FR2560764A1 - Davier pour la reduction de fracture - Google Patents

Abstract

LE DAVIER POUR LA REDUCTION DE FRACTURE SE COMPOSE D'UN CORPS PRINCIPAL CYLINDRIQUE 2 PORTANT, A SA PARTIE SUPERIEURE, UNE CROSSE DE PREHENSION 3 ET, A SA PARTIE INFERIEURE, UNE PLAQUE 16 PERCEE D'UNE LUMIERE 17 ET D'UN EVIDEMENT 18 TANDIS QUE SA PARTIE ARRIERE PORTE UN CARTER CYLINDRIQUE 4 A TRAVERS LEQUEL PASSE UNE TIGE 9 PROLONGEE PAR UNE TRINGLE 11 TERMINEE PAR UN CROCHET 12 A POINTE 13, LA TIGE 9, QUI SE TERMINE PAR UNE TETE 10, PEUT ETRE BLOQUEE PAR UNE CAME 7 MONTEE SUR UN AXE 6, LA CAME ETANT ENTRAINEE PAR UNE GACHETTE 8, PUIS UN RESSORT 15 PLACE A L'INTERIEUR DU CORPS PRINCIPAL 2 TEND A REPOUSSER LA TIGE 9 PROLONGEE PAR LA TRINGLE 11 TANDIS QU'UN DEUXIEME CORPS CYLINDRIQUE, SUPPORTE PAR DES AXES 19-20 PLACE DANS LA LUMIERE 17 ET L'EVIDEMENT 18 DE LA PLAQUE 16 FIXEE SOUS LE CORPS PRINCIPAL 2, PORTE A SA PARTIE INFERIEURE UNE CROSSE 3A ET EST PERCE D'UN CANAL CENTRAL 23 DESTINE A RECEVOIR D'ABORD UN CANON DE PERCAGE 25 PUIS UN CANON A BROCHES 26 AFIN DE PERMETTRE AU PRATICIEN D'ABORD DE DETERMINER AISEMENT LA LONGUEUR DE LA VIS D'OSTEOSYNTHESE PERMETTANT DE REDUIRE LA FRACTURE, PUIS DE PERCER LES DEUX PARTIES D'OS AFIN D'Y PLACER LA BROCHE DE GUIDAGE, DE PERCER L'EVIDEMENT NECESSAIRE A LA TETE DE LA VIS D'OSTEOSYNTHESE A L'AIDE D'UN FORET TARAUDEUR ET, APRES MISE EN PLACE DE LA VIS, DE RETIRER LA BROCHE DE GUIDAGE.

Description

La présente invention a pour objet un davier des tinté à la réduction de fractures de petits os. Ce davier automatique et autostatique est plus spécialement destiné à la chirurgie de la main pour les fractures du scaphoide.

On connalt déjà des daviers, mais ceux-ci ne per mettent pas la chirurgie aisée de la main car, dans ce cas, la petitesse des os, et même des muscles attenant ces os, rend difficile les opérations chirurgicales devant âtre réalisées dans les meilleures conditions et dans le minimum de temps afin, d'une part,. de soulager le patient, et, d'autre part, d'assurer une mise en place plus rapide de l'os afin de rendre la mobilité de la main la plus grande possible.

Le davier automatique et autostatique conforme à la présente invention permet d'abord la réduction de la fracture par la mise en place de los, la lecture directe et sans erreur possible de la longueur de la vis permettant la réduction de la fracture puis finalement le forage, le guidage et la mise en place de cette vis d'ostéosynthèse pour la stabilisation de la fracture.

Conformément à l'invention, le davier pour la-réduc- tion de fracture se compose d'un corps principal cylindrique portant, à sa partie supérieure, une crosse de préhension et, à sa partie inférieure, une plaque percée d'une lumière et d'un évidement tandis que sa partie arrière porte un carter cylindrique à travers lequel passe une tige prolongée par une tringle terminée par un crochet à pointe, la tige qui se termine par une tette peut etre bloquée par une came montée sur un axe, la came étant entraînée par une gâchette puis un ressort placé à l'incé- rieur du corps principal tend à repousser la tige prolongée par la tringle tandis qu'un deuxième corps cylindrique, supporté par des axes placé dans la lumière et l'vis dement de la plaque fixée sous le corps principal porte à sa partie inférieure une crosse et est percé d'un canal central destiné à recevoir d'abord un canon de perçage puis un canon à broches afin de permettre au praticien d'abord de déterminer aisément la longueur de la vis d'ostéosynthèse permettant de réduire la fracture, puis de percer les deux parties d'os afin d'y placer la broche de guidage, de percer l'évidement nécessaire à la tette de la vis d'ostéosynthèse à l'aide d'un foret taraudeur et, après mise en place de la vis, de retirer la broche de guidage.

Diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent d'ailleurs de la description détaillée qui suit.

Une forme de réalisation de l'objet de l'invention est représentée, à titre d'exemple non limitatif, au dessin annexé.

La fig. 1 est une coupe-élévation du davier.

La fig. 2 montre le davier, en coupe, en position d'utilisation.

La fig. 3 est une coupe longitudinale du canon de forage.

La fig. 4 est une coupe longitudinale du canon à broche.

Les fig. 5, 6, 7 et 8 montrent la partie inférieure du davier pendant une intervention chirurgicale.

La fig. 9 montre, partie en coupe arrachée, la partie supérieure d'un doigt après intervention chirurgicale permettant la mise en place de la vis d'ostéosynthèse pour la stabilisation de la fracture.

A la fig. 1, on a représenté, en coupe longitudinale le davier 1 qui se compose d'un corps principal 2 de forme cylindrique présentant, à sa partie-supérieure, une crosse de préhension 3 et, à sa partie arrière, un carter 4 évidé intérieurement pour former une chambre 5 dans laquelle pénètre la partie arrière 2a du corps principal 2.

A l'intérieur de la partie 2a du carter 4 est monté un axe 6 autour duquel tourne une came 7 commandée par une gâchette 8.

Le corps principal ainsi que le carter 4 permet- tent de loger, d'une part, une tige 9 présentant un méplat 9b destinée à coopérer avec la came 7. La tige 9 porte, à son extrémité extérieure 9a, un bouton-poussoir 10 légèrement évidé en 10a pour en faciliter la manoeuvre.

La sige 9 est prolongée, à sa partie ?vans, dans son ani- gnement, par une tringle 11 se terminant en lia par un crochet 12 à pointe 13.

14 désigne la pièce de raccordement entre la tringle 11 et le crochet 12.

Un ressort 15, logé à l'intérieur de l'évidement central 2b du corps principal 2, prend appui par l'une de ses extrémités 15a contre le bord extériéur de la tige 9 et, à son autre extrémité 15b, contre le rebord interne de 1' évidement central 2b percé d'un trou 2c pour le passage de la tringle 11.

Il est à noter que le corps principal 2 porte, à sa partie inférieure, une plaque 16 percée d'une lumière 17 à sa partie arrière et, à sa partie avant, d'un évidement 18 destiné à recevoir des axes 19-20 solidaires de la plaque 21 supportée par un corps cylindrique 22 percé d'un canal central 23.

Finalement, le corps cylindrique 22 porte à sa par tie inférieure une deuxième crosse 3a identique à la crosse 3.

Le canal central 23 du corps cylindrique 22 est destiné à recevoir, au cours de l'intervention chirurgicale , le canon de perçage 25 (voir fig.3) perçant une te te 25a limitant l'introduction du canon de perçage dans le canal central 23 du corps cylindrique 22.

Il est à remarquer que le canal 25b du canon de perçage a une section importante.

A la place du canon de perçage 25, on peut également placer facilement, au cours de l'intervention, un canon à broche 26 comportant une tâte 26b limitant l'introduction du canon 26 dans le--canal central 23 du corps cylindrique 22 mais, là, le canal 26c a une section très faible destinée simplement au passage d'une broche de guidage qui permettra ensuite la mise en place d'un foret taraudeur 30 (voir fig. 8) alors que le foret de perçage est désigné par 31 et la broche de guidage par la référence 32 (voir les fig. 5, 6 et 7).

Finalement, la référence 33 désigne le tournevis cruciforme employé pour l'entraînement du foret taraudeur 30 et également pour le passage de la vis d'ostéosynthèse 35 (voir fig. 9) permettant la stabilisation de la fracture.

Lorsqu'un praticien réduit la fracture d'un petit os d'un doigt de la main, il procède, après radiographie ou intervention analogue afin de bien situer la fracture et d'en connaître l'étendue, aux gestes opératoires suivants.

En se reportant à la fig. 9 et en considérant la fracture représentée, le praticien pratiquera d'abord une incision dans la zone I de façon à lui permettre d'atteindre l'os. Cette incision est pratiquée après une insensibilisation locale, si cela est possible, ou lors d'une anesthésie générale dans les cas graves, par exemple en cas d'accidents importants.

Le davier est alors mis en place comme représenté à la fig. 2 et le doigt Dg, après avoir subi dans la zone I I1 incision nécessaire, reçoit ce davier de façon que le crochet 12 maintienne correctement, par sa pointe 13 la partie P1 de l'os cassé et que I-' extrémité pouvant âtre dentelée 22c du corps cylindrique 22 soit en appui contre la partie P2 de cet os.

Lorsque le davier est en place, le praticien peut bloquer le crochet 12 en verrouillant la tige 9 par l'intermédiaire de la came 7, ce mouvement étant obtenu aisément du fait que le ressort 15, en se débandant, place la pointe du crochet 12-en bonne position du fait de la prise d'appui de la denture 22c du corps cylindrique 22.

Le mouvement relatif du corps principal 2 avec le corps cylindrique 22 est possible grâce aux axes 19-20 pouvant légèrement se déplacer dans la lumière 17 de l'évidement 18.

Le praticien met alors en place le canon de perçage 25, pratique un contrôle de la réduction par les moyens classiques et peut également, grâce à une lecture directe des repères portés par la partie arrière de la tige 9, déterminer la longueur de la vis d'ostéosynthèse.

Le choix de la vis étant fait, le praticien met en place le foret 31 dans le canon 25 et effectue le per çage des deux parties P1 et P2 de l'os. L'opération terminée, le canon 25 est retiré et le canon à broche 26 est mis en place dans le corps cylindrique 22.

Le praticien met alors en place, aisément, la broche de guidage 32 puis, d'une manière extremement délicate, retire le canon à broche 26 et met alors en place sur la broche de guidage 32 le foret taraudeur 30 afin de percer dans la partie P2 de l'os, un évidement E (voir fig. 8) pour recevoir la sête 35a de la vis 35.

Le foret taraudeur est ensuite retiré et le praticien met alors en place, toujours guidé par la broche 32, la vis 35 percée en son centre d'un canal suffisant puis, après vissage à l'aide du tournevis 33, le praticien, ayant constaté la consolidation suffisante des deux parties P1 et P2 de l'os, retire la broche de guidage 32 ainsi que le davier 1.

Un contrôle radiographique permet alors de vérifier la bonne mise en place de la vis disposée telle que cela est représenté schématiquement à la fig. 2.

L'opération est terminée après avoir procédé à la
suture de l'incision.

Claims (2)

REVENDICA NS

1 - Davier pour la réduction de fracture caractérisé en ce qu'il se compose d'un corps principal cylindrique 2 portant, à sa partie supérieure, une crosse de préhension 3 et, à sa partie inférieure, une plaque 16 percée d'une lumière 17 et d'un évidement 18 tandis que sa partie arrière porte un carter cylindrique 4 à travers lequel passe une tige 9 prolongée par u tringle il ter- minée par un crochet 12 à pointe 13, la tige 9, qui se termine par une tette 10, peut âtre bloquée par une came 7 montée sur un axe 6, la came étant entraînée par une gâchette 8, puis un ressort 15 placé à l'intérieur du corps principal 2 tend à repousser la tige 9 prolongée par la tringle 11 tandis qu'un deuxième corps cylindrique, supporté par des axes 19-20 placé dans la. lumière 17 et l'évidement 18 de la plaque 16 fixée sous le corps principal 2, porte à sa partie inférieure une crosse 3a et est percé d'un canal central 23 destiné à recevoir d'abord un canon de perçage 25 puis un canon à broehes 26 afin de permettre au praticien d'abord de déterminer aisément la longueur de la vis d'ostéosynthèse permettant de réduire la fracture , puis de percer les deux parties d'os afin d'y placer la broche de guidage, de percer l'évidement nécessaire à la tâte de la vis d'ostéosynthèse à l'aide d'un foret taraudeur et, après mise en place de la vis, de retirer la broche de guidage.

2 - Davier pour la réduction de fracture suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la liaison par les axes 19-20 placés dans la lumière 17 et l'évidement 18 permettent un léger déplacement du corps principal 2 par rapport au corps cylindrique 22 afin de placer correctement la pointe 13 du corps 12 et l'extrémité cannelée 22c du corps cylindrique 22 après réduction de la fracture de l'os considéré.