule de ventilation 1 considérée. A droite de la figure 6, l'on voit par ailleurs, matérialisée par des traits mixtes, la cellule de ventilation

attenante d'une zone de traitement suivante.

L'agencement de la figure 7 correspond quant à 5 son principe à celui de la figure 6, à cette difference qu'une cellule de ventilation 1' illustrée dans ce cas est

l'image, dans un miroir, de la cellule 1 et que, de ce fait, la porte..

7' se trouve a l'autre extrémité de la paroi interne de

cette cellule 1'.

Sur la figure 8, une modification a été apportée par rapport à la figure 5, en ce sens qu'on utilise dans ce cas, à la place de caissons de soufflerie 5 s'imbriquant les uns dans les autres comme des dents engrenées, des caissons de soufflerie 11 qui peuvent être alimentés à partir 15 des deux c6tés et sont par conséquent raccordés aux cellules de ventilation 1 et 1' respectivement de gauche et de droite. Dans ce type de réalisation, l'on emploie de préférence des cellules de ventilation mutuellement symétriques, de façon à obtenir un couloir de maintenance ininterrompu selon la 20 figure 4. Le reste de la réalisation et le mode de fonctionnement de cet agencement correspondent pleinement à ceux de la figure 5 et ne réclament donc ici aueune réédition

d'explications particulières.

La figure 9 est une vue de la paroi interne 25 d'une cellule de ventilation 1', observee sensiblement par la ligne IX-IX de la figure 8. L'on voit clairement que, en cas d'utilisation de caissons de soufflerie pouvant être alimentés de part et d'autre, le nombre des orifices 19 de raccordement doit être double par rapport à un agen30 cement à engrènement, selon la figure 6 ou 7. Le nombre respectivement nécessaire d'orifices 19 dans la paroi interne peut être aisément ménagé au stade de la préfabrication. Il est également possible de fabriquer à chaque fois les cellules de ventilation munies du nombre maximal possible 35 d'orifices de raccordement, puis, lors de l'utilisation, de

recouvrir tout simplement les orifices qui ne sont pas necessaires. La figure 9 ne requiert aucune description plus

détaillée. La figure 10 met en évidence la manière dont l'idée fondamentale de l'invention peut subir de nombreuses modifications. Cette figure illustre seulement deux zones de traitement voisines B' et C', dont la réalisation de 5 base est parfaitement analogue à la réalisation montrée

par exemple par la figure 2. Les cellules de ventilation 1 de longueur normalisée xl sont de réalisation identique a gauche et a droite de la bande de matière W repérée par une flèche, et elles sont entièrement équipées d'un dispo10 sitif de brassage 2 et d'un dispositif de préparation 3.

Là encore, on a prévu des portes d'accès 7. Toutefois, la disposition des doigts de projection individuels sur chaque cellule de ventilation est un peu modifiée par rapport à la figure 2 ou à la figure 3. Cette modification consiste 15 en ce que les deux groupes de doigts de projection, disposes au centre sur la figure 2 et raccordés à la cellule de ventilation associée soit du côté gauche, soit du côté droit de la bande, sont décalés les uns des autres à peu près d'un espacement séparant les doigts de projection, parallèlement 20 à la direction de la bande de matière W, tandis que, en revanche, les doigts de projection individuels relégués complètement à l'extérieur conservent leur position. Il en résulte un agencement dans lequel deux doigts voisins sont à chaque fois opposés à une porte d'accès 7 au début et 25 à la fin d'une zone de traitement, ces doigts étant l'un et l'autre raccordés du même côté de la bande à la cellule

de ventilation associée. Ainsi, un doigt 52' de projection isolése trouve, au début de la zone de traitement B', à côté du premier doigt de projection d'un groupe 52. D'une 30 manière correspondante, le dernier doigt de projection d'un groupe 51 et un autre doigt 51' de projection sont voisins l'un de l'autre à la fin de la zone de traitement B'.

Dans cette disposition des doigts de projection, il est possible de raccourcir sensiblement la paroi interne de la 35 cellule de ventilation 1, malgré une possibilité de raccordement au même nombre de doigts que sur la figure 2. L'on obtient de la sorte une plus grande faculté d'accès à

l'espace interne de la zone de traitement, sans pour autant réduire les avantages du type de réalisation modulaire. Les extrémités des doigts 51, 51' ou 52, 52' de projection, respectivement -associés à une cellule de ventilation 1 peuvent 5 être regroupées en un faisceau grâce à des mesures de réalisation correspondant à ce qui a été déjà été mentionné ciavant. Dans cette variante cependant, il est également possible, si nécessaire, de monter à pivotement les deux doigts 51' et 52' situés complètement à l'extérieur, de la 10 manière indiquée sur la figure 2.

Danrs tous les cas, comme mentionné ci-avant, les cellules de ventilation individuelles peuvent être avantageusement emballées dans des conteneurs en vue de leur transport. Il en va de même pour les caissons de soufflerie ou 15 les doigts de projection individuels, ainsi que pour les plaques formant les bottiers des zones de traitement individuelles. L'installation de la machine d'étirage de matières en feuilles a lieu en implantant les cellules de ventilation 1 préassemblees sur des assises apprêtées sur le sol, l'iso20 lation inférieure des bottiers étant alors formée par

des plaques isolantes 18. Les broches, les pistes à chaînes ainsi que les caissons de soufflerie respectifs 5 ou 11 peuvent être utilisés en tant que pièces préassemblées. L'on peut employer une paroi d'admission 6; des plaques 17 25 ou éléments analogues peuvent par exemple être utilisés en tant que paroi de fermeture du bottier à la sortie; et l'étanchéité des zones de traitement individuelles vers le haut est assurée par des plaques isolantes 18 rapportées.

Grâce à la réalisation modulaire et aux dimensions 30 des pièces constitutives normalisées adaptées aux cotes des conteneurs, l'on obtient des avantages pécuniaires tant au stade de la fabrication qu'au stade du transport, à cause d'un volume de transport optimal, de même que lors du montage définitif des éléments préassemblés. Ainsi, lors de la conception, il est possible d'adapter la machine d'étirage à n'importe quelle(s) longueur(s) et largeur(s) exigées. Par la combinaison de différentes longueurs normalisées des cellules

de ventilation, il est possible d'obtenir différentes longueurs des zones de traitement, dans lesquelles l'on utilise tout simplement Ie nombre souhaité de caissons de soufflerie également normalises. Des modifications 5 ou des compléments apportes aux pièces constitutives normalisées, souhaités dans la pratique ou s'avérant éventuellement nécessaires, n'altèrent pas ou du moins pas notablement les avantages pouvant être obtenus par l'invention.

Il va de soi que de nombreuses modifications 10 peuvent être apportées à la machine décrite et représentée,

sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1. Machine d'étirage -de matières en feuilles comprenant plusieurs zones de traitement agencées en succession et dans lesquelles un fluide de traitement est utilisé en circuit fermé, en étant projetéjpar l'intermédiaire de groupes de ventilateurs, sur une matière en bandes transportée au moyen de chaînes à pinces qui tournent sans fin et sont guidées dans des pistes de chaînes à pinces, ledit fluide étant ensuite renvoyé et préparé de nouveau, des caissons de soufflerie 10 de ce fluide de traitement, pourvus de buses soufflantes, s'étendant sur toute la largeur de la bande, machine caractérisée par le fait qu'elle présente des groupes constitutifs pouvant être assemblés modulairement pour chaque zone de traitement (A, B, C,...) et comprenant des cellules de yen15 tilation (1, la) entièrement équipées, qui sont prévues à

gauche et à droite de la bande (W) et ont une longueur normalisée interchangeable (xl, x2), ainsi que des caissons de soufflerie (5, 5a) qui peuvent être intercalés entre lesdites cellules et accusent une largeur normalisée interchan20 geable.

2. Machine selon la revendication 1, équipée de

broches servant au réglage de la largeur des pistes des chaînes à pinces et disposées transversalement par rapport à la direction du transport de la matière, les broches qui 25 se succèdent dans la direction du transport et sont associées aux zones individuelles de traitement étant alors espacées d'un intervalle de réglage ou d'un multiple de cet intervalle de réglage, machine caractérisée par le fait que la longueur des cellules interchangeables de ventilation (1, la) corres30 pond respectivement au double ou au triple dudit intervalle de réglage (R).

3. Machine selon la revendication 1 ou 2, caractérisée par le fait que les cellules de ventilation (1, la) comportent, à l'une de leurs extrémités, des portes (7) 35 d'accès à des couloirs de maintenance (13) prévus entre des zones successives de traitement.

4. Machine selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 3, caractérisée par le fait que des dispositifs (2) de brassage ou de mise en circulation du fluide de traitement, intégralement préfabriqués et pouvant pivoter vers l'extérieur (2'), sont installées sur les cellules de ventilation (1).

5. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait que les cellules de ventilation (1) mutuellement associées a gauche et à droite

de la bande (W) sont de réalisation identique.

6. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait que les cellules de ventilation (1, 1') mutuellement associées a gauche et à

droite de la bande (W) sont chacune l'image de l'autre dans un miroir.

7. Machine selon l'une quelconque des revendica15 tions 1 à 6, caractérisée par le fait que les largeurs normalisées des caissons de soufflerie intercalables (5, 5a) sont, à chaque fois, différentes d'environ le double de la

largeur (y2) d'une cellule de ventilation (1).

8. Machine selon l'une quelconque des revendica20 tions 1 à 7, caractérisée par le fait que les caissons de soufflerie (5) présentent des doigts de projection qui s'imbriquent les uns dans les autres comme des dents engrenées

et peuvent être raccordés alternativement aux cellules de ventilation (1) disposées à gauche et à droite de la bande 25 (W).

9. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée par le fait que les cellules de ventilation (1, 1') situées à gauche et à droite de la bande (W) sont reliées mutuellement par l'intermédiaire de 30 caissons de soufflerie (11) pouvant être alimentées à partir

des deux cotés.

10. Machine selon les revendications 5 et 8, caractérisée par le fait que le doigt de projection (5'), situé à l'opposé d'une porte d'accès (7) sur l'un des cotés (par 35 exemple le coté droit) de la bande d'une zone de traitement (par exemple B), est monté à pivotement (12) sur la cellule de ventilation (1) de l'autre c6té de la bande (par exemple

du c8té gauche), en direction de la zone de traitement

voisine (par exemple C).

11. Machine selon les revendications 6 et 9, caractérisée pare le fait qu'elle présente, à l'extrémité d'une 5 zone de traitement (par exemple B) , un couloir de maintenance

(13) ininterrompu de la porte d'accès (7) située sur l'un des côtés (par exemple le côté droit) de la bande, jusqu'à la porte d'accès (7') située de l'autre c6té (par exemple

le côté gauche) de ladite bande.

12. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, 7 et 8, munie de doigts de projection partant

des deux côtés pour s'imbriquer èomme des dents engrenées, machine caractérisée par le fait qu'un autre doigt de projection (51' ou 52', respectivement) est placé au début et à 15 la fin de la zone de traitement considérée (par exemple B'), à chaque fois en dehors d'un groupe de doigts de projection (51 ou 52, respectivement) s'imbriquant les uns dans les autres comme des dents engrenées, de telle sorte que deux doigts de projection (51, 51' ou 52, 52', respectivement), 20 voisins et raccordés de l'autre c8té de la bande, soient opposes a la porte d'accès (7) située sur l'un des côtés de

la bande de la zone de traitement (B').