FR2584612A1 - Baton de ski a dragonne detachable - Google Patents
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Abstract
BATON DE SKI A DRAGONNE DETACHABLE SUSCEPTIBLE, NOTAMMENT AVEC UN AUTRE BATON SEMBLABLE, DE REALISER UNE ASSISE PROVISOIRE POUR LE SKIEUR. SELON L'INVENTION, UNE EXTREMITE AMOVIBLE 3 DE LA DRAGONNE 2 EST MONTEE DE FACON DETACHABLE A L'INTERIEUR DE LA POIGNEE 1 DU BATON DE SKI ET EST SUSCEPTIBLE DE VENIR S'ACCROCHER A UNE AUTRE EXTREMITE SEMBLABLE OU COMPLEMENTAIRE DE LA DRAGONNE DE L'AUTRE BATON POUR PERMETTRE AU SKIEUR DE S'ASSEOIR. LA DRAGONNE PEUT AUSSI AVOIR UNE FONCTION ANTI-VOL.
Description
La présente invention concerne un bâton de ski à dragonne détachable dont l'usage permet, en combinaison avec le deuxième bâton du skieur, de réaliser les quatre fonctions suivantes sans modifier notablement l'aspect extérieur du bâton ni aucune des fonctions que remplit un bâton de ski classique 1) Décrochage rapide d'une des extrêmités de chaque dragonne que lton attache ensemble de manière à créer un lien solide entre les deux poignées des bâtons et, lorsque les bâtons sont plantés dans la neige, à pouvoir s'asseoir sur les dragonnes pour se reposer (figure 1).
2) Décrochage rapide d'une des extrêmités de la dragonne du ler bâton que l'on accroche ensuite sur le deuxième bâton à la place normale de l'extrémité de sa propre dragonne et réciproquement, de manière à créer une boucle fermée (figure 2) à l'intérieur de laquelle on vient emprisonner les skis et éventuellement un objet d'ancrage, puis verrouillage des sites d'accrochage de manière à créer un antivol pour skis et bâtons, les dragonnes étant renforcées par des cables métalliques.
3) Réglage de la longueur de la dragonne grâce à un système invisible situé à l'intérieur du tube du. bâton au niveau de la poignée.
4) Sécurité pour le bras du skieur en cas d'accrochage accidentel de son bâton, puisqu'en l'absence de verrouillage, l'extrémité démontable de la dragonne s'arrache sous un effort excessif.
L'art antérieur ne contient rien concernant les trois premières fonctions exactement décrites mais il comprend de nombreux dispositifs de sécurité par arrachement d'une extrêmité de la dragonne. Cette quatrième fonction de la présente invention n'est d'ailleurs qu'un avantage annexe qu'il était très facile d'ajouter en raison de la technologie nécessaire pour les deux premières fonctions.
Les avantages de la présente invention par rapport à l'art antérieur, c'est-à-dire un bâton classique avec parfois une sécurité par arrachement de la dragonne, sont les suivants
Tout skieur connaît la difficulté de s'asseoir quelques instants sur le bord d'une piste pour décontracter ses muscles et sans devoir déchausser ses skis. Or la nécessité de s'asseoir devient de plus en plus nette à mesure que les chaussures de ski modernes interdisent une position réellement verticale du tibia. Les muscles de la cuisse sont donc toujours légèrement tendus, même à l'arrêt, et c'est donc une sécurité pour le skieur de pouvoir les détendre en s'asseyant quelques instants. De nombreux skieurs, en fin de journée, sont d'ailleurs obligés de se coucher latéralement sur la neige, ce qui est très inconfortable.
Tout skieur connaît la difficulté de s'asseoir quelques instants sur le bord d'une piste pour décontracter ses muscles et sans devoir déchausser ses skis. Or la nécessité de s'asseoir devient de plus en plus nette à mesure que les chaussures de ski modernes interdisent une position réellement verticale du tibia. Les muscles de la cuisse sont donc toujours légèrement tendus, même à l'arrêt, et c'est donc une sécurité pour le skieur de pouvoir les détendre en s'asseyant quelques instants. De nombreux skieurs, en fin de journée, sont d'ailleurs obligés de se coucher latéralement sur la neige, ce qui est très inconfortable.
Par ailleurs, les vols de skis et bâtons sont assez fréquents et un système antivol est très utile. L'originalité de l'invention est de créer une grande boucle antivol avec dragonnes renforcées et de proposer un verrouillage par serrure à clé ou à combinaison ce qui.
évite de perdre la clé.
Les deux problèmes ci-dessus pourraient également être résolus avec du matériel séparé mais le skieur hésite à s'encombrer d'équipements supplémentaires qu'il peut en outre perdre. C'est pourquoi la manière dont la présente invention règle ces deux problèmes présente un gros avantage puisqu'elle n'encombre pas le skieur et que de plus, celui-ci n'a pas besoin de chercher du matériel au fond d'une poche ce qui est donc beaucoup plus rapide.
Le dispositif classique de réglage de longueur des dragonnes est nécessairement extérieur à la poignée du bâton donc encombrant et inesthétique, d'où l'intérêt d'adjoindre un système de réglage invisible à la présente invention.
Enfin, les avantages de la sécurité par arrachement des dragonnes sont déjà connus. L'intérêt d'adjoindre cette sécurité au bâton objet de la présente invention est que d'une part, celui-ci possède ainsi également ces avantages, et que d'autre part, l'augmentation de coût qui en résulte est nulle, compte tenu de la technologie choisie pour répondre aux autres fonctions.
Dans cet esprit, l'invention concerne un bâton de ski muni d'une poignée comportant une dragonne, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen d'accrochage fixé à une extrêmité amovible de ladite dragonne, en ce que des moyens de retenue, de préférence verrouillables, sont agencés dans un logement ouvert de ladite poignée, pour recevoir ledit moyen d'accrochage et en ce que celui-ci a une.forme susceptible de coopérer avec un moyen d'accrochage semblable ou complémentaire de la dragonne d'un autre bâton pour relier provisoirement ces deux dragonnes bout à bout en réalisant une assise.
La dragonne comporte une extrémité fixe par rapport au bâton, celle-ci pouvant comme il est dit plus haut être munie d'un réglage de longueur intégré au bâton mais ce n'est pas obligatoire donc l'invention ne se.
limite pas à ce cas.
La deuxième extrémité de la dragonne est très facilement amovible.
Elle est munie d'un crochet solide qui lui permet de s'accrocher aussi bien au sommet de la poignée d'un bâton de ski comme dans le cas d'une dragonne classique, qu'à l'extrémité de la dragonne du deuxième bâton du skieur. Les bâtons étant identiques, il est donc possible d'accrocher indifféremment l'extrémité libre de la dragonne sur la poignée de l'un ou de l'autre bâton.
On voit donc que l'extrémité libre des deux dragonnes peut occuper trois positions correspondant à trois usages distincts - Accrochage sur la poignée de leur propre bâton pour jouer le rôle
habituel d'une dragonne.
habituel d'une dragonne.
- Accrochage mutuel sur la poignée de l'autre bâton pour former une
boucle fermée pouvant être verrouillée et servir d'antivol.
boucle fermée pouvant être verrouillée et servir d'antivol.
- Accrochage sur l'extrémité libre de l'autre dragonne pour créer un
lien solide entre les deux bâtons pouvant servir de siège (figures
1 et 2). Compte-tenu d'un certain enfoncement dans la neige des
bâtons, le niveau de ce lien est idéal pour la taille de
l'individu lorsque les bâtons sont enfoncés verticalement dans la
neige, même sur forte pente (figure 1). Dans les cas ou la neige
est très dure et empêche l'enfoncement suffisant des bâtons, il
suffit de disposer ceux-ci en "X" (figure 2) pour abaisser
suffisamment le niveau du siège.
lien solide entre les deux bâtons pouvant servir de siège (figures
1 et 2). Compte-tenu d'un certain enfoncement dans la neige des
bâtons, le niveau de ce lien est idéal pour la taille de
l'individu lorsque les bâtons sont enfoncés verticalement dans la
neige, même sur forte pente (figure 1). Dans les cas ou la neige
est très dure et empêche l'enfoncement suffisant des bâtons, il
suffit de disposer ceux-ci en "X" (figure 2) pour abaisser
suffisamment le niveau du siège.
Le système d'accrochage de l'extrémité libre de la dragonne sur la poignée des bâtons et le sonnet de ceux-ci est basé sur le déplacement relatif, dans le sens axial du bâton entre un axe ou aspérité de blocage et un tube fermé partiellement à une extrémité.
En temps normal, lorsque le skieur descend une pente, le déplacement relatif axial précédent peut s'effectuer sous l'action d'une force de traction anormalement élevée exercée par le skieur sur la dragonne, ce qui aboutit à la compression d'un ressort de sécurité et à l'arrachement de l'extrémité amovible de la dragonne. Lorsque les extrémités libres des dragonnes sont chacune reliées à la poignée de l'autre bâton pour former une boucle antivol, le mouvement axial précédent est interdit par un verrouillage.
Ce verrouillage utilise, soit une serrure ordinaire de petite taille située en haut de la poignée ou au-dessous de celle-ci et une clé normale, soit une serrure à combinaison. La serrure à combinaison se marie parfaitement avec la forme du bâton puisque ses trois anneaux tournants peuvent encercler le tube du bâton juste au-dessous de la poignée. L'intérêt de ce type de serrure est principalement de ne pas nécessiter de clé et de répondre au mieux au principe général de cette invention qui consiste à apporter des avantages notables au skieur avec mise en oeuvre très rapide et sans nécessiter l'emport de matériel supplémentaire.
Pour permettre une efficacité du principe antivol, la dragonne doit être d'une solidité renforcée pour ne pas pouvoir être facilement et rapidement coupée avec un couteau ou une petite pince. Il est évident cependant qu'aucun antivol n'est inviolable et que le but poursuivi est essentiellement dissuasif. La dragonne est constituée par un tissage de cables d'acier très dur torsadés composant la chaîne et de fils textiles classiques composant la trame afin de conserver une souplesse suffisante. La chaîne peut aussi ne comporter qu'une certaine proportion de câbles d'acier, voire un seul au centre de la dragonne. La dragonne peut aussi être composée de câbles d'acier alignés dans la longueur, l'ensemble étant enrobé par un élastomère.
Elle peut enfin être tissée entièrement ou partiellement en textile artificiel polyamide aromatique du type KEVLAR de Du Pont de Nemours qui est difficile à couper avec un couteau ordinaire. Il suffit de choisir le niveau d'efficacité que l'on recherche. Dans tous les cas, l'épaisseur de la dragonne et son aspect extérieur sont très voisins de ceux des dragonnes classiques.
Enfin, le système de réglage de longueur de dragonne intégré au bâton consiste à enfiler dans celui-ci une longueur plus ou moins grande de la dragonne et de la bloquer par un système impossible à débloquer lorsque l'on ne possède pas la clé de la serrure ou le code de la combinaison.
La poignée utilisée pour les bâtons selon l'invention est en matériaux habituellement utilisés pour cet usage, c'est-à-dire plastiques ou élastomères, de manière à ne pas présenter de gros dangers pour le visage su skieur en cas de chutes. Ces matériaux étant très faciles à découper avec un couteau, l'ensemble des moyens selon l'invention ne présente que des parties métalliques ou suffisamment résistantes, même si l'on arrache totalement la poignée.
L'invention sera mieux comprise par la description détaillée de quelques exemples de réalisation s'appuyant sur les figures en annexe qui représentent
Figure 1 : Vue générale de deux bâtons selon l'invention, positionnés sur une pente et reliés par leurs dragonnes pour servir de siège au skieur, skis au pied.
Figure 1 : Vue générale de deux bâtons selon l'invention, positionnés sur une pente et reliés par leurs dragonnes pour servir de siège au skieur, skis au pied.
Figure 2 : Vue générale de deux bâtons selon l'invention, positionnés en "X" sur un terrain plat et reliés par leurs dragonnes pour servir de siège au skieur, skis au pied.
Figure 3 : Vue générale de la boucle antivol entours de mise en place et emprisonnant les deux skis et les deux bâtons avec un poteau servant d'ancrage en vue de dessus.
Figure 4 : Vue extérieure d'une première forme de l'extrémité libre d'une dragonne selon l'invention.
Figure 5 : Vue extérieure des extrémités. libres de deux dragonnes du type de la figure 4 assemblées.
Figure 6 : Vue de dessus d'une deuxième forme de l'extrémité libre d'une dragonne selon l'invention. Pièce mâle.
Figure 7 : Vue en coupe de la figure 6 par un axe longitudinal de la dragonne. Pièce mâle.
Figure 8 : Vue en coupe de la figure 6 par un axe transversal de la dragonne. Pièce mâle.
Figure 9 : Vue en coupe par un axe transversal de Iiextrêmitélibre d'une dragonne coopérant avec le type de la figure 6. Pièce femelle.
Figure 10 : Vue en coupe par un axe transversal des extrêmités libres mâle et femelle de deux dragonnes assemblées, correspondant à la deuxième forme selon l'invention (figures 6 à 9).
Figure ll : Vue de dessus agrandie d'une dragonne selon l'un des modes de l'invention montrant des câbles métalliques longitudinaux et une trame textile transversale.
Figure 12 : Vue générale en coupe d'un premier exemple de disposition du sommet d'un bâton selon l'invention dans le cas où la serrure est à combinaison et où il y a un réglage de dragonne intégré.
Figure 13 : Vue de dessus en coupe partielle AA' de la figure 12.
Figure 14 : Vue de dessus en coupe BB' de la figure 12.
Figure 15 : Vue générale en coupe du premier exemple de réalisation de l'invention dans le cas ou la serrure est à clé et située en haut de la poignée, le réglage de dragonne intégré étant supprimé sur ce dessin.
Figure 16 : Vue générale en coupe du premier exemple de réalisation de l'invention dans le cas où la serrure est à clé et située sous la poignée, le réglage de dragonne intégré étant supprimé sur ce dessin.
Figure 17 : Vue générale en coupe d'un deuxième exemple-de réalisation de l'invention, dans le cas où la serrure est à clé et sous la poignée et où il y a un réglage de dragonne.
Figure 18 : Vue de dessus en coupe partielle CC' de la figure 17.
Figure 19 : Vue de dessus en coupe DD' de la figure 17 montrant en outre la position des 3 pistons de la serrure.
Figure 20 : Vue extérieure de gauche de la partie de la figure 17 située sous la poignée.
Figure 21 : vue générale en coupe du deuxième exemple de réalisation de l'invention, dans le cas où la serrure est à combinaison et où il y a un réglage de dragonne.
Figure 22 : Vue extérieure de droite d'une partie de la figure 21 située sous la poignée à la base de la serrure à combinaison.
Figure 23 : Vue générale en coupe d'un troisième exemple de réalisation de l'invention dans le cas ob la serrure est à combinaison et où il n'y a pas de réglage de dragonne.
Figure 24 : Vue générale en coupe du troisième exemple de réalisation de l'invention dans le cas où la serrure est à clé sous la poignée et où il n'y a pas de réglage intégré de dragonne.
Figure 25 : Vue de dessus en coupe partielle EE' de la figure 24.
La figure 1 représente les deux bâtons du skieur avec leurs poignées 1, leurs dragonnes 2 dont l'extrémité 3 est décrochée du bâton et reliée à l'extrémité 3 de la dragonne de l'autre bâton. On voit aussi, légèrement sous le niveau de la neige la trace en coupe des deux skis.
Dans cette position, à flanc de montagne, le skieur nta pas tendance à descendre la pente. Il peut donc, après avoir planté solidement ses bâtons et relié ses dragonnes derrière lui, s'asseoir sur celles-ci tout en continuant à se tenir aux poignées des bâtons, ce qui est une position aussi stable que s'il est debout.
La figure 2 représente également les bâtons et dragonnes en position de siège mais dans ce cas, les bâtons sont disposés en "t' de part et d'autre des skis représentés légèrement sous la surface de la neige.
Cette position convient pour le stationnement en bas des pentes ou dans une file d'attente de remontée mécanique car dans ce cas, la neige est souvent assez dure et l'enfoncement des bâtons n'est pas suffisant pour créer un siège de hauteur normale.
La figure 3 représente en vue de dessus les poignées 1 des deux bâtons du skieur et leurs dragonnes 2 dont l'extrémité 3 est décrochée du bâton. Les dragonnes 2 entourent un poteau rond pris comme exemple d'ancrage et les deux skis représentés en coupe. Les extrêmités 3 sont sur le point d'être accrochées puis verrouillées sur les sommets des bâtons auxquels elles n'appartiennent pas.
Bien entendu, en fonction du mode d'ancrage fixe choisi qui peut être plus ou moins encombrant, la longueur du périmètre delta boucle formée par les deux dragonnes déroulées pourra être trop importante dans certains cas. I1 suffira alors d'effectuer des boucles supplémentaires autour d'un ou deux skis pour allonger le trajet des dragonnes et obtenir un jeu non excessif dans la boucle principale.
Les figures 4 et 5 représentent l'extrémité amovible 3 d'une dragonne 2 selon un premier mode de réalisation selon l'invention. I1 s'agit d'un crochet métallique dont la partie arrière possède un évidement plat visible sur la partie droite de la figure 5 destiné à recevoir l'extrémité de la dragonne 2. La dragonne est fixée ensuite par un rivet biconique 4 ou tout autre moyen d'assemblage peu encombrant en épaisseur. Ce qui est caractéristique de l'itvention est uniquement l'utilisation du crochet ouvert, le mode de fixation de la dragonne 2 sur le crochet 3 pouvant évidemment présenter quelques variantes.
L'intérêt d'un crochet ouvert est de pouvoir se fixer sur un autre crochet ouvert ou naturellement aussi sur un crochet fermé tout en pouvant se fixer et se verrouiller sur le haut du bâton. Il est donc possible d'avoir une paire de bâtons selon l'invention, rigoureusement identiques en ce qui concerne la pièce 3 et pas seulement comme on le verra plus loin, des bâtons avec extrêmité 3 ou 3' de forme légèrement différente et pouvant coopérer ensemble.
Les figures 6 à 10 représentent l'extrémité amovible 3 ou 3' d'une dragonne 2 selon un second mode de réalisation selon l'invention. Dans ce cas, d'une part le moyen d'accrochage au sommet du bâton est découplé du moyen d'accrochage des extrêmités libres 3 et 3' des dragonnes 2 entre elles, et d'autre part, ce dernier moyen comporte une partie mâle sur une dragonne et une partie femelle sur l'autre dragonne.
Les figures 6 à 8 représentent l'extrémité 3 d'une dragonne 2 comportant la partie mâle 5 en U évasé du moyen d'accrochage des deux dragonnes entre elles. On distingue sur la pièce 5 une aspérité 8 en tôle recourbée destinée à bloquer la pièce 9. Les pièces métalliques 5 et 7 compriment la dragonne 2 grâce à un rivet creux 6. Le creux de ce rivet 6 sert à l'ancrage sur le haut du bâton.
La figure 9 représente l'extrémité amovible .3' d'une dragonne 2 comportant la partie femelle 9 en U refermé partiellement du moyen d'accrochage des deux- dragonnes entre elles. Les!pièces métalliques 9 et 10 compriment la dragonne 2 grâce à un rivet creux 6 qui sert également à l'ancrage sur le haut du bâton.
La figure 10 représente les extrêmités 3 et 3' assemblées. Dans ce deuxième mode de réalisation, les extrémités libres 3 des dragonnes 2 des deux bâtons du skieur ne sont donc pas exactement identiques mais elles peuvent coopérer entre elles.
Le rivet 6 joue ici le double rôle de fixation de la dragonne 2 sur les pièces 5 ou 9 et d'accrochage des dragonnes 2 sur les sommets des bâtons grâce à son trou central. Ces fonctions peuvent être découplées : les pièces 5 et 9 peuvent conserver leur trou pour l'accrochage au sommet des bâtons à l'endroit actuel des rivets creux 6, et elles peuvent être prolongées vers l'arrière, en direction de l'autre extrêmité de la dragonne, de manière à loger un rivet comprimant la dragonne 2 entre les pièces 5 et 7 ou 9 et 10 respectivement. Ce rivet n'est alors plus forcément creux.
En fait, la partie caractéristique des extrêmités 3 et 3' dans ce deuxième mode de réalisation est uniquement l'ensemble des pièces mâle et femelle 5 et 9 et le trou de fixation qu'elles comportent pour l'accrochage au sommet des bâtons. En effet, comme pour le premier mode de réalisation selon l'invention des extrémités amovibles 3, la manière de fixer ces extrémités 3 sur la dragonne 2 peut présenter de nombreuses variantes.
La figure l1 est un exemple de réalisation de la dragonne 2 renforcée pour résister à l'effraction. On distingue une chaîne longitudinale composée de câbles d'acier torsadé 11 à très haute dureté et une trame 12 textile.
Comme il est dit plus haut, plusieurs variantes selon l'invention sont possibles pour réaliser cette dragonne'renforcée :
Certains des cables 1l de la chaîne peuvent être remplacés par des fils textiles. En particulier, il peut y avoir un seul câble 11 en acier au centre de la largeur de la dragonne, ce dernier étant alors éventuellement un peu plus épais.
Certains des cables 1l de la chaîne peuvent être remplacés par des fils textiles. En particulier, il peut y avoir un seul câble 11 en acier au centre de la largeur de la dragonne, ce dernier étant alors éventuellement un peu plus épais.
Par tailleurs, le fil textile 12 constituant la trame peut comporter une certaine proportion de fils d'acier. La chaîne longitudinale, constituée par un ensemble de câbles 11, tops en acier ou au moins certains d'entre eux, peut aussi être noyée dans un élastomère ce qui permet de supprimer la trame textile.
Enfin, la chaîne et la trame ou une certaine proportion de celles-ci peuvent être réalisées en polyamide aromatique du type KEVLAR de Du
Pont de Nemours dont la résistance au découpage est assez bonne quoique très inférieure à celle de l'acier.
Pont de Nemours dont la résistance au découpage est assez bonne quoique très inférieure à celle de l'acier.
Les modes d'accrochage et de verrouillage des dragonnes sur les sommets des bâtons obéissent tous aux principes généraux décrits plus haut dans les moyens essentiels de l'invention, mais ils sont groupés en trois exemples de réalisation eux-mêmes subdivisés selon que la serrure est à clé ou à combinaison.
Le- principe général d'accrochage est pour les trois exemples le mouvement relatif axial par rapport au bâton entre un axe ou aspérité 13 et un tube 14 fermé partiellement à une extrémité de manière à ce que cette fermeture partielle du tube 14 empêche l'extrémité 3 d'une dragonne 2 de sortir de l'axe ou aspérité 13 sur lequel il est engagé.
L'invention sera mieux comprise par la description successive d'exemples de réalisation.
A partir de la figure 12, le type d'extrémité amovible 3 qui est représenté est toujours celui des figures 4 et 5.
Un premier exemple de réalisation est décrit sur les figures 12 à 16.
Sur la figure 12 qui est une coupe de l'ensemble de la partie haute d'un bâton de ski, on distingue tout d'abord une poignée de bâton de forme parfaitement classique 1 dans laquelle est inséré et collé un tube 14 partiellement fermé en son extrémité. Une aspérité 13 formant moyen de retenue solidaire d'une pièce semi-cylindrique 15 est soudée sur le tube 14a du bâton de ski. La partie supérieure de la poignée 1 comporte un logement ouvert la, communiquant ec le tube 14, de sorte que les deux extrêmités de la dragonne, et notamment l'extrémité amovible 3, pénètrent dans ce logement ouvert où elles sont fixées.
Un mouvement relatif axial peut exister entre l'aspérité 13 sur laquelle est enfilée l'extrémité amovible 3 de la dragonne 2 et l'extrémité partiellement fermée du tube 14 puisque celui-ci peut coulisser sur le tube du bâton de ski.
Ainsi, lorsque le tube 14, solidaire de la poignée, est enfoncé au maximum sur le tube du bâton, l'extrémité 3, formant moyen d'accrochage, ne peut pas sortir car elle se trouve emprisonnée entre l'aspérité 13 et la partie supérieure du tube 14. Au contraire, si le tube 14 coulisse sur le tube du bâton sur une longueur au moins égale à l'épaisseur de l'extrémité 3, celle-ci peut s'échapper latéralement.
Ce mouvement de coulissement entre le tube 14 et l'aspérité 13 est contrôlé de deux manières différentes et indépendantes : I1 existe d'une part un verrouillage de force limitée comportant un tube 17 solidaire de l'aspérité 13 et de son demi-cylindre de fixation, donc fixe par rapport au tube du bâton. Le tube 17 contient un ressort 18, une vis de réglage de tension 19 et une bille 16 sur laquelle appuie le ressort. La bille 16 qui traverse le tube du bâton de ski vient se loger dans une cavité du tube 14 solidaire de la poignée.
Sous l'effet d'un effort de traction latéral important sur la dragonne 2, son extrêmité 3 exerce un effort axial sur ;'extrêmité du tube 14 grâce au plan incliné que comporte l'aspérité 13. Cet effort axial tend à décaler la cavité du tube 14 qui reçoit la bille 16 et par conséquent, à faire reculer la bille et à comprimer le ressort 18. Cet ensemble constitue ainsi un dispositif de sécurité car il suffit de régler la vis 19 pour que l'effort que peut transmettre l'aspérité 13 à la dragonne 2 ne dépasse jamais une valeur dangereuse pour le bras du skieur.
t
Si l'effort exercé par la dragonne 2 est axial vers le haut par rapport au bâton, la libération de la pièce 3 s'effectue encore plus facilement car alors le tube 14 est directement entraîné vers le haut par le frottement de la dragonne. Au contraire, plus l'effort exercé sur la dragonne est dirigé vers le bas du bâton, plus il doit être important pour libérer la pièce 3 par recul de la bille 16.
Si l'effort exercé par la dragonne 2 est axial vers le haut par rapport au bâton, la libération de la pièce 3 s'effectue encore plus facilement car alors le tube 14 est directement entraîné vers le haut par le frottement de la dragonne. Au contraire, plus l'effort exercé sur la dragonne est dirigé vers le bas du bâton, plus il doit être important pour libérer la pièce 3 par recul de la bille 16.
I1 existe d'autre part un verrouillage total composé par la serrure à combinaison située sous la poignée et dont la structure extérieure est une partie du tube 14 lui-même, dont le diamètre est localement agrandi. Cette serrure comporte trois roulettes crantées 20 qui coopérent avec trois ergots 21 alignés axialement et un ergot 22 à 1800 des ergots 21 situés sur la surface extérieure du tube du bâton de ski. Chaque roulette possède 1 rainure axiale 23 suffisante pour laisser passer les ergots 21 ou 22.
Si les rainures 23 sont toutes positionnées comme l'indique la figure 14, le mouvement axial du tube 14 sur le tube du bâton de ski est possible. I1 est cependant limité par l'ergot 22 qui sert de butée.
Cette butée 22 peut se franchir, notamment pour démonter la poignée et accéder au réglage de longueur de la dragonne, en faisant tourner chacune à leur tour les trois roulettes 20 de 1800.
Le réglage de position angulaire des roulettes 20 s'effectue par deux ouvertures 24 ménagées dans la pièce 14. Ces ouvertures sont masquées par une pièce 25 réalisée en matière plastique porteuse de deux fenêtres 26 permettant de voir les trois roulettes 20 mais pouvant aussi les masquer complètement par rotation de 900. Ainsi, en temps normal, la serrure peut rester en position .ouverte sans que la combinaison soit lisible par une tierce personne. Le maintien en position angulaire des roulettes 20 est effectué par la pièce cylindrique en plastique 27 porteuse d'un ergot élastique thermoformé 28 par roulette. Les roulettes sont emprisonnées dans le tube 14 par sertissage inférieur de celui-ci après leur mise en place.
Cette description ne comporte pas de possibilité de modification de la combinaison des roulettes, mais il est possible d'en introduire une par un procédé très répandu utilisé dans les cadenas à combinaison.
L'unicité de la combinaison n'est donc pas limitative de l'invention.
Elle n'en est pas non plus un inconvénient puisque la pièce 25 permet de masquer en permanence la combinaison.
La fixation et le réglage de longueur de l'autre extrêmité de la dragonne est obtenue par blocage de celle-ci entre deux mâchoires 29 et 30 munies de griffes.
La pièce 29 est rivetée sur le tube du bâton de ski par le rivet 31 auquel on peut accéder par les trous 32 et 33 lors de la fabrication.
La pièce 30 est serrable contre la dragonne 2 par la vis 34 à laquelle on accède lorsque le tube 14 et la poignée dont il fait partie sont démontés. La vis 34 exerce sur la pièce 30 un effort radial en prenant appui par un épaulement sur l'intérieur de la pièce demi-cylindrique 15 dont fait partie l'aspérité 13 et qui est soudée sur le tube du bâton de ski.
Enfin l'immobilisation en rotation du tube 14 et de la poignée par rapport au tube du bâton de ski se fait par le rivet 35 qui est bloqué sur le tube 14 et qui peut coulisser axialement par rapport au tube du bâton (figure 13) dans une rainure 36 pratiquée sur le haut du tube du bâton de ski et dans la pièce 29 solidaire de celui-ci.
Pour favoriser un bon coulissement sans jeu du tube 14 sur le tube du bâton de ski, il est possible d'enduire le sopmet de ce tube d'une pellicule de PTFE Teflon. On peut de plus, effectuer des évidements axiaux sur la périphérie du tube 14, sur une partie de sa hauteur, de manière à transmettre en permanence au tube du bâton de ski un léger serrage élastique radial exercé par le matériau de la poignée qui est un élastomère.
Le fonctionnement pratique de ce premier exemple de réalisation -de l'invention est le suivant :
Le réglage de longueur de la dragonne s'entreprend en sachant après essai préliminaire de quelle longueur on désire la rallonger ou la raccourcir.
Le réglage de longueur de la dragonne s'entreprend en sachant après essai préliminaire de quelle longueur on désire la rallonger ou la raccourcir.
On sort ensuite complètement la poignée à laquelle est lié le tube 14, ce qui nécessite de faire coulisser la dragonne par l'ouverture supérieure de la poignée, et on règle la dragonne en agissant sur la vis 34. Puis on remonte la poignée en faisant ressortir la longueur de dragonne ayant pénétré dans l'ouverture de la poignée pendant son démontage.
Pour utiliser les dragonnes en tant que siège, on tire simplement sur les poignées 1 vers le haut ou directement sur 11 extrémité amovible de la dragonne, ce qui la libère en comprimant le ressort 17.
Pour le remontage, on enfile la pièce 3 sur l'aspérité 13 et on appuie sur le somnet de la poignée.
Pour l'utilisation en tant qu'antivol, on remonte simplement la pièce 3 sur l'aspérité 13 de l'autre bâton, on enfonce la poignée 1 et on brouille la combinaison de la serrure. Tous ces maniements sont très simples et très rapides et la mise en position de siège ne nécessite pas notamment que le skieur retire ses gants.
Sur la figure 15, on a représenté le premier exemple de réalisation de l'invention avec les différences suivantes par rapport à la figure 12 - Il n'y a pas de réglage de longueur de dragonne - La bille 16 et ses accessoires sont remplacés par le ressort 41 - La serrure à combinaison est remplacée par une serrure ordinaire 37
à pistons, fixée sur le tube du bâton de ski au niveau du sommet de
la poignée.
à pistons, fixée sur le tube du bâton de ski au niveau du sommet de
la poignée.
L'aspérité 13 devient donc une des extrêmités du cylindre tournant de la serrure. L'autre extrêmité 38 de ce cylindre tournant est la clenche de verrouillage qui vient s'introduirf dans une cavité 39 du tube 14 et l'immobiliser par rapport au tube du bâton de ski.
Cette serrure est ici une serrure classique dite à piston, ou de sûreté. Les figures 17 et 19 montrent une coupe sommaire d'une serrure de ce type à 3 cylindres, dont on voit la trace rajoutée sur la coupe de la figure 19. Cependant, ce type de serrure 37 utilisé pour la description, n'est pas limitatif de l'invention. La clé s'introduit axialement par rapport au bâton à l'intérieur de la pièce 13 par un trou 40 pratiqué dans la poignée et le sommet de la pièce 14.
L'aspérité 13 possède un plan incliné pour permettre l-'éjection de la pièce 3 Par traction latérale sur la dragonne. Sur la figure 15 où la serrure 37 est en position verrouillée, le plan incliné de la piece 13 a donc tourné de 1800.
La bille 16 et ses accessoires qui contrôlaient le coulissement du tube 14 sur le tube du bâton de ski, en dehors des périodes de verrouillage par la serrure, sont remplacés par un ressort-lame 41 qui joue le même rôle grâce à son plan incliné 42 qui peut s'effacer vers l'intérieur du tube du bâton sous l'action d'une force de traction axiale jugée dangereuse pour le skieur.
Le ressort 41 possède aussi une butée 43 pour l-imiter la course du tube 14.
Enfin, le réglage de longueur de l'autre extrémité de la dragonne n'est pas représenté intégré au tube dans ce cas. La dragonne est simplement directement fixée au tube du bâton de ski par le rivet 31 et elle possède un réglage classique extérieur.
Sur la figure 16 est également représenté le premier exemple de réalisation de l'invention, avec une seule différence par rapport à la figure 17
La serrure 37 fixée sur le tube du bâton de ski au niveau du sommet de la poignée dans la figure 15 est maintenant fkée sur le ressort 41 et au niveau du dessous de la poignée. L'entrée de la clé se fait radialement par rapport au tube du bâton de ski. Le mode d'action de cette serrure sera étudié plus loin.
La serrure 37 fixée sur le tube du bâton de ski au niveau du sommet de la poignée dans la figure 15 est maintenant fkée sur le ressort 41 et au niveau du dessous de la poignée. L'entrée de la clé se fait radialement par rapport au tube du bâton de ski. Le mode d'action de cette serrure sera étudié plus loin.
L'aspérité 13 et la pièce demi-cylindrique 15 dont elle dépend est la même que sur la figure 12.
Sur la figure 17 est représenté un deuxième exemple de réalisation de l'invention.
L'aspérité 13 est rivetée sur le tube du bâton de ski au moyen des deux rivets 44, ce moyen d'assemblage n'étant pas limitatif.
Le tube 14, au lieu de coulisser extérieurement au tube du bâton de ski commue dans le premier exemple, coulisse maintenant à l'intérieur de celui-ci. On voit sur la figure 18 qu'il possède une cavité axiale sur sa périphérie qui représente l'encombrement de la pièce 13.
L'extrêmité 3 de la dragonne 2 vient se loger à l'extrémité du tube 14 qui est composé de deux plaques métalliques soudées dont une coudée pour favoriser l'introduction de la pièce 3. Après enfoncement de cette dernière jusqu'au fond de son logement, un déplacement axial du tube 14 par rapport à l'aspérité 13 permet de verrouiller la pièce 3.
La pièce 13 possède comme dans le premier exemple de réalisation, un plan incliné permettant de transformer un effort de traction latéral de la dragonne en effort axial.
Le déplacement axial relatif des pièces 13 et 14 est commandé par un ressort 41, un plan incliné 42, s'appuyant sur la paroi supérieure 44 (figure 20) d'une ouverture rectangulaire pratiquée dans le tube du bâton. Le ressort possède aussi une butée 43 destinée à limiter la course de la pièce 14. Grâce au ressort 41 et à son plan incliné 42, l'arrachement de la pièce 3 par rapport au pâton de ski peut avoir lieu dès qu'on exerce une force de traction dangereuse pour le skieur sur la dragonne.
La serrure 37 est fixée par rivetage par exemple sur le ressort 41 et, si elle est en position ouverte, sa clanche 45 solidaire de son cylindre se trouve en position axiale par rapport au bâton. Ainsi elle ne s'oppose pas au recul radial du ressort 41 ni, par suite, au déplacement axial de la pièce 14.
Si par contre, elle est en position fermée, la clanche 45 se trouve en position 45' (voir la figure 19) après rotation de 90" et elle s'oppose alors au recul radial du ressort 41, ce qui bloque axialement la pièce 14 par l'intermédiaire du plan incliné 42.
La description du fonctionnement de cette serrure est valable aussi pour la figure 16.
Dans le cas de ce deuxième exemple de réalisation selon l'invention, la poignée du bâton est scindée en deux parties : la partie supérieure qui est solidaire de la pièce 14, et donc amovible, et la partie inférieure qui est solidaire du tube du bâton de ski et par consequent inamovible.
Pour effectuer le réglage de la longueur de la dragonne par son extrêmité inamovible, on appuie à fond avec une pointe quelconque sur le ressort 41 de manière à escamoter la butée 43 et à pouvoir faire sortir complètement la pièce 14 du tube du bâton de ski. On retire alors le rivet libre 46 pour le mettre dans un autre trou à oeillet 46a de la dragonne et on remet le tout en place.
Pour retirer l'extrémité amovible 3 de la dragonne et disposer celle-ci en position de siège ou d'antivol, en combinaison avec un deuxième bâton, on peut soit pousser axialement vers le haut avec le pouce sur la partie visible du ressort 41, soit tirer axialement sur la partie supérieure de la poignée du bâton.
Sur la figure 21 est représenté le deuxième exemple de réalisation de l'invention dans le cas où la serrure est à combinaison. Rien n'est changé par rapport à la figure 17, àpart la serrure.
Cette serrure à combinaison est exactement semblable à celle décrite sur les figures 12 et 14 à cela près que sa structure extérieure métallique est soudée sur le tube du bâton de ski au lieu d'être la partie inférieure du tube 14 et que le mouvement de blocage des ergots 21 se fait de bas en haut au lieu de se faire de haut en bas.
Les ergots 21 sont fixés sur un ressort 47 riveté sur la pièce 14 et sur lequel est riveté le ressort 41. Ainsi une force radiale vers l'extérieur s'exerce en permanence et maintient les ergots 21 bien enfoncés dans les roulettes 20. Leur déplacement axial par rapport au tube du bâton de ski est possible grâce à un évidement axial local sur la périphérie de ce tube.
Pour sortir complètement le tube 14 du tube du bâton de ski, il faut escamoter les 3 ergots 21 par rapport à celui-ci. C'est le rôle du trou 48 visible sur la figure 22. Lorsque la serrure est fermée, le trou 48 est en face d'un évidement 49 du ressort 47, ce qui empêche d'appuyer sur le ressort 47. Lorsque la serrure est ouverte, le ressort 47 peut se déplacer un peu vers le haut, décaler son évidement 49, et recevoir l'effort radial de l'extérieur,que lui communique un clou, par exemple, passant par le trou 48. Ainsi, l'ergot 21 supérieur peut passer sous le niveau du tube du bâton et permet aux deux autres ergots 21 d'en faire autant, ce qui permet d'ôter le tube 14 pour avoir accès au réglage de dragonne déjà décrit.
Sur la figure 23 est représenté le troisième exemple de réalisation de l'invention, dans le cas où la serrure est à cdnbinaison.
L'axe 13a qui joue exactement le rôle de l'aspérité 13 décrite pour les deux premiers exemples, possède une possibilité de mouvement relatif axial par rapport au tube 14 qui est alors le tube du bâton de ski lui-même. L'extrêmité supérieure de ce tube est, partiellement fermée, ce qui permet, pour une certaine position axiale relative des pièces 13a et 14a, d'obtenir la rétention de la pièce 3, extrêmité amovible de la dragonne 2.
L'extrêmité inamovible de la dragonne est cette fois placée au-dessus de l'extrémité amovible, dans un logement approprié, identique à celui de l'extrémité amovible, et que l'on voit en pointillé sur la coupe représentée sur la figure 25.
Cette extrémité inamovible est simplement retenue par un axe 49 enfoncé à force dans la pièce 50 qui est la partie supérieure, du tube 14, l'obturant partiellement. La pièce 50 est soudée sur le tube 14 après mise en place de la pièce 13 et du ressort 41.
La partie inférieure de la figure 23 est identique à la partie inférieure de la figure 21, à cela près d'une part que le ressort 47 devient inutile et qu'il est constitué par l'axe 13a lui-même qui supporte directement les ergots 21, et d'autre part que le mouvement à bloquer s'effectue de haut en bas et non de bas en haut, ce qui modifie la position initiale des ergots 21 par rapport aux roulettes 20 et qui inverse le sens du plan incliné 42.
Sur la figure 23, la poignée n'est pas démontable même partiellement, ce qui rend difficile l'adjonction d'un réglage intégré au bâton de la longueur de dragonne.
L'arrachement de l'extrémité 3 de la dragonne s'effectue également, soit par une traction suffisante sur la dragonne 2, soit par déplacement avec le pouce de l'extrémité visible du ressort 41.
Sur la figure 24 est représenté le troisième exemple de réalisation de l'invention, dans le cas où la serrure est å clé. Le système est exactement celui décrit sur les figures 17, 19 et 20, à cela près que le sens du plan incliné 42 est inversé.
Les matériaux utilisés des pièces précédemment décrites sont, lorsqu'ils ne sont pas déjà précisés - des aciers à haute résistance, de préférence pour les ressorts, les
crochets 3 ou 3' et les rivets.
crochets 3 ou 3' et les rivets.
- des alliages légers pour les tubes et leurs extrêmités et les
roulettes des sertures à combinaison - des alliages cuivreux de préférence pour les vis et serrures à clé.
roulettes des sertures à combinaison - des alliages cuivreux de préférence pour les vis et serrures à clé.
- une matière plastique telle que polycarbonate par exemple pour les
pièces 29 et 30.
pièces 29 et 30.
Claims (16)
1. Bâton de ski muni d'une poignée comportant une dragonne, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen d'accrochage fixé à une extrêmité amovible (3) de ladite dragonne, en ce que des moyens de retenue (13, 14), de préférence verrouillables, sont agencés dans un logement ouvert de ladite poignée, pour recevoir ledit moyen d'accrochage et en ce que celui-ci a une forme susceptible de coopérer avec un moyen d'accrochage semblable ou complémentaire de la dragonne d'un autre bâton pour relier provisoirement ces deux dragonnes bout à bout en réalisant une assise.
2. Bâton de ski selon la revendication 1 caractérisé en ce que ledit moyen d'accrochage fixé sur l'extrémité amovible (3) de ladite dragonne est un crochet métallique à boucle ouverte.
3. Bâton de ski selon la revendication 1 caRqetérisé en ce que ledit moyen d'accrochage fixé sur l'extrémité amovible (3) de ladite dragonne est une pièce mâle (5) en U comportant une butée (8), ladite pièce (5) pouvant s'ancrer dans une pièce femelle complémentaire (9) en U portée par l'extrémité de ladite dragonne de l'autre bâton, ladite pièce mâle (5) ou femelle (9) comportant en outre un trou (6) permettant l'ancrage dans ladite poignée (1).
4. Bâton de ski selon la revendication 1 caractérisé en ce que ladite dragonne est renforcée au moyen de fils (11) en acier pour présenter une bonne résistance au découpage.
5. Bâton de ski selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'une partie au moins de la poignée (1) est montée avec possibilité de coulissement longitudinal par rapport à un tube (14a) formant le bâton lui-même et en ce que les moyens de retenue (13, 14) précités sont comnandés par un déplacement relatif entre cette poignéeou partie de poignée et ledit tube formant le bâton.
6. Bâton de ski selon la revendication 5, caractérisé en ce que ladite poignée est solidaire d'un tube (14) partiellement fermé à sa partie supérieure et en ce qu'une aspérité (13) solidaire dudit tube (14a) formant le bâton est agencée au voisinage de la partie supérieure dudit tube partiellement fermé, le coulissement longitudinal entre les deux tubes (14, 14a) conditionnant la retenue dudit moyen d'accrochage.
7. Bâton de ski selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce qu'un système de blocage à bille (16) sollicitée par ressort (18) est agencé entre la poignée ou sa partie mobile et le tube (14a) formant ledit bâton, ledit système de blocage permettant un verrouillage à sécurité d'une extrêmité amovible de la dragonne.
8. Bâton de ski selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce qu'un ressort lame (41) est monté entre la poignée ou sa partie mobile et le tube (14a) formant ledit bâton, cetressort comportant une portion formant plan incliné (42) coopérant avec le bord (44) d'un orifice du tube formant ledit bâton pour s'effacer sous l'action d'une force critique appliquée à la dragonne.
9. Bâton de ski selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'une pièce mobile (13a) formant axe, possèdant une extrêmité qui constitue le moyen de retenue (13) précité dont le déplacement relatif par rapport à 1' extrémité partiellement fermée du tube (14a) formant le bâton lui-même et constituant le moyen (14) précité, commande la retenue de ladite extrêmité amovible (3), est reliée à un ressort lame (41) appuyant contre le tube (lia) formant ledit bâton, ce ressort comportant une portion formant plan incliné (42) coopérant avec le bord (44) d'un orifice du tube (14a) formant ledit bâton, pour s'effacer sous l'action d'une force critique appliquée à la dragonne.
10. Bâton de ski selon l'une des revendications 5, 6 ou 9, caractérisé en ce que ledit moyen (13) ou ladite aspérité (13) comporte un plan incliné.
11. Bâton de ski selon l'une des revendications 5, 6 ou 9 caractérisé en ce que le déplacement relatif précité est commandé par une serrure, permettant un verrouillage total d'une extrémité amovible de dragonne.
12. Bâton de ski selon la revendication 11, caractérisé en ce que ladite serrure est une serrure du type à combinaison, comportant plusieurs roues à chiffres, cette serrure étant agencée autour du tube formant le bâton, sous la poignée.
13. Bâton de ski selon l'ensemble des revendications 6 et 11, caractérisé en ce que l'aspérité (13) précitée est constituée par un élément de ladite serrure (37).
14. Bâton de ski selon les revendications 8, 9 et 11, caractérisé en ce que ladite serrure (37) est fixée audit ressort lame (41).
15. Bâton de ski selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que des mâchoires de serrage (29, 30) sont agencées dans la poignée pour enserrer l'autre portion d'extremité de ladite dragonne.
16. Bâton de ski selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'autre portion d'extrêmité de ladite dragonne est munie de trous à oeillet (46a) coopérant avec un rivet (46) logé à l'intérieur de ladite poignée.
Priority Applications (1)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
FR8510457A FR2584612B3 (fr) | 1985-07-09 | 1985-07-09 | Baton de ski a dragonne detachable |
Applications Claiming Priority (1)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
FR8510457A FR2584612B3 (fr) | 1985-07-09 | 1985-07-09 | Baton de ski a dragonne detachable |
Publications (2)
Publication Number | Publication Date |
---|---|
FR2584612A1 true FR2584612A1 (fr) | 1987-01-16 |
FR2584612B3 FR2584612B3 (fr) | 1987-09-11 |
Family
ID=9321093
Family Applications (1)
Application Number | Title | Priority Date | Filing Date |
---|---|---|---|
FR8510457A Expired FR2584612B3 (fr) | 1985-07-09 | 1985-07-09 | Baton de ski a dragonne detachable |
Country Status (1)
Country | Link |
---|---|
FR (1) | FR2584612B3 (fr) |
Cited By (2)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
US5289704A (en) * | 1992-09-16 | 1994-03-01 | Johnson Lawrence L | Cable lock with concealed storage |
US7191495B2 (en) * | 2003-06-27 | 2007-03-20 | Gabel S.R.L. | Device for fastening, quick unfastening, safety release and adjustment of straps for walking sticks, ski poles, hiking canes and the like |
-
1985
- 1985-07-09 FR FR8510457A patent/FR2584612B3/fr not_active Expired
Cited By (2)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
US5289704A (en) * | 1992-09-16 | 1994-03-01 | Johnson Lawrence L | Cable lock with concealed storage |
US7191495B2 (en) * | 2003-06-27 | 2007-03-20 | Gabel S.R.L. | Device for fastening, quick unfastening, safety release and adjustment of straps for walking sticks, ski poles, hiking canes and the like |
Also Published As
Publication number | Publication date |
---|---|
FR2584612B3 (fr) | 1987-09-11 |
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