FR2552114A1 - Dispositif permettant de communiquer une fausse torsion par friction a au moins un fil en mouvement - Google Patents

Abstract

DISPOSITIF PERMETTANT DE COMMUNIQUER UNE FAUSSE TORSION PAR FRICTION A AU MOINS UN FIL. IL COMPORTE DEUX COURROIES 1-2 INCLINEES L'UNE PAR RAPPORT A L'AUTRE MONTEES SUR DES SUPPORTS QUI PERMETTENT DE MODIFIER LEUR INCLINAISON, L'ENTRAINEMENT DE CHACUNE DE CES COURROIES 1-2 ETANT REALISE PAR FRICTION ENTRE UN GALET 10-11 SOLIDAIRE DE L'UN DES ROULEAUX SUPPORTS 5-7 DE CHAQUE COURROIE, UN ORGANE MOTEUR 9 AYANT LA FORME D'UN VOLUME DE REVOLUTION DONT LA GENERATRICE EST UNE COURBE CENTREE SUR L'AXE DE PIVOTEMENT XX DES DEUX COURROIES L'UNE PAR RAPPORT A L'AUTRE.

Description

DISPOSITIF PERMETTANT DE COMMUNIQUER UNE FAUSSE TORSION
PAR FRICTION A AU MOINS UN FIL EN MOUVEMENT.

La présente invention concerne un dispositif perfectionné permettant de communiquer une fausse torsion par friction à au moins un fil en mouvement.

La technique qui consiste à communiquer à un fil une fausse torsion par friction est connue depuis forttlongtemps.

Cette technique consiste, d'une manière générale, à mettre le fil en mouvement en contact avec une surface mobile, se déplaçant transversalement par rapport au travers dudit fil, de telle sorte que celui-ci soit tordu en amont et retrouve sa torsion initiale en aval.

Cette technique pour laquelle de nombreuses applications ont été envisagées est surtout utilisée à ce jour pour texturer des fils chimiques, c'est-à-dire pour leur communiquer de la voluminosité et de l'élasticité grâce à un traitement thermique suivi d'un refroidissement du fil en amont de l'organe de fausse torsion.

Diverses autres applications de fausse torsion ont été également envisagées, notamment pour réaliser des fils fantaisie, des fils présentant une torsion alternée sur leur longueur, des fils autotordus, des filés de fibres simples ou complexes, par exemple comportant une âme interne.

Comme surface mobile permettant de communiquer une torsion par friction à un fil, de nombreuses solutions ont été proposées. Celles qui, à ce jour, sont utilisées dans le domaine de'la texturation, font appel soit à des douilles contre la surface desquelles le fil est en contact (fausse torsion par friction interne), soit à des disques ,montés sur des axes parallèles, se chevauchant les uns les autres, le fil en mouvement venant en contact avec la surface extérieure de cesdits disques (fausse torsion par friction externe).

I1 a été proposé depuis très longtemps, notamment dans les brevets français n" 1 191 361, 1 255 922, et dans le brevet américain n" 2 908 133, d'utiliser comme organe permettant de communiquer la fausse torsion une ou plusieurs courroies sans fin contre la surface de laquelle le fil vient frotter.

I1 a également été envisagé, ainsi que cela est décrit dans l'US-A-2 362 589 et le FR-A-1 076 599 de communiquer une fausse torsion en faisant passer le fil, qu'il soit à base de filaments continus ou de fibres disdiscontinues, entre deux courroies mobiles, ces courroies étant disposées obliquement l'une par rapport à l'autre, de telle sorte que l'on confère au fil une impulsion dans la direction de son déplacement lors de son passage entre les courroies.

L'invention concerne un perfectionnement apporté à ce dernier type de dispositif de fausse torsion.

Dans la suite de la description, un tel dispositif à courroies sera désigné par l'expression "broche à courroies croisées". De plus, si l'invention sera décrite plus particulièrement pour une broche à courroies croisées dans laquelle les deux courroies sont superpiées, l'invention peut également etre mise en oeuvre pour les broches du type faisant l'objet du brevet français n" 2 457 333 (correspondant au brevet US 4 296 598), au nom du Demandeur, et qui concerne une broche à courroies croisées dans laquelle l'une des courroies passe à l'intérieur de l'autre.

Parmi les problèmes qui se posent pour de telles broches à courroies croisées et qui sont fonction de la matière traitée, de la vitesse de production, du taux de torsion que l'on désire communiquer, on peut citer celui de l'inclinaison d'une courroie par rapport à l'autre, de la pression desdites courroies l'une contre l'autre, de la tension de chacune des courroies et de leur entrainement.

Par ailleurs, de telles broches doivent pouvoir permettre une mise en place aisée du fil lors de la mise en route ainsi qu'un remplacement aisé des courroies lorsqu' elles sont usées.

Pris séparément, chacun de ces problèmes peut être résolu sans difficulté par l'homme du métier.

En revanche, à ce jour, il n'a pas été proposé de solution permettant de les résoudre simultanément.

Or on a trouvé, et c'est ce qui fait l'objet de la présente invention, un nouveau type de broche à courroies croisées de conception simple, facile à utiliser et à entretenir, de faible encombrement, qui permet d'obtenir aisément l'ensemble des réglages précités.

D'une manière générale, l'invention concerne donc un perfectionnement apporté aux broches à courroies croisées permettant de communiquer une fausse torsion par friction à un fil en mouvement, broche du type comportant deux courroies sans fin, inclinées l'une par rapport à l'autre, montées sur deux paires de rouleaux et ayant deux brins en contact mutuel, le fil passant entre ces courroies dans la zone où elles sont en contact, de telle sorte que, d'une part, elles lui communiquent une fausse torsion et, d'autre part, ont tendance à la délivrer.

La broche selon l'invention se caractérise par le fait que
- les deux courroies sont montées sur des supports permettant de modifier leur inclinaison l'une par rapport à l'autre et que, par ailleurs, l'entrainement de chacune des courroies est réalisé par friction entre un galet solidaire de l'un des rouleaux supports de chaque courroie et un organe moteur ayant la forme d'un volume de révolution dont la génératrice est une courbe centrée sur l'axe de pivotement des deux courroies l'une par rapport à 1' autre.

Dans la suite de la description, l'organe moteur en question sera désigné par l'expression "diabolo d' entraînemen11.

Selon une forme de réalisation conforme à l'invention, le diabolo d'entraînement est commun aux deux courroies, ces dernières étant fixées sur des supports pivotants parallèlement à l'axe de rotation du diabolo d entraînement
De plus, chaque courroie est montée sur son support par le moyen d'un ensemble intermédiaire, orientable par rapport audit support, cet ensemble comportant également des moyens additionnels permettant de régler la tension de la courroie.

D'autres caractéristiques et avantages apportés par l'invention ressortiront cependant mieux de l'exemple de réalisation donné ci-après à titre indicatif mais non limitatif et qui est illustré par les schémas annexés dans lesquels
- les figures 1 et 3 sont des vues schématiques respectivement en perspective et en projection -dans un plan montrant le principe de fonctionnement et les principaux organes d'une broche à courroies croisées conforme à l'invention ;
- la figure 2 est une vue schématique, également en perspective, montrant plus en détail la manière dont est réalisé le support de chacune des courroies.

La figure 1 illustre une broche à courroies croisées conforme à l'invention en fonctionnement normal, les supports de chacune des courroies n'étant cependant pas représentés par mesure de simplification.

Si l'on se reporte à cette figure, la broche à courroies croisées conforme à l'invention est du type comportant deux courroies sans fin (1-2) montées sur deux paires de rouleaux supports (5-6, 7-8). Ces deux courroies (1-2) sont, en fonctionnement normal, disposées face à face et inclinées l'une par rapport à l'autre de telle sorte que le fil F passant entre ces courroies reçoive une fausse torsion et soit également délivré parcelles-ci
Ces deux courroies sont montées sur des supports (qui seront plus en détail dans la suite de la description), supports qui permettent de modifier leur inclinaison l'une par rapport à l'autre autour d'un axe de pivotement XX.

Conformément à l'invention, l'entraînement de chaque courroie (1-2) est obtenu en commandant l'un des galets supports (5-7) au moyen d'un diabolo (9), entraîné en rotation, et qui se présente sous la forme d'un volume de révolution dont la génératrice est une courbe centrée sur l'axe de pivotement des deux courroies l'une par rapport à l'autre.Ce diabolo moteur (9) peut être commun pour les deux courroies ainsi que cela est représenté dans l'exemple illustré mais éventuellement, il pourrait être envisagé d'utiliser deux demi diabolos, un pour chaque courroie, entraînés alors indépendamment l'un de l'autre, et disposés dans deux plans légèrement espacés l'un de l'autre afin que les disques d'entraînement (10-11) associés à chaque galet support (5-7) prennent bien appui dans le plan diamétral dudit diabolo. - En effet, ainsi que cela ressort de la figure 1, étant donné que les deux courroies sont superposées, les'axes des galets (5-7) sont légèrement décalés par rapport au plan P de contact entre les courroies.

Le diabolo (9) est supporté par deux montants fixes (12-13) qui sont fixés sur le bâti de la machine.

I1 ressort clairement de la figure 1 que lorsque l'on fait varier l'inclinaison des deux courroies (1-2) l'une par rapport à l'autre par pivotement autour de l'axe XX, il s'ensuit que les disques d'entraînement (1011) se déplacent sur le diabolo d'entraînement, ce qui,
en conséquence, automatiquement en modifient la vitesse d'entrâînement des courroies.

Le positionnement et le maintien des courroies est de préférence assuré au moyen de supports pivotants réalisés de la manière illustrée à la figure 2.

Sur cette figure 2, un seul support de courroies a été représenté et ce, en position hors travail, c'està-dire avec le disque d'entraînement débrayé du diabolo (9) d'entraînement.

Dans ce mode de réalisation, la courroie (non représentée) est montée sur sa paire de rouleaux supports (56). Chaque rouleau (5-6) est monté libre en rotation sur un palier support (14-15) eux-mêmes fixés sur une plaque (16). Les deux galets sont maintenus par une seule extrémité, ce qui permet d'avoir une mise en place et un enlèvement aisés de la courroie. Par ailleurs, le galet (5) est associé à un disque (10), destiné à être amené en contact avec le diabolo d'entraînement (9). La plaque (16) est elle-même montée pivotante autour d'un axe YY sur un support principal (17) lui-même articulé sur les deux montants (12-13) du diabolo (9).Les articulations (18-19) sont parallèles à l'axe du diabolo (9) et les différents organes sont positionnés et dimensionnés de telle sorte que lorsque la plaque (17) est rabattue, le disque (10) vienne s'appuyer contre le diabolo (9). Bien entendu, des moyens de maintien (ressorts par exemple) de ladite plaque (17) sont prévus.

Par ailleurs, afin de pouvoir régler la tension de la courroie au moins d'un des paliers (14-15), (15) dans le cas présent, peut être déplacé sur le support (16) par exemple au moyen d'un système à butée à vis (20).

La mise en oeuvre d'une telle broche est la suivante.

La broche étant en position hors travail (figure 2), il est possible de régler la position des courroies.

En fonctionnement normal, il suffit de rabattre les plaques supports (17) pour que, automatiquement, les disques moteurs associés à chaque galet d'entraînement (5- 7) viennent en contact avec la périphérie du diabolo (9).

L'inclinaison des deux courroies l'une par rapport à l'autre, est obtenue en déplaçant angulairement les plaques pivotantes (16). Par suite, lors de ce pivotement, les disques moteurs (10-11) se déplacent sur le diabolo (9). On modifie donc simultanément à la fois l'inclinaison et la vitesse des courroies.

Un tel dispositif permet également, si on le désire, d'entraîner une courroie à des vitesses différentes l'une de l'autre, par exemple en ne modifiant le positionnement que d'une seule des courroies.

Par rapport aux broches antérieures, une telle broche présente de nombreux avantages par le fait qu'il est possible de modifier aisément l'inclinaison des courroies l'une par rapport à l'autre, de faire varier leur vitesse, de les écarter l'une de l'autre par exemple pour effectuer le lancement ou le remplacement des courroies.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à l'exem- ple de réalisation donné précédemment mais elle en couvre également toutes les variantes réalisées dans le même esprit. Ainsi, les courroies pourraient être montées d'une manière différente par rapport au diabolo d'entraînement ; elles pourraient également être vrillées l'une par rapport à l'autre.

Claims (4)

REVENDICATIONS

1/ Dispositif permettant de communiquer une fausse torsion par friction à au moins un fil en mouvement du type comportant deux courroies sans fin (1-2), inclinées l'une par rapport à l'autre, montées sur deux paires de rouleaux (5-6, 7-8) ayant deux brins en contact mutuel, le fil F passant entre ces courroies dans la zone où elles sont en contact de telle sorte que d'une part, elles lui communiquent une fausse torsion et d'autre part, ont tendance à la délivrer, caractérisé par le fait que

- les deux courroies (1-2) sont montées sur des supports (16-17) permettant de modifier leur inclinaison l'une par rapport à l'autre,

- l'entraînement de chacune des courroies (1-2) est réalisé par friction entre un galet (10-11) solidaire de l'un des rouleaux supports (5-7) de chaque courroie et un organe moteur (9) ayant la forme d'un volume de révolution dont la génératrice est une courbe centrée sur l'axe de pivotement XX des deux courroies l'une par rapport à l'autre.

2/ Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'organe moteur (9) est constitué par un diabolo unique, commun aux deux courroies, ces dernières étant fixées sur des supports pivotants de part et d'autre dudit diabolo d'entraînement (9).

3/ Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que chaque courroie est montée sur son support par le moyen d'un ensemble intermédiaire (16), orientable par rapport audit support (17), cet ensemble (16) comportant également des moyens additionnels permettant de régler la tension de la courroie.

4/ Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que les deux courroies (1-2) se trouvent, en fonctionnement normal, superposées l'une par rapport à l'autre.