FR2589277A1 - Contacteur manometrique electrique utilisant une soupape a bille comme contact mobile - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN CONTACTEUR MANOMETRIQUE COMPORTANT UN CLAPET A BILLE OU CONTACT 33 MONTE DANS UNE CHAMBRE INTERIEURE 38 DE MANIERE A SE DEPLACER EN REPONSE A DES PRESSIONS DE FLUIDE PREDETERMINEES RELATIVEMENT ELEVEE ET RELATIVEMENT BASSE DANS UNE OUVERTURE D'ENTREE 36 QUI DEBOUCHE DANS LA CHAMBRE POUR ROMPRE OU ETABLIR UN CIRCUIT ELECTRIQUE PASSANT PAR L'INTERMEDIAIRE DU CONTACTEUR ET QUI INCORPORE UN ELEMENT D'ETANCHEITE EN UNE PIECE 84 QUI EST CONSTAMMENT EXPOSE AU FLUIDE SOUS PRESSION ET COOPERE AVEC LA BILLE ET AVEC LES PAROIS DE LA CHAMBRE POUR EVITER LES FUITES DE FLUIDE A PARTIR DE LA CHAMBRE SANS GENER PRATIQUEMENT LE MOUVEMENT DE LA BILLE PENDANT L'EMPLOI. APPLICATION AUX TRANSMISSIONS AUTOMATIQUES DE VEHICULES AUTOMOBILES.

Description

1.

La présente invention concerne un contacteur manomé-

trique électrique. Les contacteurs manométriques classiques répondent à une pression prédéterminée d'un fluide ou à une variation de la pression pour ouvrir ou fermer un circuit reliant des contacts électriques fixes ou bornes. Dans les contacteurs classiques, un contact mobile généralement porté

par une membrane élastique se déplace entre les positions ou-

verte et fermée en réponse à la pression du fluide de maniè-

re à fermer ou à couper le circuit.

La présente invention concerne une construction mo-

difiée du contacteur qui élimine la membrane et les problèmes

entraînés par le montage de la membrane. Plus particulière-

ment, la présente invention utilise une soupape à bille

comme contact mobile et fournit une combinaison et une asso-

ciation uniques de la bille avec un joint qui est formé uni-

quement et lié à des parties contiguës du contacteur suivant

une manière nouvelle permettant à ce dernier d'être facile-

ment adapté à un mode de fonctionnement soit normalement ou-

vert, soit normalement fermé. Le joint est monté dans le con-

tacteur d'une manière telle qu'il est constamment exposé à la 2. pression du fluide à laquelle le contacteur répond, et la

pression agissant contre le joint aide à maintenir ce der-

nier en contact étanche aux fluides avec la bille ainsi

qu'avec les parties fixes concernées de la structure du con-

tacteur. En même temps, le joint provoque une faible résis- tance ou gêpe, voire aucune, à un mouvement sans entrave de la bille agissant en contact. Ainsi, l'association et la

relation nouvelles des parties sont d'un emploi plus effica-

ce que le montage avec membrane utilisé antérieurement et que les autres types de contacteurs manométriques connus de la demanderesse. En outre, il y a un risque moins grand de

fuites dans le contacteur, et celui-ci est d'un coût de fabri-

cation sensiblement plus faible.

La présente invention sera bien comprise lors de la

description suivante faite en liaison avec les dessins ci-

joints dans lesquels: La figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un contacteur manométrique normalement fermé selon la présente invention représentant le contacteur dans la position fermée;

La figure 2 est une vue en coupe longitudinale, sem-

blable'à la figure 1, mais représentant le contacteur modifié pour

un fonctionnement dans le mode normalement ouvert, et illus-

trant le commutateur dans la position ouverte; et

La figure 3 est un diagramme représentant le contac-

teur manométrique de la présente invention dans un environne-

ment typique.

Bien que le contacteur manométrique de la présente

invention soit d'un emploi général, il est avant tout desti-

né à être utilisé, d'une manière connue dans la technique,

dans des transmissions automatiques pour véhicules automobi-

les. Comme cela est illustré schématiquement en figure 3,les systèmes de transmission comprennent typiquement un module

électronique 10 de commande du moteur, qui comporte une sor-

tie 12 reliée électriquement à un voyant avertisseur (non représenté) ou au solénoïde (non représenté) du changement de vitesses de la transmission.La puissance destinée au 3. module 10 est fournie par une batterie 14 dont l'une des bornes est reliée au module de commande 10 comme représenté en 16, et l'autre borne à la masse 18, comme représenté en 20. Un contacteur manométrique 22, tel que celui de la présente invention par exemple, comporte des bornes espa-

cées 24 et 26 qui sont isolées électriquement l'une de l'au-

tre et reliées, par exemple en 28 et 30, au module de comman-

de 10 et à la masse 32. Un contact mobile, représenté dans ses grandes lignes en 33, peut se déplacer entre des positions

ouverte et fermée en réponse à des pressions ou à des varia-

tions de pression déterminées auxquelles le contacteur est soumis et auxquelles il répond de manière à interconnecter les

bornes 24 et 26 et permettre le passage de courant par son in-

termédiaire entre le module de commande 10 et la masse 32, ou à isoler électriquement les bornes l'une de l'autre comme le

comprendra l'homme du métier. En figure 3, le contacteur mano-

métrique 22 est représenté dans la-position fermée.

Pour une description détaillée d'un contacteur

manométrique normalement fermé selon la présente invention,on

se reportera tout d'abord à la figure 1 qui représente schéma-

tiquement les deux bornes électriques supérieure et inférieu-

re fixes 24 et 26 en laiton ou autre matériau approprié con-

ducteur de l'électricité. Dans son utilisation particulière

avec une transmission d'automobile dont il a été question ci-

dessus, le contacteur 22 est monté à l'intérieur de la trans-

mission; et la borne inférieure 26, comme représenté dans les dessins, comporte en une pièce une partie d'accouplement ou

queue 34, filetée extérieurement, qui est destinée à être vis-

sée dans un carter en aluminium 35 mis électriquement à la mas-

se et situé à l'intérieur de la transmission, o un orifice

d'entrée 36 traversant l'extrémité de l'accouplement per-

met le passage d'un fluide pressurisé en provenance du car-

ter. Le fluide entre dans une chambre centrale 38 du contacteur

par l'intermédiaire de l'orifice 36.

Comme représenté dans les figures, l'extrémité supé-

rieure ou sommet de la chambre 38 débouche dans une chambre 40 4.

à diamètre plus grand qui est définie par une paroi périphé-

rique annulaire verticale 42 entourant suivant un montage serré un couvercle 44 en matériau élastique, compressible, isolant, tel que le matériau dit nylon ou analogue. Comme représenté dans les figures, la partie inférieure 46 du cou- vercle 44 est assise sur un énaulement radial 45 formé à la jonction des chambres 38 et 40 de sorte que le couvercle sert

de fermeture supérieure pour la chambre inférieure ou centra-

le 38. Ainsi, la chambre 38 communique par l'intermédiaire

de l'orifice 36 avec le carter 35 de la transmission.

Le couvercle 44 est en saillie sur la paroi périphé-

rique 42 de la borne inférieure 26; et la partie latérale marginale supérieure 50 de la paroi 42 est rabattue sur un épaulement annulaire 48 chanfreiné vers le haut qui est formé à l'extérieur du couvercle 44. L'opération de rabattement a pour effet de comprimer la partie 50 contre l'épaulement 48 avec une force suffisante pour qu'il y ait compression axiale

vers le bas du couvercle 44 contre l'épaulement 45 et compres-

sion radiale vers l'extérieur de la paroi 42 et création et

maintien d'un joint effectif entre eux.

La partie de queue 52 de la borne supérieure 24 est montée à la presse dans la partie extrême supérieure d'une ouverture traversante 54 ménagée au centre du couvercle 44 et

une multitude (deux sont représentés ici) de picots annulai-

res 56 formés sur la borne s'incrustent dans le matériau élas-

tique dont est constitué le couvercle afin de toujours mainte-

nir avec sûreté la borne dans l'ouverture. La borne supérieu-

re 24 est du type classique à rivet avec sa partie de queue 52 s'étendant dans l'ouverture 54, et sa partie extrême supérieure évasée 58 disposée sensiblement au-dessus du couvercle 44 pour faciliter la fixation au coupleur usuel d'un fil ou d'un câble formant partie de la transmission automobile classique. A cet

égard, on remarquera que la partie radiale évasée 58 au som-

met de la borne 24 est destinée à être réunie par coulisse-

ment et interconnectée à un conducteur électrique classique en forme de canal qui n'est pas représenté graphiquement mais 5.

l'est schématiquement en 30 de la figure 3. Comme on l'a in-

diqué précédemment, lorsque le contacteur manométrique est destiné à être utilisé avec une transmission d'automobile,

le conducteur 30 s'étend à partir de la borne 24 et est re-

lié au module électronique 10 de commande du moteur. A son extrémité inférieure, l'ouverture 54 débouche dans la chambre 40. Le contact mobile 33, qui a la forme d'une bille ou sphère, comme représenté dans les dessins, est disposé dans la chambre 38 et peut se déplacer pour venir en

contact indépendant avec l'un des sièges inférieur et supé-

rieur opposés, espacés dans le sens axial, 60 et 62, situés

au sommet de l'orifice 36 et au fond de l'ouverture 54, res-

pectivement.Un ressort hélicoïdal 64 enfermé entre la borne supérieure 24 et le contact mobile 33 maintient normalement ce dernier en contact avec le siège inférieur 60. Un joint annulaire 66 à double lèvre en matériau élastique approprié,

par exemple en fluorosilicone, en matériau dit nylon ou ana-

logue, également dans la chambre 38 entoure la bille de con-

tact ou clapet 33. Comme représenté dans la figure, les par-

ties annulaires intérieure et extérieure, espacées radiale-

ment, s'étendant axialement vers le bas 68 et 70 du joint 66

se montent suivant un ajustage serré contre le clapet à bil-

le 33 et la paroi annulaire 72 de la chambre 38. La partie supérieure 74 en forme d'anse du joint 66 est assise dans la

direction du haut contre la partie inférieure du couvercle 44.

Le ressort hélicoïdal 64 est suffisamment fort pour maintenir la bille 33 en contact en compression avec le siège inférieur 60 lorsqu'une pression relativement faible du fluide règne dans l'orifice d'entrée 36. Il s'agit là de conditions normales dans une transmission d'automobile de sorte que le contacteur manométrique représenté en figure 1, est normalement fermé car un courant peut circuler entre les bornes 24 et 26 en passant par le ressort métallique 64 et la bille 33. Cependant, lorsqu'une pression relativement élevée,

suffisante pour vaincre la résistance du ressort 64 est présen-

te dans l'orifice d'entrée 36 et agit sur la bille 33, cette 6. dernière se soulève du siège 60 et s'élève pour venir avec le siège 62. Cette action a pour effet d'ouvrir le contacteur car aucun courant ne peut plus circuler entre la bille 33 et la borne inférieure 26, et les deux bornes 24 et 26 sont isolées électriquement l'une de l'autre par le couvercle 44. Il est évident que le contacteur étant ouvert dans la position décrite en dernier, le fluide sous une pression relativement élevée se trouvant dans l'orifice d'entrée 36 s'écoule pour pénétrer dans

la chambre 38 et exercer une pression contre la lèvre intérieu-

re et les surfaces en forme d'anse du joint 66, afin d'éviter

effectivement les fuites de fluide entre la lèvre intérieu-

re 68 et la bille 33 et également entre la lèvre extérieure 70

et la paroi annulaire environnante 72 de la chambre 38. En pra-

tique, le joint 66 s'est avéré extrêmement efficace pour éviter

les fuites à partir du contacteur dans les conditions classi-

ques de température et de pression existant dans les transmis-

sions automatiques et environnements similaires. Toujours en liaison avec une transmission, on remarquera que l'intérieur de celle-ci, au-dessus du carter 35, se trouve à la pression

atmosphérique ou sensiblement à cette pression, et l'ouvertu-

re 54 est soumise à cette pression par l'intermédiaire d'un orifice de décharge ou évent 76 s'étendant axialement dans le côté du couvercle 44 qui s'étend à l'extérieur de ce dernier

à son extrémité supérieure juste dans la direction de l'inté-

rieur de la partie marginale supérieure 50. A son extrémité inférieure, l'évent 76 communique avec l'ouverture 54 par

l'intermédiaire d'une rainure radiale 78 ménagée dans la par-

tie inférieure 46 du couvercle. Ainsi, le différentiel de pression de part et d'autre du clapet à bille ou contact 33

est toujours égal au différentiel de pression entre la pres-

sion de la transmission et la pression atmosphérique. D'après

ce qui précède, on verra facilement qu'en marche le contac-

teur manométrique décrit ci-dessus fonctionne en contacteur normalement fermé et qu'il répond aux variations de pression dans l'orifice 36 pour se déplacer entre la position normalement 7.

fermée représentée en figure 1 et la position ouverte décri-

te ci-dessus. Lorsque la pression du fluide régnant dans l'orifice 36 est égale ou inférieure à une pression minimum déterminée, elle exerce une pression insuffisante sur la bille mobile 33 pour vaincre la résistance du ressort 64. Cependant, lorsque la pression du fluide dans l'orifice 36 dépasse une pression maximum déterminée, qui est suffisante

pour vaincre la résistance du ressort 64, la bille 38 se sou-

lève de son siège 60 et vient en contact avec le siège supé-

rieur 62. En pratique, la pression minimum prédéterminée peut être une pression comprise entre la pression atmosphérique ou une valeur inférieure et une pression qui n'est que de

quelques degrés inférieure à la pression maximum déterminée.

Ainsi, tant que la pression du fluide régnant dans l'orifi-

ce 36 est sensiblement inférieure à la pression maximum déter-

minée, les deux bornes 24 et 26 sont connectées électriquement

par l'intermédiaire du ressort 64 et de la bille 33 pour complé-

ter un circuit électrique passant par le contacteur. D'autre

part, chaque fois que la pression du fluide régnant dans l'ori-

fice 36 est sensiblement supérieure à la pression maximum dé-

terminée, la pression du fluide soulèvera la bille mobile 33 de son siège inférieur 60 et provoquera sa venue en contact avec le siège supérieur 62, ce qui aura pour effet de rompre la liaison électrique entre les deux bornes 24 et 26 étant donné que, dans la position ouverte du contact 33 décrite en

dernier, les deux contacts fixes 24 et 25 sont isolés électri-

quement l'un de l'autre par le couvercle 44.

Il est évident que la valeur de la pression prédéter-

minée nécessaire à l'ouverture du contacteur peut être régulée

en faisant varier la résistance du ressort 64. A titre prati-

que, on peut facilement régler et contrôler cette valeur.

Dans l'environnement d'une transmission typique, par exemple, le contacteur manométrique de la présente invention restera normalement dans la position fermée représentée en figure 1 tant qu'une pression du fluide inférieure à environ 0,23 MPa 8.

règnera dans l'orifice 36, et se déplacera jusqu'à la posi-

tion ouverte pour s'y maintenir lorsqu'il y aura dans l'ori-

fice 36 une pression de 0,24 MPa ou plus. Ainsi, le contact 33 exécute une fonction double en servant de contact électrique mobile et de clapet à bille pour maintenir un joint effectif

à l'égard des pressions dans toutes les conditions de fonc-

tionnement du contacteur.

Comme conséquence de la construction et de l'agence-

ment uniques des parties du contacteur manométrique de la pré-

sente invention, il n'est pas nécessaire que le contact mobi-

le ou bille 33 soit en contact très étroit avec le siège infé-

rieur 60 afin de rendre étanche l'orifice 36, car cette fonc-

tion est assurée par le joint 66. Comme toutes les parties du joint 66 sont soutenues d'une manière ou d'une autre, celui-ci peut être extrêmement mince et par conséquent offrir une très

faible résistance, voire aucune, au déplacement de la bille 33.

Il en résulte que le contact 33 est extrêmement sensible aux variations de la pression du fluide dans l'orifice d'entrée 36 et que le commutateur restera fermé jusqu'à ce que la pression

régnant dans l'orifice 36 se trouve presque égale à la pres-

sion d'ouverture. La bille 33 se déplace alors rapidement pour

quitter le siège 60 et ouvrir le commutateur. En outre, elle ré-

pètera constamment le mouvement d'ouverture du contacteur à la même pression. De plus, il n'est pas nécessaire d'augmenter le temps d'assemblage lors de la fabrication du contacteur ou d'envisager des coûts supplémentaires en prévoyant un siège

spécial ou présentant un fini fin en matériau plastique ou ana-

logue de manière à assurer un joint effectif pour le fluide

pressurisé de la transmission. Cette dernière fonction est assu-

rée effectivement par le joint 66 qui peut être assemblé rapi-

dement et facilement et peut être fabriqué à faible coût dans

une vaste gamme de dimensions. Toutes les considérations pré-

cédentes, en dehors du fait que le contacteur manométrique

de la présente invention nécessite moins de pièces qu'un con-

tacteur manométrique classique actuellement utilisé pour 9. exécuter les mêmes fonctions, rendent le montage des pièces

beaucoup moins cher.

On se reportera maintenant à la figure 2 qui repré-

sente un contacteur manométrique électrique normalement ou-

vert selon la présente invention. Ce contacteur normalement ouvert est semblable dans ses grandes lignes au commutateur

normalement fermé décrit ci-dessus et n'implique que des chan-

gements mineurs de construction pour l'adapter à un mode d'utilisation normalement ouvert. Par conséquent, les parties

communes aux deux commutateurs sont identifiées par des numé-

ros de référence correspondants, et seules les parties diffé-

rentes des deux conducteurs n'ont pas des références identi-

ques.

En liaison avec ce qui précède, il apparaîtra facile-

ment que la borne supérieure 24,la bille ou contact 33, le couvercle 44 et le ressort 64 représentés en figure 2 sont identiques à tous égards aux éléments correspondants décrits

en liaison avec le premier mode de réalisation de l'invention.

Les seules différences concernent la borne inférieure et le

joint. A cet égard, on observera en outre que la borne infé-

rieure 80 du contacteur normalement ouvert est identique à

la borne inférieure du contacteur normalement fermé sauf toute-

fois que la première comporte une surface 82 chanfreinée vers le bas à la jonction de l'orifice d'entrée 36 et de la chambre centrale 38 au lieu de la surface à gradin employée dans le contacteur normalement fermé. D'une manière similaire, dans le contacteur normalement ouvert de la figure 2, le joint 84

est identique au joint 66 utilisé dans le contacteur normale-

ment fermé sauf toutefois que la lèvre inférieure 86 est fer-

mée à son fond par une paroi en une pièce. Malgré la différen-

ce précédente, le joint 84 reste néanmoins un élément monobloc

qu'on peut fabriquer à un coût peu élevé et qu'on monte facile-

ment. En pratique, la paroi inférieure 86 seule est rendue

plus épaisse que le reste du joint, celui-ci conservant essen-

tiellement sa faible épaisseur et restant souple. Les joints 10. peu épais, souples, sont soutenus comme dans le contacteur

normalement fermé décrit en premier et cette caractéristi-

que confère les mêmes avantages que dans la version normale-

ment fermée du contacteur. La plus grande épaisseur de la paroi inférieure 86 confère une rigidité supplémentaire, et cette paroi présente une surface 88 chanfreinée vers le bas qui s'asseoit sur la surface 82. De plus, la surface 88 comporte une ou plusieurs rainures radiales, débouchant vers

le bas,pour assurer une communication constante entre l'orifi-

ce d'entrée 36 et la chambre 38 entre les lèvres intérieure

et extérieure 68 et 70.

En utilisation, le ressort 64 agit par l'intermédiai-

re de la bille 33 pour maintenir la surface chanfreinée 88 du

joint 84 en contact ferme avec son siège 82 tant que la pres-

sion régnant dans l'orifice d'entrée 36 et la chambre 38 se trouve à la valeur minimum déterminée, décrite ci-dessus, ou au-dessous de cette valeur. Cependant, lorsque la pression du fluide augmente jusqu'à la pression maximum prédéterminée ou à une valeur supérieure, la pression agissant contre la partie inférieure du joint 84 a pour effet de la faire fléchir vers le haut et de soulever la bille 33 à l'encontre de la force de

réaction du ressort 64.

Dans le type normalement ouvert de contacteur manomé-

trique de la présente invention, un contact 90 ayant la forme générale d'une coupe en matériau conducteur de l'électricité tel que le laiton ou analogue est interposé entre la borne

inférieure 80 et le couvercle 44. Comme représenté dans la figu-

re, le contact 90 comporte une partie radiale annulaire 92, dont la partie extérieure marginale repose sur l'épaulement 45 qui

la supporte et dont la partie marginale intérieure est chan-

freinée vers le haut pour former un siège annulaire 94 qui en-

toure la partie supérieure de la bille 33 mais est normalement espacé de cette bille. A sa périphérie extérieure, la partie

radiale 92 du contact 90 est en une pièce avec une partie an-

nulaire verticale 96, s'étendant axialement, qui se monte en-

tre la paroi 42 de la borne et la partie inférieure du 11.

couvercle 44 en étant confinée entre elles. A son bord supé-

rieur, la partie annulaire 96 de la paroi est rabattue angu-

lairement vers l'intérieur suivant sensiblement le même an-

gle que l'épaulement 48, comme représenté en 98, et est com-

primée solidement contre cet épaulement par la partie rabat-

tue 50 de la borne inférieure 80. Le contact 90 a un bon con-

tact électrique avec la borne inférieure 80 de sorte que, lors-

que la bille 33 se trouve dans la position d'élévation contre le siège 94, elle réalise un bon contact électrique avec la

borne inférieure 80 par l'intermédiaire du contact 90. Lors-

que la partie 50 est rabattue vers l'intérieur et vers le

bas contre la partie 98 du contact 90, elle comprime cette der-

nière fermement contre l'épaulement chanfreiné 48 et exerce

une pression axiale contre le couvercle 44, tendant à mainte-

nir solidement le contact 90 contre l'épaulement 45 et à assu-

rer un bon contact électrique entre eux.

D'après ce qui précède, il apparaîtra que la pres-

sion du fluide dans l'orifice 36 de la borne inférieure se trou-

vant à une pression prédéterminée ou inférieure à celle-ci,

l'action du ressort hélicoïdal 64 aura pour effet de surmon-

ter la pression du fluide et de maintenir le contact mobile 33 dans la position "'basse", exactement comme dans le mode de réalisation décrit en premier lieu. Cependant, étant donné que

dans le contacteur manométrique normalement ouvert de la figu-

re 2, le contact mobile 33 est isolé électriquement de la bor-

ne 80 par le joint 84 et n'est pas en contact avec le contact

métallique 90, le circuit électrique entre les bornes supérieu-

re et inférieure 24 et 80 est rompu et le contacteur se trou-

ve dans la position "ouverte". D'autre part, si la pression du

* fluide régnant dans l'orifice 36 est à une pression prédétermi-

née plus élevée, ou au-dessus de cette valeur, elle triomphe

de la résistance exercée par le ressort hélicoldal 64 et dépla-

ce la bille 33 vers le haut contre le contact métallique 90.

Dès que cela se produit, le circuit électrique est établi entre les deux bornes 24 et 80. Il apparaîtra également que

258927?

12.

le circuit fermé entre les deux bornes 24 et 80 sera mainte-

nu tant que la pression régnant dans l'orifice 36 reste au-

dessus de la pression maximum prédéterminée. Cependant, dès

que la pression du fluide dans l'orifice 36 tombe sensible-

ment au-dessous de la pression minimum prédéterminée, l'ac- tion du ressort hélicoïdal 64 triomphe de la réaction de la pression du fluide et déplace la bille 33 vers le bas pour cesser le contact établi avec le contact 90 et ouvrir

le circuit entre les deux bornes 24 et 80.

Il est évident que le contacteur normalement ouvert

(figure 2) présente tous les avantages du contacteur normale-

ment fermé décrit en premier lieu. De plus, le contacteur nor-

malement ouvert représenté en figure 2 comprend un nombre de

pièces relativement petit, et les pièces sont soit des arti-

cles qu'on trouve facilement en stock soit des pièces qui

peuvent être fabriquées à faible coUt. D'une manière similai-

re, la pression particulière à laquelle le fluide se trouvant-

dans l'orifice 36 triomphe de l'action du ressort hélicoïdal 64 peut être commandée et ajustée facilement en faisant varier

les dimensions et la force du ressort de sorte qu'on peut adap-

ter facilement le contacteur manométrique aux conditions d'un

environnement particulier o il est destiné à être utilisé.

La présente invention n'est pas limitée aux exemples

de réalisation qui viennent d'être décrits, elle est au con-

traire susceptible de modifications et de variantes qui appa-

raitront à l'homme de l'art.

13.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1 - Contacteur manométrique électrique, caractéri-

sé en ce qu'il comprend:

- un logement (35) comportant une chambre intérieu-

re (38) ayant une paroi périphérique annulaire (42) et un ori- fice d'entrée (36) communiquant avec la chambre et destiné à

être relié à une source de fluide à pressions relativement hau-

te et relativement basse, - des premier et seconde bornes électriques (24, 26)

isolées électriquement l'une de l'autre et disposées coaxiale-

ment par rapport à la paroi périphérique; - un siège de clapet (60) dans la chambre disposé suivant le même axe que la paroi et les bornes; - un clapet à bille (33) dans la chambre, mobile dans des limites prédéterminées dans la direction du siège et à partir de celui-ci; - un ressort de compression (64) placé entre une des bornes (24) et le clapet à bille (33) maintenant celui-ci à une limite de sa course par rapport à son siège; et - un élément d'étanchéité en une pièce (66) dans la

chambre comportant des lèvres d'étanchéité intérieure et exté-

rieure (68, 70) espacées radialement qui s'étendent dans le

sens axial de l'orifice d'entrée et de l'autre borne, le cla-

pet étant mobile par rapport au siège jusqu'à une limite de

sa course à l'encontre de l'action élastique du moyen de res-

sort sous l'effet de la pression du fluide dans la chambre, et les lèvres d'étanchéité de l'élément d'étanchéité étant sollicitées dans des directions opposées par la pression du fluide pour venue en contact étanche avec le clapet à bille

et la paroi annulaire.

2 - Contacteur manométrique électrique, caractéri-

sé en ce qu'il comprend:

- un logement (35) comportant une chambre intérieu-

re (38) ayant une paroi périphérique et un orifice (36) d'en-

trée à la chambre destiné à être relié à une source de pres-

sions relativement haute et relativement basse;

258927?

14. - une paire de bornes électriques (24, 26) sur le logement; - un moyen (42) isolant électriquement les bornes l'une de l'autre, - un moyen en matériau conducteur de l'électricité qui définit un siège annulaire (60) disposé dans la chambre suivant le même axe que l'orifice d'entrée, - un moyen (34) reliant normalement électriquement l'une des bornes (26) au siège; - un clapet à bille (33) dans la chambre pouvant se déplacer dans la direction du siège et à partir de celui-ci; - unmoyen de ressort de compression (64) interposé, en étant en contact avec eux, entre l'autre des bornes (24) et le clapet Iesollicitant normalement ce dernier dans le sens axial par rapport au siège, et

- un joint en une pièce (66) comportant des par-

ties V-lèvres d'étanchéité intérieure et extérieure (68, 70) radialement espacées, s'étendant axialement dans le sens de l'orifice d'entrée et disposées concentriquement par rapport à

l'orifice d'entrée avec l'espace entre les parties à lèvre com-

muniquant avec l'orifice d'entrée, la partie à lèvre intérieu-

re (68) étant en relation de chevauchement et en contact étan-

che avec le clapet à bille et la partie à lèvre extérieure (70) étant en relation de recouvrement et en contact étanche avec

la paroi périphérique de la chambre.

3 - Contacteur manométrique électrique selon la re-

vendication 2, caractérisé en ce que la partie intérieure (68) à lèvre du joint est reliée à un élément de paroi transversal en une pièce (86) le fermant complètement, et en ce que cet élément de paroi recouvre et rend étanche un côté du clapet à bille (33) distant du moyen de ressort de compression (64)

dirigé dans le sens de l'orifice d'entrée.

4 - Contacteur manométrique électrique selon la re-

vendication 2, caractérisé en ce que le siège annulaire (60)

coïncide avec l'orifice d'entrée (36) lorsque ce dernier dé-

bouche dans la chambre.

15. - Contacteur manométrique électrique selon la

revendication 2, caractérisé en ce que l'orifice d'en-

trée (36) débouche dans la chambre (38) à un endroit opposé à l'autre borne et au ressort de compression; et en ce que le siège constitue une partie de la chambre là o l'orifice

d'entrée débouche dans cette dernière.

6 - Contacteur manométrique électrique selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen définissant un orifice de sortie d'air (76) à l'arrière du

joint (66) et s'étendant entre la chambre (38) et l'atmosphè-

re. 7 - Contacteur manométrique électrique selon la

revendication 2, caractérisé en ce que l'orifice d'en-

trée (36) et le siège (60) sont disposés en relation de coinci-

dence l'un par rapport à l'autre et directement à l'avant du clapet à bille; et en ce que l'autre borne (24) et le ressort de compression (64) sont disposés à l'arrière du clapet et en relation de coïncidence l'un par rapport à l'autre et par

rapport à l'orifice d'entrée au siège annulaire.

8 - Contacteur manométrique électrique selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen définissant un orifice de sortie (76) disposé à l'arrière du

joint et s'étendant entre la chambre et l'atmosphère.

9 - Contacteur manométrique électrique selon la re-

vendication 3, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de dérivation (78) dans le logement assurant une communication entre l'orifice d'entrée (36) et la chambre (38) entre les lèvres intérieure et extérieure d'étanchéité du joint, d'o

il résulte que le fluide sous pression dans l'orifice d'en-

trée a accès par l'intermédiaire du moyen de dérivation à la

chambre afin d'exercer une pression contre les lèvres inté-

rieure et extérieure d'étanchéité afin de maintenir celles-ci

en contact étanche avec le clapet à bille et la paroi périphé-

rique (72) de la chambre, respectivement.

10 - Contacteur manométrique électrique selon la 16. revendication 2 ou la revendication 3, caractérisé en ce que le siège (94) est disposé à l'arrière du joint (84) et au même côte du clauet à bille que le moyen de ressort de compression (64), le clapet (33) étant espacé du siège par le moyen de ressort de compression, lorsqu'une pression

de fluide relativement basse est obtenue dans l'orifice d'en-

trée, et étant mobile pour venir en contact avec le siège à

l'encontre de l'action élastique exercée par le moyen de res-

sort de compression par une pression de fluide relativement

élevée dans l'orifice d'entrée.

11 - Contacteur manométrique électrique selon la revendication 2, caractérisé en ce que les bornes (24, 26) sont isolées électriquement l'une de l'autre par un élément de

couvercle (42) en matériau élastique et isolant, au centre du-

quel est disposée une ouverture (54), et en ce que l'autre bor-

ne (24) et le moyen de ressort de compression (64) sont dispo-

sés dans l'ouverture centrale du couvercle,et en ce qu'il com-

prend un contact électrique (90) ayant une partie radiale (92) dans la chambre à l'arrière du joint (84) cette partie radiale portant et étant reliée électriquement au siège (94) et étant

également en contact avec une borne (24) et fournissant un cir-

cuit électriquement entre le siège et ladite borne.

12 - Contacteur manométrique électrique selon la

revendication 11, caractérisé en ce que le contact (90) com-

porte en outre une partie annulaire (96) s'étendant longitu-

dinalement qui est confinée entre le couvercle (42) et ladi-

te borne (24).

13 - Contacteur manométrique électrique selon la re-

vendication 12, caractérisé en ce que le couvercle (42) com-

porte un épaulement annulaire chanfreiné (45) et la partie s'étendant longitudinalement du contact présente une partie

annulaire chanfreinée correspondante (98) qui recouvre l'épau-

lement chanfreiné, et en ce qu'une partie (48) de ladite bor-

ne recouvre et comprime la partie annulaire chanfreinée du contact et transmet une force longitudinale au couvercle par 17. l'intermédiaire de la partie chanfreinée du contact contre l'épaulement chanfreiné du couvercle maintenant le contact

en engagement de compression avec la borne.