FR2578882A1 - Batiment collectif notamment pour court de tennis couvert, salle omnisport ou autre - Google Patents

Abstract

L'OSSATURE PORTEUSE DU BATIMENT EST CONSTITUEE PAR UN ENSEMBLE DE PORTIQUES 1.1 A 1.2N-1 DONT LA HAUTEUR EST VARIABLE POUR QUE L'ENVELOPPE DE LEURS POUTRES 4 DEFINISSE AU MOINS UNE PENTE DE TOITURE. LA POUTRE 4 ET LES POTEAUX 2, 3 DE CHAQUE PORTIQUE 1 SONT CONSTITUES PAR DEUX MEMBRURES EN BOIS RELIEES PAR UNE AME EN TOLE METALLIQUE ONDULEE. CHAQUE PORTIQUE 1 COMPORTE UN GOUSSET 9 POUR LA LIAISON EN TETE DE CHAQUE POTEAU 2, 3 AVEC LA POUTRE CORRESPONDANTE 4 ET UNE ARTICULATION 22, 23 POUR LA LIAISON DU PIED DU POTEAU AVEC LA FONDATION. LES POUTRES DES PORTIQUES SONT RELIEES DIRECTEMENT PAR DES BACS METALLIQUES AUTOPORTANTS DE COUVERTURE 49 ET LES POUTRES SONT RELIEES PAR DES LISSES 36 AUXQUELLES SONT FIXES DES BACS METALLIQUES AUTOPORTANTS DE FACADE 52.

Description

Bâtiment collectif notamment pour court de tennis couvert, salle omniscort ou autre.

La présente invention concerne un bâtiment collectif notamment pour court de tennis, salle omnisport ou autre, réalisé sous forme d'une ossature porteuse destinée à recevoir une couverture et des revêtements de façade.

Un élément porteur modulaire en I connu comporte deux membrures en bois reliées par une âme métallique ondulée dont les bords dentés sont enfonçés à force dans lesdites membrures.

En raison de sa structure particulière, le moment d'inertie longitudinal est élevé alors que le moment d'inertie transversal est relativement faible. Dès lors, cet élément supporte des charges élevées dans son plan, mais ne résiste pas sans fléchir à des forces ou composantes transversales relativement faibles. Ledit élément peut donc être mis en oeuvre en grande portée, mais son installation requiert généralement des aménagements particuliers (traverses, contreventements, structures caissons, remplissages porteurs ...) afin d'obtenir une résistante satisfaisante de la construction dans laquelle de tels éléments sont intégrés. Par ailleurs, la manutention de ces éléments est très délicate en grande portée, que ceux-ci soient isolés ou reliés à d'autres, car ils ont tendance à vriller et à se déformer de façon permanente, voire à se briser.

La présente invention a pour but de concevoir un bâtiment dont l'ossature porteuse soit essentiellement constituée à base de ces éléments en supprimant les aménagements précités, ce qui permet d'alléger la construction et d'en réduire le coût.

Concomitamment, elle vise à rendre la manutention desdits éléments et leur montage faciles, rapides et sûrs, ce qui permet encore de réduire le prix de revient. Dans ce cadre, il doit en outre être possible d'édifier des bâtiments dont la largeur soit largement supérieure à la portée maximale des éléments de base.

Bien entendu, la solidité et la résistance du bâtiment doivent être à toute épreuve selon les règles en vigueur.

Dans ce but et conformément à L'invention, l'ossature porteuse est constituée par un ensemble de portiques s'étendant transversalement, parallèles entre eux et alignés, dont la hauteur variable pour que l'enveloppe de Leurs poutres définisse au moins une pente de toiture. Les deux poteaux et la poutre de chaque portique sont constitués par des éléments porteurs du type précité.

Chaque portique comporte, d'une part, un gousset pour la liaison en -tête de chaque poteau avec la poutre correspondante et, d'autre part, une articulation pour la liaison du pied du poteau considéré avec la fondation, les poutres des portiques étant reliées directement par des bacs métalliques autoportants constituant la couverture et les poteaux étant reliés deux à deux par des Laisses horizontales auxquelles sont fixés des revêtements de façade, tels que des bacs métaltiques autoportants.

Suivant une forme de réalisation particulièrement avantageuse, chaque gousset est constitué par deux profilés en U perpendiculaires l'un à l'autre, emboîtes et fixés sur Les membrures intérieures des poteau et poutre à assembler et reliés entre eux par une barre en biais ; la branche horizontale de chaque gousset supporte en bout L'extrémité de fin de portée de la poutre correspondante et en prolongement jusqu'à l'aplomb du poteau conjugué une portion de poutre, une plaque de recouvrement étant appliquée de part et d'autre du joint sur les membrures extérieures de la poutre et de son prolongement.

L'articulation considérée est un axe s'étendant parallèlement à la poutre considérée et traversant deux ferrures constituées par une patte et une chape, l'une de ces ferrures étant scellée dans la fondation, tandis que L'autre est fixée sous un boTtier comprenant des profilés en U latéraux s'emboîtant sur les membrures du pied du poteau et fixés sur celles-ci par des tirefonds traversant leurs ailes ; un jeu suffisant est prévu autour de l'axe et entre la patte et la chape pour que l'articulation ait une liberté de mouvementsupplémentaire autour d'un axe géométrique perpendiculaire au plan du portique.

Chaque lisse horizontale est constituée par des traverses dont les extrémités sont entaillées sensiblement à mi-bois pour entretoiser les membrures extérieures de deux poteaux contigus et les recouvrir.

Chaque poteau du portique faîtier est contreventé dans le plan de sa façade par deux haubans s'étendant de part et d'autre du poteau considéré, chaque hauban reliant la tête de celui-ci au pied d'un autre poteau de cette façade ; chaquehauban est ancré au pied du poteau extrême correspondant de la façade et dévié par une ferrure de tête de l'un des poteaux intermédiaires.

Des barres sont disposées en zig-zag entre les poutres des deux derniers portiques de chaque extrémité et sont fixées à ces poutres pour constituer un contreventement horizontal.

L'invention s'étend par ailleurs à un procédé pour la construction du bâtiment précité. Ce procédé consiste :
- à positionner avec précision sur la fondation les ferrures d'articulation des pieds des portiques,
- pour chaque portique, à poser ses poteaux à plat dans l'alignement des façades, à emboîter la ferrure de pied de chaque poteau dans la ferrure correspondante ancrée au sol et à engager l'axe d'articulation, à monter et fixer les goussets en tête des deux poteaux, à monter et fixer sur ces goussets la poutre conjuguée et ses prolongements, à accrocher sur lesdits goussets le palonnier d'un engin de Levage, à relever à l'aide de cet engin le portique considéré en le faisant pivoter autour de ses axes d'articulation, à haubaner provisoirement de l'extérieur ledit portique pour le maintenir parfaitement vertical et à fixer les traverses de lisse entre le dernier portique ainsi érigé et le précédent,
- tous les portiques étant érigés, à tendre les haubans de façade, à dresser et fixer des poteaux intermédiaires sur les portiques extrêmes, à monter et fixer entre les poteaux de ces portiques extrêmes des traverses de lisse,
- à installer entre les poutres des portiques les bacs autoportants de couverture et à les fixer sur ces poutres,
- à installer et fixer sur les lisses les bacs autoportants de façade.

Le bâtiment collectif ainsi obtenu présente
L'avantage de ne mettre en oeuvre pour la construction de son ossature porteuse que des éléments en I à membrures en bois et âme métallique ondulée et de parvenir à la résistance d'ensemble qu'en n'utilisant que les autres composants de la construction tels que les bacs autoportants de la couverture ainsi que les bacs autoportants des façades avec les lisses qui permettent habituellement de les fixer. Par conséquent, il s'agit d'une simplification et d'un allègement extrêmes de la construction, les aménagements particuliers évoqués dans ce qui précède n'ayant plus lieu d'être montés.Les goussets ne sont pas assimilables à de tels aménagements, étant donné qu'ils permettent, non seulement de réaliser les encastrements des poutres relativement aux poteaux, mais également d'obtenir une largeur de bâtiment bien supérieure à la portée maximale des éléments en I précités.

Un autre avantage est que le montage des portiques et leur érection sont extrêmement faciles et rapides à exécuter en même temps qu'ils sont extrêmement sûrs, puisque les composants du portique ne peuvent ni se déformer ni se détériorer. Cela est dû au fait que le montage est effectué au sol, que l'érection est exécutée par pivotement autour des articulations des pieds avec un engin de levage et que cet engin de levage intervient par l'intermédiaire d'un palonnier accroché aux goussets. Par ailleurs, la finition de la construction lorsque les portiques sont érigés est elle-même extrêmement facile et rapide, étant donné que tous les autres éléments constitutifs de cette construction sont préfabriqués et peuvent être tirefonnés avec une extrême précision qui dépend bien entendu de celle de la pose des articulations de base.

Le bâtiment ainsi construit répond aux normes habituelles de la résistance requise. Simplement, il est prévu un contreventement vertical simplifié des façades longitudinales au moyen d'un haubanage permanent et un contreventement horizontal simplifié de la toiture au moyen de simples tiges en zig-zag reliant les poutres des deux derniers portiques de chaque extrémité.

Divers autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortent d'ailleurs de la description détaillée qui suit.

Une forme de réalisation de l'objet de l'invention est représentée, à titre d'exemple non limitatif, sur le dessin annexé
Sur ce dessin :
- la figure 1 est une perspective schématisant l'ossature porteuse d'un bâtiment conforme à l'invention
- et la figure 2 une autre perspective illustrant le procédé de montage de cette ossature ; sur ces deux vues, les poutres et poteaux sont grossis en section afin que les détails de construction soient bien visibles.Dès lors, les proportions ne sont pas respectées et pour les retrouver, il faut se référer aux autres figures,
- la figure 3 est une demi-élévation d'une façade longitudinale de L'ossature du bâtiment prise suivant la flèche F de la figure 1,
- la figure 4 est une coupe verticale transversale prise suivant la ligne IV-IV de la figure 3,
- la figure 5 est une coupe horizontale partielle prise à plus grande échelle suivant la ligne V-V de la figure 3,
- la figure 6 est une élévation montrant un angle supérieur d'un portique quelconque,
- la figure 7 est une élévation montrant le pied d'un poteau du portique considéré et son articulation,
- la figure 8 est une vue en plan partielle prise suivant la ligne VIII-VIII de la figure 7.

Ainsi que cela ressort clairement de la figure 1, l'ossature porteuse du bâtiment est constituée par un ensemble de portiques 1 s'étendant transversalement audit bâtiment dans des plans parallèles entre eux, leurs poteaux 2 et 3 reliés par des poutres 4 étant alignés pour définir les façades longitudinales de ce bâtiment.

Dans l'exemple représenté selon lequel la toiture du bâtiment est à deux pentes symétriques, si l'ossature comporte 2n-1 portiques, le portique faitier est celui du milieu 1.n et la hauteur des portiques intermédiaires 1.i et 1.j diminue linéairement de celle H de ce portique faîtier à celle h des portiques de rive 1.1 et 1,2ne1. Bien entendu, les pentes peuvent être dissymétriques, le portique faitier n'étant alors plus au milieu, et les génératrices de ces pentes peuvent être incurvées, au lieu d'être droites, simplement en intervenant sur la hauteur des portiques intermédiaires. Une seule pente peut aussi être prévue.

La règle est simplement que la hauteur des portiques 1 est variable et définie pour que l'enveloppe de leurs poutres 4 corresponde à la ou aux pentes de la toiture choisie.

Il peut être avantageux que les poteaux 2, 3 et les poutres 4 des portiques 1 soient constitués par un élément porteur modulaire 5 dont le profil est en I. Comme le montre la figure 2 pour la poutre posée au sol, cet élément 5 comporte deux membrures en bois 6, 7 reliées par une âme 8 en tôle métallique ondulée dont les bords dentés, non visibles sur le dessin, sont enfoncés à force dans lesdites membrures.

De toute façon, pour construire un portique 1 suffisamment solide pour résister aux sollicitations auxquelles il sera soumis lors de son érection (figure 2) et dans la construction sous charges diverses (figure 1), la poutre 4 est reliée aux poteaux 2, 3 par des goussets 9 (figure 6) réalisant de véritables encastrements.

Par ailleurs, pour que la largeur L du bâtiment soit supérieure à la portée maximale I de la poutre considérée, cette poutre 4 coopère, par l'intermédiaire des goussets 9, avec des prolongements 10 débités dans un élément 5.

Comme le montre la figure 6, le gousset 9 est constitué par deux profilés métalliques en U 11 et 12, s'étendant perpendiculairement l'un à l'autre et reliés entre eux par une barre en biais 13 pour former une équerre très rigide.

Le profilé 11 est emboîté sur la membrure intérieure 6 du poteau correspondant 2 ou 3 et fixé de proche en proche par des tirefonds 14 qui traversent les ailes latérales de ce profilé et sont vissés dans ladite membrure ; en outre, quatre tiges filetées basses 15 et deux tiges filetées hautes 16 traversent l'âme dudit profilé 11 ainsi que les membrures 6, 7 du poteau en s'étendant de part et d'autre de l'âme 8 de celui-ci, ces tiges coopérant avec des écrous extrêmes afin d'assurer le serrage du profilé sur L'ensemble des composants du poteau.

Le profilé 12 est emboîté sur la membrure intérieure 6 de la poutre 4 et celle du prolongement 10 ; il est fixé de proche en proche par des tirefonds 14 qui traversent les ailes latérales de ce profilé et sont vissés dans ladite membrure. La barre en biais 13 aboutit sensiblement au droit du joint 18 d'aboutement de la poutre sur le prolongement et ce joint est recouvert par une plaque 19.Huit tiges filetées 20 avec écrous extrêmes traversent l'âme du profilé 12, les membrures 6, 7 de la poutre 4 et du prolongement 10 ainsi que la plaque de recouvrement 19, ces tiges s'étendant par moitié de part et d'autre de l'âme 8 desdits prolongement et poutre et par moitié de part et d'autre du joint 18 ; deux autres tiges filetées 21 avec écrous traversent l'âme du profilé 12 près du profilé 11 et les membrures 6, 7 du prolongement 10, en s'étendant de part et d'autre de l'âme 8 de celui-ci.

Ainsi que cela ressort clairement des figures 2, 7 et 8, chaque portique 1.j est relié à la fondation par des articulations 22 et 23 se trouvant aux pieds des poteaux 2 et 3.

Dans L'exemple représenté sur la figure 2, la fondation est constituée par une semelle en béton armé 24 coulee dans une tranchée s'étendant sur le pourtour du bâtiment et mise parfaitement à niveau. Chacune des articulations 22, 23 (figures 7, 8) comporte un axe 25 s'étendant parallèlement à la poutre 4 et traversant une chape 26 et une patte 27.

La patte est normalement scellée dans la semelle 24 et les pattes 27 de tous les poteaux sont positionnés (figure 2), avec une très grande précision afin que le montage des portiques 1 soit réalisable également avec précision et que la construction subséquente du bâtiment puisse être exécutée sans aucune difficulté, c'est-à-dire sans retouche des éléments rapportés.

La chape 26 est soudée sous un boîtier métallique 28 (figures 7 et 8) constitué par deux montants profilés en U 29, 30 soudés sur une embase 31 également profilée en U, ces profilés étant emboîtés sur les membrures 6 et 7 du poteau correspondant 2 ou 3 et étant fixés sur lesdites membrures au moyen de tirefonds 32.

Ainsi, l'érection d'un portique 1 peut être réalisée par pivotement autour des axes alignés 25 des articulations de pieds 22 et-23.

Il est important de remarquer qu'un jeu notable j est prévu entre la patte 27 et chacune des branches de la chape 26, un jeu suffisant étant en outre ménagé autour de L'axe 25 de la patte 27. Grâce à cette disposition, on peut considérer que les poteaux 2 et 3 de chaque portique 1 sont articulés à Leur base dans leur plan. Dès lors, et du fait que la poutre 4 est véritablement encastrée dans ces poteaux 2 et 3, on peut considérer du point-de vue de la résistance que chaque portique se comporte comme un pont à béquilles tant que la construction n'est pas terminée avec ses divers contreventements.

Le procédé permettant de construire le bâtiment est illustré par la figure 2. Il consiste tout d'abord, ainsi que cela est déjà indiqué, à positionner avec précision sur la fondation 24 toutes les pattes d'articulation 27.

Le montage de chaque portique consiste alors à poser les poteaux 2.j+1, 2.j+2, 2.j+3, ... et 3.j+1, 3.j+2, 3.j+3 à å plat dans l'alignement des façades, à emboîter leurs chapes 26 dans les pattes scellées 27 précitées et à engager les axes d'articulation 25 correspondants. De cette façon, les poteaux reposent les uns sur les autres en se chevauchant (figure 2) mais leurs pieds sont articulés relativement aux semelles de la fondation 24.

Le montage de chaque portique peut alors être poursuivi en emboitant les goussets 9 sur les têtes de ces poteaux couchés et en les fixant au moyen des tirefonds 14 ainsi que des tiges filetées 15, 16, puis en emboîtant sa poutre 4 et ses prolongements 10 sur les goussets 9 ainsi solidarisés, en mettant en place les plaques de recouvrement 19 et en fixant le tout au moyen des tirefonds- 17 et des tiges filetées 20, 21.

L'érection de chaque portique peut être effectuée en amenant au-dessus de la poutre 4 du portique considéré lorsqu'il est couché, un palonnier 33 suspendu au câble 34 d'un engin de levage et en accrochant les élingues extrêmes 35 dudit palonnier au portique considéré. La figure 2 montre que les élingues 34 passent dans les goussets 9 afin que la force de levage ne puisse pas déformer le portique. L'engin de levage est alors manoeuvré pour qu'il soulève le palonnier 33 en même temps qu'il le déplace en translation longitudinale, ce qui a pour effet de faire pivoter le portique autour de ses axes d'articulation 25.Lorsque le portique est parfaitement vertical, des haubans extérieurs provisoires, non représentés sur le dessin, sont mis en place afin que ledit portique soit maintenu parfaitement vertical pendant l'exécution des opérations suivantes et alors que les élingues 35 du palonnier 33 sont décrochées.

Pendant que le montage et le relevage du portique suivant est mis à exécution, le portique qui vient d'être haubané est fixé au portique précédemment érigé au moyen de traverses 36 s' étendant horizontalement en façade entre les poteaux de ces deux portiques. Chaque traverse 36 est en bois et ses extrémités (figure 5) sont entaillées sensiblement à mi-bois afin de former, d'une part, des épaulements d'entretoisement 37 qui maintiennent les membrures extérieures 7 des poteaux 2 et 3 à écartement constant, et d'autre part, des parties 38 de recouvrement et de fixation, ces parties étant traversées par des tirefonds 39 vissés dans les membrures 7 précitées Toutes ces traverses 36 se prolongent les unes les autres de portique en portique afin de constituer des lisses qui assurent, non seulement le contreventement des portiques dans les façades longitudinales, mais également le montage et la fixation des revêtements de - façades. Avantageusement, ces revêtements de façades sont constitués par des bacs autoportants qui participent à la résistance d'ensemble du bâtiment.

La figure 3 montre que le contreventement précité de chaque façade longitudinale par les lisses 36 peut être complété par deux haubans 40 et 41 s'étendant de part et d'autre du portique laitier 1.n. Dans chaque façade, chacun des haubans 40, 41 est accroché directement à une ferrure de tête 42 du poteau laitier 2.n ou 3.n et, par l'intermédiaire d'un tendeur 43, à une ferrure de pied 44 du poteau de rive 2.1, 2.2n-1 ou 3.1, 3.2n-1. De préférence, chaque hauban est dévié par une ferrure de tête 45 d'un poteau intermédiaire (le deuxième 2.3, 2.2n-3 ou 3.3, 3.2n-3 après la rive) de façon que le hauban considéré, en étant sensiblement parallèle à la toiture sur une partie de sa portée, libère la quasi totalité de la façade de toute entrave.

Le procédé de construction consiste donc, après avoir posé les lisses de façade 36, à tendre les haubans 40, 41, à dresser suivant les axes 46 (figure 1) des poteaux intermédiaires sur les portiques extrêmes 1.1 et 1.2n-1, à entretoiser tous les poteaux de ces derniers avec des traverses 36 s'étendant suivant les axes 47 (figure 1) coplanaires avec ceux des lisses des façades.

Puis, ce procédé consiste à mettre en place des contreventements horizontaux entre les poutres 4 et prolongements 10 des deux portiques de chaque extrémité du bâtiment 1.1 et 1.2, 1.2n-1 et 1.2n-2. Dans l'exemple représenté sur la figure 1, ces contreventements sont constitués par des barres- 48 disposées en zig-zag, chaque barre étant munie à ses extrémités de pattes fixées au moyen de tirefonds sur les membrures extérieures 7 des poutres et prolongements des portiques précités.

Enfin, le procédé consiste à poser des bacs métalliques autoportants de couverture 49 qui prennent place dans les mailles définies pour la toiture sur la figure 1 par les lignes en trait plein 50 des portiques et les lignes en trait mixte 51 des joints en pente de ces bacs. Lesdits bacs 49 sont fixés sur les membrures extérieures 7 des poutres 4 et prolongements 10 au moyen de tirefonds et relient les portiques en participant à la résistance d'ensemble.

D'une manière analogue, des bacs métalliques autoportants de façade 52 sont posés et prennent place dans les mailles définies pour les façades longitudinales et transversales par les lignes en trait plein 53 de tous les poteaux et les lignes en trait mixte 54 de toutes les lisses. Ces bacs 52 sont fixés notamment sur les traverses de lisse 36 et participent à la résistance d'ensemble.

Bien entendu, les bacs de façade 52 ne descendent pas jusqu'au sol. En effet, un muret de soubassement 55 est construit sur la semelle de fondation 24 (figures 7 et 8) à l'extérieur des articulations 22 et 23, après re-levage des portiques et pose des traverses de lisse. Des parpaings 56 sont disposés autour desdites articulations et lorsque les bacs autoportants 49 et 52 sont fixés, du béton peut être coulé dans les vides entre parpaings pour bloquer et dissimuler ces articulations.

Claims (16)

REVENDICATIONS

1.- Bâtiment collectif notamment pour court de tennis couvert, salle omnisport ... réalisé sous forme d'une ossature porteuse destinée à recevoir une couverture et des revêtements de façade, caractérisé en ce que l'ossature porteuse est constituée par un ensemble de portiques (1) s'étendant transversalement, parallèles entre eux et alignés, dont ta hauteur est variable pour que l'enveloppe de leurs poutres définisse au moins une pente de toiture.

2.- Bâtiment selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque portique (1) est constitué, pour former la poutre (4) et les poteaux (2, 3), par des éléments porteurs (5), connus en soi, à deux membrures en bois (6, 7) reliées par une âme (8) en tôle métallique ondulée dont les bords dentés sont enfoncés à force dans lesdites membrures.

3.- Bâtiment selon la revendication 2, caractérisé

- en ce que chaque portique (1) comporte, d'une part, un gousset (9) pour la liaison en tête de chaque poteau (2 ou 3) avec la poutre correspondante (4) et, d'autre part, une articulation (22 ou 23) pour la liaison du pied du poteau considéré avec la fondation,

- en ce que les poutres des portiques sont reliées directement par des bacs métalliques autoportants (49) constituant la couverture,

- et en ce que les poteaux des portiques sont reliés deux à deux par des lisses horizontales (36) auxquelles sont fixés des revêtements de façade, tels que des bacs métalliques autoportants (52).

4.- Bâtiment selon la revendication 3, caractérisé en ce que chaque gousset (9) est constitué par deux profilés en U (11, 12) perpendiculaires l'un à l'autre, emboîtés et fixés sur les membrures intérieures (6) des poteau (2 ou 3) et poutre (4) à assembler et reliés entre eux par une barre en biais (13).

5.- Bâtiment selon la revendication 4, caractérisé en ce que la branche horizontale (12) de chaque gousset (9) supporte en bout l'extrémite de- fin de portée de la poutre correspondante (4) et en prolongement jusqu'à l'aplomb du poteau conjugué (2 ou 3) une portion de poutre (10), une plaque de recouvrement (19) étant appliquée de part et d'autre du joint (18) sur les membrures extérieures (7) de la poutre et de son prolongement.

6.- Bâtiment selon la revendication 5, caractérisé en ce que les deux branches profilées (11, 12) du gousset (9) sont fixées par leurs ailes au moyen de tirefonds (14, 17) sur les membrures intérieures (6) du poteau (2 ou 3), de la poutre (4) et de son prolongement (10) et par les extrémités de leur âme au moyen de tiges filetées (15, 16, 20, 21) sur les deux membrures (6, 7) de ces derniers en les traversant, ainsi que la plaque de recouvrement (19) et en s'étendant des deux côtés de l'amie ondulée.

7.- Bâtiment selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'articulation considérée (22, 23) est un axe (25) s'étendant parallèlement à la poutre correspondante (4) et traversant deux ferrures constituées par une patte (27) et une chape (26), l'une de ces ferrures étant scellée dans la fondation (24), tandis que l'autre est fixée sous un boîtier (28) comprenant des profilés en U latéraux (29, 30) s'emboîtant sur les membrures (6, 7) du pied du poteau (2 ou 3) et fixés sur celles-ci par des tirefonds (32) traversant leurs ailes.

8.- Bâtiment selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'un jeu (j) suffisant est prévu autour de l'axe (25) et entre la patte (27) et la chape (26) pour que l'articulation (22 ou 23) ait une liberté de mouvement supplémentaire autour d'un axe géométrique perpendiculaire au plan du portique (1).

9.- Bâtiment selon la revendication 3, caractérisé en ce que chaque lisse horizontale est constituée par des traverses (36) dont les extrémités sont entaillées sensiblement à mi-bois pour entretoiser (en 37) les membrures extérieures (7) de deux poteaux contigus et les recouvrir (en 38).

10.- Bâtiment selon la revendication 3, caractérisé en ce que chaque poteau (2 ou 3) du portique nattier (1.n) est contreventé dans te plan de sa façade par deux haubans (40, 41) s'étendant de part et d'autre du poteau considéré, chaque hauban reliant la tête (42) de celui-ci au pied (44) d'un autre poteau de cette façade.

11.- Bâtiment selon la revendication 10, caractérisé en ce que chaque hauban (40 ou 41) est ancré au pied (44) du poteau extrême (1.1, 1.2n-1) correspondant de la façade et dévié par une ferrure de tête (45) de l'un des poteaux intermédiaires.

12.- Bâtiment selon la revendication 3, caractérise en ce que des barres (48) sont disposées en zig zag entre les poutres (4) des deux derniers portiques de chaque extrémité (1.1 et 1.2 ; 1.2n-1 et 1.2n-2) et sont fixées à ces poutres pour constituer un contreventement horizontal

13.- Procédé pour la construction du bâtiment selon l'une quelconque des revendications 1 a 12, caractérisé en ce qu'il consiste ::

- à positionner avec précision sur la fondation (24) les ferrures d'articulation (27) des pieds des portiques (1),

- pour chaque portique (1), à poser ses poteaux (2, 3) à plat dans l'alignement des façades, à emboîter la ferrure de pied (26) de chaque poteau dans la ferrure correspondante ancrée au sol et à engager l'axe d'articulation (25), à monter et fixer

Les goussets (9) en tête des deux poteaux (2 et 3), à monter et fixer sur ces goussets la poutre conjuguée (4) et ses prolongements (10), à accrocher sur lesdits goussets le palonnier (33) d'un engin de levage, à relever à l'aide de cet engin le portique considéré en le faisant pivoter autour de ses axes d'articulation, à haubaner provisoirement de l'extérieur ledit portique pour le maintenir parfaitement vertical et à fixer les traverses de lisse (36) entre le dernier portique ainsi érigé et le précédent,

- tous les portiques étant érigés, à tendre les haubans de façade -(40, 41), à dresser. et fixer des poteaux intermédiaires (46) sur les portiques extrêmes (1.1, 1.2n-1), à monter et fixer entre les poteaux de ces portiques extrêmes des traverses de lisse (47),

- à installer entre les poutres des portiques les bacs autoportants de couverture (49) et à les fixer sur ces poutres,

- à installer et fixer sur les lisses des bacs autoportants de façades (52).

14.- Procédé selon la revendication 13, caractérisé en ce que, pour constituer la fondation, une semelle en béton armé (24) est coulée dans une tranchée s'étendant sur le pourtour du bâtiment et est mise parfaitement à niveau, les poteaux (2.j+1, 2.j+2, 2.j+3 ... 3.j+1, 3.i+2, 3.j+3 ...) articulés à leur pied reposant, avant assemblage et relevage, sur cette semelle en se chevauchant l'un, l'autre et un muret de soubassement (55) étant construit, après relevage des portiques et avant pose des bacs autoportants, sur ladite semelle en enveloppant (en 56) les pieds des poteaux sans bloquer les articulations.

15.- Procédé selon la revendication 14, caractérisé en ce qu'après la pose des bacs autoportants (49, 52), les articulations (22, 23) sont bloquées en coulant du béton dans les vides ménagés autour dans le muret (55, 56).

16.- Procédé selon la revendication 13, caractérisé en ce qu'avant pose des bacs autoportants de couverture (49), des contreventements (48) sont montés entre les poutres (4) des deux derniers portiques de chaque extrémité (1.1, 1.2 ; 1.2n-1, 1.2n-2) et sont fixés sur ces poutres.