FR2555304A1

FR2555304A1 - Coiffe de contact interieure pour tetes de combat

Info

Publication number: FR2555304A1
Application number: FR8417824A
Authority: FR
Inventors: Georg Lallinger; Wilhelm Hubner
Original assignee: Messerschmitt Bolkow Blohm AG
Current assignee: Airbus Defence and Space GmbH
Priority date: 1983-11-23
Filing date: 1984-11-22
Publication date: 1985-05-24
Also published as: DE3342284A1; DE3342284C2

Abstract

COIFFE DE CONTACT INTERIEURE POUR DES TETES DE COMBAT DE MISSILES DONT LA CHARGE EXPLOSIVE EST ALLUMEE, AU BOUT D'UN TEMPS DETERMINE, PAR UNE FUSEE PERCUTANTE QUI EST DECLENCHABLE PAR EXEMPLE PAR LA MISE EN CONTACT DE DEUX ELECTRODES DISPOSEES PARALLELEMENT. DEUX ELECTRODES 2, 3 DE SURFACE ETENDUE PARALLELES ENTRE ELLES SONT DISPOSEES, DE PREFERENCE DANS LA ZONE DE L'OGIVE DE LA TETE DE COMBAT 1, LE LONG DE LA LIMITE ENTRE L'ENVELOPPE 4 ET LA CHARGE EXPLOSIVE 5 DE LADITE TETE DE COMBAT. L'INVENTION S'APPLIQUE NOTAMMENT A DES MISSILES CONTRE BUTS MARINS AVEC L'AVANTAGE DE DECLENCHER UN ALLUMAGE IMMEDIAT DE LA CHARGE EXPLOSIVE DANS LE CAS D'IMPACT CONTRE UN BUT TROP RIGIDE ET D'AMORTIR EN OUTRE LE CHOC D'IMPACT PAR RAPPORT A LADITE CHARGE EXPLOSIVE.

Description

Coiffe de contact intérieure pour têtes de combat.

La présente invention concerne un coiffe de contact intérieure pour des têtes de combat de missiles que l'on utilise notamment pour combattre des buts marins et dont la charge explosive est allumée, à l'expiration d'un temps déterminé, au moyen d'une fusée percutante qui est déclenchable par exemple par la mise en contact de deux électrodes disposées parallelement.

Les missiles équipés de tête de combat abordent généralement en vol à faible hauteur au-dessus du niveau de l'eau des buts marins, par exemple des navires, localisé auparavant à partir d'une distance et d'une altitude relativement grandes. A l'impact, la tête de combat perfore la paroi du navire, pénètre à l'intérieur et y détone.

Afin de pouvoir transporter la plus grande quantité possible d'explosif pour un poids en vole prédéterminé du missile, on rend l'enveloppe de la tête de combat très mince, tandis que le blindage d'un navire peut être au contraire très épais. D'où le risque de voir une tête de combat n'ayant pu perforer, par suite de son type de construction léger et d'un angle d'incidence défavorable, le blindage de la paroi du navire ricocher et se détruire en même temps avec combustion inefficace de sa charge explosive, une fois celle-ci allumée. On sait en outre qu'à l'impact d'une tête de combat sur une paroi de navire une onde de choc parcourt la charge explosive et peut conduire à une déflagration prématurée.

On connaît par la demande de brevet allemand DE-AS 1 145 522 un dispositif de deux coiffes de projectile concentriques entre elles. Ces coiffes servent seulement de contact de percussion à l'impact d'un projectile contre un but/ Par le brevet allemand DE-PS 20 59 563, on connaît de plus dans une tête de combat le dispositif de deux ou plus de deux électrodes qui servent à reconnaltre l'apparition de produits de réaction d'une déflagration commen çante et à déclencher alors un allumage immediat.

L' a a quant à elle pour objet ltelaboration pour une tête de combat d'un contact d'allumage à insérer en plus de la fusée à retard connue pour provoquer d'une part un allumage immédiat de la charge explosive par suite d'une déformation importante ou de l'éclatement de l'enveloppe de la tête de combat dans le cas où cette dernière heurte une paroi de but impénétrable pour elle et pour amortir d'autre part dans le cas d'un déclenchement normal le choc d' impact avant que ce dernier n'atteigne la charge explosive et ne provoque une déflagration.

Cet objet est atteint selon l'invention par le fait que deux électrodes de surface étendue parallèles entre elles sont disposées, de préférence dans la zone d'ogive de la tête de combat, le long de la limite entre l'enveloppe et la charge explosive de ladite tête de combat.

Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, les deux électrodes sont disposées isolées l'une de l'autre à une distance de quelques millimètres en surfaces de contact à peu près concentriques l'une à l'interieur de l'autre et l'intervalle qui les sépare est empli d'un fluide non conducteur électrique facilement refoulable.

L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description détaillée d'un mode de réalisation pris comme exemple non limitatif et illustré schématiquement par le dessin annexé, dont la figure unique est une vue en coupe longitudinale axiale d'une tête de combat équipée d'une coiffe de contact intérieure.

La tête de combat comporte une enveloppe relativement mince 4 qui, abstraction faite du dispositif d'allumage 7 placée dans la zone de l'axe de rotation, est emplie complètement d'explosif. Sur le côté extérieur de l'en- veloppe 4 est disposé dans la zone de l'ogive 1 un contact d'allumage percutant 8 servant au déclenchement classique du dispositif d'allumage 7 fonctionnant avec retard. Sur le côté intérieur de l'enveloppe 4, également dans la zone de l'ogive 1 de la tête de combat, il est prévu un dispositif de deux électrodes en coquilles 2, 3 isolées l'une de l'autre et placées à peu près concentriquement à l'intérieur l'une de l'autre. L'espace intermédiaire 6 entre les électrodes 2, 3 est empli d'un fluide non conducteur et facilement refoulable consistant par exemple en de l'air, un gaz, une mousse ou une matière plastique.

Si une tête de combat equipée de la sorte heurte un but, par exemple une paroi blindée de navire, la fusée percutante 8 déclenchera tout d'abord le déroulement classique d'allumage du dispositif 7, c'est-à-dire que l'allumage de la charge explosive 5 n'aura lieu qutà un instant ultérieur auquel, selon l'expérience, la tête de combat se trouvera déjà à l'intérieur du but. Mais s il s'agissait cependant d'un but dit trop rigide, la tête de combat se déformerait et éclaterait, et, après un certain temps de retard, la charge explosive brûlerait sans efficacité.C'est pourquoi il est prévu le contact d'allumage supplémentaire composé de deux électrodes placées l'une à l'inte- rieur de l'autre et fixées le long de l'ogive 1 de la tête de combat, sur le côté intérieur de l'enveloppe 4, à la limite entre ladite enveloppe 4 et la charge explosive 5. Cette coiffe de contact intérieure met à feu, par le dispositif d'allumage 7, un amorçage immédiat de la charge explosive 5 lorsque l'enveloppe 4 est fortement déformée ou commence à éclater. La tête de combat détone de ce fait immédiatement contre la paroi du but avant de se détruire et de ne plus pouvoir engendrer d'effet.

Un autre avantage de la coiffe de contact intérieure réside dans ltef- fet d'absorption de choc qu'elle doit à sa position entre l'enveloppe 4 et la charge explosive 5. Cet effet permet d'amortir l'onde de choc apparaissant à l'impact de la tête de combat contre le but avant qu'elle ne traverse la charge explosive 5 et ne provoque une déflagration.

Claims

REVENDICATIONS

1. Coiffe de contact intérieure pour des têtes de combat de missiles que l'on utilise notamment pour combattre des buts marins et dont la charge explosive est allumée, à l'expiration d'un temps déterminé, au moyen d'une fusée percutante qui est déclenchable par exemple par la mise en contact de deux électrodes disposées parallelement, coiffe de contact caractérisée par le fait que deux électrodes (2, 3) de surface étendue parallèles entre elles sont disposées, de préférence dans la zone d'ogive de la tête de combat (l), le long de la limite entre l'enveloppe (4) et la charge explosive (5) de ladite tête de combat.

2. Coiffe de contact intérieure selon la revendication 1 caractérisée par le fait que les deux electrodes (2, 3) sont disposées isolées l'une de l'autre à une distance de quelques millimètres en surfaces de contact à peu près concentriques l'une à l'intérieur de l'autre et l'intervalle qui les sépare est empli d'un fluide non conducteur électrique facilement refoulable.