FR2577609A1 - Nouvel assemblage d'echelons metalliques sur des montants metalliques d'echelle - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN ASSEMBLAGE D'ECHELONS METALLIQUES SUR DES MONTANTS METALLIQUES D'ECHELLE 12 CONSTITUES PAR DES PROFILES OUVERTS, PAR EXEMPLE EN FORME DE C OU DE I, ET POURVUS SUR LEUR PAROI CENTRALE 18 DE PERCAGES 16 REGULIEREMENT ESPACES POUR L'ENCASTREMENT DES EXTREMITES DES ECHELONS 14, LA FIXATION DESDITES EXTREMITES ETANT REALISEE DE FACON CONNUE EN SOI PAR DOUBLE SERTISSAGE DE PART ET D'AUTRE DE LADITE PAROI CENTRALE. CHACUN DES MONTANTS PRESENTE, DE PART ET D'AUTRE DES PERCAGES 16, DEUX ARETES LONGITUDINALES 24, 26 FORMANT FEUILLURE ET DEFINISSANT, AVEC LADITE PAROI CENTRALE 18 DU MONTANT, DEUX RAINURES DANS LESQUELLES LE BOURRELET DE SERTISSAGE INTERNE 22 DE L'EXTREMITE DE L'ECHELON VIENT S'ENCASTRER.

Description

-l- Nouvel assemblage d'échelons métalliques sur des

montants métalliques d'échelle.

Pour la construction d'échelles métalliques, on utilise deux montants qui forment la partie longitudinale de l'échelle et des échelons ou degrés qui sont fixés

par leurs extrémités sur les montants.

Les montants peuvent être soit tubulaires, avec des formes de section différentes qui se rapprochent généralement du rectangle, soit à profil ouvert en C ou en I. Les montants tubulaires ont l'avantage de conférer à l'échelle, en plus dtune bonne rigidité frontale, une bonne résistance à la flexion sur chant et à la torsion ou au vrillage. Ces qualités sont dues au fait que les

échelons sont encastrés dans deux parois de chaque montant.

Toutefois, les montants tubulaires ont pour inconvénient une mise en oeuvre compliquée et coûteuse due notamment

à la nécessité de percer les deux parois des montants.

En revanche, les montants à profil ouvert sont plus faciles à mettre en oeuvre du fait que l'on ne perce qutune seule paroi pour chaque échelon. De même, la

rigidité frontale des échelles à montants profilés ou-

verts est aussi bonne que celle des échelles à montants tubulaires. Par contre, la résistance à la flexion sur

chant et au vrillage est moins bonne, parce que l'encas-

trement de l'échelon sur une seule paroi du montant est

plus faible.

Dtautre part, les échelons, qui sont le plus souvent tubulaires, peuvent être fixés sur les montants à profilés ouverts par soudure, vissage, rivetage ou collage. Mais tous ces procédés étant coûteux, difficiles à contr&ler et peu fiables dans le temps, on préfère la fixation par sertissage qui est plus fiable et économique. Le sertissage * peut 8tre lui-même effectué de plusieurs façons: - par simple sertissage des extrémités de l'échelon sur la face externe de la paroi du montant, lesdites extrémités ayant avantageusement subi unrétreint préalable, -2 - par double sertissage des extrémités de l'échelon, réalisé à la fois sur la face externe et sur la face interne de la paroi du montant, lesdites extrémités pouvant

être éventuellement préalablement rétreintes.

Le double sertissage est naturellement plus solide que le simple sertissage puisqu'il permet un serrage de part et d'autre de la paroi du montant. De son cité, le rétreint préalable a pour avantages de réduire les

dimensions des perçages du montant et d'augmenter l'impor-

tance du sertissage sur la face interne de ce dernier. -

Il va de soi qu'un assemblage qui utilise à la fois le double sertissage et le rétreint préalable est le plus

avantageux puisqu'il cumule tous ces avantages.

La présente invention vise à réaliser un nouvel

assemblage d'échelons métalliques sur des montants métal-

liques d'échelle constitués par des profilés ouverts, par exemple en forme de C ou de I, et pourvus sur leur paroi centrale de perçages régulièrement espacés pour

l'encastrement des extrémités des échelons, ledit assen-

blage ayant néanmoins des caractéristiques de résistance à la flexion sur chant et au v2illage comparables à celles des assemblages sur des montants en profilés tubulaires. La fixation des extrémités de l'échelon sur les montants sera réalisée, de façon conventionnelle,

par double sertissage de part et d'autre de la paroi cen-

trale.

A cet effet, l'assemblage selon l'invention se carac-

térise en ce que chacun des montants présente, de part

et d'autre des perçages deux arêtes longitudinales for-

mant feuillure et définissant, avec ladite paroi centrale du montant, deux rainures dans lesquelles le bourrelet de sertissage interne de l'extrémité de l'échelon vient s'encastrer. Ces arêtes longitudinales formant feuillure permettent d'obtenir un encastrement amélioré des échelons sur les montants à profil ouvert, sensiblement analogue à celui

que l'on obtient sur les montants tubulaires.

Dans un mode de réalisation particulier-de l'invention, les arêtes font saillie sur les parois latérales du montant, et s'étendent parallèlement à la paroi centrale et à une

distance adéquate pour permettre l'encastrement du bourre-

let de sertissage. Les arStes peuvent également &tre formées sur la paroi centrale du montant avec une section en forme de L, dont les bras libres s'étendent parallèlement à ladite paroi centrale à une distance adéquate, de manière à définir la feuillure pour l'encastrement du bourrelet

de sertissage.

Les arêtes peuvent encore être inclinées sur la paroi centrale du montant d'un angle aigu approprié pour

définir avec cette dernière la feuillure pour l'encas-

trement.

Bien entendu, l'assemblage peut être renforcé en utilisant des échelons qui ont subi un rétreint préalable

à chacune de leurs extréàitéa.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de

la description détaillée qui va suivre de plusieurs modes

de réalisation de l'assemblage, en regard des dessins

annexés dans lesquels -

La figure 1 est une vue en perspective partielle d'une échelle métaliique à montants à profil ouvert,

mettant en oeuvre un assemblage entre échelons et mon-

tants selon un premier mode de réalisation;

La figure 2 est une vue en perspective avec arrache-

ment partiel montrant à plus grande-échelle, un détail de la figure 1; La figure 3 est une vue en coupe transversale de l'assemblage de la figure 2; La figure 4 est une vue en coupe longitudinale d'une extrémité rétreinte dtun échelon avant son encastrement; La figure 5 est une variante de réalisation de l'assemblage de la figure 3; La figure 6 montre une autre variante de réalisation de l'assemblagep dans laquelle les arêtes sont droites; et outmOASt2 T Uossuop * (O..MTZ.T OA) lpwTpm4zx oes Iw TqZts. el ql-mz 1qtI,- um $qns u rt KtzqoP&sT oub 4e (C *.zuF:j.FeA) 9t soru64.d sep xn: T4J.xe sppoq xnw 4aeodc.a C xud: neo u taoue.IJT e.oAne-oZ4 es 9Z 4o Ir sqg4-u sep snoqçTr xwrnTpuTSiuel spaoq set enb uto*$o ne ';Z et=zOsEt îe$ ix.atoq np KIme.xqmouesO5 o-.!wemd:nloed o**8g -T;jut eotuqsTp eau, -e *.mitUop ep*o q 9ueuoT.l-0ud 4u-puopggf Tox, *on 4e UeOw np t81 eTez4iteo T.xd UrT l OC *ZTWTlOTpaUo*EI T.zu1id eun paoadmOe'.w *, pn.oo eOo oMMn que - 'g9L soeSu5ed sep e*;nuWSp. . q.'ed op 8 *ToZ4u*o Toaud UT *op of2qutt * O uT.a nas gpujO quo* gz 'z "oTe upnqptto* m.o.set. nb uOu'oC q0 Z s.z.T3 z qe çpIo14zud SrTd:.uvx,;".z en va *eUswgg-Tt up U*TuI.UZdo T op f.XT jeo ouStg atuaZrSA; *uZxezurq lopMznoq up seoqueopw

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609Z/SZ

-5- non rétreinte D de l'échelon est sensiblement égale à la distance entre les bords longitudinaux libres des

arêtes 24, 26, tandis que la section rétreinte est sen-

siblement égale à la section des perçages 16.

Ainsi, lorsque l'on procède au double sertissage, le bourrelet de sertissage interne 22 vient se loger et se presser entre la paro.i centrale du montant et les arêtes formant feuillure 24, 26. Ce bourrelet est ainsi

encastré sur deux côtés pour un échelon de forme parallé-

lépipédique à quatre c8tés (cas des figures), ou sur deux segments de cylindre pour des échelons de section oblongue ou circulaire, ou sur un côté et un segment de cylindre pour des échelons de section en forme de D. Cette technique permet d'obtenir un encastrement amélioré et donc une meilleure jonction des échelons

sur les montants.

Dans la variante de réalisation de la figure 5, la paroi centrale 18 du montant présentedans sa portion qui comporte les persages 16, une dépression longitudinale 30 vers l'intérieur, destinée d'une part, à augmenter la rigidité de montant et,d'autre part, à absorber

l'épaisseur du bourrelet de sertissage externe 20.

Le montant de la figure 6 diffère de celui de la figure 3 par le fait que les arêtes 32, 34 sont formées sur les parois latérales 36, 38 du montant et s'étendent parallèlement à la paroi centrale 18. Les parois latérales définissent entre elles un intervalle juste suffisant

pour livrer le passage aux échelons.

Dans le mode de réalisation de la figure 7, les arêtes 40, 42 sont formées sur la paroi centrale 18 du montant et sont inclinées sur celle- ci d'un angle aigu approprié. Elles sont situées à une distance adéquate de l'axe des perçages 16 de manière à définir avec le bord

de ces dernièrs, des rainures dans lesquelles le bour-

relet de sertissage interne 22 vient s'encastrer.

Il va de soi que les montants peuvent comporter des arêtes de formes différentes, par exemple une argte coudée et une arête droite, ou encore une arâte coudée et une

arête inclinée.

-6-

Claims (6)

REVENDICATIONS

1.- Assemblage d'échelons métalliques sur des montants mé-

talliques d'échelle (10, 12) constitués par des profilés ouverts, par exemple en forme de C ou de 1, et pourvus sur leur paroi centrale (18) de perçages (16) régulièrement espacés pour l'encastrement des extrémités des échelons (14), la fixation desdites extrémités étant réalisée de façon connue en soi par double sertissage de part et d'autre de ladite paroi centrale, caractérisé en ce que chacun des montants (10, 12) présente, de part et d'autre des perçages (16), deux arêtes longitudinales (24, 26; 32, 34; 40, 42) formant feuillure et définissant, avec ladite paroi centrale (18) du montant, deux rainures dans lesquelles le bourrelet de sertissage interne (22) de

l'extrémité de l'échelon vient stencastrer.

2.- Assemblage selon la revendication 1, caractérisé en ce que les arêtes (32, 34) font saillie sur les parois latérales (36, 38) du montant, et s'étendent parallèlement à la paroi centrale (18) et à une distance adéquate pour

permettre l'encastrement du bourrelet de sertissage (22).

3.- Assemblage selon la revendication 1, caractérisé en ce que les arêtres (24, 26)sont forméessomlaparoi centrale(18) du montant avec une section en forme de L, dont les bras libres s'étendent parallèlement à ladite paroi centrale à une distance adéquate, de manière à définir la feuillure

pour l'encastrement du bourrelet de sertissage (22).

4.- Assemblage selon la revendication 1, caractérisé

en ce que les arêtes;40, 42)semtincltea sur la paroi cen-

trale (18) du montant d'un angle aigu approprié pour

définir avec cette dernière la feuillure pour l'encastre-

ment.

5.- Assemblage selon l'une des revendications

précédentes, caractérisé en ce que les deux arites for-

mant feuillure ont chacune une forme différente.

6.- Assemblage selon l'une des revendications

précédentes, caractérisé en ce que les échelons (14) se

terminent à leurs extrémités, préalablement à l'encastre-

ment, par des portions rétreintes (28) de section sensi-

blement égale à celle des perçages.