Appareil pour tordre un brin en circulation La présente invention a pour objet un appareil pour tordre un brin en circulation.
L'appareil a été conçu tout particulièrement pour produire des assemblages tordus stables par le procédé décrit dans le brevet suisse No 416401.
Dans le brevet suisse précité, l'on a décrit plusieurs procédés et appareils pour produire des torsions alter nées dans un brin textile, mais il a été découvert que ces procédés souffrent tous de certains désavantages, soit en ce qui concerne leur cadence de production potentielle, la solidité et le poids par unité de longueur de fil qui peut être manipulé, soit en ce qui concerne le maintien de l'efficacité de torsion. Parmi les procé dés décrits précédemment, celui qui a été le plus large ment utilisé pour les expériences était celui faisant appel <B>à</B> des disques de torsion, mais ce procédé offre le désa vantage majeur que, quand<B>le</B> brin est tiré entre les dis ques, il se produit un déplacement relatif entre les dis ques et les brins, suivant le sens de déplacement du fil.
Ceci impose une tension au brin et a pour résultat une limite sérieuse du poids par unité de longueur du brin qui est traité. Ceci a également pour résultat une usure de la surface élastomère des disques,<B>de</B> telle sorte qu'un ajustage régulier des disques et un remplacement des surfaces élastomères sont nécessaires pour maintenir une torsion efficace. D'autres techniques de torsion, telles que celles faisant appel<B>à</B> des tubes de torsion, exigent également un déplacement relatif entre le brin et les surfaces<B>de</B> torsion et conduisent<B>à</B> des difficultés analogues. D'autres systèmes faisant appel<B>à</B> des cour roies croisées et<B>à</B> des rouleaux hyperboloïdes offrent l'inconvénient qu'il est difficile ou impossible de main tenir le brin dans la position de torsion la plus efficace par rapport aux surfaces de torsion.
Le but de la présente invention est, par conséquent, d'offrir un nouvel appareil qui soit capable de cadences de production très élevées et dans lequel l'efficacité de torsion peut être maintenue, tout en produisant des fils plus fins.
Suivant l'invention, l'appareil pour tordre un brin en circulation, qui comprend une paire de surfaces se déplaçant dans un sens d'avance et agencées de façon<B>à</B> former un intervalle de pinçage entre elles, est caracté risé en ce que lesdites surfaces sont mises en mouve ment alternatif transversal avec une phase opposée, afin de communiquer au brin des zones alternées de torsion opposée.
<B>De</B> préférence, afin d'assurer une intensité de torsion convenable, le mouvement alternatif transversal des sur faces de torsion est tel que le rapport entre l'amplitude du mouvement de va-et-vient et la longueur de la zone de torsion n'est pas inférieur<B>à 0,6</B> et de préférence éga lement son rapport vis-à-vis du diamètre moyen du brin tordu n'est pas inférieur<B>à 80.</B> De préférence aussi, l'appareil est conçu de façon<B>à</B> tordre simultanément une paire de brins. Plus particulièrement, les surfaces de torsion sont constituées par une paire de rouleaux<B>à</B> mouvement de va-et-vient transversal, mis en rotation 'Opposée.
Pour former des fils tordus stables, l'appareil com prend de préférence une paire de surfaces de torsion<B>à</B> mouvement de va-et-vient transversal se déplaçant dans un sens d'avance, qui sont prévues pour pincer le brin entre elles et pour exécuter un mouvement de va-et-vient en phase opposée, des moyens pour fournir un brin<B>à</B> l'intervalle de pinçage, de telle sorte que des zones alter nées de torsion opposée soient communiquées au brin alors qu'il traverse l'intervalle de pinçage, et des moyens pour faire converger le brin avec un autre brin, lesdits moyens de convergence étant espacés, dans le sens de déplacement du brin, d'une distance qui n'est pas supé rieure<B>à</B> la longueur de la zone de torsion depuis la posi- tion où le brin a été en contact en dernier lieu avec les surfaces de torsion.
De préférence, cette distance n'est pas supérieure<B>à</B> un cinquième<B>de</B> la longueur de tor sion. De préférence aussi, les vitesses dans le sens d'avance des surfaces de torsion<B>à</B> la position de l'inter valle de pinçage sont pratiquement égales<B>à</B> la vitesse d'avance du brin.
<B>Il</B> existe de nombreuses variantes d'entraînement qui peuvent être mises en #uvre pour donner un mouve ment de va-et-vient et un mouvement de rotation aux surfaces de torsion. Un agencement simple qui peut être utilisé pour donner un mouvement alternatif et un mou vement de rotation aux rouleaux de torsion comprend un mécanisme<B>à</B> manivelle pour déplacer alternative ment les rouleaux le long de leurs arbres<B>de</B> rotation. Pour une synchronisation simple du mouvement alter natif des rouleaux, la manivelle peut faire osciller un disque ou un bras pivotant en son centre, aux côtés opposés duquel sont connectés des rouleaux, par l'inter médiaire de liaisons flexibles, telles que des bandes, des chaînes, etc.
Dans une autre forme de réalisation d'entraînement, les rouleaux peuvent recevoir un mouvement alternatif <B>à</B> l'aide d'un entraînement épicycloidal comprenant une roue dentée fixe et un pignon planétaire qui tourne autour de l'axe de la roue dentée, le pignon étant mis en rotation autour de son axe propre<B>à</B> une vitesse qui est le double de celle de sa rotation autour de l'axe de la roue dentée, mais dans le sens opposé, et le rouleau est connecté<B>à</B> pivotement audit pi-non autour d'un axe de pivotement passant par un point écarté de l'axe de rotation du pignon d'une distance égale<B>à</B> celle entre l'axe de la roue dentée et l'axe du pignon.
De pr6fé- rence, l'on prévoit également une roue dentée qui est fixée au pi<B>ë</B> non de façon<B>à</B> tourner avec lui et dont l'axe se situe sur ledit axe de pivotement, de telle sorte que le rouleau puisse être mis en rotation. Une forme de réali sation simple d'un tel entraînement comprend un pignon planétaire interne qui a un diamètre de cercle primitif qui est la moitié de celui de la roue dentée fixe<B>à</B> den ture interne, et<B>le</B> rouleau devant recevoir un mouve ment alternatif est relié<B>à</B> pivotement au pignon suivant un axe situé dans la projection normale de son cercle primitif.
Dans le présent brevet, l'on a fait mention de <B> </B> l'intervalle de pinçage <B> </B> des surfaces de torsion. Dans la terminolo-ie, textile courante, l'expression ## intervalle de pinçage est fréquemment comprise comme signi fiant que les rouleaux ou éléments analogues qui for ment l'intervalle de pinçage viennent en fait en contact mutuel<B>à</B> l'endroit de l'intervalle. Dans le présent bre vet, il doit être entendu qu'une telle limite n'est pas pré vue et que l'expression<B> </B> intervalle de pinçage<B> </B> est con sidérée comme comprenant non seulement le cas où les surfaces se touchent, mais aussi le cas où les surfaces viennent chacune en contact avec le brin qui se trouve entre elles, mais n'entrent pas en contact mutuel.
Le dessin annexé représente,<B>à</B> titre d'exemple, une forme d'exécution de l'appareil selon l'invention, ainsi que des variantes.
La fig. <B>1</B> est une vue schématique en perspective d'un appareil suivant l'invention<B>,</B> la fig. 2 est une vue en élévation frontale d'une forme d'exécution de l'appareil suivant l'invention, uti lisant un entraînement<B>à</B> manivelle pour le mouvement alternatif des rouleaux de torsion<B>;
</B> la fig. <B>Î</B> est une vue en élévation en bout suivant la ligne<B>3-3</B> de la fig. 2, la fig. 4 est une vue en coupe transversale suivant la ligne 4-4<B>de</B> la fig. 2, la fig. <B>5</B> est une vue en coupe longitudinale des rou leaux de torsion représentés<B>à</B> la fig. 2, représentant leurs moyens de montage sur leurs arbres -,
la fig. <B>6</B> est une vue en coupe transversale suivant la ligne<B>6-6</B> de la fig. <B>5</B> la fig. <B>7</B> se rapporte<B>à</B> une variante et montre une vue en élévation frontale d'une paire de rouleaux de torsion avec un entraînement 6picycl6idal;
la fig. <B>8</B> est une vue en plan de l'appareil représenté <B>à</B> la fig. <B>7 ,</B> la fig, <B>9</B> est une vue en coupe transversale<B>à</B> grande échelle d'une des unités d'entraînement épicycloïdal représentée<B>à</B> la fig. <B>7</B> la fig. <B>10</B> est une vue en coupe transversale suivant la ligne<B>10-10</B> de la fig. <B>9 ;
</B> la fi-.<B>11</B> est une vue en perspective,<B>à</B> une échelle légèrement plus petite, de l'assemblage de roue d'entraî nement principal et de manivelle du mécanisme repré senté<B>à</B> la fi-.<B>9</B> <B>C</B> la fig. 12 est une vue en perspective du pignon pla nétaire et de son arbre associé dans le mécanisme repré senté<B>à</B> la fig. <B>9 ;</B> les fig. <B>13 à 19</B> sont des vues en plan schématique de l'entraînement épicycloidal, représentant diverses éta pes des mouvements simultanés de va-et-vient et de rotation d'un rouleau relié au mécanisme;
la fig. 20 est une vue partiellement en coupe trans versale (représentant un seul rouleau) d'une autre variante utilisant un entraînement épicycloïdal, mais dans lequel le rouleau est supporté et guidé dans un palier<B>à</B> air<B>;</B> les fig. 21<B>à 26</B> sont des vues analogues aux fig. <B>13 à</B> <B>19,</B> représentant schématiquement une variante de réalisation de l'entraînement épicycloïdal, dans laquelle l'on fait appel<B>à</B> une roue dentée<B>à</B> denture externe.
En se référant<B>à</B> la fig. <B>1,</B> un brin<B>5</B> sort de l'inter valle<B>de</B> pinçage d'un mécanisme d'étirage<B>6</B> situé au voisinage immédiat d'une paire de rouleaux<B>7, 8</B> recou verts de caoutchouc et agencés de telle sorte qu'ils soient<B>à</B> peine en contact, ou qu'ils présentent même un petit intervalle entre eux. Ces rouleaux sont entraînés de telle sorte qu'ils aient un mouvement de va-et-vient ou alternatif en phase opposée et qu'ils tournent dans des sens opposés, de telle sorte que leurs surfaces adja centes se déplacent dans la direction suivant laquelle le brin<B>5</B> est fourni par le mécanisme d'étirage et pratique ment<B>à</B> la même vitesse.
Un brin quittant le mécanisme d'étirage pénètre dans l'intervalle de pinçage des rou leaux<B>7, 8</B> et<B>à</B> cause du mouvement alternatif transver- sa-1 de ces rouleaux, le brin en circulation est soumis<B>à</B> une torsion, de telle sorte que, quand il a traversé l'intervalle, il possède des zones alternées de torsion opposée.
Le brin<B>5</B> ayant ainsi subi une torsion est, sui vant le procédé décrit dans le brevet suisse No 416401, amené<B>à</B> converger<B>à</B> l'aide d'un guide<B>de</B> convergence <B>9</B> avec un autre brin<B>51.</B> Ce guide de convergence<B>9</B> est placé aussi près que possible de l'intervalle de pinçage des rouleaux oscillants<B>7, 8,</B> afin de conserver autant que possible la torsion introduite par les rouleaux alors que le brin passe entre eux.
Après que les brins réunis ont quitté le guide de convergence, ils circulent sur une longueur pratiquement libre jusqu'à un guide de trans- lation <B>9'</B> et ensuite jusqu'à une bobine réceptrice<B>10.</B> Cette longueur libre est choisie de façon<B>à</B> donner une large distance sur laquelle les brins réunis peuvent se tordre l'un autour de l'autre pour former un assemblage tordu stable, comme décrit plus en détail dans le bre vet suisse précité. La longueur libre doit être égale au moins<B>à</B> la longueur d'une zone de torsion.
<B>Il</B> existe plusieurs façons suivant lesquelles les rou leaux<B>à</B> mouvement alternatif peuvent recevoir ce mou vement alternatif tout en étant mis simultanément en rotation. Un mode de réalisation est illustré aux fi-. 2<B>à</B> <B>6.</B> Dans l'appareil représenté<B>à</B> la fig. 2, les rouleaux<B>7,</B> <B>8</B> sont montés sur des arbres<B>11,</B> 12 qui sont mis en rota tion dans des sens opposés par l'intermédiaire d'un entraînement<B>à</B> en-renage <B>13</B> depuis un entraînement<B>à</B> courroie dentée<B>1</B> 4.
Afin de leur permettre de tourner avec les arbres tout en recevant simultanément un mou vement de va-et-vient, les rouleaux sont clavetés sur leurs arbres par des clavettes en languettes<B>15</B> (fig. <B>5</B> et<B>6)</B> qui peuvent coulisser librement dans de longues gorges de clavette<B>16,</B> afin de permettre un déplacement coulissant relatif entre les rouleaux et les arbres. Cha que rouleau est engagé par un étrier<B>17, 18</B> de telle sorte qu'une rotation relative puisse se produire entre le rou leau et l'étrier, mais qu'aucun déplacement de transla tion relatif ne soit permis.
Les étriers sont reliés<B>à</B> l'aide de courroies, de bandes, de chaînes ou d'éléments ana logues<B>19,</B> 20<B>à</B> des roues 21, 22, dont l'une (21) est ame née<B>à</B> effectuer un mouvement alternatif<B>à</B> l'aide d'une manivelle<B>23</B> et d'une bielle 24 entraînées par un entraî nement<B>à</B> courroie<B>25.</B> Les étriers sont ainsi amenés<B>à</B> exécuter Lin mouvement de va-et-vient sur leurs guides <B>26, 27</B> et donc<B>à</B> communiquer un mouvement alterna tif aux rouleaux, alors que ceux-ci sont mis simultané ment en rotation par l'entraînement<B>à</B> engrenage<B>13.</B> Cette forme d'entraînement est relativement simple et offre l'avantage que, par un ajustage<B>de</B> la géométrie de l'entraînement<B>à</B> manivelle,
l'on peut produire un mou vement alternatif harmonique complexe pour donner une répartition d'intensité de torsion désirée dans un brin qui est soumis<B>à</B> la torsion. Uon se rend compte également que le système d'entraînement effectif peut être modifié. Par exemple, les arbres peuvent être ame nés<B>à</B> exécuter un mouvement alternatif dans les roues dentées d'entraînement qui seraient alors fixées par lan guettes et rainures sur les arbres.
Suivant une autre variante, les arbres peuvent être creux et les rouleaux peuvent exécuter un mouvement alternatif sur les arbres <B>à</B> l'aide de pattes s'étendant<B>à</B> travers des fentes dans les arbres et qui reçoivent un mouvement de va-et-vient<B>à</B> l'aide d'une chaîne ou d'un organe analogue<B>à</B> mouve ment alternatif, placé<B>à</B> l'intérieur de l'arbre. Cette der nière construction offrirait l'avantage que l'importante masse des étriers, coulissant avec un mouvement alter natif, est éliminée.
Dans la forme de réalisation représentée, deux paires de brins<B><I>5, 51</I></B> et 5a, 5a' sont traitées simultanément (fig. <B>5).</B> Ces paires de brins sont amenés<B>à</B> converger après la torsion pour former une structure<B>à</B> auto- torsion de la façon décrite précédemment<B>à</B> propos de la fi-.
<B>c</B> L'appareil décrit ci-avant, bien qu'il soit relative ment simple, offre le désavantage pratique qu'il impli que une grande quantité de frictions de glissement. Dans une forme plus perfectionnée d'appareil représentée aux fig. <B>7 à 19,</B> chaque rouleau est entraîné au moyen d'un engrenage épicycloïdal d'un type représenté en détail aux fi '-. <B>9 à</B> 12.
Les fig. <B>7</B> et<B>8</B> représentent les deux rouleaux<B>7, 8</B> supportés<B>à</B> chaque extrémité par des pots d'entraîne ment épicycloïdal <B>30, 31, 32, 33,</B> dont chacun est entraîné en synchronisme par ses roues dentées d'entraî nement d'entrée respective<B>301, 311, 321</B> et 331.'Les pots comprennent un train épicycloïdal dans lequel un pignon épicycloïdal monté sur manivelle est entraîné autour d'une roue dentée fixe.
Avec ce mécanisme, il est connu que, pour autant que le diamètre du pignon soit égal<B>à</B> la moitié du diamètre de la roue dentée, un point sur le cercle primitif du pignon ou sur la projec tion normale de ce cercle primitif subira un déplacement alternatif suivant une ligne droite. Le mécanisme connu est toutefois modifié en ce que, en ce point, l'on a placé une broche sur laquelle est montée une roue dentée qui est fixe par rapport au pignon et qui exécute par con séquent une rotation autour d'un axe parallèle<B>à</B> l'axe du pignon lorsque ledit point exécute son déplacement en va-et-vient. Cette rotation est utilisée pour faire tourner les rouleaux.
La construction de l'un des pots<B>30, 31</B> est repré sentée en détail aux fi-.<B>9 à</B> 12. Chacun de ces pots comprend un boîtier 34 dans lequel est montée une roue dentée annulaire<B>35, à</B> denture interne, qui est fixée par des vis<B>36</B> au boîtier. Le boîtier porte également inté rieurement un assemblage d'entraînement et de mani velle<B>37</B> qui est monté<B>à</B> rotation autour d'un axe con centrique par rapport<B>à</B> celui de la roue dentée annu laire,<B>à</B> l'aide de paliers<B>38, 39.</B>
Comme représenté<B>à</B> la fig. <B>11,</B> l'assemblage<B>37</B> com prend une roue dentée principale d'entraînement 40, un arbre 41 et une partie de corps 42. La partie de corps elle-même forme un boîtier pour une broche 43, qui est montée<B>à</B> rotation dans le boîtier<B>à</B> l'aide de paliers 44 et 45 et qui porte<B>à</B> son extrémité inférieure un pignon 46. Le pignon 46 engrène avec la roue dentée annulaire <B>35</B> et il a un diamètre de cercle primitif qui est la moitié de celui de la roue dentée annulaire.
Comme représenté<B>à</B> la fig. 12, la broche 43 porte<B>à</B> son extrémité superieure une manivelle et un bloc de contrepoids 47, un trou 48 étant percé dans la mani velle. Ce trou abrite<B>à</B> son tour une roue dentée conique 49 qui est fixée<B>à</B> la manivelle 47,<B>à</B> J'aide d'une goupille <B>50.</B> Le trou 48 est situé de telle sorte que l'axe de rota tion de la roue dentée conique 49 se situe dans une pro jection normale d'un point sur le cercle primitif du pignon 46.
La roue dentée conique est creuse et porte intérieu rement,<B>à</B> l'aide de paliers<B>51, 52,</B> une broche<B>53.</B> Cette broche porte<B>à</B> son tour un étrier 54 qui supporte, <B>à</B> l'aide de paliers<B>55, 56,</B> l'arbre horizontal<B>Il</B> du rou leau<B>7.</B> L'arbre<B>11</B> porte un pignon conique<B>57,</B> qui lui est fixé et qui engrène avec la roue dentée conique 49.
Le fonctionnement du train d'en-renage est le sui vant La roue dentée d'entraînement<B>301</B> entraîne la roue dentée, 40 et par conséquent fait tourner la broche prin cipale 41 de l'assemblage de manivelle<B>37.</B> Ceci amène la manivelle<B>à</B> tourner et par conséquent<B>à</B> faire tourner <B>le</B> pignon 46 autour de la roue dentée annulaire<B>35.</B> La broche 43 est par conséquent mise en rotation, ce qui fait tourner la manivelle 47 et sa roue dentée conique associée 49. Etant donné que l'axe de la broche<B>53</B> est situé sur la projection du cercle primitif du pignon 46, <B>C</B> elle exécutera un mouvement alternatif suivant une li-ne droite, ce qui mène donc le rouleau<B>7 à</B> exécuter un mouvement alternatif.
Uon a ainsi établi un entraîne ment qui communiquera simultanément un mouvement alternatif et un mouvement de rotation au rouleau<B>7.</B> Le pot<B>31</B> est identique au pot<B>30</B> et, par conséquent, le rou leau<B>8</B> reçoit de même un mouvement de rotation et un mouvement alternatif, mais les entraînements sont agencés de telle sorte que son mouvement alternatif soit de phase opposée<B>à</B> celui du rouleau<B>7.</B>
En se référant<B>à</B> présent aux fig. <B>7</B> et<B>8,</B> l'on remar quera que les extrémités opposées des rouleaux sont portées par des pots<B>32, 33.</B> Ces pots contiennent des mécanismes analogues aux mécanismes d'entraînement. Ces mécanismes, toutefois, diffèrent de ces mécanismes d'entraînement en ce que les roues dentées coniques ne sont pas prévues et que les arbres sont simplement tou- rillonnés dans des roulements<B>à</B> billes<B>60</B> abrités dans les étriers<B>61, 62.
A</B> cause du fait que les étriers et par con séquent les paliers, sont portés par des broches montées sur des manivelles reliées aux pignons épicycloïdaux de la ront même un mouvement façon que alternatif. les étriers De 54, la ces sorte,
paliers l'agencement exécute- est tel qu'il n'y a pas de palier<B>à</B> glissement dans une partie quelconque du mécanisme et ceci facilite large ment le graissage.
Un autre avantage de la construction précitée est qu'étant donné que les rouleaux sont mis en mouve ment alternatif suivant une ligne droite<B>à</B> l'aide de deux éléments tournant<B>à</B> l'opposé, il devient possible d'équi librer leur masse avec des masses d'équilibrage fixées<B>à</B> ces éléments. Cet équilibrage a été réalisé simplement en prévoyant une masse d'équilibrage<B>65</B> montée sur l'aile ou bride<B>66</B> du corps 42 et une masse d'équilibrage<B>67</B> sur la manivelle 47.
Dans un but d'explication seulement, les positions effectives des éléments dans l'entraînement épicycloïdal sont représentées schématiquement aux fig. <B>13 à 19</B> en diverses étapes pendant un déplacement alternatif com plet d'un rouleau.
La fig. <B>13</B> représente<B>le</B> rouleau dans une osition <B>C</B> p extrême. Dans la position représentée<B>à</B> la fig. 14, l'assemblage de manivelle principal<B>37</B> a tourné d'un huitième de tour dans le sens opposé<B>à</B> celui des aiguil les d'une montre et l'assemblage de manivelle de pignon 47 a tourné d'un huitième de tour dans le sens des aiguilles d'une montre.
De même, la roue dentée coni que 49 a tourné d'un huitième de tour dans le sens des ai-uilles d'une montre par rapport au pignon<B>57</B> sur l'arbre<B>11</B> et cet arbre a commencé<B>à</B> se déplacer vers la -auche. <B>Il</B> sera évident que l'amplitude réelle de la rotation de l'arbre<B>Il</B> due<B>à</B> la rotation relative de la roue dentée conique 49 et du pignon<B>57</B> dépendra du rapport entre cette roue dentée et le pignon.
La fig. <B>15</B> représente la position des éléments lors que l'assemblage de manivelle principal<B>37</B> a achevé un quart de tour<B>;</B> la fig. <B>16</B> les représente dans la position qu'ils occupent après trois huitièmes de tour et la fig. <B>17</B> après un demi-tour, avec l'arbre<B>11 à</B> l'extrême gauche. La fig. <B>18</B> représente la position après cinq huitièmes de tour et la fig. <B>19</B> la position après sept huitièmes de <B>c</B> tour.
La position suivante, après un tour complet, cor respond évidemment<B>à</B> celle représentée<B>à</B> la fig. <B>13.</B> l2observation des<U>fi-.</U><B>13 à 19</B> démontrera également l'effet des masses d'équilibrage<B>65</B> et<B>67. A</B> la fig. <B>13,</B> l'arbre<B>Il</B> est momentanément stationnaire<B>à</B> l'extrémité externe de sa course, de telle sorte qu'il se trouve dans une position d'accélération maximum avec la force de déséquilibrage agissant vers la droite.
L'on remarquera que, dans cette position, les forces centrifug ges exercées par les masses en contre-rotation <B>65</B> et<B>66</B> coïncideront et s'exerceront vers la gauche exactement<B>à</B> Popposé des forces d'accélération agissant sur l'arbre<B>11.</B> L#_s masses sont telles qu'en fonctionnement, leurs forces centrifu ges soient d'amplitude égale.<B>A</B> la fig. <B>15,</B> l'arbre se trouve au milieu de sa course,
de telle sorte qu'il se trouve dans sa position de vitesse maximum et d'accélé ration nulle.<B>Il</B> n'y a par conséquent pas de force de déséquilibrage agissant sur l'arbre, et les masses d'équi librage<B>65</B> et<B>67,</B> comme on peut le voir, agissent en opposition et perpendiculairement<B>à</B> l'axe de l'arbre.
La fig. <B>17</B> représente la disposition des manivelles écartées de<B>180-</B> par rapport<B>à</B> celles de la fig. <B>13,</B> avec l'arbre<B>Il</B> se trouvant<B>à</B> nouveau dans une position d'accélération maximum et avec les forces exercées par les masses d'équilibrage coïncidant<B>à</B> nouveau et s'oppo sant<B>à</B> la force exercée par l'accélération de l'arbre<B>Il.</B> Ainsi, l'on se rendra compte que les masses d'équili brage<B>67, 65</B> offrent un équilibrage total de la masse du rouleau et de l'arbre<B>11</B> dans le plan vertical.<B>Il y</B> a évi demment certains couples de déséquilibrage dus au déplacement de la ligne d'axe de l'arbre<B>11</B> par rapport au centre d'action des deux masses d'équilibrage rota tives.
Ce couple de déséquilibrage est toutefois d'ampli tude négligeable par comparaison avec les forces d'accé lération agissant sur l'arbre.
Aux fig. 21<B>à 26,</B> l'on a représenté schématiquement un entraînement épicycloïdal dans lequel la roue dentée fixe<B>68</B> est dentée extérieurement et le pignon<B>69</B> est mis en rotation dans le sens<B>'</B> des aiguilles d'une montre<B>à</B> l'aide d'une manivelle<B>70.</B> Le rapport entre la roue den tée et le pignon est de deux<B>à</B> un comme dans le cas précédent, mais une roue dentée intermédiaire<B>71</B> est interposée pour inverser le sens de rotation du pignon.
<B>A</B> ce dernier est relié un élément de liaison<B>72</B> et un rouleau devant être mis en mouvement alternatif est connecté<B>à</B> pivotement<B>à</B> cette liaison en un point<B>73</B> qui est écarté du centre 74 du pignon d'une distance égale <B>à</B> la distance entre le centre du pignon et le centre<B>75</B> de la roue dentée. Comme on s'en rend compte d'après les diagrammes, la rotation de la manivelle dans le sens des aiguilles d'une montre provoque une rotation du pignon dans<B>le</B> sens opposé<B>à</B> celui des aiguilles d'une montre et le point<B>73</B> se déplace suivant une ligne droite passant par le centre<B>75</B> de la roue dentée<B>68.</B>
L'un des avantages de l'entraînement représenté aux fig. 21<B>à 26</B> est qu'il peut être conçu pour donner pra tiquement n'importe quelle course désirée et cette course est égale<B>à</B> quatre fois la distance entre les centres 74 et<B>75.</B> Avec le train d'engrenage représenté, la course est très longue, mais si le système d'engrenage intermé diaire était agencé de telle sorte que<B>le</B> pignon recouvre la roue dentée et que son centre soit proche de celui de la roue dentée, l'on pourrait arriver<B>à</B> une très courte course.
L'on se rendra également compte que si la roue dentée intermédiaire est une roue composée, le rapport diamétral entre la roue dentée et le pignon ne sera pas de deux<B>à</B> un, mais bien le rapport requis pour donner un rapport de vitesse totale de deux<B>à</B> un d'entre eux.
L'un des problèmes pratiques principaux qui a été rencontré pour le fonctionnement d'appareils suivant l'invention, est que l'espacement entre les rouleaux de torsion doit être commandé avec précision et les meil leurs résultats doivent être obtenus. Cet espacement ne devrait pas être supérieur<B>à</B> la moitié du diamètre moyen du brin. Les rouleaux de torsion qui semblent les plus convenables sont des rouleaux recouverts de caoutchouc synthétique antistatique, dur et résistant<B>à</B> l'abrasion. Il a été découvert qu'en utilisant ces rouleaux pour la pro duction de fils fins (jusqu'à des brins d'environ 22 tex), l'on obtient un brin plus constamment uniforme lorsque l'intervalle de pinçage entre les surfaces de torsion est maintenu<B>à</B> de très faibles tolérances.
De préférence, l'intervalle de pinçag ge doit être maintenu <B>à</B> moins de <B>0,025</B> mm et, de préférence également, les rouleaux ne doivent pas être en contact, de telle sorte qu'un frotte ment entre ceu <B>'</B> x-ci soit évité. Le frottement entre les rouleaux peut avoir pour résultat une abrasion et un échauffement des surfaces de torsion.
<B>Il</B> doit être entendu que Pon peut utiliser des inter valles de pinçage entre les rouleaux de torsion supé rieurs<B>à 0,025</B> mm et que l'on peut également utiliser un tel mécanisme lorsque les rouleaux sont en contact. Tou tefois, l'on se rendra compte que plus grande est la pré cision avec laquelle l'intervalle peut être maintenu et plus constantes seront les proportions du fil produit. Afin d'obtenir la précision désirée, il est proposé d'utiliser des paliers aérostatiques (avec de J'air mis sous pres sion extérieurement), pour supporter et guider les arbres <B>à</B> mouvement alternatif.
Une vue schématique d'un rouleau supporté dans de tels paliers est représentée<B>à</B> la fig. 20. Le rouleau<B>7</B> est supporté dans ce cas sur un arbre creux léger<B>76</B> pour réduire la masse en mouvement alternatif et il est sup porté<B>à</B> chaque extrémité dans des paliers<B>à</B> air<B>77, 78.</B> Llentraînement se fait<B>à</B> partir d'un unique pot épi- cycloïdal <B>30</B> du type décrit précédemment et, afin de permettre un léger défaut d'alignement de l'entraîne ment,
l'arbre de sortie<B>79</B> du pot est relié au rouleau<B>à</B> l'aide d'un accouplement flexible comportant un man chon en caoutchouc<B>80.</B> Les paliers<B>à</B> air sont du type classique dans lequel des jets de palier<B>81</B> sont alimentés <B>à</B> partir d'un raccord multiple<B>82</B> qui reçoit de l'air sous pression d'approximativement 4,2 kg/cm2 par l'inter médiaire d'un tuyau d'alimentation<B>83.</B> Afin d'empêcher l'air d'échappement provenant du palier de souffler le Ion g de l'arbre vers les rouleaux, des espaces d'échap pement 84 sont prévus sur l'extrémité interne des paliers espaces<B>à</B> travers lesquels l'air peut s'échapper.
<B>A</B> la fig. 20, l'entraînement vers le rouleau est repré senté comme étant du type épicycloidal. L'on considère que cette forme d'entraînement sera la plus appropriée mais, évidemment, d'autres entraînements que ceux représentés et décrits<B>à</B> propos des fig. 2<B>à 6</B> pourraient être utilisés.
Dans les diagrammes, des moyens de gui dage de convergence<B>9</B> sont représentés comme étant un simple guide en forme de<B>U</B> du type<B>à</B> intersection.<B>Il</B> doit toutefois être entendu que d'autres formes de moyens de convergence peuvent être utilisées et, si un rapport de phase prédéterminé est requis dans la struc ture du fil, le guide peut être tel qu'il offre un parcours prolongé pour l'un des éléments de la structure, comme décrit dans le brevet suisse<B>M,</B> 416401 précité.<B>Il y</B> a évidemment d'autres façons grâce auxquelles une mise en phase des brins peut être réalisée. Une façon consiste par exemple<B>à</B> utiliser deux mécanismes de torsion tra vaillant avec le rapport de phase désiré et assurant une alimentation vers des points communs.
Un appareil construit suivant la présente invention possède de nombreux avantages vis-à-vis des appareils existants. Comme indiqué précédemment, il possède le très important avantage que le fonctionnement peut être réalisé de telle sorte qu'il n'y ait pas de déplacement relatif entre la périphérie du brin et les surfaces<B>de</B> tor sion. Ce facteur permet la production de fils fins rédui sant le danger de rupture d'extrémité dans le système.
D'autres avantages des appareils suivant la présente invention sont qu'en utilisant l'entraînement 6picycloïdal, ils peuvent être équilibrés et mis en #uvre <B>à</B> de très hau tes vitesses et, en tenant compte du fait qu'une unité peut produire plusieurs brins côte<B>à</B> côte, ils sont très compacts<B>à</B> la fois dans le sens transversal et dans le sens de déplacement du brin.
En ce qui concerne cette dernière considération, il convient de remarquer qu'avec l'appareil décrit précédemment, dans lequel le brin est mis en torsion alternativement plutôt que par intermit tence, comme dans le cas de l'appareil de torsion<B>à</B> dis que décrit dans le brevet suisse No 416401 précité, la distance<B>de</B> torsion, c'est-à-dire la distance entre les sur faces de torsion et<B>la</B> sortie du mécanisme d'étirage peut être rendue très courte.
Aussi bien que les avantages de compacité qui résultent de cette disposition, ceci facilite la possibilité de donner<B>à</B> l'appareil une capacité d'auto- introduction et permettent également de réduire large ment le problème des<B> </B> fibres volantes<B> .</B> Dans les appa reils suivant l'invention, la plus grande partie de l'appa reil où des ## <B>f</B>ibres volantes<B> </B> pourraient être un pro blème peut être enfermée et des dispositifs d'aspiration peuvent être installés pour retirer les fibres libres.
D'autres avantages qui dérivent de l'utilisation du méca nisme d'entraînement épicycloïdal représenté aux fig. <B>7</B> <B>à 19</B> sont qu'aucun entraînement distinct n'est néces saire pour permettre la rotation des rouleaux et que la friction de glissement dans le mécanisme peut être éliminée.
Une forme d'exécution de l'appareil suivant l'inven tion et possédant un entraînement du type représenté<B>à</B> la fi,-. 2 peut avoir les dimensions suivantes diamètre des rouleaux d'étirage g <B>5</B> cm longueur des rouleaux d'étirage<B>15</B> cm diamètre des rouleaux<B>à</B> mouvement alternatif <B>3,1</B> cm longueur des rouleaux<B>à</B> mouvement alternatif <B>25</B> cm distance entre les centres des rouleaux d'étirage et des rouleaux<B>à</B> mouvement alternatif<B>:</B> 4 cm amplitude de va-et-vient:<B>7,5</B> cm distance depuis l'intervalle de pinçage des rouleaux de torsion jusqu'au guide de convergence:
<B>1</B> cm distance depuis l'intervalle des rouleaux jusqu'à la bobine réceptrice<B>: 25</B> cm nombre de brins individuels tordus<B>: 8.</B>
Un tel appareil a été mis en #uvre avec une vitesse de va-et-vient de<B>750</B> alternances par minute, avec une longueur de cycle (longueur<B>de</B> deux zones de torsion successives) égale<B>à</B> 20 cm avec un débit de<B>150</B> mètres par minute. Un appareil analogue utilisant l'entraîne ment épicycloïdal des fig. <B>3</B> et 4 a été mis en fonctionne ment<B>à</B> une vitesse de<B>1500</B> alternances par minute, avec une longueur de cycle de 20 cm et il a donné un débit de<B>300</B> mètres par minute.
La valeur effective des paramètres physiques du système pour un fonctionnement optimum varie suivant les circonstances du fil particulier qui est produit. Les recherches effectuées ont démontré toutefois que, pour tordre avec efficacité, l'amplitude d'oscillation des rou leaux de torsion doit être assez élevée et son rapport vis-à-vis de la longueur de la zone de torsion d'un brin qui est tordu ne doit pas être inférieur<B>à</B> environ<B>0,6.
Il</B> a é-alement été découvert que le rapport entre l'ampli tude des oscillations et le diamètre moyen du brin est important et doit de préférence ne pas être inférieur<B>à</B> <B>80.</B> Dans l'exemple précité, l'on se rendra compte que le rapport entre l'amplitude et la longueur de la zone de torsion est de<B>0,75</B> et que pour un brin de 20 tex, le rapport entre l'amplitude et le diamètre moyen du brin serait d'environ<B>390.</B>
En utilisant un appareil du type décrit ci-avant et tel que représenté<B>à</B> la fig. 2, un fil peigné a été produit en utilisant de la laine de qualité<B>70,</B> constituée par deux brins de<B>9</B> tex. La valeur du fil était par conséquent de <B>18</B> tex et ce fil, après un traitement supplémentaire sui vant la pratique courante, a été tissé pour donner un tissu remarquablement fin pesant 84 grammes par mètre carré.