FR2566082A1 - Procede et dispositif pour le pilotage automatique d'un variateur de vitesse, notamment pour vehicule automobile - Google Patents

Abstract

IL S'AGIT DU PILOTAGE AUTOMATIQUE D'UN VARIATEUR DE VITESSE 15 QUI CONTROLE L'ENTRAINEMENT D'UN QUELCONQUE ORGANE 11 ET DONT UNE POULIE 16A EST DOTEE D'UNE CHAMBRE DE PILOTAGE PROPRE A EN MODULER LE RAPPORT DE TRANSMISSION SUIVANT LA PRESSION QUI Y REGNE. SUIVANT L'INVENTION, SOUS LE CONTROLE DE MOYENS DE VANNAGE COMMANDES 55, ON ASSURE ALTERNATIVEMENT LA DESSERTE DE LADITE CHAMBRE DE PILOTAGE PAR UNE SOURCE DE PRESSION POSITIVE OU PAR UNE SOURCE DE PRESSION NEGATIVE, EN ASSERVISSANT LESDITS MOYENS DE VANNAGE 55 A UNE UNITE DE COMMANDE 56 SENSIBLE D'UNE PART A UNE GRANDEUR PHYSIQUE LIEE A LA VITESSE DE ROTATION DE L'ORGANE OU EQUIPEMENT ENTRAINE 11 ET D'AUTRE PART A UNE VALEUR DE CONSIGNE DE LADITE GRANDEUR PHYSIQUE. APPLICATION NOTAMMENT AU CONTROLE DE LA SURALIMENTATION D'UN MOTEUR 10.

Description

La présente invention concerne d'une manière générale les variateurs de vitesse du type de ceux susceptibles d'être mis en oeuvre, notamment, pour l'entraînement contrôlé d'un quelconque organe ou équipement à partir d'un quelconque moteur, et par exemple, sur un véhicule automobile, pour l'entraîne- ment, à partir du moteur de celui-ci, d'un quelconque organe ou équipement auxiliaire, tel qu'alternateur, pompe à eau, compresseur, ou ventilateur, équipant usuellement ou pouvant équiper un tel véhicule.

Ainsi qu'on le sait, un tel variateur de vitesse est globalement formé de deux poulies, l'une menante, l'autre menée, et d'une courroie passée en boucle sans fin sur l'une et l'autre de ces poulies, chacune de celles-ci comportant un moyeu, et, en regard l'un de l'autre, autour dudit moyeu, deux flasques annulaires, dont un au moins, dit par simple commodité flasque mobile, est monté mobile axialement par rapport audit moyeu, sous le contrôle de moyens élastiques à action axiale formant moyens élastiques de rappel.

En pratique, les flasques ainsi mobiles de la poulie menante et de la poulie menée sont chacun susceptibles de se déplacer de manière conjuguée entre deux positions extrêmes, l'une avancée, l'autre reculée, par rapport aux flasques dits fixes auxquels ils sont associés, étant entendu que lorsque le flasque mobile de la poulie menante est en position avancée, le flasque mobile de la poulie menée est en position reculée, et réciproquement, et, pour chacune de leurs positions, la courroie concernée, qui est de longueur déterminée, occupe une configuration déterminée, à laquelle correspond elle-même un rapport de transmission déterminé.

La présente invention vise plus particulièrement le cas où, pour contrôle du rapport de transmission, l'une des poulies, au moins, est dotée d'une chambre de pilotage propre à en moduler ce rapport de transmission suivant la pression qui y règne.

Une telle disposition se trouve notamment décrite dans la demande de brevet français déposée le 16 Mai 1983 sous le
N083 08047, dans laquelle il est tiré profit du fait que les moyens élastiques à action axiale associés au flasque mobile de l'une au moins des poulies sont formés par une pièce annulaire, communément dite diaphragme, pour constituer, par la chambre formée conjointement par ce diaphragme, le flasque mobile, et le moyeu, une telle chambre de pilotage, en rendant étanches les appuis dudit diaphragme.

La présente invention a d'une manière générale pour objet un procédé et un dispositif pour le pilotage automatique d'un variateur de vitesse dont une poulie au moins est ainsi dotée d'une telle chambre de pilotage.

Suivant l'invention, on assure, alternativement, sous le contrôle de moyens de vannage commandés, la desserte de la chambre de pilotage par une source de pression positive ou par une source de pression négative, en asservissant lesdits moyen de vannage à une unité de commande sensible d'une part à une grandeur physique liée à la vitesse de rotation de l'organe ou de l'équipement entraîné, et, d'autre part, à une valeur de consigne de ladite grandeur physique.

Dans le cas par exemple de la suralimentation d'un moteur par un compresseur, cette grandeur physique peut très simplement être la pression de suralimentation, ou, en variante un signal provenant d'un dispositif de détection du cliquetis.

Mais, dans le cas de l'entraînement d'un quelconque organe ou équipement, il peut aussi bien s'agir de la vitesse de rotation de celui-ci.

Dans tous les cas, le pilotage automatique suivant l'invention permet, lorsque cela est nécessaire, de porter cette grandeur physique à la valeur de consigne retenue, et de la maintenir dans un intervalle déterminé de part et d'autre de celle-ci.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels
la figure 1 est un bloc diagramme d'une installation mettant en oeuvre l'invention
la figure 2 est une vue en coupe axiale de la poulie menante du variateur de vitesse mis en oeuvre dans cette installation
la figure 3 est un schéma de l'unité de commande mise en oeuvre pour le pilotage automatique de ce variateur
les figures 4A, 4B, 4C sont des vues qui, reprenant pour partie la figure 1, illustrent diverses configurations possibles pour les moyens de vannage contrôlés mis en oeuvre suivant l'invention
la figure 4'B est une vue analogue à celle de la figure 4B, pour une variante de mise en oeuvre de ces moyens de vannage ;;
la figure 5 est un diagramme illustrant le pilotage assuré suivant l'invention
les figures 6, 7 et 8 sont des vues reprenant chacune une partie de celle de la figure 1 et concernent chacune respectivement une variante de mise en oeuvre de l'invention
la figure 9 est également une vue reprenant une partie de la figure 3 et concerne elle aussi une variante de mise en oeuvre de l'invention
la figure 10 est une vue, qui, analogue à celle de la figure 3, se rapporte également à une variante de mise en oeuvre de l'invention.

Ces figures illustrent à titre d'exemple l'application de l'invention à la suralimentation d'un moteur 10 par un compresseur 11 dont la sortie est reliée par un conduit 12 à l'alimentation dudit moteur 10, elle même contrôlée, dans la forme de réalisation représentée, par un papillon d'admission 13, qui appartient au carburateur, et dont la position est liée à celle de l'accélérateur, étant entendu que, en variante, la dite alimentation du moteur 10 peut être contrôlée par un injecteur.

Dans l'application ainsi schématisée, le moteur 10 est supposé être un moteur à explosion provoquée par allumage, sur lequel, ainsi qu'on le sait, il est possible de disposer d'une dépression formant par elle-même une source de pression négative.

Tel que schématisé à la figure 1, l'entraînement en rotation du compresseur 11 est contrôlée par un variateur de vitesse 15.

De manière connue en soi, ce variateur de vitesse 15 comporte deux poulies 16A,16B, l'une menante, l'autre menée, et, passée en boucle sans fin sur celles-ci, une courroie 17.

Un tel variateur de vitesse 15 ne faisant pas partie, en soi, de la présente invention, il ne sera pas décrit dans tous ses détails ici.

Seuls en seront donnés les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention, en référence à la figure 2.

Celle-ci se réfère à la seule poulie menante 16A.

Globalement, et tel que représenté, cette poulie menante 16A comporte un moyeu 18A, qui est calé en rotation sur un arbre 19A, en pratique un arbre menant, en étant par exemple rapporté à cet effet par une vis 20A en bout de celui-ci, et en regard l'un de l'autre, autour dudit moyeu 18A, pour coopération avec la courroie 17, deux flasques annulaires 21A,22A, dont un au moins, le flasque 21A, dit par commodité flasque mobile, est monté mobile axialement par rapport au moyeu 18A, tandis que l'autre, le flasque 22A, est calé axialement et circonférentiellement sur celui-ci, par exemple, tel que représenté, par sertissage.

En pratique, à sa périphérie interne, le flasque mobile 21A est rapporté, par exemple, tel que représenté, par sertissage, sur une douille 23A, et, par celle-ci, il est engagé à coulissement sur le moyeu 18A, par l'intermédiaire de coussinets 24A disposés aux extrémités d'une telle douille 23A.

A sa périphérie externe, le flasque mobile 21A présente, en direction opposée au flasque mobile 22A, un rebord axial 25A.

Le flasque mobile 21A ainsi constitué est sous le contrôle de moyens élastiques à action axiale qui le sollicitent en permanence en direction du flasque fixe 22A.

Outre des ressorts 27,28 qui ne seron-t pas décrits en détail ici, mais qui se trouvent mentionnés dans la demande de brevet français déposée le 6 Avril 1984 sous le N084 05518, ces moyens élastiques à action axiale comportent une pièce annulaire 29A, dite diaphragme, qui, d'une part, par une partie périphérique 30A, est en appui axial basculant contre ledit flasque mobile 21A, et plus précisément, contre la tranche du rebord axial 25A de celui-ci, et qui, d'autre part, par une partie centrale 32A fragmentée en doigts radiaux par des fentes, est en appui axial contre une pièce 33A, dite pièce d'appui, solidaire axialement et circonférentiellement du moyeu 18A.

Suivant des dispositions qui, ne relevant pas en soi de la présente invention, ne seront pas décrites en détail ici et se trouvent au contraire décrites en détail tant dans la demande de brevet français N084 05518 mentionnée ci-dessus que dans la demande de brevet français N083 08047 mentionnée précédemment, l'appui axial basculant du diaphragme 29A sur le flasque mobile 21A se fait par l'intermédiaire d'une entretoise en matière élastique 35A, et, de même, l'appui axial basculant de ce diaphragme 29A sur sa pièce d'appui 33A se fait par l'intermédiaire d'une entretoise en matière élastique 36A, avec, en continu avec ces entretoises en matière élastique 35A,36A, de l'une à l'autre de celles-ci, un revêtement en matière élastique 38A,39A sur l'une et l'autre des faces dudit diaphragme 29A.

Conjointement, un joint d'étanchéité 40A est prévu entre la douille 23A qui porte le flasque mobile 21A et le moyeu 18A de celui-ci, entre les coussinets 24A correspondants.

Par exemple, et tel que représenté, ce joint d'étanchéité 40A est formé d'un ou plusieurs joints cylindriques ceinturés par un joint torique, l'ensemble étant logé dans une gorge 41A de la douille 23A.

Quoi qu'il en soit, il résulte de ce qui précède que, la chambre 43A que forment entre eux le moyeu 18A, la douille 23A, le flasque mobile 21A, le diaphragme 29A, et la pièce d'appui 33A de celui-ci étant étanche, la poulie menante 16A est dotée d'une chambre de pilotage propre à en moduler le rapport de transmission suivant la pression qui y règne, cette chambre de pilotage étant formée par ladite chambre 43A.

Pour sa commande, la chambre de pilotage 43A ainsi constituée communique, à travers successivement, un passage radial 45 ménagé dans la douille 23A, l'espace annulaire 46 laissé libre entre celle-ci et le moyeu 18A, entre les coussinets 24A, une gorge 47 ménagée à la périphérie dudit moyeu 18A, et un passage radial 48 prévu radialement dans celui-ci, avec une chambre de commande 49A ménagée au sein même de ce moyeu 18A.

Par un embout 50 qu'un roulement à billes 51 sépare d'une bague 52 rapportée sur le moyeu 18A, cette chambre de commande 49A est susceptible d'être raccordée à une quelconque source de pression, positive ou négative, un joint à lèvre 53, prévu entre cet embout 50 et la bague 52, assurant son étanchéité.

En variante, le roulement à billes 51 peut être un roulement à billes étanche.

a poulie menée 16B du variateur de vitesse 15 a globalement une constitution de même type que celle de la poulie menante 16A, sans cependant présenter nécessairement une chambre de pilotage.

Elle ne sera donc pas décrite en détail ici.

I1 suffira d'indiquer que, par son arbre 19B, elle assure l'entraînement du compresseur 11.

Suivant l'invention, pour le pilotage automatique du variateur de vitesse 15, on assure alternativement, sous le contrôle de moyens de vannage 55, la desserte de la chambre de pilotage 43A de la poulie menante 16A de ce variateur de vitesse 15 par une source de pression positive ou par une source de pression négative, en asservissant lesdits moyens de vannage à une unité de commande 56 sensible, d'une part, à une grandeur physique liée à la vitesse de rotation du compresseur 11 entraîné par ledit variateur de vitesse 15, et, d'autre part, à une valeur de consigne de ladite grande-ur physique.

En pratique, dans la forme de mise en oeuvre illustrée, la source de pression négative est formée par la dépression du moteur 10, avec, en parallèle par rapport à celui-ci, un réservoir tampon 57 relié au moteur 10 par l'intermédiaire d'un clapet anti-retour 58, et la grandeur physique contrôlée est la pression P à la sortie du compresseur 11, et donc, en pratique, celle régnant dans le conduit 12 que dessert ce compresseur 11.

I1 s'agit donc de la pre-ssion de suralimentation du moteur 10.

Corollairement, et tel que schématisé par une flèche sur la figure 1, la source de pression positive peut être directement formée par l'atmosphère ambiante AA.

En variante, et tel que schématisé en traits interrompus sur cette figure 1, il peut aussi s'agir de la pression de suralimentation du moteur 10, un réservoir tampon- 57' et un clapet anti-retour 58' étant prévus à cet effet.

Dans la forme de mise en oeuvre plus particulièrement illustrée par les figures 1 à 5, les moyens de vannage commandés 55 comportent deux électro-vannes 60A,60B, successivement interposées entre le moteur 10 et la chambre de pilotage 43A de la poulie menante 16A du variateur de vitesse 15.

L'électro-vanne 60A est à deux voies, et, par l'une de celles-ci, elle est susceptible d'être reliée à la source de pression négative que constitue la dépression du moteur 10, ou, en substitution à celle-ci, le réservoir tampon 57.

Pour sa position passive de repos, qui est celle représentée à la figure 1, et qui correspond à l'état 0, non excité, de sa bobine de commande, l'électro-vanne 60A laisse un libre passage à cette dépression.

Par contre, pour sa position active de service, qui correspond à l'état 1, excité, de mise sous tension, de sa bobine de commande, elle interrompt ce passage.

Corollairement, l'électro-vanne 6013 est à trois voies, dont une est susceptible d'être reliée à la source de pression positive que constitue l'atmosphère AA.

Pour sa position passive de repos, qui est celle représentée à la figure 1, et qui correspond à l'état 0, non excité, de sa bobine de commande, l'électro-vanne 608 laisse un libre passage à la dépression du moteur 10, comme l'électro-vanne 60A précédente.

Par contre, pour sa position active de service, qui correspond à l'état 1, excité, de mise sous tension, de sa bobine de commande, elle interrompt ce passage, tout en assurant la liaison à l'atmosphère ambiante AA de la chambre de pilotage 43A de la poulie menante 21A du variateur de vitesse 15.

La réalisation de l'unité de commande 56, qui se présente de préférence sous la forme d'une carte électronique relève, globalement, de l'homme de l'art, les constituants à mettre en oeuvre étant pour l'essentiel définis par les fonctions à assurer.

Dans la forme de réalisation qui en est représentée à la figure 3, elle comporte deux comparateurs 63A,63B, qui pilotent chacun respectivement, par leur sortie, des transistors 64A, 64B, formant interrupteurs commandés, chacun respectivement interposé par leur espace collecteur-émetteur sur l'alimentation des bobinages des électrovannes 63A,638.

Sur leurs entrées, ces comparateurs 63A,63B reçoivent, d'une part, une tension liée à la grandeur physique contrôlée, en l'espèce la pression de suralimentation P, et, d'autre part, pour l'un, une tension réduite d'une quantité déterminée par rapport à une tension de consigne correspondant elle-même à une valeur de consigne Po pour cette grandeur physique, et pour l'autre, une tension augmentée d'une quantité également déterminée par rapport à la dite tension de consigne.

L'unité de commande 56, qui est branchée aux bornes d'une source d'alimentation appropriée 66 et comporte un dispositif 81 propre à délivrer une tension stabilisée de référence aux constituants concernés, est donc sous le contrôle, notamment, d'un capteur 67 sensible à la grandeur physique contrôlée.

I1 s'agit, en l'espèce, d'un capteur de pression branché sur le conduit 12 desservi par le compresseur 11, et, à ce capteur de pression 67, il est associé un dispositif de mise en forme pression/tension 68, desservant, en parallèle, les deux comparateurs 63A,638.

L'unité de commande 56 est en outre pilotée, pour sa validation, par un interrupteur 71 sensible à la demande de charge moteur imposée par le conducteur du véhicule concerné.

Tel que schématisé en traits interrompus 75 sur les figures 1 et 3, cet interrupteur 71, qui est donc destiné à délivrer un ordre de régulation, est asservi en ouverture et fermeture au papillon 13 dont dépend l'alimentation du moteur 10.

En variante, il peut être lié à la position de l'accélérateur.

Dans la forme de mise en oeuvre représentée, il lui est associé, pour faire filtre anti-parasite, une résistance 69 et un condensateur 72.

Quoi qu'il en soit, pour valider l'unité de commande 56, il intervient sur la base d'un transistor PNP 80 que comporte celle-ci, ce transistor 80, qui reçoit la tension stabilisée de référence délivrée par le dispositif 81 et qui travaille en tout ou rien, étant destiné à appliquer les tensions nécessaires aux entrées concernées des comparateurs 63A,63B, par l'intermédiaire de potentiomètres 73,::74 permettant d'ajuster ces tensions à une valeur correspondant, pour la pression de suralimentation, à une valeur de consigne P0 + X m, en ce qui concerne le comparateur 63A, et à une valeur correspondant, pour ladite pression de suralimentation, à une va leur de consigne PO - X Ó, en ce qui concerne le comparateur 638, X étant par exemple compris entre 1 et 10 %, et étant par exemple voisin de 5 Ó.

Autrement dit, et comme recherché, les tensions alors ainsi appliquées aux comparateurs 63A, 638 par l'intermédiaire du transistor 80 sont, pour le premier, une tension augmentée d'une quantité déterminée par rapport à une tension dite de consigne correspondant à une valeur de consigne PO pour la pression de suralimentation P, et, pour le deuxième, une tension réduite de cette même quantité par rapport à cette tension de consigne.

On supposera tout d'abord que le conducteur du véhicule concerné ne demande pas, ou peu, de couple au moteur 10.

L'interrupteur 71 est alors ouvert, et les réglages sont tels que les tensions d'entrée correspondantes sur les comparateurs 63A,638 correspondent, pour la pression de suralimentation
P, à une valeur de consigne très basse, toujours inférieure à la pression d'admission du moteur 10, quel que soit le régime de celui-ci.

Autrement dit, dans ce cas, tout se passe systématiquement comme si la pression d'alimentation du moteur 10 était trop élevée.

Pour une telle situation, les électro-vannes 60A, 608 sont l'une et l'autre dans la position passive de repos qui est la leur sur les figures 1 et 4A, correspondant à l'état 0 pour leur bobinage, et, comme indiqué ci-dessus, il en résulte que la dépression du moteur 10 se trouve appliquée à la chambre de pilotage 43A de la poulie menante 16A du variateur de vitesse 15.

Comme schématisé à la figure 1, le flasque mobile 21A de cette poulie menante 16A est alors en position reculée par rapport à son flasque fixe 22A cependant que le flasque mobile de la poulie menée 16B est par contre en position rapprochée par rapport au flasque fixe de celle-ci.

Par suite, le rapport de transmission du'variateur de vitesse 15 est alors minimal, ou, autrement dit, sa courroie 17 occupe alors une configuration de domultiplication entre l'ar- bre menant 19A et l'arbre menée 19B.

Pour cette configuration de démultiplication de la courroie 17, la pression de suralimentation P à la sortie du compresseur 11 est nulle ou tend vers zéro.

On supposera maintenant que le conducteur du véhicule concerné accélère.

Le papillon 13 réglant en correspondance l'alimentation du moteur 10 provoque alors la fermeture de l'interrupteur 71, ce qui provoque la saturation du transistor 80, et donc l'application, aux entrées correspondantes des comparateurs 63A, 638 de l'unité de commande 56, de tensions correspondant respectivement à une valeur de consigne Pû + X Ó pour l'un et Pû - X Ó pour l'autre pour la pression de suralimentation P dudit moteur 10.

Tel qu'illustré par la figure 4B, les électrovannes 60A, 60B sont alors l'une et l'autre en position active de service, leurs bobinages étant à l'état 1, excité, de mise sous tension, en sorte que toute liaison de la chambre de pilotage 43A de la poulie menante 16A du variateur de vitesse 15 avec la source de pression négative que constitue la dépression du moteur 10 est interrompue, et que, au contraire, par l'électro-vanne 608, cette chambre de pilotage 43A est mise en communication avec l'atmosphère AA.

I1 en résulte que, comme indiqué sur les figures 2 et 4C, le flasque mobile 21A de cette poulie menante 16A passe en position avancée, proche du flasque fixe 22A associé, pour -la- quelle la configuration de la courroie 17 correspond à un rapport de transmission maximal pour le variateur de vitesse 15, le flasque mobile de la poulie menée 168 passant au contraire en position reculée par rapport au flasque fixe de celle-ci.

Dès lors, la vitesse d'entraînement du compresseur 11 augmente, et donc aussi la pression de suralimentation P qu'il assure.

Sur le diagramme de la figure5, sur lequel est porté en abscisses le temps t et en ordonnées la pression de suralimentation P, la courbe représentative de cette première phase de fonctionnement est une droite de pente positive.

Cette première phase de fonctionnement se poursuit jusqu'à ce que la pression de suralimentation P du moteur 10 atteigne le premier seuil que constitue la valeur de consigne PO - X 0 de celle-ci.

A ce premier seuil, détecté par le comparateur 638, l'électro-vanne 60B revient en position passive de-repos, cependant que l'électro-vanné 60A reste en position active de service, figure 4C.

La chambre de pilotage 43A de la poulie menante 16A du variateur de vitesse 15 se trouve dès lors isolée de toute source de pression, et la courroie 17 dudit variateur de vitesse 15 reste dans une configuration correspondant à un rapport de transmission déterminé pour ce variateur de vitesse 15.

En principe, au cours de cette deuxième phase de fonctionnement, la pression de suralimentation P reste normalement sensiblement constante.

On supposera cependant ci-après que, par exemple par suite d'une dérive en pratique difficilement évitable, elle continue à augmenter, mais nécessairement moins rapidement que précédemment, la courbe représentative de cette deuxième phase de fonctionnement étant alors par exemple une droite de pente positive inférieure à celle de la précédente.

Lorsque cette pression de suralimentation atteint le deuxième seuil que constitue pour elle sa valeur de consigne
PO + X %, détecté par le comparateur 63A de l'unité de commande 56, l'électro-vanne 60A est alors à son tour ramenée en position passive de repos, figure 4A, tout se passant comme si aucune pression de suralimentation n'était alors demandée pour le moteur 10.

Au cours de la troisième phase de fonctionnement qui commence, et qui doit de préférence être aussi brève que possible, parce que la chambre de pilotage 43A de la poulie menante 16A du variateur de vitesse 15 est alors en communication avec le réservoir tampon 57 au détriment de la réserve de celui-ci, la pression de suralimentation P cesse de croître, puis décroît, ce qui correspond à une courbe représentative globalement arrondie sur le diagramme de la figure 5.

Lorsque la pression de suralimentation P revient ainsi en dessous de sa valeur de consigne PO + X %, l'électro-vanne 60A repasse en position active de service, ce qui, assurant à nouveau l'isolement de la chambre de pilotage 43A de la poulie menante 16A du variateur de vitesse 15, correspond normalement à une pression de suralimentation P sensiblement constante.

Cependant, sur sa lancée, celle-ci peut continuer à décroître, jusqu'à repasser en dessous de sa valeur de consigne n v o
Pg - X
En pratique, il y a ainsi, cycliquement, une modulation de la pression de suralimentation P de part et d'autre de sa valeur de consi-gne Pû.

Ainsi qu'il est aisé de le comprendre, et tel qu'illustré par la figure 4'8, lors de la première phase de fonctionnement, ou d'une manière générale pour toute phase de fonctionnement au cours de laquelle la pression de suralimentation P commence à croître ou recommence à croître après avoir précédemment décru, l'électro-vanne 60A, au lieu d'être en position active de service, peut aussi bien être en position passive de repos.

Les diverses positions des électro-vannes 60A, 608 sont d'ailleurs résumées dans la table de vérité suivante, en fonction de l'état 0,1 de leur bobinage.

<tb>

<SEP> 1
<tb> <SEP> sens <SEP> d'évolution <SEP> sens <SEP> d'évolution
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<tb>

Dans ce qui précède, il a été supposé que la valeur de consigne PO était constante.

Suivant une variante, figure 9, plusieurs résistances pures 70'1, 7 '2 etc. peuvent atre mises en oeuvre sous la commande d'un commutateur 77 lui-même asservi à un paramètre lié au fonctionnement du moteur, par exemple, par un thermostat 78, à la température d'eau de celui-ci, et moduler en conséquence les valeurs de consignes PO + X Ó et PO - X , Ó précédentes, en remplaçant le transistor 80 par un montage analogique sensible à la résistance de ligne (7nul, 702 correspondante.

C'est le cas par exemple à la figure 10, sur laquelle les résistances 70'1, 70'2. . ont été remplacées par un poten- tiomètre 70, et sur laquelle un montage analogique 82, ici un amplificateur opérationnel, applique aux entrées des comparateurs 63a,638 des tensions correspondantes aux valeurs de consignes PO + X Ó et PO - X Dó de la pression de suralimentation et fonctions analogiques de la ligne de commande correspondante.

Les figures 6 à 8 se rapportent à diverses variantes de réalisation des moyens de vannage 55.

Suivant la variante de réalisation de la figure 6, dont la table de vérité est donnée ci-après, les électro-vannes 60A, 608 sont l'une et l'autre à trois voies, l'une se bouclant sur l'autre.

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<tb>
Suivant la variante de réalisation de la figure 7, dont la table de vérité est également donnée ci-après, les électrovannes 60A, 60B sont en- parallèle et chacune à deux voies.

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Enfin, suivant la variante de réalisation de la figure 8, les électro-vannes 60A, 60B sont, comme pour la forme de réalisation des figures 1 à 5, en série, mais l'électro-vanne 60A est à trois voies, et l'électro-vanne 60B à deux voies.

La table de vérité correspondante est alors la suivante

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Bien entendu, la présente invention ne se limite d'ailleurs pas aux formes de réalisation décrites et représentées, mais englobe toute variante d'exécution et/ou de combinaison de leurs divers éléments.

En outre, comme indiqué, le domaine d'application de l'invention ne se limite pas à celui de l'entraînement d'un compresseur, mais s'étend de manière plus générale à celui de l'entraînement d'un quelconque organe ou équipement, pompe à eau, alternateur, ventilateur ou compresseur d'air conditionné, la grandeur physique contrôlée pouvant alors être non pas une pression mais la vitesse de rotation de cet organe ou équipement ou une quelconque grandeur physique liée à cette vitesse de rotation.

C'est le cas par exemple si l'organe ou équipement concerné est un alternateur.

Enfin, dans le cas d'un moteur diesel, une source de pression négative particulière doit être mise en oeuvre, un tel moteur diesel ne pouvant pas constituer par lui-même une telle source de pression négative.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Procédé pour le pilotage automatique d'un variateur de vitesse (15) qui contrôle l'entraînement en rotation d'un quelconque organe ou équipement (11) et dont une poulie (16A) au moins est dotée d'une chambre de pilotage (43A) propre à en moduler le rapport de transmission suivant la pression qui y règne, caractérisé en ce que, sous le contrôle de moyens de vannage commandés (55), on assure alternativement la desserte de ladite chambre de pilotage (43A) par une source de pression positive ou par une source de pression négative, en asservissant lesdits moyens de vannage (55) à une unité de commande (56) sensible d'une part à une grandeur physique liée à la vitesse de rotation de l'organe ou équipement (11) entraîné et d'autre part à une valeur de consigne de ladite grandeur physique.

2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que, appliquée à la suralimentation d'un moteur (10) par un compresseur (11), la grandeur physique contrôlée est la pression de suralimentation.

3. Procédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la source de pression négative utilisée est la dépression du moteur (10), avec, en parallèle, un réservoir tampon (57), et la source de pression positive l'atmosphère ambiante (AA).

4. Procédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la source de pression négative utilisée est la dépression du moteur (10) et la source de pression positive la pression de suralimentation.

5. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que on assure la réal-isation des moyens de vannage commandés (55) à l'aide de deux électro-vannes (60A, 608).

6. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que l'application à l'unité de commande (56) de la valeur de consigne de la grandeur physique contrôlée est sous le contrôle d'un interrupteur (71) soumis en ouverture et fermeture à la charge moteur demandée, et par exemple au papillon du èarburateur assurant l'alimentation du moteur (10).

7. Dispositif pour le pilotage automatique d'un variateur de vitesse (15) dont une poulie (16A) au moins est dotée d'une chambre de pilotage (43A) propre à en moduler le rapport de transmission suivant la pression qui y règne, caractérisé en ce que, pour le raccordement de ladite chambre de pilotage (43) à une source de pression positive ou à une source de pression négative, il comporte des moyens de vannage commandés (55), et une unité de commande (56), qui, sous le contrôle, d'une part, d'un capteur (67) sensible à une grandeur physiqué liée à la vitesse de rotation de la poulie menée du variateur, et, d'autre part, d'un interrupteur (71) propre à sa validation, est apte à assurer l'asservissement desdits moyens de vannage commandés (55).

8. Dispositif suivant la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens de vannage commandés (55) comportent deux vannes (60A,60B), une dont une des voies est susceptible d'être reliée à la source de pression négative (10), l'autre dont une des voies est susceptible d'être reliée à la source de pression positive (AA).

9. Dispositif suivant la revendication 8, caractérisé en ce que, les deux vannes (60A,60B) mises en oeuvre étant des électro-vannes, l'unité de commande comporte deux comparateurs (63A,63B) qui pilotent chacun respectivement, par leur sortie, des interrupteurs commandés (64A,648) interposés sur l'alimen- tation des bobinages des dites électro-vannes (60A,608), et qui, sur leurs entrées, reçoivent, d'une part, une tension liée à la grandeur physique contrôlée, et, d'autre part, pour l'un, une tension réduite d'une quantité déterminée par rapport à une tension de consigne correspondant elle-même à une valeur de consigne PO pour cette grandeur physique, et, pour l'autre, une tension augmentée d'une quantité déterminée par rapport à la dite tension de consigne.