FR2595969A1 - Dispositif permettant de reconnaitre et d'amener une piece a usiner ou a affuter - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION CONCERNE LE PALPAGE DE PIECES A USINER OU A AFFUTER EN COURS D'AMENAGE. ON CONNAIT DES DISPOSITIFS DE CE GENRE, PALPEURS SIMPLES OU MULTIPLES. LES DISPOSITIFS CONNUS PRESENTENT L'INCONVENIENT DE PALPER LA PIECE A USINER LORSQUE CELLE-CI ARRIVE OU EST EN POSITION, DANS LE PREMIER CAS LA PLACE MANQUE SOUVENT, DANS LE SECOND CAS, LES DEPLACEMENTS DES UNITES NE SE FONT QU'APRES D'OU PERTE DE TEMPS. LA PRESENTE INVENTION VISE A SUPPRIMER CES INCONVENIENTS, ELLE CUMULE L'ACTION D'AMENAGE ET LE PALPAGE DE LA PIECE, ELLE PERMET DE FAIRE DEPLACER LES UNITES D'USINAGE OU DE TRANSFORMATION AVANT QUE LA PIECE 8, 9 SOIT EN POSITION. LE DISPOSITIF PEUT COMPORTER PREFERENTIELLEMENT PLUSIEURS DOIGTS 11 DE POUSSAGE-PALPAGE QUI, DES LEUR CONTACT AVEC LA PIECE A USINER, FONT DEPLACER LES ELEMENTS D'USINAGE 12.

Description

La présente invention concerne un dispositif permettant de reconnaître et d'amener une Dièce à usiner ou plus particulièrement à affuter.

On connaît des dispositifs de ce genre, palpeurs simples ou multiples.

Les dispositifs connus présentent l'inconvénient de palper
la pièce a usiner ou à affuter lorsque celle-ci arrive ou est au point d'usinage, les déplacements des unités de transformation ou d'affutage ne se faisant qu'après. La place est souvent trop exiguê pour insérer un dispositif approprié et il y a perte de temps.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui suit et des dessins sur lesouels
- la figure 1 représente la coupe de l'invention
- la figure 2 représente un exemple d'application de l'invention.

Le dispositif suivant l'invention fig. 1 comporte un boitier 2 mobile quipeut être de forme parallèpipédique, en acier ou tout autre métal. Ce boitier 2 comporte une ouverture par laquelle coulisse le ou les doigts de palpage 1. Ce ou ces doigts de palpage dépassent du boitier 2 d'une longueur qui peut être très variable puisqu'elle dépend de l'éloignement du mécanisme par rapport au point d'usinage. Par contre, la largeur entre axe des doigts de palpage 1 est directement proportionnelle à l'entre dent des pièces à affuter. Le ou les doigts de palpage 1 qui peuvent être le plus souvent métalliques oit une section rectangulaire, mais ce n'est pas obligatoire, on pourrait aussi bien les imaginer cylindriques. A leur extrémité qui sera en contact avec la pièce à usiner ou affuter, il pourra se dessiner une contre forme des dents ou des gouges à usiner.De l'autre côté, à l'intérieur du boitier 2, ce ou ces doigts 1 en mouvement comprimeront un ressort 3 ou un basculeur (dans le cas de deux doigts). Ce ressort 3 permet au doigt 1 de revenir dans sa Dosition initiale lorsqu'il est libéré de la poussée.

A l'intérieur du boitier, le ou les doigts de palpage 1 peuvent comporter une came qui actionne un commutateur 6. Dans cette configuration, le contact se fera entre les plots 7 et 8 du commutateur 6 qui commande la mise en position des éléments d'usinage ou d'affutage. Ces doigts de palpage font parfois actionner une vanne ou autre micro-contact, de même que la came pourrait être remplacée par un levier, un poussoir, ou tout autre moyen permettant l'action des unités de transformation.

Le boitier 2 peut comporter une excroissance 5 qui peut servir de doigt ou de poussoir fixe. Ce poussoir fixe peut aussi bien être rapporté sur le boitier.

A titre d'exemple non limitatif, il est présenté fig. 2 un dispositif destiné à l'affutage de chaînes utilisées dans la coupe et l'usinage du bois. Ces chaînes comportent des gouges inclinées à gauche 9 et à droite 8 alternativement. Il arrive qu'il se succèdent sur la chaine deux gouges gauche ou deux gouges droite.

Le dispositif comporte deux doigts de palpage servant de poussoir.

Le boitierl3 recevant les deux doigts 10 et 11 fait avancer la chaîne jusqu'au point d'affutage 14 à l'applomb de la meule schématisée en 12. Dans ce déplacement, le doigt 10 s'enfonce au contact de la gouge à droite 8, ce qui permet de déclencher le mécanisme orientant la meule en inclinaison et en rotation, ceci pendant le temps nécessaire de la translation de la chaîne.

Lorsqu'une gouge est à gauche, elle est à son tour poussée par le palpeur, celui-ci s'enfonce, permettant par ce mouvement de contact l'adaptation en position et en rotation de la meule par rapport à la gouge.

Ce dispositif comporte essentiellement au moins un doigt de palpage et un boitier mobile dans lequel se déplace le doigt de palpage.

Selon un premier mode de réalisation, le boitier mobile comporte une excroissance destinée à pousser la pièce à déplacer.

Le doigt est disposé au voisinage de cette excroissance de manière à ce que la partie antérieure du doigt entre en contact avec la pièce avant le contact de l'excroissance avec cette pièce lors du déplacement du boitier.

Sur la partie postérieure du doigt se trouve une came ou un système destiné à actionner un commutateur.

Lorsque le boitier se déplace pour pousser la pièce, d'aord le doigt entre en contact avec la pièce provoquant l'action de la came sur le commutateur, qui envoie un signal dont le rôle est défini ci-dessous
Ensuite, le boitier déplace la pièce jusqu'à la position d'usinage puis revient à sa position initiale.

Sous l'action d'un moyen de rappel, le doigt revient à sa position dite "position initiale".

Le signal émis par le comutateur commande les unités d'usinage de la pièce amenée.

Selon une variante, le doigt réalise à la fois la fonction d'amenage et de palpage.

En effet, le doigt est limité dans sa course par une butée qui s'appuie sur le boitier lors du cycle de fonctionnement le boitier s'approche de la pièce, le doigt entre en contact avec la pièce, se déplace d'une longueur permettant le déclenchement du commutateur par la came, il est arrêté dans sa course par la butée définie en position de poussage et donc pousse la pièce à amener.

Lorsque cette pièce est en position d'usinage le boitier revient à sa position
initiale.

Selon une première conception, le doigt de palpage revient à sa position initiale sous l'action d'un moyen de rappel.

Selon une seconde conception, le doigt reste enfoncé dans le boitier dans la position de "poussage". Le doigt retourne à sa position initiale lorsqu'il est actionné par un moyen de couplage défini ci-après
De forme préférentielle, le boitier comporte deux doigts qui réalisent chacun à leur tour les deux fonctions de palpage et de poussage décrites ci-dessous.

La pièce à pousser comporte des bossages disposés alternés qui se trouvent soit en face du premier doigt, soit en face du second doigt.

Chaque doigt comporte en plus sur sa partie postérieure des moyens de couplage avec la partie correspondante de l'autre doigt.

Ces moyens de couplage permettent lorsque un doigt s'enfonce jusqu'à sa position de "poussage", de repousser le second doigt dans sa position init a le.

Le moyen de couplage est constitué par une rondelle de diamètre supérieur à l'entrée axe des palpeurs et comportant deux trous situés au niveau de deux détons eux-mêmes fixés dans chaque doigt.

Le système peut être inversé, les trous dans les doigts et les tétons sur la rondelle.

La rondelle peut être elle-même fixée en son centre au boitier par un axe perpendiculaire à son. plan ou bien reposer par sa partie périphérique contre le boitier.

Lors de la rotation de la rondelle, les tétons se déplacent latéralement (ou les trous) pour compenser ce déplacement il existe un jeu latéral entre les trous et les tétons, ou bien un certain espace de débattement entre les deux parties les plus rapprochées des doigts.

Les cames ou poussoirs sont fixées de préférence sur la face postérieure des doigts face en regard avec le fond du boitier. Elles peuvent être également situées sur la partie latérale des doigts. Les commutateurs sont fixés selon la position des cames sur le fond ou les parties latérales du boitier.

Dans le cas où la came est la face postérieure du poussoir, le terme de poussoir semble plus approprié.

Dans une variante de cette forme préférentielle, le doigt de palpage fait tourner la rondelle de diamètre supérieur à l'entre axe des palpeurs, cette rondelle ayant elle-même une excroissance servant de came pour actionner un contact qui peut être situé à la périphérie de cette rondelle. Ce contact étant lui-même solidaire du boitier, l'action de ce contact servant aux mêmes déplacements que précédemment.

Lors du palpage avec l'autre doigt, la rondelle servant de came enlève la pression de cette came sur le micro contact et permet donc les déplacements différents par rapport au palpage précédent.

FONCTIONNEMENT
Le boitier déplace et un des deux doigts se met en contact avec l'excroissance à usiner ou à affuter. Le doigt de contact s'enfonce, fait tourner la rondelle -came et enclenche un commutateur qui permet le déplacement des unités d'usinage en position et en rotation.

L'usinage se fait donc. Ensuite, le boitier recule pour amener la deuxième excroissance à usiner qui est positionnée différemment, là le deuxième doigt de palpage s'enfonce dans le boitier, le premier doigt de palpage syncronisé ressort et la rondelle came tourne et par voie de conséquence déclenche le commutateur qui permet de déplacement des unités d'usinage dans une autre position et une autre rotation.

L'usinage se fait donc, ensuite le boitier recule pour amener une autre excroissance a usiner quI en enfonçant le doigt de palpage, etc...

Le nombre de commutateurs à l'intérieur du boitier (ou à l'extérieur) n'est pas limitatif.

D'autre part, on peut imaginer des contacts maintenus, positionnés au fond du boitier, les parties antérieures des doigts de palpage appuyant sur ces boutons de contact en fonction de leur palpage.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS

   i Dispositif permettant de reconnaître et d'amener une pièce à usiner

   

   comporte un boitier mobile, une ouverture par laquelle coulise le ou les doigts de palpage, Ce ou ces doigts de palpage dépassent du boitier d'une longueur qui dépend de l'éloignement du mécanisme par rapport au point d'usinage.

   

   Le ou les doigts de palpage peuvent comporter une came qui actionne un commutateur tS)

   

   Le contact se fera entre les plots du commutateur qui commande la mise en position des éléments d'usinage ou d'affutage.

   

   Ces doigts de'palpage font parfois actionner une vanne ou autre micro-contact de même que la la came pourrait être remplacée par un levier, un poussoir, ou tout autre moyen permettant l'action des unités de transformation.

   

   Le boitier peut comporter une excroissance qui peut servir de doigt ou ~ de poussoir fixe. Ce poussoir fixe peut aussi bien être rapporté Sur le boitier.