FR2568115A1 - Assise rigide d'un tabouret pliant - Google Patents

Abstract

PROCEDE D'ASSEMBLAGE DE L'ASSISE D'UN SIEGE 1, D'UNE TABLE OU D'UN GUERIDON, AVEC SON PIETEMENT 2 PRINCIPALEMENT PLIABLE ET TRIPODE. L'ASSISE EST CARACTERISEE EN CE QUE LE DESSOUS EST MUNI SYMETRIQUEMENT REPARTIS A SA PERSPECTIVE, D'AUTANT D'ETRIERS 3 QUE DE PIETEMENTS 2. LES EXTREMITES DE CHAQUE PIETEMENT 4 COMPORTENT DES RAINURES 5 VENANT PAR PRESSION S'ENCASTRER DANS LE LOGEMENT 10 QUE FORME L'ETRIER. CHAQUE ETRIER EST DOTE DE MOYENS DE BLOCAGE 6 ET 6 ELASTIQUES EVITANT TOUT DESENGAGEMENT INTEMPESTIF.

Description

Procédé d'assemblage entre l'assise et le piétement pliable d'un siège ou d'une table ainsi que le siège ou la table ainsi constitué.

La présente invention concerne un procédé d'assemblage nouveau entre un piétement pliable généralement tripode et l'assise rigide d'un siège, d'une table, d'un guéridon ou plus généralement d'une surface plane.

Les techniques connues pour de tels assemblages sont généralement constituées par des logements cylindriques creux solidaires de ladite surface plane, dans lesquels viennent s'engager les extrémités supérieures du piétement pliable.

De nombreuses variantes sont utilisées pour le blocage temporaire des pieds dans leur logement : cliquets à ressorts, ressorts intérieurs, bien connus dans les piquets de tente ou tout simplement emmanchement à force grâce à une section conique des extrémités de chaque pied.

Tous ces systèmes présentent l'inconvénient d'être complexes et couteux pour le cas des verrouillages mécaniques et procurent une sécurité précaire dans le cas ou les éléments du piétement sont simplement emboités dans l'assise si un déboitage intempestif se produit.

N.B. L'invention est applicable à toute section de piétement.

Entre autres solutions, la présente invention combine les avantages d'un piétement pliant et de préférence tripode, avec une assise rigide. L'arrimage de l'un avec l'autre, pour former un siège, un guéridon ou une table s'opère avec une facilité remarquable et procure une très grande sécurité dans l'utilisation.

Suivant l'invention, le dispositif utilisé pour assembler l'assise rigide avec un piétement prismatique ou non, est pour l'essentiel constitué d'étriers de section tubulaire réalisé de préférence dans un matériau semi-déformable. L'une des faces de l'étrier est solidaire de l'assise. La face opposée présente une découpe longitudinale. Cette découpe qui constitue une ouverture dirigée vers le centre de l'assise est munie de deux étranglements élastiquement déformables par écartement des PAROIS LATERALES de l'étrier.

Chaque extrémité du piétement est dotée de rainures adéquates qui viennent exactement s'engager dans la découpe longitudinale de l'étrier. Après l'engagement de chaque extrémité dans les étriers respectifs, l'étranglement de l'ouverture évite tout désengagement intempestif.

Il suffira d'une pression inverse pour désengager de leurs étriers respectifs chacun des éléments qui forment le piétement.

Ce dispositif procure à l'ensemble monté une excellence rigidité même si celui-ci est soumis à de violentes manipulations. On constatera l'évidente commodité de montage/démontage du piétement sur l'assise. De plus les risques de rupture d'un tel système d'arrimage sont exclus grâce à l'utilisation de matériaux semi-déformant comme les matières plastiques.

Pour que l'invention soit mieux comprise on lira ci-dessous la description d'une forme d'éxécution préférée de l'inventeur en référence aux dessins annexés dans lesquels
La figure 1 représente une perspective cavalière d'un ensemble comprenant, un disque d'assise (1) et un piétement tripode pliable (2) dont la description est donnée dans la description du siège canne.

On a représenté sur la Figure 1, le piétement pliable (2) en cours d'engagement dans les étriers (3,a,b,c) solidaires de l'assise rigide (1).

La figure 2 représente une coupe longitudinale de l'étrier (3) et du piétement (2) suivant un plan perpendiculaire au plan de 1' assise et parallèle au plan comportant l'entrée de l'étrier.

La figure 3 représente une coupe horizontale de l'étrier (3) dans laquelle on reconnait la section prismatique d'un pied (2) engagé dans l'étrier (3).

La figure 4 représente l'ensemble assise (1) et piétement (2) en position assemblé.

La figure 5 représente l'ensemble (7,et 2) désassemblé, soit le piétement (2) replié et une vue de l'assise (1) par dessous.

Conformément à l'invention, l'étrier (3) FIGURE 2 est un segment tubulaire de section carrée dont les dimensions sont en rapport avec le siège ou la table. L'étrier est solidaire du plateau assise (1) par assemblage de l'une de ses faces (7) ; la face opposée (8) vue de face en FIG 3, présente une découpe longitudinale dont l'ouverture est munie de deux renflements (6 et 6') se faisant face, venant ainsi resserer le passage offert par la découpe (10). Le profil des deux renflements (6 et 6') est suffisament arrondi pour faciliter 1' introduction de la tête (4) du pied (2) par pression dans le sens (y, x) sur l'étranglement (6 et 6') dont l'écartement est rendu possible grâce à l'elasticité des faces (9 et 9') de l'étrier.

A l'inverse, pour dégager la tête (4) du pied (2) il suffit d'une pression dans le sens (x,y) sur l'étranglement élastique (6 et 6')
Pour que l'invention fonctionne correctement, des rainures ou encoches (5 et 5') sont effectuées aux extrémités de chaque piete- ment afin que les têtes (4) viennent exactement s'encastrer à la manière d'une queue d'aronde dans leur étrier (3) et ainsi reposer sur la face (7) et donc soutenir parfaitement l'assise (1). Le blocage latéral du pied est assuré par l'étranglement (6 et 6').

Il a té décrit un mode préféré de réalisation de l'invention l'exemple d'application à un piétement tripode de section prismatiq
Tout autre réalisation visant la forme de la découpe de l'étrier ou visant le mode de butée aboutissant à un système de désengagement, dans le contexte d'un piétement rond, ovale ou carré, resterait dans le domaine de l'invention.

Pour des raisons pratiques, un pitement massif, bois ou toute autre matière synthétique sera toujours avantageusement préféré bien que toute exécution de piétement creux est possible.

Claims (5)

REVENDICATIONS

1- Procédé d'assemblage de l'assise d'un siège (1), d'une table ou d'un guéridon, avec son piétement (2) en principe pliable.

L'assise (1) est caractérisée en ce que le dessous est muni symétriquement répartis.à sa perspective, d'autant d'étriers que de piétements. Les extrémités de chaque piétement (4) comportent des rainures (5) venant par pression s'encastrer dans le logement (10) que forme l'étrier. Chaque étrier (3) est doté de moyens de blocage élastique (6 et 6') évitant tout désengagement intempestif.

2- Etriers d'assemblage arrimés à l'assise suivant revendication 1 caractérisée en ce qu'ils sont constitués d'un segment tubulaire de section carrée dont la face opposée (8) à la face de fixation (7) à l'assise présente une découpe longitudinale (10) munie en son ouverture de deux renflements (6 et 6') en vis à vis venant resserer le passage offert par la découpe (10) et donc bloquer le piétement dans l'étrier.

3- Moyens d'étranglements (6 et 6') de l'ouverture (10) des étriers de fixation. Selon les revendications précédentes caractérisées en ce que les deux renflements (6 et 6') peuvent s'écarter de manière élastique en jouant sur l'élasticité des faces de l'étrier (9 et 9') qui sont perpendiculaires au plan de l'assise.

4- Piétement en principe pliable selon revendication 1 caractérisée en ce que les extrémités (4) de chaque piétement du côté de la liaison avec l'assise, sont munies de rainures (5 et 5'). Ces rainures déterminent une section dans chaque extrémité qui vient s'emboiter : en l'espace libre .(in) de la face découpée (9 et 9') et la face d'appui (7) ou face dite de fixation de l'étrier.

5- Siège, table ou guéridon assemblés suivant le procédé obtenu selon l'une quelconque des revendications précédentes.