FR2571030A1 - Procede et dispositif de redressement de recipients et installation de redressement de recipients - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN PROCEDE ET UN DISPOSITIF DE REDRESSEMENT DE RECIPIENTS, NOTAMMENT MAIS NON EXCLUSIVEMENT DE BOUTEILLES VIDES. LES BOUTEILLES SONT TRANSFEREES LES UNES A LA SUITE DES AUTRES EN POSITION COUCHEE SUR DEUX COURROIES 1, 2, MAINTENUES EN ECARTEMENT CONSTANT DANS UNE PREMIERE ZONE 6. DANS UNE SECONDE ZONE 12, L'UNE AU MOINS DES COURROIES PEUT S'ECARTER DE L'AUTRE, ET L'ON EXERCE SUR LE FOND DE CHAQUE RECIPIENT UNE POUSSEE, DE MANIERE A CE QU'IL TRAVERSE L'ESPACE 13 ENTRE LES COURROIES, ET QUE LE RECIPIENT BASCULE EN POSITION APPROXIMATIVEMENT VERTICALE. DANS UNE TROISIEME ZONE 26, L'ECARTEMENT ENTRE LES COURROIES CROIT PROGRESSIVEMENT, ET LES RECIPIENTS SONT ENSUITE REPRIS PAR LES MOYENS DE CONVOYAGE SITUES A UN PLAN INFERIEUR.

Description

L'invention est relative à un procédé et à un dispositif de redressement de récipients et notamment de bouteilles.

Elle concerne également une installation de redressement des bouteilles délivrées en vrac à ladite installation et ce notamment, mais non exclusivement, par déversement de conteneurs dans lesquels des bouteilles vides, déconsignées, ont été stockées en vrac en vue d'être recyclées.

Après leur déversement les bouteilles doivent en effet être alignées puis remises en position verticale, afin de pouvoir être convoyées et maintenues en position requise en vue des opérations suivantes, telles que nettoyage, remplissage, stockage ...

I1 est actuellement connu de réaliser de manière automatique, le vidage d'un conteneur rempli de bouteilles vides en vrac.

Les bouteilles des conteneurs sont, de manière progressive, amenées sur une table, dite table d'alignement, pourvue de nervures longitudinales, et animée d'un mouvement de vibrations, amenant les bouteilles à se placer entre les nervures et ce faisant à se placer parallèlement à ces nervures mais avec leur goulot orienté soit vers l'avant soit vers l'arrière par rapport au sens d'avance des bouteilles jusqu'à l'extrémité de la table d'alignement où, dans les installations connues à ce jour, les bouteilles sont déposées sur un tapis transporteur par un dispositif de redressement, quelle que soit leur orientation.

Pour ce redressement on connaît un dispositif comprenant une tablette fixée dans le plan de la table d'alignement mais à une certaine distance de son extrémité afin de réserver entreelles une fente de dimension inférieure à la distance entre le goulot et le centre de gravité de la bouteille mais supérieure à celle entre le culot et le centre de gravité de manière telle que si la bouteille est orientée avec son goulot vers l'arrière, elle bascule avant que son fond appuie sur la tablette tandis que dans le cas contraire le goulot surplombe la tablette. avant que la bouteille soit sollicitée au basculement lequel ne peut de ce fait avoir lieu qu'après que le fond ait échappé de la table.

Ainsi, dans un cas comme dans l'autre c'est donc le culot qui franchit en premier la fente et va heurter le transporteur.

Ces dispositifs donnent théoriquement de bons résultats, mais présentent l'inconvénient de ne pas séparer suffisamment les bouteilles avant leur passage au travers de la fente.

De ce fait, il arrive que leur basculement s'effectue dans de mauvaises conditions, car l'extrémité d'une bouteille est en contact avec la suivante. Ceci entraîne parfois un blocage à l'entrée de la fente et un engorgement de la table d'alignement nécessitant l'arrêt de l'installation et une intervention d'autant plus délicate que se seront produits des bris de bouteilles.

Le risque de blocage provient aussi de ce que les bouteilles sont encore soumises aux vibrations de la table lorsqu'elles arrivent au niveau de la fente dont, de ce fait, la largeur varie légèrement.

Enfin, ces dispositifs connus n'opèrent aucun contrôle du diamètre des bouteilles ce qui retarde le constat des erreurs et aggrave leurs conséquences.

Surtout ces dispositifs sont bruyants et, ayant un rythme de redressement discontinu, ne- permettent pas de travailler avec des cadences rapides.

Un des buts de la présente invention est de remédier à ces inconvénients, et de proposer un procédé et un dispositif de redressement de bouteilles isolés des influences des vibrations de la table et qui, avant la mise en position verticale assure une bonne séparation de celles-ci.

Un autre but de la présente invention est de proposer un procédé et un dispositif de redressement de bouteilles, qui dépose les bouteilles sur la bande transporteuse sans les briser.

Est également un but de l'invention, un procédé et un dispositif qui n'est pas bruyant et a un rythme de redressement qui est continu et peut être très rapide.

Enfin, est un but de l'invention, un dispositif qui, en même temps, contrôle le diamètre des bouteilles.

D'autres buts et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre.

Le procédé de redressement de récipients selon l'invention est caractérisé par le fait que
- dans une phase préliminaire, on fait avancer chaque récipient l'un derrière l'autre en position couchée sur deux courroies sensiblement parallèles qu'on anime de mouvements synchronisés et dont on maintient l'écartement à une valeur sensiblement inférieure au diamètre des récipients
- dans une phase essentielle, pendant la poursuite de l'avance, d'une part, on rend au moins l'une des courroies libre de s'écarter élastiquement latéralement de l'autre pendant que, d'autre part, on détecte le sens de chaque récipient puis on exerce sur le récipient une poussée sensiblement verticale vers le bas du côté du fond de chaque récipient de manière que sous la poussée le fond s'engage entre les courroies en les écartant afin que le dit fond traverse le plan défini par les courroies et bascule en position approximativement verticale par rotation autour d'un axe fictif passant par les deux points de pincement du récipient par les courroies, lequel axe est situé au dessus du centre de gravité du récipient,
- on fait avancer le récipient en position approximativement verticale en le maintenant pincé entre les deux courroies que progressivement on écarte afin de dégager le récipient et de le déposer sur un réceptacle.

Le dispositif de redressement est caractérisé par le fait qu'il comprend :
- deux courroies sensiblement parallèles, dont les mouvements de défilement sont synchronisés et dictent l'avancement des récipients,
- des guides latéraux qui dans une première zone de ces courroies maintiennent leur écartement à une valeur inférieure au diamètre des récipients, de manière que les dites courroies soient aptes à porter ces récipients en position couchée et qui dans une deuxième zone de ses courroies s'écarte d'au moins l'une des courroies pour la rendre elle-même libre de s'écarter latéralement de l'autre par élasticité,
- des moyens de -détection du sens du récipient,
- des moyens de poussée situés dans la deuxième zone des courroies et qui exercent du côté du fond d'un récipient passant dans cette zone une poussée orientée sensiblement verticalement et de haut en bas d'amplitude suffisante pour que le dit fond écarte les deux courroies i::une de l'autre, traverse le plan qu'elles déîinissent et bascule en position approximativement verticale par articulation autour d'un axe fictif passant par les points de pincement du récipient par les courroies.

L'invention sera mieux comprise en se référant à la description ci-après faite, à titre d'exemple non limitatif, en regard du dessin ci-annexé qui représente schématiquement
- figure 1 : en vue de dessus, un dispositif de redres- sement dans une mise en oeuvre non limitative du procédé de l'invention,
- figures 2 et 3 : des vues de côté du dispositif de la figure 1 montrant des variantes de l'action des moyens de basculement,
- figures 4 et 5 : des vues en coupe illustrant les positions relatives'des récipients, des courroies et de leurs guides latéraux.

Dans la suite de la description, afin de la rendre plus compréhensible, les. récipients considérés sont des bouteilles vides, et notamment des bouteilles déconsignées en vrac, qu'il est nécessaire de redresser afin de les préparer au recyclage c'est-à-dire les laver, les stocker, les remplir de nouveau...

Il est actuellement courant de recueillir les bouteilles vides déconsignées dans des conteneurs, et par exemple des conteneurs en fil métallique, dans lesquels les bouteilles sont le plus soutent en vrac.

I1 est connu de vider ces conteneurs de manière progressive, notamment par retournement du conteneur.

Les bouteilles déversées sont amenées progressivement sur une table qui est dénommée table d'alignement. Sur sa face supérieure, la table d'alignement présente des couloirs longitudinaux ; elle est animée de vibrations qui ont pour effet d'aligner les bouteilles les unes à la suite des autres dans les différents couloirs, en position couchée t de les faire progresser vers un dispositif de retournement disposé à l'extrémité aval de la table.

Il faut remarquer que si, sous l'effet des vibrations de la table, elles sont rangees parallèlement aux couloirs, les bouteilles sont indifféremment orientées avec leur goulot ou leur culot en avant.

Selon l'invention, dans le procédé de redressement, on transfère les bouteilles de chaque couloir sur des moyens de transport les soustrayant aux vibrations de la table d'alignement.

Ils ont en outre une vitesse linéaire supérieure à la vitesse moyenne d'avancement des récipients sur la ta.ble d'alignement.

Ainsi, les récipients successifs sont automatiquement espacés les uns des autres.

Ces moyens de transport comprennent deux courroies parallèles animées d'un mouvement synchrone.

Dans une première zone, ces courroies ont un écartement d'une valeur inférieure au diamètre des récipients.

Dans une deuxième zone des courroies, on libère au moins l'une des courroies pour permettre leur écartement latéral, l'une relativement à l'autre, par élasticité.

Dans cette même zone, on détecte le sens de la bouteille et on exerce du côté du fond de chaque bouteille une poussée orientée sensiblement verticalement de haut en bas.

Sous la poussée, la bouteille a son fond qui écarte les deux courroies l'une de l'autre, traverse le plan défini par les courroies et bascule jusqu'en position approximativement verticale.

En fin de basculement, la bouteille est maintenue par un pincement exercé par les deux courroies, localisé en deux points diamètralement opposés au corps de la bouteille et situés au dessus de son centre de gravité.

C'est par exemple par des moyens optiques qu'on détermine l'orientation initiale de la bouteille, c'est à dire la position en avant ou en arrière de son goulot, compte tenu de son sens d'avancement.

Les moyens de poussée comprennent deux vérins pourvus à l'extrémité de leur tige d'un patin d'appui.

Les patins sont écartés l'un de l'autre d'une distance inférieure à la longueur des bouteilles ; ces moyens sont donc susceptibles d'exercer une poussée sur l'une ou l'autre extré mité d'une bouteille lors de son passage dans la zone de basculement.

Compte-tenu de l'information donnée par les moyens détectant l'orientation de la bouteille, seul le verin situé du côté de son fond est commandé pour exercer une poussée verticale vers le bas.

Dans une troisième zone des courroies située en aval de la zone de basculement, on réduit progressivement le pincement exercé sur le corps de la bouteille par les courroies, notamment en les écartant progressivement l'une de l'autre.

Avant que le pincement soit insuffisant pour porter la bouteille, on provoque la séparation de la bouteille et des courroies au moyen de galets en matériau souple, qui font saillie à l'intérieur de l'espace défini par les courroies et qui corrigent la position de la bouteille avant de la déposer sur des moyensde convoyage situés dans un plan immédiatement inférieur pour la diriger, par exemple, vers une installation de stockage, de lavage
En se référant aux figures, le dispositif de retournement comprend deux courroies 1 et 2, sensiblement parallèles et entrainées en synchronisme par tout moyen approprié à une vitesse de défilement supérieure à la vitesse d'avancement des bouteilles en aval de la table. Les moyens moteurs sont par exemple reIiés à l'arbre 3, sur lequel sont montés deux poulies de renvoi 4 et 5 des courroies 1 et 2.Naturellement, toute autre disposition appropriée convient.

Dans une première zone 6 des deux courroies 1 et 2, leur écartement est maintenu inférieur au diamètre des bouteilles
L'écartement des courroies est maintenu par exemple par deux guides latéraux 7 et 8, situés du coté extérieur de l'espace défini par les courroies de manière à maintenir leur écartement sensiblement constant, tout en dégageant largement la zone d'appui des bouteilles sur les courroies 1 et 2.

De préférence, cet écartement est réglable pour être adaptable aux dimensions des divers récipients.

De préférence, cet écartement sera juste légèrement supérieur au diamètre des bouteilles de manière à laisser les bouteilles moins grosses passer entre les courroies dans le cas où lors de la sélection préalable une telle bouteille aurait été laissée par erreur.

A titre d'illustration, la figure 4 représente en coupe une bouteille 9 portée par deux courroies 1 et 2 qui ont une section circulaire et qui défilent dans les gorges semi-circulaires 10 et 11 des guides 7 et 8. Naturellement, tout autre disposition appropriée convient.

De préférence, la longueur de la première zone 6 des courroies est un peu supérieure à la longueur maximum des bouteilles.

Dans une deuxième zone 12 des courroies 1 et 2, au moins l'un des deux guides 7 ou 8 est interrompu ou a un profil tel qu'il permet à la courroie correspondante de s'écarter de l'autre latéralement et ce par élasticité. Dans le cas des figures, c'est le guide 8 qui est interrompu. Naturellement, ce pourrait être le guide 7, ou simultanément les deux guides 7 et 8.

C'est dans cette zone essentielle 12 que se situent les moyens de basculement comprenant des moyens de détection du sens des bouteilles et des moyens de poussée des bouteilles.

Les moyens de poussée exercent leur action du côté du fond de chaque bouteille de passage dans cette zone. Cette poussée est sensiblement verticale et orientée de haut en bas, ce-qui a pour effet que la partie inférieure de la bouteille écarte les deux courroies 1 et 2 l'une de l'autre, que le fond traverse le plan 13 défini par les courroies, et que la bouteille bascule en position approximativement verticale. Les contacts des courroies 1 et 2 sur la bouteille se trouvent en fin de basculement approximativement localisés en deux points situés sur un axe fictif passant au dessus du centre de gravité de la bouteille qui a donc un équilibre stable.

Les figures 2 et 3 représentent les moyens de poussée sous la forme de deux verins 14 et 15, dont l'axe est orienté sensiblement verticalement et dont la tige sort du cylindre vers le bas.

La distance entre les tiges est inférieure à la longueur minimale des bouteilles.

Dans une variante, cette distance est réglable.

L'extrémité des tiges des vérins 14, 15 porte un patin 16, 17.

De préférence, les moyens de détection du sens des bouteilles sont des moyens optiques 18, 19 tels par exemple des cellules photoélectriques.

A titre d'illustration, la figure 2 représente une bouteille 20 dans la zone de basculement 12, le fond en avant, compte-tenu de son sens de défilement.

Par exemple, la cellule la plus en arrière 18 est disposée de manière que son faisceau soit sensiblement horizontal à une hauteur suffisante pour être interrompu par le corps de la bouteille mais pas par son goulot tandis que la cellule la plus en avant 19 est disposée de manière que son faisceau soit également horizontal mais a une hauteur telle, éventuellement réglable, qu'il est interrompu par le goulot et donc aussi par le corps de la bouteille.

Leur écartement est légèrement inférieur à la longueur de la plus petite bouteille.

I1 est éventuellement réglable.

La cellule la plus en avant commande le début de l'opération de basculement.

Si lorsqu'elle commande ce basculement, la cellule la plus en arrière n'est plus occultée par la bouteille, c'est donc que le goulot est en arrière et que c'est le vérin le plus en avant qui doit être actionné et vice versa.

Ainsi, les moyens optiques 18 et 19 détectent l'orientation de la bouteille 20 et choisissent en fonction de cela celui des vérins qui est du côté du fond de la bouteille et doit exercer une poussée.

En figure 2, on a représenté en traits interrompus, le patin 17 de en position de fin de course de poussée et la bouteille 20 au cours du basculement résultant de cette poussée.

En figure 3, la bouteille 23 présente une orientation inverse, le goulot en avant. Son orientation détermine la commande du verin 14.

On a représenté en traits interrompus le patin 16 en position de fin de course de poussée et la bouteille 23 en cours de basculement.

De préférence, ainsi que cela est représenté dans les figures, dans le mouvement de basculement, la bouteille prend appui par son extrémité avant sous le patin du verin qui n'est pas actionné, c'est-à-dire le patin 16 pour la figure 2 et 17 pour la figure 3.

On a vu que l'écartement des courroies permettait d'éliminer les bouteilles de trop petit diamètre.

En plus de la détection du sens, les cellules peuvent détecter les bouteilles de trop gros diamètre du fait qu'un diamètre plus important élève le goulot qui échappe au faisceau et modifie la logique de commande.

Après leur basculement, les bouteilles se trouvent pincées par les deux courroies 1 et 2, sensiblement en deux points diamètralement opposés de leur corps situés au dessus de leur centre de gravité et déterminant la position d'un axe fictif d'articulation.

Dans une troisième zone 26 des courroies 1 et 2, en aval de la zone de basculement 12, leur écartement est progressivement augmenté, de manière à réduire le pincement exercé sur les bouteilles. Ceci est obtenu par deux guides latéraux 27 et 28, dont l'écartement augmente dans le sens de défilement des bouteilles, et par deux poulies de renvoi 29 et 30 montées en oblique pour que leur base dégage la zone de passage des bouteilles.- Naturellement, toute autre disposition convient.

De préférence, le guide 27 prolonge le guide 7, et des moyens de rappel élastiquement compressibles, notamment des ressorts de compression 31 et 32 maintiennent le guide 28 en position, tout en autorisant un écartement de celui-ci vers l'extérieur au moins dans la limite des tolérances des diamètres des bouteilles.

De préférence, la distance entre les deux guides 27 et 28 est à vide sensiblement inférieure au diamètre des bouteilles, et les moyens de rappel élastiquement compressibles 31 et 32 permettent au guide 28 et donc à la courroie 2 de s'écarter de la courroie 1 lors du passage d'une bouteille, en position approximativement verticale, et maintient le pincement exercé par les courroies sur la bouteille a une valeur suffisante pour porter celle-ci en position verticale jusqu'au dépôt de la bouteille sur le convoyeur 39.

La figure 5 représente à titre d'illustration une bouteille 33 pincée par les courroies 1 et 2 en deux points diamètralement opposés de son corps 36 et situés au dessus de son centre de gravité figuré en 25. Les courroies 1 et 2, de section circulaire, défilent dans les gorges semi-circulaires 34 et 35 et le guide 28 comprime la courroie 2 contre le corps de la bouteille 33 au moyen d'au moins un ressort de compression 31.

Dans un mode préférentiel de mise en oeuvre de l'invention, des moyens de freinage souples sont disposés au niveau de la zone de dépôt des bouteilles sur le convoyeur 39.

Ces moyens sont par exemple constitués par des rouleaux de mousse 37 et 38, tournant autour d'un axe vertical, qui font saillie à l'intérieur de l'espace 13 défini entre les deux courroies.

Lors du passage d'une bouteille ces rouleaux achèvent, si c'est nécessaire, de la redresser la retiennent légèrement pour en faciliter la séparation des courroies 1 et 2, et son dépôt sur les moyens de convoyagé 39, tels par exemple une bande transporteuse, qui sont situés dans un plan immédiatement inférieur.

Les moyens de convoyages 39 déplacent ensuite les bouteilles en position verticale, en appui sur leur fond, jusqu'au poste de travail suivant, par exemple de lavage, ou de stockage...

Naturellement, la présente description n'est donnée qu'à titre indicatif et l'on pourrait adopter d'autre mise en oeuvre de l'invention sans pour autant sortir du cadre de celle-ci.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Procédé de redressement de récipients, notamment de bouteilles vides, arrivant en position couchée, alignées les unes à la suite des autres, indifféremment le fond ou le goulot en avant, compte-tenu de leur sens dlavancement, caractérisé par le fait que

- dans une phase préliminaire, on fait avancer chaque récipient l'un derrière l'autre en position couchée sur deux courroies (1, 2) sensiblement parallèles qu'on anime de mouvements synchronisés et dont on maintient l'écartement à une valeur sensiblement inférieure au diamètre des récipients,

- dans une phase essentielle, pendant la poursuite de l'avance, d'une part, on rend au moins l'une des courroies libre de s'écarter élastiquement latéralement de l'autre pendant que, d'autre part, on détecte le sens de chaque récipient puis on exerce sur le récipient une poussée sensiblement verticale vers le bas du côté du fond de chaque récipient de manière que sous la poussée le fond s'engage entre les courroies en les écartant afin que le dit fond traverse le plan (13) défini par les courroies (1, 2) et bascule en position approximativement verticale par rotation autour d'un axe fictif passant par les deux points de pincement du récipient par les courroies, lequel axe est situé au dessus du centre de gravité du récipient,

- on fait avancer le récipient en position approximativement verticale en le maintenant pincé entre les deux courroies que progressivement on écarte afin de dégager le récipient et de le déposer sur un réceptacle.

2. Procédé selon la revendication (1), caractérisé par le fait que l'on réduit progressivement le pincement exercé sur le dit récipient par les courroies (1,2), que l'on provoque sa séparation des courroies(l,2) avant que le pincement soit insuffisant pour le porter, et que l'on recueille ensuite le récipient sur des moyens de convoyage (39).

3. Procédé selon la revendication (1), caractérisé par le fait que l'on bascule chaque récipient au moyen de deux vérins (-14, 15) d'axe sensiblement vertical, situé dans la zone de basculement (12) à une distance l'un de l'autre inférieure à la longueur des récipients, que l'on détecte l'orientation initiale des récipients et que en fonction de cela on commande la poussée du vérin qui surplombe le fond de la bouteille à l'instant où le récipient se trouve sous les deux verins (14,15) simultanément.

4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'on entraîne les courroies (1,2) à une vitesse de défilement linéaire supérieure à la vitesse de déplacement des récipients en amont des courroies (1,2).

5. Dispositif de redressement de récipients notamment mais non exclusivement de bouteilles vides, les récipients arrivant en position couché les uns à la suite des autres, indifféremment le goulot ou le fond en avant, compte-tenu de leur sens d'avancement, caractérisé par le fait qu'il comprend

- deùx courroies (1, 2) sensiblement parallèles, dont les mouvements de défilement sont synchronisés et dictent l'avancement des récipients,

- des guides latéraux (7, 8) qui dans une première zone (6) de ces courroies (1, 2) maintiennent leur écartement à une valeur inférieure au diamètre des' récipients, de manière que les dites courroies (1, 2) soient aptes à porter ces récipients en position couchée et qui, dans une deuxième zone (12) de ses courroies, s'écarte d'au moins l'une (2) des courroies (1, 2) pour la rendre elle-même libre de s'écarter latéralement de l'autre par élasticité,

- des moyens (18, 19) de détection du sens du récipient,

- des moyens de poussée (14, 15) situés dans la deuxième zone (12) des courroies (1, 2) et qui exercent du côté du fond d'un récipient passant dans cette zone une poussée orientée sensiblement verticalement et de haut en bas d'amplitude suffisante pour que le dit fond écarte les deux courroies (1, 2) l'une de l'autre, traverse le plan (13) qu'elles définissent et bascule en position approximativement verticale par articulation autour d'un axe fictif passant par les points de pincement du récipient par les courroies.

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait que les courroies (1, 2) comprennent une troisième zone (26) située en aval de la zone de basculement (12) et dans laquelle leur écartement crolt progressivement dans le sens d'avancement des récipients.

7. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait que les moyens de basculement comprennent des moyens de détection (18,19) de l'orientation initiale de chaque récipient, et deux vérins (14,15) orientés sensiblement verticalement, à une distance l'un de l'autre inférieure à la longueur des récipients, dont l'extrémité des tiges porte un patin (16, 17) et aptes à exercer une poussée sùr le fond d'un récipient de passage dans la zone de basculement (12).

8. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé par le fait que dans la troisième zone 26, deux guides latéraux (27,28) maintiennent latéralement les courroies (1,2) par l'extérieur, de façon que les courroies puissent pincer le corps (36) d'un récipient (33) et par le fait qu'au moins l'un (28) des guides (27,28) est mobile latéralement et comprend des moyens de rappel élastiquement compressibles (31,32) qui le maintiennent en appui contre la courroie correspondante (2).

9. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé par le fait qu.e, au niveau de l'extrémité de la troisième zone (26), des moyens de freinage (31,32) en matériau souple sont disposés verticalement de part et d'autre .iu passage des récipients tenus entre les courroies (1, 2) et font saillie à l'intérieur du dit passage.

10. Installation de redressement de récipient, notamment et non exclusivement de bouteilles vides, caractérisé par le fait qu'il met en oeuvre un dispositif de redressement selon l'une quelconque des revendications 5 à 9.