FR2581091A1 - Machine a laver le linge, munie d'un dispositif antibalourd - Google Patents

Abstract

MACHINE A LAVER LE LINGE AYANT UNE CUVE SUSPENDUE, UN TAMBOUR A LINGE, UN MOTEUR D'ENTRAINEMENT DU TAMBOUR, ET UN DISPOSITIF ANTIBALOURD, CARACTERISEE EN CE QUE, POUR REDUIRE VOIRE ELIMINER UN BALOURD FORME PAR UNE MAUVAISE REPARTITION DU LINGE DANS LE TAMBOUR 4, ELLE COMPREND UN DISPOSITIF ANTIBALOURD 7 MONTE ENTRE LA CUVE SUSPENDUE 3 ET LE BATI OU SOCLE 8 DE LA MACHINE, QUI REMPLIT UNE DOUBLE FONCTION, CELLE DE DECLENCHEMENT DANS UNE PHASE D'ESSORAGE, D'UN CHANGEMENT TEMPORAIRE DE VITESSE D'ESSORAGE EN VITESSE DE LAVAGE DU MOTEUR D'ENTRAINEMENT DU TAMBOUR 4 POUR TOUTE AMPLITUDE D'OSCILLATIONS DE LA CUVE SUSPENDUE 3 DEPASSANT UNE VALEUR DONNEE CHOISIE REGLABLE, ET CELLE DE DETERMINATION D'UNE DUREE REGLABLE DE CE FONCTIONNEMENT TEMPORAIRE DE LA MACHINE EN VITESSE DE LAVAGE.

Description

MACHINE A LAVER LE LINGE,
MUNIE D'UN DISPOSITIF ANTIBALOURD
La présente invention concerne une machine à laver le linge, munie d'un dispositif antibalourd.

Une machine à laver le linge comprend habituellement une cuve renfermant un tambour à linge et supportant des dispositifs d'entraînement du tambour et de vidange de la cuve. Cette cuve est élastiquement suspendue à l'intérieur de la carrosserie de la machine. Durant un lavage, le tambour à linge tourne à une vitesse relativement faible de l'ordre de 50 tours/minute, et lors d'un essorage ce tambour est entraîné à une vitesse relativement grande, située habituellement entre 400 tours/minute et 1000 tours/minute.

Si le linge est mal réparti à l'intérieur du tambour, un balourd se forme. Ce balourd compromet l'équilibre de la cuve et provoque des oscillations dont l'amplitude peut atteindre des valeurs qui entraf- nent des chocs mécaniques dommageables entre cette cuve et la carrosserie de la machine et/ou un déséquilibre et un déplacement inopportun de la machine. Plusieurs solutions connues ont été proposées pour résoudre ce problème. Les unes consistent à donner une grande inertie à la cuve en lui ajoutant des lests. Ces solutions apportent bien une forte atténuation des oscillations àX faibles amplitudes mais ne permettent pas de réduire ou d'éliminer les balourds et d'éviter des chocs mécaniques provoqués par des oscillations à grandes amplitudes dues aux balourds importants.Les autres consistent à équiper les machines, avec des détecteurs de balourd, qui arrêtent la rotation du tambour dès qu'une amplitude des oscillations de la cuve dépasse une valeur prédéterminée. Ces solutions ne permettent pas non plus de réduire ou de faire disparaître les balourds dans le tambour à linge et le problème posé reste jusqu'à présent sans solution satisfaisante.

La présente invention ayant pour but d'éviter ces inconvénients, permet de réaliser une machine à laver le linge, munie d'un dispositif antibalourd qui réduit voire fait disparaître un balourd formé par une mauvaise répartition du linge dans le tambour à linge, dès que ce balourd dépasse une valeur prédéterminée.

Selon l'invention, une machine à laver le linge ayant une cuve suspendue, un tambour à linge, un moteur d'entraînement du tambour et un dispositif antibalourd, est caractérisée en ce que, pour réduire et voire éliminer un balourd formé par une mauvaise répartition du linge dans le tambour, elle comprend un dispositif antibalourd monté entre la cuve suspendue et le bâti ou socle de la machine, qui remplit une double fonction, celle de déclenchement dans une phase d'essorage, d'un changement temporaire de vitesse d'essorage en vitesse de lavage du moteur d'entraînement du tambour, pour toute amplitude d'oscillations de la cuve suspendue dépassant une valeur donnée choisie réglable, et celle de détermination d'une durée réglable de ce fonctionnement temporaire de la machine en vitesse de lavage.

Pour mieux faire comprendre l'invention, on décrit ci-après un certain nombre d'exemples de réalisation illustrés par des dessins ciannexés dont
- la figure 1 représente une vue schématique et partielle d'une machine à laver le linge, munie d'un dispositif antibalourd selon l'invention, et
- la figure 2 représente à une autre échelle, une vue schématique du dispositif antibalourd de la machine de la figure 1.

Une machine à laver le linge 1, réalisée selon l'invention, schématiquement illustrée dans la figure 1, comprend à l'intérieur d'une carrosserie 2, une cuve 3 et un tambour à linge 4 entraîné à une vitesse de lavage ou à une vitesse d'essorage par un moteur électrique 5. La cuve 3 est suspendue à l'intérieur de la carrosserie 2, selon une technique connue, par des ressorts 6 ou par des amortisseurs non représentés.

Durant le lavage, le tambour à linge 4 tourne à une faible vitesse de l'ordre de 50 tours/minute et lors d'un essorage, ce tambour tourne à une grande vitesse située entre 400 tours/minute et 1000 tours/minute.

Quand le tambour 4 tourne à la vitesse de lavage, le linge est soumis à un brassage et à un renouvellement continuel de sa répartition sur la surface latérale intérieure du tambour. Lors d'un essorage, le tambour tourne à grande vitesse et le linge est, sous l'effet de la force centrifuge, plaqué contre la paroi latérale intérieure du tambour et y est immobilisé jusqu'à la fin de la phase d'essorage. Quand le linge est mal réparti dans le tambour, un balourd se forme et durant l'essorage, l'ensemble tambour 4 et cuve 3 est soumis à des oscillations dont l'amplitude peut atteindre des valeurs qui provoquent des chocs mécaniques dommageables entre cette cuve 3 et la carrosserie 2 de la machine.

Selon une caractéristique importante, pour réduire voire éliminer un balourd, formé par une mauvaise répartition du linge dans le tambour 4, qui provoque une oscillation de la cuve 3 à une amplitude supérieure à une valeur prédéterminée, la machine à laver le linge 1 est pourvue d'un dispositif antibalourd 7 monté entre la cuve suspendue 3 et le bâti ou socle 8, qui remplit une double fonction celle de déclenchement, dans une phase d'essorage, d'un changement temporaire de vitesse d'essorage en vitesse de lavage du moteur 5 d'entraînement du tambour 4 pour toute amplitude d'oscillations de la cuve 3 dépassant une valeur donnée choisie réglable, et celle de détermination d'une durée réglable de ce fonctionnement temporaire de la machine en vitesse de lavage.

Un changement de vitesse d'essorage en vitesse de lavage du moteur 5 favorise une nouvelle répartition du linge dans le tambour et une durée adéquate de fonctionnement temporaire en vitesse de lavage permet de réduire voire faire disparaître le balourd, par conséquent d'obtenir une oscillation de la cuve 3 à une amplitude inférieure à cette valeur donnée choisie, ne provoquant pas de chocs mécaniques dommageables à la machine à laver le linge 1 et/ou un déplacement de celle-ci.

Selon une autre caractéristique, le dispositif antibalourd 7 comprend un inverseur électrique 9 relié au circuit électrique du moteur 5 d'entraînement du tambour à linge 4, une came 10 commandée dans son mouvement par la cuve 3 et constamment rappelée dans une position d'équilibre par des moyens élastiques, un levier d'actionnement 11 de l'inverseur 9, commandé par cette came 10, et un dispositif retardateur 13 imposant à ce levier 11 une durée réglable de son retour à sa position de repos.

Selon une autre caractéristique, dans le dispositif antibalourd 7, le dispositif retardateur 13 est constitué par une boîte à air à membrane réalisant une temporisation pneumatique à durée réglable.

Selon l'exemple illustré aux figures 1 et 2, dans le dispositif antibalourd 7, la came 10 est une came à mouvement linéaire constituée par une tige 14 coulissante axialement suivant les deux sens dans un fourreau 15, constamment rappelée dans une position d'équilibre par un double ressort aligné 16 la tirant dans des sens opposés. Cette tige 14 comprend dans sa zone centrale un creux en
V servant de rampe de commande 17 de la came 10. Cette came 10 est reliée à la cuve 3 par un jeu de biellettes articulées, coulissantes, réglables 18.

La boîte à air à membrane constituant le dispositif retardateur 13 comprend un corps 21 ayant la forme d'une cuvette, fermé par une membrane élastique 20 et muni d'une ouverture à dimension prédéterminée de passage d'air 22, contrôlée par un dispositif de réglage de débit 23. Ce dispositif de réglage de débit d'air 23 est constitué par un filtre d'air 24 choisi parmi les filtres en matière fibreuse, les filtres en matière poreuse telle qu'une mousse plastique, un métal fritté, les filtres en papier, les filtres à trous et/ou à fentes calibrés, dont les débits d'air de passage déterminés en rapport avec les dimensions de l'ouverture de passage d'air 22 forment une gamme pré-établie soumise au choix pour le réglage du fonctionnement du dispositif retardateur 13, et par un élément élastique 25 tel qu'une pastille en caoutchouc, un ressort, une rondelle en mousse plastique qui applique le filtre 24 contre l'ouverture de passage d'air 22. La membrane élastique 20 de la boîte à air 13 est constamment rappelée par un ressort 26 dans une position de repos ou position à grand volume qui donne à cette boîte 13 un plus grand volume prédéterminé.

Le levier d'actionnement 11 est constitué par un levier 12 pivotant autour d'un axe 38. Le levier 12 comprend une première extrémité 37 qui actionne un bouton 19 de l'inverseur 9, et une deuxième extrémité soumise à une double commande, celle de la rampe 17 en V de la came à mouvement linéaire 10, et celle de la membrane élastique 20 de la boîte à air à membrane 13, cette deuxième extrémité du levier 10 étant constamment appliquée sur ou reliée à cette membrane, selon une technique connue, par un ressort ou tout autre moyen connu non représenté.

Dans l'exemple illustré à la figure 2, le jeu de biellettes 18 reliant la came à mouvement linéaire 10 à la cuve 3 comprend deux réglettes 27, 31 coulissant l'une dans l'autre. La réglette 31 est munie à l'une de ses extrémités, d'une tête de déclenchement 29, et à l'autre extrémité, d'une articulation 34 qui la relie à la cuve 3. La réglette 27 réglable en longueur au moyen d'un système connu à vis et à trous allongés 28 par exemple, est pourvue à l'une de ses extrémités d'une rainure longitudinale 39 pour recevoir à coulissement entre deux butées réglables 32 et 33, la tête de déclenchement 29 de la réglette 31, et munie à l'autre extrémité d'une articulation 30 la reliant à la came 10.Le dispositif antibalourd 7 comprend un corps solide 35 qui, fixé au bâti ou socle 8, maintient dans leurs positions respectives, l'inverseur 9, la came 10 et son fourreau 15, le levier pivotant 12 et sa boîte à air à membrane 13 de manière qu'au repos, la cuve 3 et la came 10 étant dans leur position d'équilibre, l'extrémité 36 du levier 12, qui est commandée à la fois par la membrane 20 de la boîte à air 13 et par la came 10, soit située dans le creux de la rampe 17 en V de cette came 10 (figure 2), et l'extrémité 37 de ce levier 12 pousse le bouton 19 de l'inverseur 9 en vue d'appliquer dans cet inverseur, un contact mobile M sur un contact fixe E d'alimentation électrique du moteur 5 en vitesse d'essorage.Quand l'extrémité 37 du levier 12 relache le bouton 19, le contact mobile M est appliqué sur le deuxième contact fixe L de l'inverseur 9, qui est le contact d'alimentation électrique du moteur 5 en vitesse de lavage. Dans l'inverseur 9 le contact mobile M et les contacts fixes E et L sont respectivement reliés à une source électrique, non représentée, et au moteur 5 à travers des circuits électriques selon une technique connue, non représentés.

Lors d'un essorage, si un faible balourd s'est formé dans le tambour à linge 4, la cuve 3 oscille faiblement et la réglette 31 qui la suit dans son mouvement, coulisse dans la réglette 27. Mais la tête de déclenchement 29 de cette dernière situés entre les butées 32 et 33 n'atteignent pas ces dernières et la came 10 maintenue en équilibre par le double ressort 16, reste au repos. Quand un balourd relativement important s'est constitué dans le tambour à linge 4, la cuve 3 oscille fortement. Lorsque l'amplitude des oscillations de la cuve 3 dépasse une valeur prédéterminée, traduite par le réglage du dispositif antibalourd 7, la réglette 31 qui suit le mouvement de la cuve 3 tire la réglette 27 dans sa direction par l'intermédiaire de sa tête de déclenchement 29 engagée contre la butée 32, ou la pousse dans son déplacement par sa tête de déclenchement 29 qui s'appuie sur la butée 33.A son tour cette réglette 27 tire ou pousse dans son déplacement, la came à mouvement linéaire 10 qui pousse par sa rampe 17 en V, l'extrémité 36 du levier pivotant 12, ce qui fait pivoter le levier 12 autour de son axe 38 et libérer le bouton 19.

Dans l'inverseur 9, le contact mobile M quitte alors le contact E pour être appliqué sur le contact fixe L afin de faire tourner le moteur 5 à la vitesse de lavage. Pendant ce temps l'extrémité 36 du levier 12 comprime également la membrane élastique 20 pour diminuer le volume de la boîte à air 13. L'air chassé par la membrane 20 traverse l'ouverture de passage 22, soulève le filtre 24 à l'encontre de l'action de l'élément élastique 25, et s'échappe librement à l'extérieur.

La sortie instantanée de l'air de la boîte 13 étant terminée, le filtre 24 poussé par l'élément élastique 25 referme aussitôt l'ouverture de passage d'air 22. Sous la poussée du ressort de rappel 26 la membrane 20 reprend lentement sa position de repos dite position à grand volume étant donné que sa vitesse dépend du débit autorisé par le filtre 24 choisi et déterminé par l'ouverture 22, de l'air qui entre dans la boîte 13. L'extrémité 36 du levier 12 qui accompagne cette membrane 20 ne revient que lentement à sa position de départ et le levier 12 n'agit pas instantanément pour inverser les contacts de l'inverseur 9. Le moteur 5 continue pendant ce temps à tourner à la vitesse de lavage et le linge a suffisamment le temps pour se répartir de nouveau à l'intérieur du tambour 4, ce qui permet de réduire ou faire disparaître le balourd important en cause.Et c'est le choix du filtre 24 qui détermine la durée de ce fonctionnement temporaire du moteur 5 en vitesse de lavage. Quand la membrane 20 atteint sa position de repos ou position à grand volume, le levier 12 permet alors au bouton 19 de déclencher l'inversion de positions des contacts dans l'inverseur 9. Le contact mobile M quitte alors le contact fixe L pour fermer le contact fixe E et faire tourner le moteur 5 à la vitesse d'essorage. Si le balourd existant dans le tambour à linge 4 est suffisamment réduit ou éliminé, #la cuve 3 oscille à une amplitude faible ou nulle et le moteur 5 continue à tourner à la vitesse d'essorage jusqu'à la fin de la phase d'essorage.

Dans le cas où le balourd reste important, la cuve 3 oscille de nouveau fortement et la came 10 entraînée par le jeu des biellettes 18 fait pivoter le levier 12 qui actionne de nouveau l'inverseur 9 et comprime en même temps la membrane 20 de la boite à air 13. Un nouveau cycle de fonctionnement du moteur 5 en vitesse de lavage commence. Des cycles analogues de fonctionnement se répètent jusqu'à une disparition ou une réduction suffisante du balourd dans le tambour 3 pour que l'amplitude des oscillations de la cuve 3 soit inférieure à une valeur préréglée choisie.

Cette valeur d'amplitude préréglée choisie, qui est traduite par un réglage du jeu de biellettes 18 peut être modifiée. Dans l'exemple illustré à la figure 2, cette modification est obtenue par un double changement, celui de la position des butées réglables 32 et 33 dans la réglette 27 et celui de la position de la tête de déclenchement 29 de la réglette 3 vis-à-vis de ces butées 32 et 33 de la réglette 81, la tête de déclenchement 29 occupant normalement ou de préférence une position médiane entre les butées 32 et 33. La distance entre la tête de déclenchement 29 et les butées 32, 33 détermine la valeur d'amplitude autorisée d'oscillations de la cuve 3.

Quand les butées réglables 32 et 33 sont rapprochées l'une de l'autre, et ce rapprochement est accompagné d'un changement correspondant de la position de la tête de déclenchement 29 qui occupe une position médiane entre ces butées 32 et 33, la valeur d'amplitude autorisée d'oscillations de la cuve 3 est alors diminuée.

Quand les butées réglables 32 et 33, sont éloignées l'une de l'autre et cet éloignement est accompagné d'un changement correspondant de la position de la tête de déclenchement 29, la valeur d'amplitude autorisée d'oscillations de la cuve 3 est alors augmentée.

Le dispositif antibalourd 7 permet ainsi de réduire voire éliminer un balourd formé par une mauvaise répartition du linge dans le tambour 4 dès qu'il provoque une oscillation de la cuve 3 à une amplitude supérieure à une valeur préréglée choisie. Un lestage de la cuve 3 selon la technique connue devient superflu. Le poids d'une machine à laver réalisée selon l'invention est de ce fait nettement plus faible que celui d'une machine équivalente à cuve lestée. A ces avantages s'ajoute une grande simplicité de branchement électrique du dispositif antibalourd 7, qui se traduit par une insertion d'un microcontact inverseur 9 dans le circuit électrique de la machine 1.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Machine à laver le linge ayant une cuve suspendue (3), un tambour à linge (4), un moteur (5) d'entraînement du tambour (4) et un dispositif antibalourd, caractérisée en ce que, pour réduire voire éliminer un balourd formé par une mauvaise répartition du linge dans~ le tambour (4), elle comprend un dispositif antibalourd (7) monté entre la cuve suspendue (3) et le bâti ou socle (8) de la machine, qui remplit une double fonction, celle de déclenchement dans une phase d'essorage, d'un changement temporaire de vitesse d'essorage en vitesse de lavage du moteur (5) d'entraînement du tambour (4), pour toute amplitude d'oscillations de la cuve suspendue (3) dépassant une valeur donnée choisie réglable et celle de détermination d'une durée réglable de ce fonctionnement temporaire de la machine en vitesse de lavage.

2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif antibalourd (7) comprend un inverseur électrique (9) relié au circuit électrique du moteur (5) d'entraînement du tambour à linge (4), une came (10) commandée par la cuve (3) et constamment rappelée dans une position d'équilibre par des moyens élastiques, un levier d'actionnement (11) de l'inverseur (9) commandé par la came (10), et un dispositif retardateur (13) imposant à ce levier (11) une durée réglable de son retour à sa position de repos.

3. Machine selon la revendication 2, caractérisée en ce que dans le dispositif antibalourd (7) la came (10) est une came à mouvement linéaire constituée par une tige (14) munie dans sa zone centrale, d'un creux en V servant de rampe de commande (17), reliée par une de ses extrémités à la cuve suspendue (3) par un jeu de biellettes articulées coulissantes réglables (18), coulissante axialement par son autre extrémité suivant les deux sens dahs un fourreau (15) du corps (35) du dispositif antibalourd (7), fixé au bâti ou socle (8) de la machine, et constamment rappelée dans une position d'équilibre par un double ressort (16).

4. Machine selon la revendication 2, caractérisée en ce que dans le dispositif antibalourd (7), le dispositif retardateur (13) est constitué par une boîte à air à membrane comprenant un corps (21) en forme d'une cuvette, fermé par une membrane élastique (20), et muni d'une ouverture de passage d'air (22) contrôlée par un dispositif de réglage de débit d'air (23).

5. Machine selon la revendication 4, caractérisée en te que dans la boîte à air à membrane constituant le dispositif retardateur (13), le dispositif de réglage de débit (23) comprend un filtre d'air (24) choisi parmi les filtres dont les débits d'air de passage, déterminés en rapport avec les dimensions de l'ouverture de passage d'air (22) forment une gamme pré-établie soumise au choix pour le réglage du dispositif retardateur (13), et un élément élastique (25) appliquant le filtre d'air (24) contre cette ouverture de passage d'air (22).

6. Machine selon la revendication 5, caractérisée en ce que dans le dispositif de réglage de débit d'air (23), les filtres d'air (24) sont constitués par des filtres choisis parmi les filtres en matière fibreuse, les filtres en matière poreuse telle qu'une mousse élastique, un métal fritté, les filtres en papier, les filtres à trous et/ou à fentes calibrées.

7. Machine selon la revendication 5, caractérisée en ce que dans le dispositif retardateur (13), l'élément élastique (25) est choisi parmi les ressorts, les pastilles en caoutchouc, les rondelles en mousse plastique.

8. Machine selon la revendication 4, caractérisée en ce que dans la boite à air à membrane (13), la membrane élastique (20) est constamment rappelée dans sa position de repos par un ressort (26).

9. Machine selon la revendication 2, caractérisée en ce que dans le dispositif antibalourd (7), le levier d'actionnement (11) de l'inverseur (9) est constitué par un levier pivotant (12) ayant une première extrémité (37) destinée à actionner un bouton (19) de l'inverseur (9), et une deuxième extrémité (36) soumise à une double commande, celle de la rampe (17) en V de la came (10) et celle de la membrane élastique (20) de la boîte à air à membrane (13).

10. Machine selon la revendication 3, caractérisée en ce que dans le dispositif antibalourd (7), le jeu de biellettes (18) comprend deux réglettes (27, 31) coulissant l'une dans l'autre, l'une (3) étant munie à l'une des extrémités, d'une tete de déclenchement (29) et à l'autre extrémité d'une articulation (34) la reliant à la cuve (3), et l'autre (27) réglable en longueur étant pourvue à l'une de ses extrémités d'une rainure longitudinale (39) recevant à coulissement, entre deux butées réglables (32, 33) la tête de déclenchement (29)~de la réglette (31) et pourvue à l'autre extrémité d'une articulation (30) la reliant à la came (10).

Il. Machine selon la revendication 2, caractérisée en ce que dans le dispositif antibalourd (7) la came (10) est rappelée dans sa position d'équilibre par un double ressort aligné (16) la tirant dans des sens opposés.