FR2560680A1 - Dispositif de pesee, destine notamment a etre installe sur un vehicule pour en peser le chargement - Google Patents

Abstract

LE DISPOSITIF EST INSTALLE SUR LE CHASSIS1 D'UNE REMORQUE AGRAIRE, RELIEE A UNE BENNE3 PAR UNE ARTICULATION4 PRESENTANT DU JEU VERTICAL. TROIS VERINS8 SONT MONTES SOUS LA BENNE3 ET RELIES PAR DES CIRCUITS INDIVIDUELS16 A UNE CENTRALE HYDRAULIQUE17. CELLE-CI COMPREND UNE POMPE A MAIN POUR REPOUSSER UN PISTON TRIPLE ENVOYANT LA MEME QUANTITE D'HUILE A CHAQUE VERIN. UNE VALVE SENSIBLE A LA HAUTEUR DE LEVAGE LIMITE L'ETIREMENT DES VERINS8. UN MANOMETRE84 GRADUE EN POIDS EXPOSE A LA PRESSION ENTRE LA POMPE ET LE PISTON DONNE UNE INDICATION REPRESENTATIVE DU POIDS DU CHARGEMENT. UTILISATION POUR EVITER QUE LA PESEE AIT LIEU AVEC LES VERINS EN BUTEE, CE QUI FAUSSERAIT LA MESURE.

Description

La présente invention concerne un dispositif de pesée, destiné notamment à être installé sur un véhicule utilitaire tel qu'une remorque agraire pour déterminer le poids de son chargement.

Un tel dispositif permet par exemple à l'agriculteur de déterminer le poids de sa récolte, et par conséquent d'évaluer ses stocks, sans avoir besoin de faire passer son véhicule sur une installation fixe de pesage. En effet, une telle installation est souvent éloignée, et peut entrainer une attente. En outré elle est souvent payante.

Le but de l'invention est ainsi de proposer un dispositif de pesée qui soit adaptable à un véhicule utilitaire pour en déterminer le chargement, étant entendu que l'invention est applicable à une installation fixe si cela est désire.

Suivant l'invention, le dispositif de pesée, destiné notamment à être installé sur un véhicule pour en peser le chargement, est caractérisé en ce qu'il comprend une chambre de mesure renfermant un fluide et délimitée par un piston relié à des moyens élévateurs pour soulever la charge par pompage du fluide dans la chambre, des moyens sensibles à la cote de levage pour faire communiquer la chambre de mesure avec la basse pression dès que la cote de levage dépasse une certaine cote de pesage prédéterminée, et un appareil indicateur sensible à la pression dans la chambre de mesure.

Pour effectuer une pesée, l'utilisateur pompe du fluide dans la chambre de mesure de façon à soulever la charge à l'aide des moyens élévateurs. Lorsque la cote de levage dépasse une certaine cote de pesage, les moyens sensibles à la cote de levage déchargent la chambre de mesure en la faisant communiquer avec la basse pression. La cote de pesage est déterminée de façon à assurer que la charge est effectivement soulevée par les moyens élévateurs sans que ceux-ci soient en butée en fin de course de levage.

Lorsque la chambre de mesure est ainsi déchargée, le pompage devient inopérant, ce que l'utilisateur remarque immédiatement. En outre, les moyens élévateurs soumis au poids de la charge refoulent légèrement le piston jusqu'à ce que la cote de levage corresponde exactement à la cote de pesage pour laquelle il y a fermeture de la communication entre la chambre de mesure et la basse pression. Dès lors, l'utilisateur peut lire sur l'appareil indicateur la pression dans la chambre de mesure, qui, sans erreur possible, est une indication du poids de la charge à peser.

Le dispositif selon l'invention a l'avantage de garantir que les moyens élévateurs ne sont pas en butée lorsqu'on effectue la mesure. Si la mesure était effectuée lorsque les moyens élévateurs sont en butée, la force mesurée correspondrait à la charge à laquelle s' ajouterait la force d'appui des moyens élévateurs contre leur butée.

D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront encore de la description ciaprès.

Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs
- la figure 1 est une vue en élévation latérale d'une remorque agraire équipée d'un dispositif selon l'invention, partiellement en coupe selon la ligne I-I de la figure 2
- la figure 2 est une vue de dessus du châssis de la remorque ainsi équipée
- la figure 3 est une vue du détail III de la figure i
- la figure 4 est une vue partielle en coupe axiale de la centrale hydraulique du dispositif
- la figure 5 est une vue en coupe axiale de l'un des vérins
- la figure 6 montre une cloison de séparation entre la chambre de mesure et le réservoir, en coupe selon un plan perpendiculaire à l'axe ; et
- les figures 7 et 8 sont des vues en coupe selon les lignes VII-VII et respectivement VIII-VIII de la figure 6.

Dans l'exemple représenté aux figures, l'invention est appliquée à une remorque agraire comprenant un châssis 1 porté par deux essieux 2 montés en boggie.

Une benne céréalière 3 est articulée au châssis 1 selon un axe postérieur 4 porté horizontalement et transversalement par le châssis 1. Des moyens pour commander le basculement de la benne 3 tels que des vérins pivotants 6 sont représentés schématiquement à la figure 2.

Le châssis 1 comporte en outre un dispositif de pesée 7 pour permettre à l'utilisateur de déterminer la charge de la remorque. Le dispositif de pesée 7 comprend des moyens élévateurs constitués par trois vérins hydrauliques 8 d'axe perpendiculaire au plan du châssis 1, et dont le corps est fixé au châssis 1 par une embase 9 (figure 5). Le piston 11 de chaque vérin 8 est dirigé vers la paroi de fond 12 de la benne 3, de préférence face à un emplacement renforcé dudit fond. Les vérins 8 sont disposés verticalement de façon qu'il y ait un certain jeu J entre le piston 11 et le fond 12 lorsque le piston 11 est complètement rétracté, ce jeu J étant nettement inférieur à la course maximale du piston 11. Par exemple, le jeu J peut être de 2 mm et la course maximale Cmax des vérins 8 peut être de 25 mm.

Dans la position d'extension maximale, la chambre 13 de chaque vérin 8 communique avec un orifice de purge 14 obturable par une vis de purge 16.

Comme le montre la figure 2, les vérins 8 sont disposés aux sommets d'un triangle, et sont positionnés pour supporter chacun à peu près la même charge lorsque la remorque 3 est chargée de façon répartie sur son fond 12. Dans l'exemple représenté, il y a deux vérins 8 entre les deux essieux 2, et un vérin 8 au voisinage de l'avant de la benne 3. La chambre 13 de chaque vérin 8 est raccordée par une conduite individuelle 16 à une centrale hydraulique 17 montée à portée de la main sur la face extne de l'un des longerons du châssis.

Pour l'articulation de la benne 3 avec le châssis 1, l'axe d'articulation 4 solidaire du châssis 1 est engagé dans des trous 18 allongés en direction perpendiculaire au plan du châssis 1, pratiqués dans des oreilles 19 fixées à la benne 3. Lorsque les vérins sont rétractés, la benne 3 est directement supportée par le châssis 1 et en particulier l'axe 4 est en appui sur les oreilles 19 au sommet des trous allongés 18. Le jeu H de 1' axe 4 dans les trous 18 est supérieur à la course des vérins 8, par exemple 30 mm lorsque la course Cmax des vérins est de 25 mm.

La centrale hydraulique 17 comprend un corps 19 renfermant une chambre de mesure cylindrique 21 séparée d'un réservoir 22 par une cloison fixe 23. A l'opposé de la cloison 23, la chambre de mesure 21 est délimitée par le fond 24 d'un piston 26.

Le piston 26 comprend en outre une cloche 27 dont le bord circulaire est raccordé de façon étanche au fond 24. La paroi extérieure de la cloche 27 est étagée de façon à présenter outre une surface frontale d'extrémité 28 (figure 4), deux surfaces f'oneees annùiaines en gradins 29 et 31. Les surfaces frontales 28, 29 et 31 sont séparées entre elles par des surfaces cylindriques 32 et 33, de même le bord extérieur de la surface frontale 31 la plus proche du fond 24 est raccordée à une surface cylindrique 34.

Le piston 26 est monté à coulisse dans une cloche 36 qui ferme le corps 19 à l'opposé du réservoir 22. La paroi intérieure de la cloche 36 est étagée de façon à présenter trois alésages en gradins 37 à 39 garnis chacun d'un joint d'étanchéité 41 et dans chacun desquels est montée de façon coulissante et étanche l'une des parois cyllindriques 32, 33 ou 34 respectivement.

Chaque surface 28, 29 ou 31 du piston 26 est adjacente à une chambre individuelle 42 qui communique par un orifice 43 avec l'un respectif des conduits 16 dont l'autre extrémité est reliée à la chambre 13 des vérins 8. Les chambres 42 sont isolées les unes des autres par les joints 41.

Chaque surface 28, 29, 31 a une aire projetée sur un plan perpendiculaire à sa direction de déplacement qui est déterminée pour que les iics efforts exercés sur le piston 26 par la pression dans les trois chambres individuelles srOenttoustraisdansla même proportion avec la charge subie' par le vé'rn' 8 quileur est assosé
Dans l'exemple représenté, les trois vérins 8 ont même section hydraulique de sorte qu'une même charge détermine la même pression dans leur chambre 13, de sorte que, cette pression étant directement transmise aux chambres individuelles 42, ces dernières ont toutes trois la même aire projetée.

Une chambre tampon 43, aménagée à l'interieur de la cloche 27 et séparée de la chambre de mesure
21 par le fond 24, peut communiquer avec chaque chambre 42 par une oem municatLon 44. CEs-ci renferme deux clapets 46, 47 moTtés en séide dansunconduit48. Les deux clapets 46, 47 comprennent deux billes 49, 51 capables de s'appuyer contre des épaulements opposés du conduit 48 et sollicitées l'une à l'opposé de l'autre contre leurs sièges respectifs par un ressort de compression 52. En outre, un poussoir 53 est monté à coulisse dans le conduit 48 entre la chambre individuelle 42 et la bille 49 située du côté de cette chambre.Chaque poussoir 53 est d'une longueur telle qu'il débouche dans la chambre 42 et, par appui contre la cloche 36, oblige la bille 40 à décoller de son siège lorsque le volume de la chambre 42 est sensiblement minimale.

La chambre tampon 43 peut communiquer avec la chambre de mesure 21 par l'intermédiaire d'un clapet 54 monté à travers le fond 24 et permettant la circulation de l'huile de la chambre de mesure 21 vers la chambre tampon 43 moyennant une certaine surpression dans la chambre 21 relativement à la chambre 43.

Comme le montre la figure 7, la cloison 23 porte le corps 56 d'une valve 57 s'étendant axialement dans la chambre de mesure 21 et dans la cloison 23.

Le corps 56 renferme un alésage 58 dans lequel est monté à coulisse un pointeau 59 coopérant avec un siège 61 dont l'orifice fait communiquer l'alésage 58 avec un conduit 62 pratiqué à travers la cloison 23 et menant au réservoir 22 par l'intermédiaire d'un pointeau manuel 63 réglable par écrou et contre-écrou depuis l'extérieur de la centrale hydraulique 17.

L'alésage 58 communique avec la chambre de mesure 21 par des orifices 64. Le pointeau 59 est solidaire d'une tige axiale 66 dirigée vers le piston 26 et traversant de façon étanche et coulissante d'une part un bouchon 67 fermant l'alésage 58 à l'oppose du conduit 62, et d'autre part un orifice 68 traversant le fond 24.

Une butée 69 est fixée de façon réglable à la tige 66 dans la chambre tampon 43 de façon que le fond 24 entrai- ne la tige 66 dans le sens de l'ouverture du pointeau 59 lorsque le piston 26 est dans une position correspondant pour les vérins 8 à une cote de levage prédéterminée, appelée cote de pesage P (figure 5) dans laquelle l'extension des pistons de vérin est légèrement inférieure à l'extension maximale Cmax. Dans l'exemple déjà pris antérieurement, la cote de pesage P correspond par exemple à une extension de 20 mm. D'autre part, la course du piston 26 est suffisante pour que le pointeau 59 s'ouvre nettement avant que les poussoirs 53 ne commencent à ouvrir les clapets 46.

Un ressort hélicoïdal 69 est monte autour de la tige 66 entre le bouchon 67 et le dos du pointeau 59. Pour que la pression dans la chambre de mesure 21 tende à ouvrir le pointeau 59, le diamètre du siège 61 est inférieur à celui de la tige 66. Le ressort 69 est taré pour que la valve 57 s'ouvre à une pression inférieure à celle à partir de laquelle s'ouvre le clapet 54.

Comme le montre la figure 8, il est creusé dans la cloison 23 le cylindre 71 d'une pompe manuelle à levier d'un type classique, dont le piston n'est pas représenté. L'alésage 71 communique avec un conduit 72 traversant la cloison 23 et communiquant avec le réservoir 22 par un clapet d'admission 73, et avec la chambre de mesure 21 par un clapet de refoulement 74.

Dans le conduit 72 est monté un ressort hélicoïdal de compression 76, relativement mou, qui tend à appliquer la bille du clapet 73 contre son siège, et à écarter la bille du clapet 74 du sien. De l'autre côté de la bille du clapet 74, un ressort hélicoïdal plus dur 77, monté dans un chapeau 78 tend à appliquer la bille du clapet 74 contre son siège.

La cloison 23 est encore traversée par une communication 79 sélectivement obturable par un robinet de décharge 81 pouvant être commandé manuellement depuis l'extérieur de la centrale hydraulique 17.

Comme le montrent les figures 6 et 7, la cloison 23 présente en outre un perçage borgne 82 débouchant dans la chambre de mesure 21 et communiquant avec l'entré mité sensible 83 d'un manomètre 84 (figure 1) adjacent à la centrale 17, gradué en poids et comportant un cadran mobile permettant de le régler sur la charge~ "Zéro" -lorsqu'on pèse la benne 3 vide.

Le dispositif de pesée qui vient d'être décrit fonctionne de la façon suivante
Au départ, avant mise en service effective, la chambre de mesure 21, la chambre tampon 43, les chambres 42, les conduits 16 et les chambres 13 des vérins 8 sont vides. On remplit d'huile le réservoir 22, on ferme le pointeau 63 (figure 7), et on pompe l'huile du réservoir 22 vers la chambre de mesure 21 au moyen de la pomme manuelle à levier. L'huile emplit progressivement la chambre de mesure, tandis que le piston 26 est facilement repoussé faute de résistance dans les chambres 42 car les orifices de purge 14 des vérins 8 ont été préalablement ouverts.

Ce déplacement du piston 26 entraîne l'ouver ture du pointeau 59 car la tige 66 a été entraînée par le fond 24 par l'intermédiaire de la butée 69. Toutefois, la chambre de mesure 21 n'a pas été mise en communication de retour vers le réservoir 22 car ceci est empêché par la fermeture du pointeau 63.

Une fois le piston 26 en bout de course, la pression dans la chambre 21 monte. Elle dépasse un certain seuil de sécurité (120 bars par exemple) lui permettant de vaincre le ressort 69, mais ceci est sans effet car le pointeau 59 est déjà ouvert et car le pointeau 63 est toujours fermé. Ainsi, la pression augmente encore jusqu'à une pression (par exemple 150 bars) suffisante pour ouvrir le clapet 54. L'huile envahit alors la chambre tampon 43 (figure 4) puis la pression s'exerce sur les billes 51, faisant décoller celles-ci de leurs sièges respectifs. Comme les billes 49 des pointeaux 46 sont déjà décollés de leurs sièges par les poussoirs 53 (partie sùpérieure de la figure 4), l'huile passe dans les canalisations 16 et atteint les chambres 13 des vérins 8, refoulant l'air par les orifices de purge 14.

Quand il ne sort-plus d'air par les orifices 14, on ferme ceux-ci à l'aide des bouchons 16 et on ouvre le pointeau 63 (figure 7). Pour ramener les vérins 8 en position rétractée , on ouvre en outre le robinet manuel 81. On laisse ensuite redescendre la benne 3(qu' on avait initialement soulevée à l'aide des vérins basculeurs 6),ce qui refoule le piston 26 et par conséquent refoule l'huile du réservoir 21 vers la chambre de mesure 22 via le robinet 81.

Le dispositif est maintenant prêt à l'emploi.

Pour déterminer la charge de la remorque, on ferme le robinet 81, on pompe l'huile du réservoir 22 vers la chambre de mesure 21 au moyen de la pompe à levier ce qui repousse le piston 26 dans le sens de l'extension des vérins 8. xeux-ci forment un polygone (triangle) d'appui qui soulève la benne 3 comme le permet le montage de l'axe 4 dans les trous oblongs 18 (figure 3). Ainsi, tout le poids de la benne 3 repose sur les trois vérins 8.

Le piston 26 continuant d'avancer, il vient en.prise avec la butée 69 (figure 7) et provoque l'ouverture du pointeau 59, mettant la chambre de mesure 21 en communication avec le réservoir 22 via les orifices 64, le conduit 62 et le pointeau 63, maintenant ouvert.

Dès lors, le pompage devient inefficace et n'exige plus d'effort, ce qui est détecté par l'utilisateur. La chambre 21 étant reliée au réservoir 22 alors que les chambres 42 sont soumises à une forte pression correspondant au poids de la benne 3 chargée, le piston 26 est légèrement refoulé jusqu'à une position correspondant tout juste à la fermeture du pointeau 59. Cette position correspond pour les vérins 8 à une extension selon la cote de pesage. On notera que les trois vérins 8 se sont étirés de la même hauteur étant donné que le volume balayé par le piston 26 est le même dans les trois chambres 42.

On comprend que les forces exercées par la pression du fluide dans les trois chambres 42 s'ajoute dans le sens tendant à faire augmenter la pression dans la chambre de mesure 21. Celle-ci est donc soumise à une pression qui est représentative de la somme des trois forces précitées, et par conséquent de la somme des trois forces supportées par les vérins 8. L'utilisateur peut donc lire sur le manomètre 84 une indication qui est représentative du poids du chargement de la benne 3.

Une fois la mesure effectuée, on laisse la benne 3 retomber sur le chassis 1 en ouvrant le robinet manuel 81.

Si l'on désire effectuer une mesure alors que la benne 3 est surchargée, la pression nécessaire pour déplacer le piston 26 dans le sens du soulèvement de la benne 3 dépase le seuil de sécurité entraînant l'ou- verture du pointeau 59 de sorte que la mesure est impossible, le dispositif est ainsi protégé des contraintes anormales qu'il pourrait subir en raison d'une telle surcharge, et l'utilisateur est alerté de la surcharge.

Bien entendu, 1' invention n'est pas limitée.

l'exemple décrit et représenté, et de nombreux aménagements peuvent être apportés à cet exemple sans sortir du cadre de l'invention.

C'est ainsi qu' il pourrait y avoir plus de trois vérins, et pour chaque vérin une chambre individuelle telle que 42. On peut si on le désire transformer la pression dans un certain rapport entre chaque vérin et la chambre individuelle associée.

Dans une réalisation simplifiée, le fond 24 du piston 26 pourrait être supprimé, de même que le clapet 54, celui-ci étant remplacé par les clapets 47 qui ont cependant l'inconvénient d'être moins précis puisque leur tarage dépend de la compression plus ou moins forte de leur ressort par le poussoir 53. A l'inverse, on peut conserver la cloison 24 et le clapet 54, mais supprimer les clapets 47. Ainsi, si les poussoirs 53 sont un peu plus long que dans la réalisation décrite en détail, il y a une courte phase d'équilibrage de la pression des différents vérins 8 via la chambre tampon 43 lorsque le piston 26 dépasse un peu sa position correspondant à la cote de pesage.

On pourrait encore prévoir que les chambres individuelles telles que 42 sont aménagées dans des cylindres individuels. Il y aurait donc trois pistons individuels s'appuyant tous trois contre un piston commun mobile dans la chambre de mesure.

La pompe manuelle peut être remplacée par n'importe quel autre moyen de pompage ou par un raccordement à un circuit d'alimentation existant. La commande du pompage et le manomètre gradué en poids peuvent être reportés dans une cabine de pilotage d'un véhicule automoteur.

Claims (17)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de pesée, destiné notamment à être installé sur un véhicule pour en peser le chargement, caractérisé en ce qu'il comprend une chambre de mesure (21) renfermant un fluide et délimitée par un piston (26) relié à des moyens élévateurs (8) pour soulever la charge par pompage du fluide dans la chambre de mesure (21), des moyens (57) sensibles à la cote de levage pour faire communiquer la chambre de mesure (21) avec la basse pression dès que la cote de levage dépasse une certaine cote de pesage (P) prédéterminée, et un appareil indicateur (84) sensible à la pression dans la chambre de mesure (21).

2. Dispositif conforme à la revendication 1,caractérisé en ce que les moyens (57) sensibles à la cote de levage sont constitués par des moyens sensibles à la position du piston (26).

3. Dispositif conforme à la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens sensibles à la cote de levage comprennent une valve (57) dont un organe de commande (66) est disposé pour être actionné par le piston (26) lorsque celui-ci a sa position correspondant à la cote de pesage (P).

4. Dispositif conforme à la revendication 3, caractérisé en ce que la valve (57) comprend un organe obturateur (59) rappelé en position de fermeture par un ressort (69), en ce que l'organe obturateur (59) est soumis à la pression régnant dans la chambre de mesure (21) dans le sens s'opposant au ressort (69), et en ce que ce dernier est taré pour permettre l'ouverture de la valve (57) lorsque la pression dans la chambre de mesure (21) franchit un certain seuil.

5. Dispositif conforme à l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le piston (26) est relié aux moyens élévateurs (8) par l'intermédiaire d'un circuit hydraulique (16), en ce que le dispositif comprend des moyens (63) pour empêcher sélectivement la communication entre la chambre de mesure (21) et la basse pression quel que soit l'état des moyens (57) sensibles à la cote de levage, et des moyens (54, 46, 47) pour faire communiquer la chambre de mesure (21) avec le circuit hydraulique (16) au-delà d'un certain seuil de pression dans la chambre de mesure (21).

6. Dispositif conforme à la revendication 5, caractérisé en ce que les moyens (46, 47, 54) pour faire communiquer la chambre de mesure (21) avec le circuit hydraulique (16) comprennent un clapet taré (54) monté à travers le piston (26).

7. Dispositif conforme à l'une des revendications 5 ou 6, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (57) pour limiter la pression dans la chambre de mesure (21), des moyens (63) pour neutraliser les moyens (57) pour limitera pression dans la chambre de mesure, et en ce que le seuil de pression au-delà duquel il y a communication entre la chambre de mesure (21) et le circuit hydraulique (16) est supérieur à la pression maximale permise par les moyens (57) pour limiter la pression dans la chambre de mesure lorsqu'ils ne sont pas neutralisés.

8. Dispositif conforme à la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens (57) pour limiter la pression dans la chambre de mesure (21) et les moyens (57) sensibles à la cote de levage font, selon leur état, communiquer la chambre de mesure (21) avec un même conduit (62) dans lequel est prévu un robinet d'obturation (63).

9. Dispositif conforme à l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que les moyens élévateurs (8) comprennent au moins trois vérins disposés aux sommets d'un triangle, en ce que le piston (26) est relié aux vérins (8) par l' intermédiaire d'un circuit hydraulique comprenant trois chambres individuelles (42) dont chacune est en liaison hydraulique avec l'un des vérins (8), les chambres individuelles (42) étant aménagées pour que la pression dans chacune d'elles exerce sur une surface respective (28, 29, 31) un effort représentatif de la charge du vérin associé (8), lesdites surfaces respectives (28, 29, 31) étant toutes trois en liaison mécanique avec le piston (26) pour transmettre à ce dernier en opposition à la force pressante du fluide dans la chambre de mesure (21), la force pressante du fluide dans les chambres individuelles (42).

10. Dispositif conforme à la revendication 9, caractérisé en ce que du côté opposé à la chambre de mesure (21), le piston (26) est étagé et les chambres individuelles (42) sont adjacentes aux faces frontales étagées (28, 29, 31) du piston (26), qui constituent les surfaces respectives précitées.

11. Dispositif conforme à l'une des revendications 9 ou 10, caractérisé en ce que les chambres individuelles (42) communiquent avec une chambre tampon (43) par l'intermédiaire de clapets tarés (47) pour s'ouvrir sous l'effet d'une certaine pression dans le sens de la chambre tampon (43) vers les chambres individuelles (42), les moyens (54, 63) étant prévus pour faire communiquer sélectivement la chambre tampon (43) avec la chambre de mesure (21).

12. Dispositif conforme à l'une des revendications 9 ou 10, caractérisé en ce que les chambres individuelles (42) communiquent avec une chambre tampon (43) par l'intermédiaire de clapets (46) commandés par des poussoirs (53) actionnés à l'ouverture par l'arrivée des surfaces respectives (28, 29, 31) au voisinage de leur fin de course du côté du rétrécissement du volume des chambres individuelles (42).

13. Dispositif conforme à la revendication 12, caractérisé en ce que chaque clapet (46) commandé par un poussoir (53) est monté en série avec un clapet (47) taré pour s'ouvrir sous l'effet d'une certaine pression dans le sens de la chambre tampon (43) vers les chambres individuelles (42), des moyens (54, 63) étant prévus pour faire communiquer sélectivement la chambre tampon (43) avec la chambre-de mesure (21).

14. Dispositif conforme à l'une des revendications 11 à 13, caractérisé en ce que les surfaces respectives (28, 29, 31) des chambres individuelles (42) sont portées par le piston (26) et en ce que la chambre tampon (43) est aménagée à l'intérieur du piston (26).

15. Dispositif conforme à l'une des revendications 11 à 14, caractérisé en ce que les vérins (8) comportent des dispositifs de purge (14,16).

16. Dispositif conforme à l'une quelconque des revendications 9 à 15, caractérisé en ce que les vérins (8) ont tous la même section hydraulique et les surfaces respectives (28, 29, 31) des chambres individuelles (42) ont toutes la même aire projetée sur un plan perpendiculaire à la direction de déplacement desdites surfaces.

17. Véhicule utilitaire équipé d'un dispositif conforme à l'une-des revendications 1 à 16, et comprenant en outre un chassis (1) et un compartiment de chargement (3), caractérisé en ce que ce compartiment (3) est monté avec jeu (H) en direction perpendiculaire au chassis (1), et en ce que les moyens de levage (8) sont fixés au chassis (1) au-dessous d'une surface inférieure (12) du compartiment (3).