FR2565463A1 - Parc d'elevage piscicole intensif de longue duree en mer ouverte - Google Patents

Parc d'elevage piscicole intensif de longue duree en mer ouverte Download PDF

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    • A01AGRICULTURE; FORESTRY; ANIMAL HUSBANDRY; HUNTING; TRAPPING; FISHING
    • A01KANIMAL HUSBANDRY; AVICULTURE; APICULTURE; PISCICULTURE; FISHING; REARING OR BREEDING ANIMALS, NOT OTHERWISE PROVIDED FOR; NEW BREEDS OF ANIMALS
    • A01K61/00Culture of aquatic animals
    • A01K61/60Floating cultivation devices, e.g. rafts or floating fish-farms
    • YGENERAL TAGGING OF NEW TECHNOLOGICAL DEVELOPMENTS; GENERAL TAGGING OF CROSS-SECTIONAL TECHNOLOGIES SPANNING OVER SEVERAL SECTIONS OF THE IPC; TECHNICAL SUBJECTS COVERED BY FORMER USPC CROSS-REFERENCE ART COLLECTIONS [XRACs] AND DIGESTS
    • Y02TECHNOLOGIES OR APPLICATIONS FOR MITIGATION OR ADAPTATION AGAINST CLIMATE CHANGE
    • Y02ATECHNOLOGIES FOR ADAPTATION TO CLIMATE CHANGE
    • Y02A40/00Adaptation technologies in agriculture, forestry, livestock or agroalimentary production
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Abstract

PARC D'ELEVAGE PISCICOLE INTENSIF DE LONGUE DUREE EN MER OUVERTE, CONSTITUE PAR: -AU MOINS UNE BASE RIGIDE 3 ECHOUEE SUR LE FOND AVEC SA PASSERELLE 4, UNE DESCENTE TUBULAIRE ETANCHE ET UNE EMBASE DE FONDATION; -UNE PLURALITE D'ENCEINTES 25-28, DESTINEES A CLASSER LES ANIMAUX EN COURS DE GROSSISSEMENT, CARACTERISE: -EN CE QU'IL COMPREND UNE PLURALITE DE BRAS 19-24 RIGIDES CREUX, VISITABLES A SEC, ANCRES RADIALEMENT A L'EMBASE; -ET EN CE QUE LESDITES ENCEINTES 25-28 SONT ANCREES DE FACON AMOVIBLE SUR LES BRAS 19-24 ET SONT DOTEES DE FLOTTEURS BALLASTABLES.

Description

PARC D'ELEVAGE PISCICOLE INTENSIF DE LONGUE DUREE EN MER
OUVERTE.
L'invention concerne un nouveau type de parc d'ele- vage piscicole intensif de longue durée en mer ouverte.
La pisciculture intensive est un élevage bien connu, basé sur l'apport direct de nourriture à l'animal. Il n'est donc pas utile de la décrire ici en détail. Pour l'essentiel, l'application de cette méthode d'élevage aux poissons marins présente de nombreux inconvénients tels que
- la nécessité de disposer de sites protégés (fjords) lorsqu'on utilise des installations flottantes
- l'impossibilité de prolonger le grossissement faute de volume disponible lorsque l'on utilise des bassins fixes à terre, ce qui limite la production
- l'impossibilité d'observer le comportement des animaux lorsque l'on utilise des cages immergées dont la production est en outre très faible
- l'absence de coopération avec les marins-pêcheurs.
Dans le brevet US-A-3 691 994, on a proposé d'associer une base fixe rigide et des enceintes flottantes en rotation autour de la base fixe, afin d'homogénéiser les différents paramètres de l'environnement. Cette installation est bien adaptée pour l'exploitation à petite échelle en étang maisXnepeut être utilisée en milieu marin.
Dans la demande de brevet français FR-A-2 534 450 du Déposant, on a décrit une autre forme de réalisation, dans laquelle la base rigide est échouée sur le fond et comprend essentiellement dans l'ordre une plateforme émergée, une descente tubulaire étanche et une embase de fondation. Cette base rigide est associée à une pluralité d'enceintes délimitées par une structure maillée, destinées à classer les animaux en cours de grossissement. Cette installation, déjà mieux adaptée à la pisciculture intensive en site naturel marin abrité, permet de prolonger le grossissement, autorise l'observation et associe efficacement les marins pêcheurs à l'exploitation.Elle présente néanmoins encore quelques inconvénients, à savoir
- la mauvaise résistance au gros temps du réseau maillé
- la difficulté d'entretien des filets, dont le nettoyage ou le changement réclament l'intervention de plongeurs
- la répartition aléatoire et le faible stockage de la nourriture
- le regroupement dans un seul compartiment des animaux de même âge, ce qui augmente l'ampleur des risques de pertes accidentelles, complique le problème des captures et plus généralement gêne la maîtrise de l'élevage même en monoculture
- l'absence de moyens de lutte contre la pollution des fonds
- enfin, la difficulté à déplacer l'ensemble d'un site à l'autre, même sur de courtes distances.
L'invention pallie ces inconvénients. Elle vise une installation de pisciculture intensive de longue durée en mer ouverte qui, à l'échelle industrielle
- ne soit plus vulnérable au gros temps, grâce à une immersion suffisamment profonde, de l'ordre de vingt-cinq à trente mètres et grâce à une faible emprise en surface
- soit suffisamment éloignée des côtes pour limiter les effets de la pollution littorale
- permette l'entretien aisé des structures maillées
- permette un stockage et une distribution aisée de la nourriture
- permette de fractionner l'élevage, notamment pour mieux gérer le parc et pouvoir élever simultanément des espèces différentes
- permette de réduire l'auto-pollution ;
- et enfin, puisse être déplacée sur de courtes distances.
Ce parc d'élevage piscicole intensif de longue durée en mer ouverte, constitué par
- au moins une base rigide échouée sur le fond comprenant essentiellement dans l'ordre : une passerelle émergée, une descente tubulaire étanche et une embasede fondation
- et une pluralité d'enceintes délimitées en partie par une structure maillée, destinées à classer les animaux en cours de grossissement, se caractérise
- en ce qu'il comprend une pluralité de bras rigides creux ancrés radialement à l'embase de fondation et visitables à sec
- et en ce que lesdites enceintes sont ancrées de façon amovible sur lesdits bras rigides et sont dotées de flotteurs ballastables.
Avantageusement, en pratique
- les enceintes comprennent un réseau de nettoyage par dépression dans leur partie basse qui est pourvue d'une clôture pleine alors que leur partie haute est pourvue d'une structure maillée
- les commandes des dispositifs d'immersion, d'ancrage, de ballastage et de nettoyage desdites enceintes sont effectuées à partir desdits bras rigides
- la descente tubulaire comprend deux tubes coaxiaux et le raccordement du tube extérieur à l'embase de fondation présente une forme conique, de manière à former silo de stockage pour la nourriture, introduite depuis la passerelle entre les deux tubes coaxiaux
- l'embase comprend ::
en haut de sa partie centrale, une chambre de
service desservie par la descente tubulaire,
en bas de sa partie centrale, sous le plancher
de la chambre de service, un bassin de récep
tion des éaux de nettoyage qui sont ensuite
refoulées par pompage dans des conduites por
tées par la descente tubulaire et rejetées en
surface
en périphérie, d'une part des galeries radia
les d'accès aux bras rigides creux et, d'au-
tre part, différents compartiments
x les compartiments disposés sous les galeries
d'accès formant réservoirs pour le mélange
eau-nourriture et chambres de chasse de ce
mélange,
x les compartiments disposés entre les gale
ries formant baliasts ;;
- les bras rigides creux sont ancrés dans le prolongement des galeries d'accès de l'embase de fondation et présentent à leur extrémité libre un balast,associé à au moins un organe d'appui sur le sol, réglable en hauteur pour s'adapter à l'altitude réelle du fond et contrôler la charge d'appui
- chaque bras rigide creux comporte
. des hublots de visite dirigés vers les en
ceintes,
. un plancher en treillis,
. une tubulure pour conduire le mélange alimen
taire chassé due la chambre de l'embase vers
les enceintes,
. une tubulure pour recueillir les eaux de net
toyage des enceintes et les diriger-vers le
bassin de réception de embase,
. deux tubulures de distribution d'air comprimé
et d'eau,
. des organes de commande des dispositifs d'an
crage, de ballastage et de nettoyage des en
ceintes,
des éléments de guidage des câbles des treuils
placés dans la chambre de service de l1emba-
se, utilisés pour l'immersion ou la remontée
en surface desdites enceintes
- les enceintes sont disposées concentriquement à la base rigide et ont une section transversale sensiblement elliptique
- les enceintes possèdent des armatures qui supportent la structure maillée en partie haute et une clôture pleine en partie basse, et présentent
. de chaque côté, au moins un tube flotteur
ballastable, articulé sur une ventouse d'an
crage au bras rigide,
. un pied unique lesté permettant à l'enceinte
de reposer sur le fond
- chaque ventouse prend appui sur une surface plane inclinée, ménagée à cet effet sur le bras et se compose essentiellement d'une embase à laquelle est fixé un joint compressible et sur laquelle est disposée l'articulation du tube flotteur ballastable, ladite ventouse comprenant, en communication avec la galerie sèche du bras rigide creux
. des moyens de commande de l'action de cette
ventouse,
. des moyens de commande de l'action de ballas
tage des tubes flotteurs,
. des moyens de commande de l'action du réseau
de nettoyage.
La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux de l'exemple de réalisation qui suit, donné à titre indicatif et non limitatif, à l'appui des figures annexées.
Les figures 1 et 2 montrent un parc conforme à l'invention, respectivement vu en coupe et en vue de dessus.
La figure 3 représente en coupe la base rigide centrale, alors que la figure 4 est une section de cette base selon le plan a . La figure 5 montre deux sections respectivement selon les plans b et c de la figure 3.
Les figures 6 à 12 montrent en détail le bras rigide creux, à savoir respectivement vu de dessus (figure 6), en coupe selon différentes sections (figures 7,9 et 11), à savoir respectivement selon une section courante d (figure 7), une section à l'emplacement d'un ancrage d'une enceinte, c'est-à-dire selon le plan e (figure 9), et enfin à l'extrémité f et plus exactement à l'emplacement du pied réglable en hauteur. La figure 8 est une coupe selon le plan g de la figure 7 alors que la figure 10 est une vue de dessus de la section selon figure 9 et enfin la figure 12 est une coupe selon le plan h de la figure 11.
Les figures 13 à 16 représentent différentes vues d'une enceinte, à savoir respectivement:
- figure 13 : en coupe longitudinale verticale,
- figure 14 : en coupe selon les plans i,g,k de la figure 13,
t figure 15 : en section about côté bras,
- et enfin figure 16 : en section selon le plan 1 de la figure 14.
La figure 17 représente en détail une ventouse d'ancrage.
La figure 18 montre l'action du réseau de nettoyage du fond.
Les figures 19 à 21 montrent l'action de ballastage des tubes flotteurs latéraux d'une enceinte.
Enfin, les figures 22 et 23 représentent les différentes phases de la mise en place (descente) et de la remontée de ces enceintes respectivement dans les différentes positions A-E pour la descente et F-J pour la remontée.
Sur les figures, la référence (1) désigne le niveau de l'eau et la référence (2) le fond.
Le parc d'élevage piscicole selon l'invention comprend essentiellement une base centrale rigide (3) échouée sur le fond à une profondeur d'au moins vingt-cinq à trente mètres, ce qui rend l'installation peu sensible au gros temps. Cette base (3) comprend essentiellement un tube extérieur étanche (5) en acier ou en béton, supportant une passerelle émergée (4) et contenant un deuxième tube intérieur coaxial (6) en acier ; une cloison transversale (7) divise ce tube intérieur en deux compartiments, l'un référencé (8) contenant une descente par échelle, l'autre référencé (9) contenant un montecharge.
L'espace annulaire (10) entre les deux tubes coaxiaux (5) et (6) est réservé aux utilités, aux conduits de ventilation et aux tubulures d'alimentation du silo (12) formé par le volume compris entre le tube intérieur (6) et la paroi extérieure conique (11) qui raccorde le tube extérieur étanche (5) à l'embase de fondation (14). Grâce à des casques de distribution (13) régulièrement répartis sur le plafond de la chambre centrale (15) de service, la nourriture stockée dans le silo (12) peut être distribuée par gravité, comme on le verra ultérieurement.
L'embase de fondation (14) comprend essentiellement une chambre centrale de service (15) qui contient le matériel non représenté, nécessaire au fonctionnement de l'installation, à savoir : groupe électrogène, compresseur, treuils de halage destinés à la manoeuvre des enceintes (figures 3 et 5). Cette chambre de service (15) desservie vers le haut par la descente tubulaire (6) est séparée par un plancher (48) d'un bassin de réception (49) des eaux de nettoyage qui sont ensuite refoulée par pompage dans des conduites portées par la descente tubulaire (6) et rejetées en surface.
Par un orifice (47), la chambre de service centrale (15) est reliée à une pluralité (en l'occurrence six)-de galeries d'accès (16) par un orifice (12) aux bras rigides creux (19) à (24). L'embase de fondation (14) comprend ainsi en périphérie d'une part, des galeries d'accès (16) aux bras rigides creux (19-24) et d'autre part, différents compartiments, à savoir
- des compartiments (80) placés sous les galeries d'accès (16) formant réservoirs pour les mélanges eaunourriture et chambres de chasse de ces mélanges ;
- des compartiments: (18) -disposés entre les galeries (16) et formantballasts.
Ainsi, l'embase (14) est parfaitement échouée sur le fond (2).
Une pluralité de bras rigides creux (19-24) , en l'occurrence six, sont ancrés de manière étanche dans le prolongement des galeries (16) sur l'embase de fondation (14) de la base centrale (3) (voir figures 1 et 2). Ces bras (20) sont comme déjà dit, rigides, creux et étanches. Ils peus vent etre par exemple (voir figures 6 à 12) en béton,' La figure 7 montre une section courante selon le plan g de ce bras (20) qui comporte des hublots (30) de visite dirigés vers les enceintes. Ces hublots (30) sont associés à des sources lumineuses, ce qui permet de surveiller le comportement des animaux. A intervalles réguliers, le long de ces bras (20), la partie supérieure présente des surfaces légèrement inclinées (31) destinées à recevoir les ventouses (50) d'ancrage des enceintes élémentaires.
Les figures 9 et 10 montrent respectivement une coupe et la vue de dessus d'un bras (20) à cet emplacement. L'extrémité de chaque bras comporte un tube d'appui (29) terminé par une semelle de répartition (39) destinée à venir reposer sur le fond. La hauteur de ce tube (29) est réglablé, de manière à l'adapter parfaitement à l'altitude du fond (2).
Une chambre de ballastate (40) placée à l'extrémité de chaque bras assure le lestage de cette extrémité libre.
Des presse-étoupes (33) et (38) assurent l'étanchéité autour du tube d'appui (29). Le réglage en hauteur du tube d'appui (29) qui coulisse le long du tympan (34) se tient par des vérins (37) agissant sur un collier (36) fixé en position variable sur le tube (29), ledit tube (29) étant ensuite bloqué sur le tympan (34) par des brides (35). La référence (41) désigne câble commandé par le treuil, non représenté, placé dans la chambre centrale de service (15) et renvoyé par une poulie (42). Ce câble (41) sort par l'orifice (43) et est relié fermement à chaque enceinte. Ce câble (41) est destiné à haler ou déhaler cette enceinte lors de la descente ou de la remontée. Les références (44,45 46, désignent des orifices de passage des tubes de raccordement aux flexibles des réseaux hydrauliques des enceintes.
Un plancher en treillis (32) permet de se déplacer à l'intérieur de la galerie sèche formée par le bras creux.
L'installation comprend en outre (voir figure 2) une pluralité (en l'occurrence quarante-huit) d'enceintes élémentaires (25,26,27,28) disposées concentriquement par rapport à la base rigide centrale (3), donc orthogonalement à chaque bras (19-24). Plus on s'éloigne du centre, plus la longueur des enceintes augmente. Comme on le voit à la figure 1, ces enceintes (25-28) de longueur variable ont une section transversale sensiblement elliptique afin de mieux résister aux courants marins. Cette section transversale elliptique facilite également la retombée des déchets en partie basse des enceintes et l'autonettoyage du fond (2) grâce aux survitesses de courant qu'elle provoque. Cette forme elliptique facilite également l'accostage des enceintes lorsqu'elles flottent en surface.
Grâce à des ventouses d'ancrage (50) (voir figure 17), les enceintes sont fixées de part et d'autre de chaque bras. Ces enceintes sont en nombre suffisant pour permettre un élevage long, c'est-à-dire réparti sur plusieurs années, de façon à pousser le grossissement. Les plus petites enceintes (25), situées au plus près de la basez (3), sont réservées par exemple aux animaux de trois mois à un an et de un à deux ans. Ces deux catégories d'animaux sont séparées par une structure verticale non représentée.
La seconde rangée (26) est réservée aux animaux de deux à trois ans. La troisième rangée (27) est réservée aux animaux de trois à quatre ans, alors que la quatrième rangée (28) est réservée aux animaux de quatre à cinq ans destinés à la vente.
Les figures 13 à 16 montrent en détail la structure de ces enceintes. La figure 14 est-:une représentation:de l'enceinte élémentaire, par exemple (28) montrée à la figure 13 et selon le plan i-j-k. Comme déjà dit, ces enceintes sont fixées grâce à des ventouses d'ancrage (50) sur les surfaces inclinées (31) réparties régulièrement sur le dessus du bras, par exemple (20). Chaque enceinte présente sur le dessus une structure en réseau maillé (55) dont l'ouverture varie en fonction de la taille des animaux destinés à être élevés dans cette enceinte.
La clôture inférieure est en revanche pleine et peut être constituée soit par une coque en béton soit par un film plastique (56). Comme déjà dit, les enceintes (28) placées en périphérie comportent les plus grosses mailles, alors que les enceintes placées au centre (25) présentent les mailles les plus petites . Cette disposition permet de réduire la vitesse de colmatage des petites mailles.
Les dimensions des enceintes (25-28) sont suffisantes pour que les charges de chair par mètre cube d'eau décroissent lorsque l'on se rapproche de la base (3) et ce, afin de tenir compte de l'appauvrissement en oxygène de l'eau au fur et à mesure que l'on se rapproche de cette zone centrale (3). Tous les éléments constitutifs de l'enceinte, et notamment l'armature (51), le réseau maillé (55) ou plein (56) sont construits à terre et amenés en flottaison, puis ancrés sur les bras (19-24).
La structure maillée (55) et la structure pleine inférieure (56) sont fixées sur une armature métallique (51). Chaque enceinte présente également deux flotteurs (52,53) longitudinaux latéraux et ballastables. Ces tubes flotteurs ballastables (52,53) sont reliésvpar des potences (66) aux ventouses d'ancrage (50). Chaque enceinte (25-28) comporte également un pied ( ) lesté, qui lui permet ainsi de reposer sur le sol. L'extrémité (57) opposée au bras (20) présente une trappe, par exemple à guillotine, pour le transfert des animaux d'une enceinte à l'autre lors des manipulations.
A l'emplacement de chaque enceinte, le bras (20) présente un conduit (81) qui traverse la paroi et permet de diriger le mélange alimentaire : eau-nourriture, pulsé vers un conduit (60) doté d'une poche souple maillée (61) qui débouche dans chaque enceinte.
Ce conduit (81) est relié par l'intermédiaire d'une vanne non représentée à une conduite principale (59) qui règne sur toute la longueur du bras (20) et dont l'origine est placée en partie basse de la chambre de chasse (80) du mélange alimentaire, ladite chambre étant située dans l'embase (3) sous la galerie d'accès (16) au bras (20) concerné. Par action de l'air comprimé, on peut ainsi pousser, donc chasser le mélange alimentaire dans une enceinte concernée en ouvrant la vanne du conduit (81) correspondant à l'enceinte choisie. Chaque enceinte comprend enfin un réseau tubulaire de nettoyage (58).
Les tubes flotteurs (52,53) latéraux ballastables, sont reliés par un axe d'articulation (65) à des ventou ses (50) (voir figure L7) positionnées sur la surface pla- ne inclinée (31) .prévue à.cet effet en partie haute du bras rigide (20). Cette ventouse (50) comprend une embase (62) associée à un joint (63). Un raidisseur (64) relie la ventouse par un axe d'articulation < 65)à lape-
tence (66) de chaque flotteur (52,53). Par un axe (71), l'embase (62) est solidarisée à l'extrémité d'un câble
(67) qui est dote à son autre extrémité d'un
louchon de raccordement (68). Un bouchon de sécurité (70) est vissé sur un manchon élastique(69) qui commande l'obturation de l'orifice (43).La référence (72) désigne une vanne reliée à un raccord flexible (73) prolongeant un orifice conique ( 44). L'ouverture de la vanne (72) permet d'introduire une tubulure (77) à travers l'ensemble (72,73, 44). La tubulure (77) vient se fixer sur un clapet taré (75) porté par la ventouse (50) et permet le raccord à un flexible (76). Plusieurs (par exemple trois) systèmes identiques au système (72-76) sont installés sur chaque ventouse (-50). Cela permet la circulation des flui--des de ballastage ou de déballastage des flotteurs (52, 53) d'une part, et des eaux de nettoyage d'autre part, par raccordement des tubulures (7) aux tubulures principales de distribution d'air comprimé et d'eau ainsi qu'à la tubulure principale de collecte des eaux de nettoyage.
Le parc d'élevage piscicole intensif long en mer ouverte conforme à l'invention fonctionne de la manière suivante. Ce fonctionnement repose essentiellement sur trois opérations distinctes, à savoir
- la distribution de la nourriture,
- l'évacuation des déchets,
- la manoeuvre des enceintes, c'est-à-dire les opérations permettant d'effectuer soit la descente soit la remontée des enceintes pour l'entretien pour prélever les poissons ou transférer ceux-ci d'une enceinte à 1' autre.
A - Distribution de la nourriture
La nourriture, est stockée dans le silo (12) par exemple sous forme de granulés. Au moyen des casques de distribution (13), cette nourriture est extraite par gravité puis est déversée dans les compartiments périphériques (80) de l'embase (14) situés sous les galeries d'accès (16) et plus exactement dans la galerie (16) de liaison au bras dans lequel on souhaite la diriger. On diminue au préalable le volume d'eau de ces compartiments (80) d'un tiers environ pour pratiquer le déversement de la nourriture qui est alors poursuivi, jusqu'à ce que la teneur en granilés du mélange atteigne environ 20 % en poids. On ferme le casque (13), puis on: isole le compartiment (80) concerné. Le mélange est ensuite chassé à l'air comprimé fourni par un compresseur non représenté placé dans la chambre centrale de service (15). La chasse s'effectue dans la conduite (59) dont le parcours suit le bras (20) concerné et dont les sorties (81), commandées par des vannes manuelles non représentées, débouchent dans les entonnoirs d'entrée des conduits (60) placés en bout de chaque enceinte (25r28). Le mélange chassé arrive ainsi dans la poche (61) et diffuse dans chaque enceinte.
La puissance de la chasse à l'air comprimé est réglée notamment en fonction de la force du courant du moment. Avantageusement, on alimente une enceinte de manière à ce que le courant entraîne la nourriture qui s'échappe de l'enceinte vers l'enceinte voisine. Cela réduit ainsi les pertes.
I1 va de soi que l'on peut remplacer la nourriture en granulés par d'autres formes de nourriture. On peut notamment utiliser de la nourriture fraiche qui sera ainsi distribuée directement à partir des compartiments (80) et des conduits (59) sous réserve d'avoir prélablement été broyée.
B - Evacuation des déchets
Afin de ne pas polluer le site, il importe d'éviter la formation d'un cake constitué d'excréments et de refus alimentaires.
Dans chaque enceinte, les dépôts se forment sur la clôture pleine (56) placée en partie basse. La forme elliptique de chaque enceinte favorise une concentration au point bas. Un réseau de tubulures longitudinales (58), percées de trous, raccordées par des flexibles (76) aux ventouses d'ancrage (50) permet d'entraîner ces dépôts par ouverture de la tubulure (77). Cette ouverture de la tubulure (77) provoque une aspiration violente de l'eau par les trous du réseau des tubulures longitudinales (58). Cela entraîne (voir figure 18) partiellement les déchets dans lesdites tubulures. Les produits recueillis sont alors dirigés vers le bassin de réception (49) des eaux de nettoyage situé en bas de la partie centrale de l'embase (14), bassin à partir duquel ces eaux chargées de déchets sont pompées et rejetées en surface.
Ces déchets sont alors entraînés par le courant et sédimentent dans une zone dont le rayon est:-beaucoup plus grand que les dimensions du parc, ce qui est favo rable.
Périodiquement, les déchets et les cadavres non entraînés sont évacués par remontée de l'enceinte en surface lors d'une opération d'entretien général
Comme des dépôts peuvent aussi se former sur le fond naturel (2), les bras (19-24) sont surélevés par rapport au fond (2) afin de.créer des survitesses de courant qui seront accentuées par la forme elliptique des enceintes et qui ralentissent la formation des dépôts en provoquant leur étalement autour du parc.
C - Manoeuvre des enceintes
En position, chaque enceinte (25)-(28) repose sur le fond (2) grâce à son pied unique lesté (54). Dans cette position, les flotteurs latéraux (52,53) sont remplis d'eau. Pour manoeuvrer une enceinte, on effectue l'opération lorsque le courant horizontal tend à écarter l'enceinte de son bras de fixation dans une direction approximativement perpendiculaire au bras concerné. Cela permet de contrôler parfaitement la manoeuvre. Pour compenser les efforts exercés sur l'enceinte par ce courant lorsque le pied (54) quitte le fond (2), les surfaces planes (31) sont inclinées de manière à disposer d'une composante horizontale perpendiculaire à l'axe de chaque bras (19-24) de la pression qui s'exerce sur chaque ventouse (50).
Lorsque l'on désire remonter une enceinte, on dépose le bouchon -de sécurité (70), puis l'on raccorde avec des manchons cylindriques (68) à vis, les câbles (67) frappés à demeure sur les ventouses (50) et les câbles (41) des treuils disposés dans la chambre centrale (15).
On chasse ensuite l'eau des flotteurs (52ï53) grâce à de l'air comprimé en utilisant des tubulures raccordées au réseau de ballastage (voir-figures l9et 21). Au fur et à mesure (voir figure 20-) que les flotteurs (52,53) se vident d'eau et se remplissent d'air, l'enceinte concernée tourne autour de ses ventouses d'ancrage (50) et ce, jusqu'à une position verticale (voir figures 23 position G), voire subverticale du fait du courant. Pour éviter tout mouvement brutal de l'eau dans les flotteurs (52,53), ceux-ci sont munis de ralentisseurs constitués par des plaques perforées.
On déconnecte ensuite toutes les tubulures (77) que l'on retire de leurs logements (44!. On ferme les vannes (72). Les clapets tarés (75) bloquent l'air comprimé des flotteurs (52,53). On serre alors les écrous de commande des manchons élastiques (69) du passage (43) des câbles (67) jusqu'à l'écrasement des manchons (69) sur les câbles de manière à assurer l'étanchéité.
On introduit alors l'eau sous pression dans l'un des orifices coniques (44), les autres orifices ayant été obturés. L'équilibrage des pressions s'établit.
L'effort vertical des flotteurs décolle alors les ventouses (50). L'enceinte concernée est alors retenue par les câbles (41) des treuils. On desserre les manchons élas- tiques (69) pour réserver le p-assage des manchons de jonction des câbles. L'e-au pénètre dans la galerie du bras concerné (20) et s'accumule sous le plancher caillebotis (32).
Les treuils sont alors déhalés et dès le passage des manchons de raccordement, on serre à nouveau les manchons élastiques (69) pour réduire le débit d'entrée d'eau.
On poursuit le halage (figure 23h) jusqu'à ce que l'enceinte flotte en surface (figure 23i). Pendant le déhala- ge, l'enceinte (25) est entraînée horizontalement par le courant et les câbles (41) de treuils s'inclinent. Lorsque l'enceinte (25) est en flottaison (figure 23j), on libère les manchons de raccordement des câbles (41) de treuils puis on raccorde ces câbles aux câbles de ventouses d'un flotteur annexe (85), constitué d'un tube unique doté de deux ventouses. Le flotteur annexe est alors descendu comme indiqué en D.
D - Descente de l'enceinte (figure 22)
Pour descendre une enceinte, on procède essentiellement de manière inverse. On libère le flotteur annexe (85) qui remonte les câbles de treuils (41). On fixe ces câ
bles(41) sur les câbles de ventouses de l'enceinte. Lors du halage, le centrage est automatique et la fixation de la ventouse (50) est également automatique, puisque l'on accepte l'écoulement de l'eau par l'orifice de passage (43).
des câbles (67) grâce au manchon élastique (69). Après fixation des ventouses (50), on ouvre les vannes (72) des orifices coniques (44 ) pour assurer le passage des tubulures de raccordement. Comme déjà dit, ces orifices (44) sont coniques et les raccords (73) sont flexibles afin de permettre un certain débattement de la tubulure (77) qui est centrée sur les clapets tarés (75) par une entrée-(78) également conique sur 1'embase (62) de la ventouse (50)-.
On fixe les tubulures (77) de commande de ballast ge des flotteurs (52,53) et d'échappement d'air (figures 21 et 22c). L'enceinte bascule alors (figures 21 et 22D) autour des ventouses (50) et vient se poser par son pied unique (54) sur le fond (2). On termine alors le remplissage (figure 22E) des flotteurs latéraux (52,53). On raccorde ensuite les tubulures du réseau de nettoyage (58) et on libère les câbles (41) des treuils. On fixe ensuite les bouchons de sécurité (70). Lorsque deux enceintes (25) sont en surface, on peut les accoupler par des abouts (57) dépourvus de ventouses. La communication entre deux enceintes est alors établie au-dessous de la ligne de flottaison grâce à l'ouverture des trappes à guillotine.
De la sorte, on peut transférer par évasion naturelle d'une enceinte à l'autre, et forcer éventuellement ce transfert par réduction du volume disponible de l'enceinte à libérer, par exemple en déplaçant horizontalement un filet transversal à l'intérieur de ladite enceinte.
Le parc selon l'invention présente de nombreux avantages par rapport aux solutions proposées à ce jour.
On peut citer
- la profondeur d'immersion qui permet de soustraire les enceintes à l'action du gros temps
- la facilité d'entretien des structures des enceintes puisque ces enceintes sont relevables
- la facilité de stockage et de distribution de la nourriture
- la maîtrise de la gestion de l'élevage tout en permettant de prolonger le grossissement et d'atteindre de fortes productions
- la possibilité d'intervenir facilement et commodément sur une enceinte déterminée sans avoir à faire appel à des plongeurs ;
- la réduction sensible de la pollution des fonds
- la possibilité de déplacer le parc sur de courtes distances, par remise en flottaison de l'ossature rigide.
- la possibilité de réaliser l'investissement par étapes successives en fonction du développement de l'élevague
- la possibilité d'être implanté dans des sites très variés, non abrités, dans la mesure où ces sites sont parcourus par des courants marins.

Claims (8)

REVENDICATIONS
1/ Parc d'élevage piscicole intensif de longue durée en mer ouverte, constitué par
- au moins une base rigide (3) échouée sur le fond (2) comprenant essentiellement dans l'ordre : une passerelle émergée (4), une descente tubulaire (6) étanche et une embase (14) de fondation r
- une pluralité d'enceintes (25-28) délimitées en partie par une structure maillée (55), destinées à classer les animaux en cours de grossissement, caractérisé
- en ce qu'il comprend une pluralité de bras (19-24) rigides creux, ancrés radialement à l'embase (14) de fondation et visitables à sec
- et en ce que lesdites enceintes (25-28 ? sont ancrées de façon amovible sur lesdits bras rigides (19-24) et sont dotées de flotteurs ballastables (52,53).
2/ Parc selon la revendication 1, caractérisé en ce que la descente tubulaire comprend d'une part, un tube extérieur (5) raccordé à l'embase de fondation (14) par des troncs de cônes (11) et vautre part, par un tube intérieur coaxial (6), de manière à former silo (12) de stockage pour la nourriture, introduite depuis la passerelle (4) entre les deux tubes coaxiaux (5,6).
3/ Parc selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'embase (14) comprend
- au centre, en haut une chambre de service (15) desservie par la descente tubulaire (6) et en bas, sous le plancher (48) de la chambre de service (15) un bassin (49) de réception des eaux de nettoyage
- en périphérie, d'une part, des galeries radiales d'accès-(16) aux bras rigides creux (19-24) et d'autre part, des compartiments (80) placés sous lesdites galeries d'accès (16) formant réservoirs pour les mélanges alimentaires : eau-nourriture et chambres de chasse pour ce mélange et énalement des compartiments (18) formant' ballast disposés entre les galeries (16).
4/ Parc selon la revendication 1, caractérisé en ce que les bras rigides creux (19-24) sont ancrés aux galeries de visite (16) de embase (14) et présentent à leur extrémité libre un ballast (40) associé à au moins un organe d'appui (29,39), réglable en hauteur, pour s'adapter à l'altitude réelle du fond (2).
5/ Parc selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les bras rigides creux (19-24) comportent
- des hublots de visite (30) oeientésdans la direction des enceintes (25-28)
- un plancher en treillis (32)
- une tubulure (59) pour conduire le mélange alimentaire chassé du compartiment (80) de l'embase (14) vers les enceintes (25-28)
- une tubulure pour recueillir les eaux de nettoyage des enceintes (25-28) et diriger ces eaux vers le bassin (49) de réception de l'embase (14)
- des tubulures de distribution d'air comprimé et d'eau ;;
- des organes (43,44,45) de commande des dispositifs ancrage, de ballastage et de nettoyage des en-ceintes
- des organes de guidage des câbles (41) des treuils placés dans la chambre de service (15) de l'embase (14), utilisés pour la descente ou la remontée en surface des enceintes (25-28).
6/ Parc selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les enceintes (25-28) sont disposées concentriquement par rapport à la base rigide (3) et ont une section transversale sensiblement elliptique.
7/ Parc selon la revendication 6 caractérisé en ce que les enceintes (25-28) possèdent des armatures (51) qui supportent la structure maillée (55) en partie haute et une clôture pleine (56) en partie basse, lesdites enceintes (25-28) présentant
- de chaque côté, au moins un tube flotteur ballastable (52,53) articulé (65) sur une ventouse (50) d'ancrage au bras rigide (20)
- un pied unique lesté (54) permettant à l'enceinte de reposer sur le fond (2).
8/ Parc selon la revendication 7, caractérisé en ce que chaque ventouse d'ancrage (50) prend appui sur une surface plane inclinée (31) prévue à cet effet sur la partie haute du bras (20), ladite ventouse (50) se composant d'une embase (62) à laquelle est associé un joint compressible (63) et sur laquelle est articulée (65) l'extrémité (66) du tube flotteur ballastable (52,53), ladite ventouse (50) comprenant en communication avec la galerie sèche du bras rigide creux (20)
- des moyens de commande (67,68,69) de l'action de cette ventouse (50),
- des moyens de commande (72,77) de l'action de ballastage des tubes flotteurs (52,53),
- des moyens de commande (72-77) de l'action du réseau de nettoyage (58).
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