FR2562920A1

FR2562920A1 - Cuve pour machine a laver

Info

Publication number: FR2562920A1
Application number: FR8505517A
Authority: FR
Inventors: Philip Barnish; Dennis Wilfred Shore
Original assignee: Philips Gloeilampenfabrieken NV
Current assignee: Koninklijke Philips NV
Priority date: 1984-04-13
Filing date: 1985-04-12
Publication date: 1985-10-18
Also published as: FR2562920B1; GB2157326A; IT8521358V0; DE3512137A1

Abstract

CUVE POUR UNE MACHINE A LAVER MENAGERE A HUBLOT, MUNIE D'UNE PLAQUE ARRIERE 4 EN FORME DE GRECQUE QUI EST REALISEE INDEPENDAMMENT DU RESTE DE LA CUVE ET QUI COMPORTE UNE MOUSSE STRUCTUREE. CELA PERMET D'UTILISER DES PORTIONS DE PAROI EPAISSES AUTOUR DU MOYEU 3 ET DE MAINTENIR UNE RIGIDITE ADEQUATE AU NIVEAU DE CE MOYEU. APPLICATION : MACHINE A LAVER LE LINGE.

Description

PHB 33069

Cuve pour machine à laver.

L'invention concerne une cuve pour une machine à laver mé-

nagère à hublot, la plaque arrière de la cuve étant prévue pour supporter

un tambour rotatif placé dans la cuve.

Dans des machines à laver de ce genre, il est bien connu de

réduireàunminimuml'espace libre entre le tambour et la cuve pour di-

minuer la quantité d'eau nécessaire. Pour y arriver, il faut que la pla-

que arrière soit sensiblement rigide pour éviter dans la mesure du pos-

sible la vibration du tambour causée par le balourd des charges de linge.

Pour permettre d'obtenir une rigidité sensible sans devoir recourir à i0 une construction lourde utilisant une grande quantité de matériau, il est connu de construire la plaque arrière sous la forme d'une " grecque" dans laquelle la plaque est divisée en un nombre pair de segments qui au moins à leurs extrémités contiguës à l'axe rotation du tambour, sont

décalés les uns par rapport aux autres dans des direction axiales alter-

nées. Ces segments sont réunis par des nervures s'étendant dans le sens radial de façon à former une plaque arrière continue. Cette construction est convenablement rigide en supposant qu'on utilise un nombre adéquat de segments (normalement au moins dix), et qu'elle a la forme d'une pièce moulée en aluminium qui permet d'utiliser des segments et des nervures assez minces. Cette conception permet de réduire notablement

les quantités de matériau et, par conséquent, le coût de fabrication.

Le processus de moulage est relativement coûteux bien qu'il s'agisse de très grandes quantités de fabrication. Pour diminuer le coût pour des quantités plus faibles, il est connu de former la cuve à partir d'une matière plastique par le processus de moulage par injection. Un exemple de ce type de cuve est décrit dans la demande de brevet européen N 0043429 et comporte une cuve en bloc obtenue par une seule opération

de moulage par injection d'une matière thermoplastique. Le coût d'outil-

lage d'une telle cuve est - au moins théoriquement - inférieur à celui d'une cuve constituée par une ou plusieurs parties séparées, par exemple une cure dont la plaque terminale est fabriquée séparément. Toutefois, une construction en bloc fait surgir quelques problèmes, notamment durant

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le temps de refroidissement et de retrait qui suit immédiatement le démoulage de la cuve et au cours duquel des contraintes se produisent dans la cuve. Un autre problème est qu'il n'est pas pratique de former dans la partie avant de la cuve une collerette de retenue d'eau, telle

que généralement utilisée dans l'art.

Toutefois, un problème plus sérieux est lié à la nécessité d'éviter des parties épaisses dans ces pigces moulées puisque celles-ci tendent à se déformer excessivement durant la phase de refroidissement et de retrait. Cependant, des parties épaisses seraient particulièrement utiles dans la région de plaque arrière entourant un moyeu métallique pour les roulements de l'arbre du tambour puisque, dans cette région, il faut une solidité la plus grande possible pour permettre de supporter

la charge du roulement. Evidemment cEte charge a augmenté avec l'augmen-

tation soutenue des vitesses d'essorage maximales durant ces dernières

années et, pour atténuer le problème, il est usuel de prévoir deux rou-

lements à rouleaux ou à billes dans le moyeu, le roulement avant ayant un diamètre plus grand que le roulement arrière. C'est le cas du moyeu 22 de la figure 2 de la demande de brevet européen précitée qui illustre clairement l'inconvénient du fait qu'on ne peut pas utiliser des parties de paroi épaisses dans les pièces moulées. Le problème est principalement provoqué par le fait que le diamètre du moyeu 22 est plus grand dans la partie avant que dans la partie arrière. La pente s'étendant entre la partie avant et la partie arrière du moyeu 22 est opposée à celle de l'angle requis de séparation des parties de moule et de démoulage de la pièce (typiquement de 5 ). Ainsi, l'épaisseur de la partie de paroi dans la région de la partie supérieure du moyeu 22, comme montré sur la figure 2 précitée, doit augmenter sensiblement de gauche à droite. Toutefois, pour éviter les problèmes provoqués par les parties de paroi épaisses, il a été nécessaire de fournir une paroi double et il est à remarquer que, par voie de conséquence, il n'y a pas d'effet de renforcement du segment supérieur 10 sur le moyeu 22 dans cette région.Comme cela s'applique à chaque second segment autour du moyeu, une partie importante de l'avantage de la configuration dite de grecque est perdue pour autant qu'il s'agit

de la partie arrière du moyeu 22.

L'invention vise à éliminer ou au moins à réduire ce problème.

Conformément à l'invention, il est prévu une cuve pour une machine à laver ménagère à hublot de type muni d'un tambour rotatif placé

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dans la cuve et au moins partiellement supporté par la plaque arrière de la cuve, remarquable en ce que la plaque arrière comporte une pièce moulée en mousse structurée qui est fixée au reste de la cuve mais qui ne fait pas corps avec celui-ci. Des pièces moulées en mousse structurée sont bien connues et

sont formées à partir d'une matière plastique contenant des agents mous-

sants pour prQiuire un noyau expansé revêtu des deux côtés de peaux sen-

siblement pleines. Grâce au noyau expansé, on peut utiliser des parties de paroi relativement épaisses sans que cela donne lieu à des problèmes et, ainsi, la partie épaisse requise peut être utilisée autour du moyeu métallique de façon a former un appui rigide sur toute sa longueur. De plus, une telle construction permet d'aumenter le diamètre du roulement

avant par rapport à celui du roulement arrière, de sorte qu'il est possi-

ble d'utiliser des vitesses d'essorage plus élevées.

Bien que des pièces moulées en mousse structurée exigent un cycle de moulage plus long, l'augmentation de coût qui en résulte est au moins partiellement compensée par le fait qu'on utilise dans ce cas une plus faible quantité de matériau et on peut réaliser une économie supplémentaire un profitant du fait qu'un panneau de mousse structurée est plus résistant qu'un panneau massif de la même 6paisseur, et qu'on

peut donc diminuer les dimensions de sa section dans quelques régions.

D'autre part, aucun avantage d'importance n'est obtenu si l'on utilise de la mousse structurée pour le reste de la cuves alors que le coût augmenté constitue un inconvénient. Si l'on réalise la plaque arrière indépendamment du reste de la cuve, celle-ci peut être soit une pièce massive, soit une pièce en mousse structurée. Un autre avantage de la fabrication séparée est qu'on peut mouler en une seule pièce avec la cuve

une olerette de retenue d'eau située sur la face avant de la cuve.

La description suivante, en regard du dessin annexé, le tout

donné à titre d'exemple non limitatif, permettra de mieux comprendre com-

ment l'invention est réalisée.

La figure 1 est une coupe transversale de la partie supérieure

d'une plaque de cuve conforme à l'invention.

La figure 2 est une vue en élévation d'une partie de la plaque arrière.

La figure 3 est une coupe suivant la ligne A-A de la figure 2.

La figure 4 illustre une variante de la cuve.

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La figure 1 est une coupe verticale à travers la partie d'une cuve 1 qui s'étend au-dessus de l'axe 2 d'un moyeu métallique 3 prévu pour supporter un tambour par l'intermédiaire d'un arbre logé dans une paire de roulements du moyeu. Les roulements, l'arbre et le tambour ne

sont pas représentés sur les dessins.

Le moyeu 3 est un prisonnier moulé dans une plaque arrière 4 en mousse structuréeformée par un processus de moulage par injection, et présente un étranglement de façon à former deux surfaces de butée 5 et 6 contre lesquelles peuvent être pressés par montage à force des roulements respectifs pour l'arbre du tambour. Le moyeu 3 est maintenu rigide par une paroi généralement cylindrique 7 de la plaque arrière 4. Il est à remarquer que par une diminution sensible du diamètre du moyeu 3 dans l'étranglement, on a obtenu des surfaces portantes 5 et 6 relativement grandes et que, par conséquent, la paroi entourante 7 est relativement épaisse dans cette zone. Sans l'utilisation d'un moulage en mousse structurée, l'epaisseur pourrait être trop grande et il serait nécessaire d'utiliser une autre construction, moins satisfaisante. Dans la pratique, l'étranglement du moyeu 3 présente sur sa surface extérieure

une ou plusieurs nervures s'étendant dans le sens axial et servat à évi-

ter la rotation du moyeu dans la paroi 7.

En plus de la paroi 7, la plaque arrière 4 comporte une jante périphérique 8 munie d'une languette 9 dirigée vers l' extérieur et

d'un nombre pair de segments s'étendant entre le moyeu 3 et la jante 8.

Les segments sont arrangés suivant la configuration de grecque, des segments 11 s'étendant a partir de la région avant de la paroi 7 vers la jante 8 et des segments 12 s'étendant à partir de la face arrière de la paroi 7 vers la jante 8. Les bords de ces segments 11 et 12 sont réunis

par des nervures 13 s'étendant radialement de façon à former la confi-

guration connue de grecque.

La partie restante de la cuve 1 comporte une pièce moulée par injection présentant une partie généralement cylindrique 14 munie, d'un côté,d'une collerette 15 de retenue d'eau et, de l'autre côté, d'une

languette 16 dirigée vers l'extérieur. Les languettes 9 et 16 sont for-

cées l'une contre l'autre par une bande métallique embrassante 17 en forme de cuvette, de façon à comprimer un joint torique élastique d'étanchéité 18 pour assurer l'étanchéité à l'eau entre la plaque arrière 4 et la partie cylindrique 14. Cette dernière peut être une

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pièce moulée pleine ou structurée.

On constate que la paroi 7 présente une pente d'extraction 19 qui à partir de l'extrémité du segment 11, s'étend vers le bas en faisant un angle de 5 environ, et une pente correspondante 20 qui s'étend vers le bas à partir de l'extrémité du segment 12. Ces pentes sont nécessaires pour permettre de séparer les parties de moule et de démouler la plaque terminale. A la suite de ces pentes, la partie centrale de la paroi 7

est plus épaisse qu'il ne serait nécessaire autrement. A cause de l'utili-

sation d'une pièce moulée en mousse structurée, cette partie épaisse ne

présente pas de problèmes.

En référence à la figure 4, le moyeu métallique 21, qui corres-

pond au moyeu 3 de la figure 1, a une forme telle qu'il peut recevoir un plus grand roulement sur la face 22 du côté avant que sur la face 23 du côté arrière. Comme déjà expliqué, le roulement avant de dimensions plus grandes permet d'utiliser des vitesses d'essorage plus élevées. Dans ce cas, la pente d'extraction 24 correspondant à la pente 20 de la figure 1 donne naissance à une portion de paroi cylindrique épaisse à l'arrière de la paroi. Comme la plaque arrière est en mousse structure, une telle portion épaisse est très pratique et il n'est pas nécessaire de diviser la paroi en deux parties et, par conséquent, de diminuer la rigidité, comme c'est nécessaire dans la cuve décrite dans la demande de brevet

européen précitée.

il sera clair pour l'homme de l'art que de nombreuses particu-

larités et éléments usuel d'une cuve, tels que des prises d'eau, des distributeurs de détersif, des dispositifs pour la fixation du lest, des dispositifs de montage, des ouvertures réservées a l'élément chauffant et d'autres ouvertures d'accès, ont été omises sur les dessins, puisqu'ils

n'offrent pas d'intérêt dans le cadre de l'invention. On se rendra égale-

ment compte du fait que le tambour peut être supporté en outre du côté avant.

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Claims

REVENDICATIONS:

1. Cuve pour une machine à laver ménagère à hublot de type muni

d'un tambour rotatif placé dans la cuve et au moins partiellement sup-

porté par la plaque arrière de la cuve, caractérisée en ce que la plaque arrière comporte une pièce moulée en mousse structurée qui est fixée

au reste de la cuve mais qui ne fait pas corps avec celui-ci.

2. Cuve selon la revendication l,caraetérisée en ce que la plaque

arrière comporte un moyeu métallique convenant pour recevoir deux rou-

lements montés sur un arbre dudit tambour, moyeu qui est prévu pour re-

cevoir un roulement plus grand dans sa partie avant que dans sa partie arrière.